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Critiques de Herbert Clyde Lewis (11)
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Un gentleman à la mer

Henry Preston Standish, trente cinq ans, éduqué comme le plus parfait gentleman, voyage seul sur un bateau de Hawaï à Panama. C'est à l'aube qu'un matin suite à l'insomnie , alors qu'il se promène sur le pont en costume cravate, il glisse sur une grosse tache d'huile et tombe à l'eau , plus précisément dans l'Océan Pacifique 😁!

Dans la vie cet homme sans histoire, un patron courtier de Wall Street , heureusement marié , deux enfants, qui boit, mange, travaille, s'entraine ….avec modération, fait l'amour à sa femme régulièrement, homme parfait, vrai gentleman, suite à un stupide accident va avoir l'occasion de réfléchir sur sa vie et sur la manière dont sa condition d'homme irréprochable, de bonne conscience peut virer au pire des cauchemars.

Standish une fois dans l'eau alors que le bateau s'éloigne et qu'il se retrouve prisonnier seul dans cette masse d'eau à perte de vue, au premier abord au lieu d'avoir peur est préoccupé du ridicule de sa situation…. la suite est une tragi-comédie cruelle au rythme paisible , aux détails croustillants d'humour noir avec un zeste de suspens, que je vous laisse découvrir espérant qu'il sera très vite traduit en français.



Ce court roman, culte aux États Unis fut pour la première fois publié en 1937 et étrangement jamais traduit en français , et jusqu'à récemment ni en italien. Et c'est grâce à sa récente parution en Italie que j'ai pu découvrir ce petit bijou littéraire lu en v.o., au sujet intéressant, magnifiquement raconté , d'une prose subtile tout en finesse avec d'intéressants jeux de mots, comme le nom du protagoniste Standish, cachant le mot Stand qui fait illusion à son apparente immobilité dans cette aventure cauchemardesque en haute mer. Un livre qui m'a fait penser à un film récemment vu et primé à Cannes en 2022, «  The triangle of sadness » ; quand on est dans la merde jusqu'au cou, ni la bonne éducation, ni l'argent, ni quoi que ce soit auquel notre monde donne ses priorités absolues ne sont d'aucun secours. Ce petit livre intemporel, une parabole sur le sens de l'existence, en est le parfait résumé.





« No matter what you had, you had to be content with it; that was the point. You could not sent back to the gods and get another package. »

Vous deviez être content avec ce quoi vous aviez : c'était l'important. Impossible de le renvoyez chez les dieux et demander un nouveau paquet.
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Un gentleman à la mer

Voilà un petit bijou littéraire écrit en 1937, une fable tragi-comique assez méconnue, qui sait distiller à merveille suspense et humour caustique.



Un homme de la bonne société new-yorkaise, Henry Preston Standish, courtier de métier, père de bonne famille et menant une vie respectable mais morne, se rend compte un jour qu’il s’ennuie profondément. Il s’ennuie au travail, avec ses amis, en famille. Voulant s’évader de cette vie rangée dans laquelle il se sent comme en prison, il décide de partir en voyage durant quelques mois laissant femme et enfants à la maison. Il retrouve alors le goût et le temps de lire, d’écrire, de jouer, de manger, de boire et de dormir.

Un matin, à bord du paquebot Arabella qui fait la traversée de Hawaï à Panama, alors qu’il s’est levé très tôt pour venir admirer le lever du soleil sur le pont, il glisse sur une absurde et malencontreuse tache de graisse et tombe à la mer en plein milieu d’une route maritime rarement tempétueuse mais peu empruntée.



Quand va-t-on s’apercevoir de sa disparition ? Le paquebot fera-t-il, comme il le pense, marche arrière pour venir le récupérer ?



