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EAN : 9781143489396
184 pages
Nabu Press (03/02/2010)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Reybaud Fanny – Misé Brun : 1780, veille de Fête-Dieu à Aix-en-Provence, toutes les maisons sont illuminées et décorées, et il règne une joyeuse effervescence. Sauf chez l’orfèvre, où sa jeune épouse, Misé Brun, s’ennuie. Trop belle, aux yeux de son mari et de sa tante, pour être exposée aux regards, elle est confinée à domicile. Mais elle rêve à cet inconnu qui l’a sortie, il y a quelques semaines, des griffes du comte de Nieuselle, un aristocrate dépravé qui avait... >Voir plus
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Cette enfant, qui pouvait avoir quinze ans environ, eût été jolie, si la plus rude existence n’eût flétri et détruit sa beauté avant même qu’elle fût en sa fleur. L’ardeur du soleil, les intempéries de l’air, avaient donné à sa peau des tons calcinés ; son teint, comme ses cheveux et ses yeux, était d’un brun fauve. Son vêtement répondait à sa figure : une jupe de drap, semblable à un lambeau d’amadou, flottait sur ses hanches grêles, et les mèches rebelles de sa chevelure s’échappaient d’un bonnet d’indienne, rattaché sous le menton par des cordons de fil écru.
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Les privilèges de la noblesse n’allaient pas jusqu’à assurer de l’impunité celui de ses membres qui commettait un crime. Tous les coupables étaient égaux devant la loi, et le parlement de Provence avait récemment appliqué ce principe en condamnant à mort un grand seigneur dont le nom a encore, dans le pays, une horrible célébrité. À la vérité, il y avait beaucoup de chance à échapper à la justice par l’incurie de ses agents subalternes ; souvent les plus audacieux méfaits demeuraient sans châtiment, parce qu’on n’en découvrait pas les auteurs.
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Je savais bien que c’était un malheur d’avoir une si belle femme. Je voulais me marier avec la fille aînée de misé Magnan, une personne de trente ans qui a un visage comme tout le monde ; mais vous avez trouvé qu’elle n’était pas assez riche, et vous vous êtes entêtée pour que j’épousasse Rose, parce qu’elle avait deux mille écus de dot. Vous n’avez pas considéré sa grande jeunesse, sa beauté ; l’argent vous a fait passer par-dessus tout. Allez, il n’y avait pas de bon sens à me faire faire ce mariage.
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Une femme qui ne peut pas se montrer sans que tout le monde la regarde ! C’est gênant, et sur un champ de foire surtout, au milieu de tous ces fainéants, de tous ces débauchés qui fréquentent ces endroits-là.
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Il n’y a point de refuge contre les reproches d’une conscience tourmentée, ni de bonheur dans une vie coupable… Quand même je pourrais cacher ma faute aux yeux des hommes, Dieu me verrait…
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