Vous aussi, vous pouvez écrire un épisode du Poulpe .
Vous êtes un inconditionnel du Poulpe et vous suivez les aventures de Gabriel Lecouvreur depuis 20 ans ? Alors sachez qu'en tant qu'auteur vous pouvez ajouter votre signature à celles des nombreux écrivains qui ont écrit un épisode de la vie tumultueuse du Poulpe. Les explications d'Hervé Sard qui a écrit la dernière aventure du Poulpe : |a catin habite au 21 (Baleine, 2014).
Il est préférable de connaître l’ignorance que d’ignorer la connaissance.
Etre raisonnable en toutes circonstances
Il faudrait être fou...
Raymond Devos
N'anticipe jamais les réactions des cons (…). Un con, ça peut être con à un point qu'on n'imagine même pas.
Le bonheur, tu sais que ça existe, quand même? Hein? Le bonheur... le vrai, celui qu'on sent quand il est là et qui fait mal quand il repart. Le vrai bonheur, il faut qu'il prenne des vacances, de temps en temps, c'est à ça qu'on le reconnaît: il revient bronzé. Le bonheur, c'est comme une bière fraîche quand t'as bien sué l'été. Faut le boire tout de suite, le vrai bonheur, parce qu'il perd ses bulles. Le vrai bonheur, ça dure pas et c'est pas toujours là où t'es toi. Faut attendre son tour, pis le voir venir, pis l'attraper au passage.
Qu'est-ce qu'ils en ont à cirer, les morts, des épitaphes? Est-ce qu'on a déjà entendu des morts se plaindre de leur épitaphe? Les épitaphes, c'est fait pour les vivants. Pour se donner bonne conscience. Peut-être pour croire qu'eux aussi, quand ils seront dans le trou, ils auront droit au "A mon cher époux" et à la couronne payée par les pépés de l'amicale des vieux du quartier? Si ça les rassure...
Sa vie. Un roman. Noir, le roman, avec quand même quelques touches de gris. Le gris, c'est son rose à lui.
- Ah. Et... je veux dire que tu n'as rien remarqué de bizarre, chez eux?
- Ils ont un don.
- Un don... quel don?
- Ils communiquent entre eux.
Il y a des gens, parfois, on se demande ce qu'il y a dedans.
Pourquoi pleure-t-on les morts? Il n'y a de malheureux que les vivants: c'est sur soi-même qu'on s'apitoie, le plus souvent.
Les cons, ils ont l'avantage du nombre.