« Nager constamment sur place devenant un peu fatiguant. Standish se souvint qu’il était flottable. Quand il était petit, il trouvait toujours que c’était un drôle de mot, « flottable ». Un jour un maitre-nageur lui avait dit : « certaines personnes sont flottables et d’autres non, c’est comme ça ». Standish pouvait écarter les bras, pointer les orteils, rester allongé, cambrer le dos. Ensuite, s’il gardait de l’air plein les poumons et le renouvelait astucieusement en ne prenant que de petites inspirations, il pouvait flotter indéfiniment sans avoir à s’épuiser ».



En attendant, seul dans l’eau des heures durant, nous assistons à l’évolution des pensées et des sensations tant physiques que mentales de Standish qui prend peu à peu conscience du drame qu’il est en train de vivre.

Alors qu’il garde son côté gentleman au tout début, imaginant avec fierté et une excitation virile le récit qu’il pourra faire à ses proches de l’aventure qu’il est en train de vivre, riant de sa bêtise, notre homme perdra de sa superbe, à mesure que les heures s’enchainent au rythme de la progression du soleil au-dessus de sa tête, et verra toute sa vie défiler.

Il ne se passe rien durant cette attente (pas de requin venant le menacer, pas de nouveau bateau en vue, pas d’île vers laquelle nager, pas de grandes vagues angoissantes), mais les pensées tant descriptives que philosophiques ne cessent de fuser faisant peu à peu tomber le lourd masque des convenances du gentleman.

Il est intéressant de voir, en parallèle, ce qui se passe sur le paquebot pendant que lui, dans l’eau, attend le retour du bateau en imaginant la réaction des autres passagers.



Herbert Clyde Lewis développe une critique sociale en posant un regard acerbe sur la société de son époque, tout particulièrement sur ces personnes de la haute société, tout en teintant le récit d’une morale philosophique passionnante sur le sens de l’existence.

Notons que l’auteur, victime du pré-maccarthysme, tombera lui aussi dans l’oubli pendant de longues années. Standish est en quelque sorte une figure emblématique de l’homme abandonné et devenu invisible, en marge de la société.



Il aura fallu attendre 2023 pour le voir enfin traduit en français et le repêcher des eaux saumâtres de l’oubli. Plongez vite découvrir cette pépite !



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Un gentleman à la mer

Un gentleman à la mer a connu un long purgatoire, presque quatre-vingt-dix ans pour parvenir entre les mains d'un éditeur français. Pourtant le talent de Herbert Clyde Lewis est évident dans cette histoire qui pourrait être d'une noirceur totale si l'auteur américain ne bombardait pas son récit de savoureux contrepieds.

Tout le charme de ce roman est là, dans la couleur et la bonhomie qui tranchent avec les mésaventures de Standish, un financier à la vie confortablement installée à New-York et amarré à un conformisme sourcilleux...il bascule par-dessus bord du navire de croisière qui l'emmène vers le Panama, là où précisément le cuisinier jette ses ordures.



À partir de là, on découvre une trame littéraire habilement construite, Herbert Clyde Lewis joue de la distance entre un homme menant une vie en apparence insubmersible en attente d'être secouru et les éléments qui empêchent ou retardent un dénouement heureux. Il convoque avec force les malices du destin, ne néglige aucun détail. À titre d'exemple il ne nous offre pas le spectacle d'une mer déchaînée qui précipiterait le sort du naufragé, au contraire, point de chambardement, point de menace venant de l'océan qui est d'un infini complètement figé. de la même manière, la chute crée un espace d'incertitude voire de panique mais Standish nous gratifie d'une introspection décalée, des pensées presque retranchées derrière un sac de sable.

L'intrigue pourrait vite s'enliser, la mécanique tourner à vide si l'auteur ne laissait pas éclore dans la conscience de Standish quelques réflexions pascaliennes sur la misérabilité de la condition humaine. Et dans l'esprit du lecteur, une véritable émotion pour un homme qui va peu à peu se dévêtir de toutes les couches superficielles qui lui collaient à la peau.

Jolie découverte.
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Un gentleman à la mer

Un banquier de trente-cinq ans, Henry Preston Standish, a voulu voir de nouveau horizons et pimenter sa vie assez morne en partant pour un voyage de quelques mois en paquebot, laissant sa femme et ses enfants à New York. Un matin très tôt, alors qu'il fait la traversée de Hawaï à Panama, il glisse sur une tache d'huile, passe par-dessus bord et se retrouve à l'eau, en plein océan Pacifique. D'abord, il n'est pas inquiet du tout, pensant qu'on va vite s'apercevoir de sa disparition… ● La performance est de tenir cent quarante pages sur un argument aussi mince. L'auteur s'en sort très bien en alternant les scènes dans l'eau et sur le bateau, où l'on voit comment se passe la vie en l'absence de Standish, et avec quelques analepses sur sa vie de famille. ● C'est très bien fait, pas du tout ennuyeux ; il y a une certaine virtuosité dans l'écriture ; cette novella a une dimension métaphysique, l'histoire étant représentative de l'existence. Je conseille ! Merci à Chrystèle (@HordeDuContrevent) et à Idil (@Bookycooky) d'avoir appelé l'attention sur ce livre.
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Un gentleman à la mer

L'homme soigneux nettoie les tâches de graisse. Mais parfois les tâches de graisse nettoient l'homme soigné. Surtout quand celui-ci est assez négligent pour glisser dessus, sur le rebord d'un paquebot naviguant en plein Pacifique. Plouf, lavage gratuit dans l'océan. Et vogue le navire, d'abord si proche et si loin, puis si loin mais si proche dans les pensées du héros, Henry Preston Standish.



La lente agonie de Standish a tout d'une allégorie de l'homme incompris et abandonné (qui plus est prémonitoire car l'auteur sera victime du pré-maccarthysme et tombera dans l'oubli des décennies entières). Par cet aspect et son humour pince-sans-rire, cette histoire s'avère proche d'une veine kafkaïenne. Comme Gregor Samsa dans la Métamorphose, Standish est d'ailleurs initialement dans le déni de ce qui lui arrive, y compris en amont du grand « basculement » : là où Gregor est la proie de rêves agités, c'est un vague mal-être qui pousse Standish à s'exiler au-dessus des vagues, dans une croisière de rêve. Pourtant, et au contraire des héros kafkaïens, Standish ne semble vraiment manquer de rien. Il est l'homme sociable par excellence, totalement fondu dans un rôle, une place sociale indissociable de son corps, si bien que jusqu'au bout du bout il ne peut pas concevoir cette place comme vide de sa présence. Dans Standish il y a « Stand », comme une position que l'on tient, et à laquelle on tient. Plus intéressant encore, l'expression « make a stand » a pour connotation de défendre cette place face à l'adversité. Et dans « last stand », cette position devient désespérée, une ultime retraite. Comme ce corps qui se dépouillera un à un de ses biens et de ses vêtements, une fois coupé du corps social.



Et c'est donc face à l'adversité d'éléments indifférents que Standish défend une place qui n'a plus lieu d'être là où il se trouve. Sa persistance aussi héroïque que pathétique à ne pas adapter son cours de pensée à cette nouvelle situation est tout ce qui fait le sel de cette histoire tragi-comique. Et on se demande, au regard de la volonté qui l'a amené à faire cette croisière en fuyant sa famille et son travail, si jusqu'au bout, il ne joue pas un rôle... Et si ce n'est pas dans cette persistance à jouer le gentleman, même sous forme de monologue intérieur, que résident à la fois la stupidité et la beauté de ce personnage. Comme on dit par chez-nous, c’est bien plus beau lorsque c’est inutile.



PS : merci Bookycooky pour la découverte, en espérant que ce naufragé échoue un jour sur les côtes françaises.
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Un gentleman à la mer

[INCIPIT]

« Quand Henry Preston Standish tomba tout droit dans l’océan Pacifique, le soleil pointait à peine au levant. La mer avait le calme d’un lagon ; il faisait si bon et la brise était si douce qu’un homme ne pouvait que s’emplir d’une divine tristesse. »



Une tâche de graisse traitresse et voici qu’Henry Preston Standish se retrouve projeté par-dessus bord. Juste avant cet accident malencontreux, il profitait tranquillement d’une balade matinale sur le bateau qui le menait d’Honolulu au canal de Panama tout en contemplant avec ravissement la beauté d’un lever de soleil sur l’océan.



Standish n’est pas du genre à paniquer. Flegmatique jusqu’au bout des ongles, il est davantage inquiet de la honte qu’il pourra ressentir lorsqu’on viendra le repêcher que des risques qu’il encoure seul et perdu au milieu de l’océan. Il est fâcheux de se retrouver dans cette situation mais ce n’est pas une raison pour en perdre ses bonnes manières !



« Les hommes de son standing ne s’amusaient pas à tomber du pont d’un bateau en plein milieu de l’océan ; cela ne se faisait pas, un point c’est tout. C’était idiot, puéril et malpoli, et s’il y avait eu quelqu’un auprès de qui s’excuser, il eût demandé pardon. »



On s’amuse beaucoup des pensées de cet homme dans une situation quasi désespérée, qui reste pourtant pragmatique et prend même le temps de réfléchir à la manière dont il pourra raconter sa mésaventure quand il sera rentré chez lui. Il faut dire aussi que l’auteur désamorce dès le départ toutes les angoisses que pourraient avoir le lecteur : le temps est clair, la mer est d’huile, pas de requins ou autres animaux dangereux à l’horizon, bref tout est tranquille et calme autour de Standish. De quoi rester serein s’il ne voyait pas le bateau s’éloigner inexorablement.



Une seule question demeure, les autres passagers se rendront-ils compte à temps de sa disparition et le capitaine sera-t-il en mesure de le retrouver avant qu’il ne soit trop tard ?

A mesure que les heures passent, la confiance de Standish dans ses chances de s’en sortir vivant s’étiole peu à peu. Son flegme lui reste (presque) à tout épreuve.

« Puis il se dit que si le destin voulait qu’il se noie, il se noierait, un point c’est tout. Ce n’était pas plus compliqué que ça et ce n’était pas la peine d’en faire un drame, de battre sa coulpe ou de se perdre en protestations inutiles. »



Herbert Clyde Lewis arrive à rendre Standish touchant malgré ses défauts et en particulier sa vanité. On a d’autant plus d’indulgence pour lui que l’auteur nous décrit aussi les pensées des passagers sur le bateau, à mille lieues de ce que s’imagine Standish. C’est parfois cruel, mais c’est cela qui donne tout son intérêt et son originalité à cette tragicomédie.

Une belle découverte qui m’aura fait passer un joli moment de lecture.
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Un gentleman à la mer

J'ai eu le bonheur de retrouver un des conseils, d'un de mes libraires, Patrick de la Librairie Point Virgule!



Un gentlemen à la mer de Herbert Clyde Lewis où comment un auteur fait la différence avec le sujet dans le titre et prouve l'immensité de son talent!



En effet, tout est dit avec le titre! Alors qu'Henry Preston Standish, un homme d'affaires sans histoires qui avait éprouvé le besoin de prendre du recul par rapport à sa vie, est à bord de l'Arabella, un cargo aménagé en son centre pour transporter également des passagers de Honolulu à Panama; il tombe à la mer! Et à partir de là, je ne vous en dirai pas plus... Rentrer dans les détails serait vous priver de tout ce qui confirme le succès du livre depuis sa redécouverte !



Alors ne vous en privez pas et allez à la rencontre de Herbert Clyde Lewis et de son immense talent 😉!
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Un gentleman à la mer

On se retrouve aujourd’hui pour la chronique d’un petit livre très surprenant paru aux éditions Rivages.



Ce livre nous conte l’histoire d’Henry Preston Standish, un homme d’affaire important dont le destin va complètement basculer du jour au lendemain au moment où il se rend compte de l’ennui dans lequel il vit. Le premier livre a été publié en 1937 mais il a été republié et traduit dans plusieurs langues ce qui lui vaut son surnom de « perle rare sauvée des eaux ». En effet, le personnage principal décide un jour de prendre le large après avoir trop observé la mer depuis la terre. Il abandonne ainsi sa famille quelque temps pour se retrouver et se ressourcer. Malheureusement tombera à l’eau et c’est à ce moment que son destin va basculer.



Premièrement, j’ai adoré la plume de l’auteur, à la fois très belle et poétique et en même temps, avec la présence marquée d’un humour noir nous qui m’a totalement comblée et ancrée dans l’histoire. Ce style d’écriture permet de capter l’attention du lecteur et de la maintenir du début à la fin.



Ensuite, j’ai adoré l’atmosphère et les personnages, notamment notre personnage principal, auquel on peut si s’identifier par ses fêlures et son réalisme, ce qui le rend particulièrement touchant et attachant. L’atmosphère intrigante du livre est très bien retranscrite et on arrive parfaitement à s’immerger dans l’histoire.



Enfin, l’intrigue était très originale, je l’ai beaucoup aimé car elle nous offre une belle leçon de vie et nous amène à réfléchir sur notre propre situation, nos envies et nos rêves. Elle nous pousse à nous surpasser et à aller plus loin que ce chemin tout tracé. Je remercie beaucoup les éditions Rivages pour l’envoi et leur confiance.

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Un gentleman à la mer

« La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt… » Pour Standish, pas vraiment…



Ce gentleman, tombé gauchement à l’eau, fait heureusement partie de la catégorie des « flottables » !

Nous découvrons l'homme à travers sa pensée qu’il nous confie pendant des heures…



En voyant s’éloigner puis disparaître l’Arabella, elle est d’abord teintée d’un certain optimisme avec une pointe d’humour, à saluer dans ce genre de circonstance.



Elle deviendra plus fataliste, avec des coups de gueule, mais sans jamais une note de désespoir…

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Un gentleman à la mer

Un homme de la bonne société new-yorkaise fait une croisière pour s’évader de sa vie rangée d’homme d’affaire.

Mais un matin, il chute du pont du bateau et tombe à la mer.



Quand va-t-on s’apercevoir de sa disparition ?

Et le paquebot fera-t-il marche arrière à temps pour le récupérer

sain et sauf ?



En attendant, seul dans l’eau, l’homme voit toute sa vie défiler...



Un petit bijou littéraire méconnu, qui distille à merveille suspense et humour caustique.

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Un gentleman à la mer

Écrit dans une prose poétique, tout en finesse, Un gentleman à la mer est un petit joyau de la littérature américaine. Publié en 1937 et oublié depuis lors, ce livre fait la première fois l’objet d’une traduction en français.



Un gentleman qui souhaite échapper à sa vie bien rangée et qui, lors de sa croisière solitaire, fait un faux pas et tombe à l’eau : tous les ingrédients sont réunis pour un livre unique et rempli d’humour. Herbert Clyde Lewis y fait preuve d’un regard acerbe sur ses pairs, sur la société anglaise et les gentlemen. Il n’hésite pas à manier le cynisme, l’humour noir et les jeux de mots, ce qui donne un ton caustique particulier à l’ouvrage. Néanmoins, la critique sociale et une certaine morale philosophique ne sont jamais loin et rendent ce livre riche et intéressant.



Ainsi, entre humour anglais et philosophie, ce court roman n’en finira pas de vous surprendre! Une très belle pépite à redécouvrir d’urgence!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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