Heyna Bé

★ Les "si" sont les fils que nous tissons, les rêves sont les couleurs que nous y ajoutons.

Ensemble, ils façonnent notre paysage, changent parfois nos vies.



Tantôt guides, tantôt provocateurs, ils dessinent des horizons où l'imagination n'a pas de limites. Et chaque pas vers eux semble être une invitation à explorer, à rêver, à créer notre propre réalité.



Mais parfois résonne également ce murmure: "Et si j'étais quelqu'un d'autre?"



ஜ Le rêve de Chan-Hui ஜ



Quand la nuit revêt son manteau, Chan-Hui rêve qu’il est un oiseau.



Il déploie ses ailes imaginaires et explore les multiples facettes du conditionnel rêvant d’exploits aériens.



Cette liberté onirique émerveille. Petits et grands se laissent porter aux côtés du panda rêveur et lorsque vient le moment où il réalise les limites et les complications de son rêve d'être un oiseau, c'est comme si une brise fraîche venait doucement balayer les nuages de ses illusions. C'est un instant de révélation où la sagesse se mêle à la mélancolie, où la réalité s'impose doucement, apportant avec elle un sentiment d'acceptation.



La conclusion de l’album est absolument délicieuse. Pleine de subtilité, elle esquisse un sourire, laisse une impression durable et invite à réfléchir sur ses propres aspirations et sa propre identité.



Les illustrations tendres et poétiques de #BaptistineMesange s’accordent parfaitement à l'ensemble de l'histoire.



Chaque trait semble être imprégné d'une douceur envoûtante. Tout y est infiniment fin, délicat, … presque enchanté ✨



Alors, dans la danse des "si", choisissons d'être pleinement nous-mêmes, avec nos propres couleurs et nos propres beautés, car c'est là où se trouve la vraie magie de l'existence 🌿
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Un album jeunesse tout en douceur pour chanter les beaux dimanches... En ces temps obscurs où la flexibilité professionnelle rogne sur les moments familiaux, cette histoire nous rappelle l'importance de se retrouver, de se réunir ou tout simplement de profiter de ce jour de loisir : dimanche au bord de l'eau, dimanche d'amour, dimanche de liberté, dimanche d'été, dimanche léger, dimanche suspendu, chaque dimanche est une parenthèse enchantée à préserver.

Chacun de nous a dans sa mémoire d'enfance une journée parfaite, passée en famille, baignée d'amour, saupoudrée de petits bonheurs. Nous en savourons encore le goût de grenadine et de Petit Lu, nous en retrouvons la lumière en fermant les paupières, nous entendons encore le crissement des cigales ou le bruit du ressac sur les rochers. Nous n'avons pas de photo de ces instants, mais nous pourrions les dessiner de mémoire, "de nostalgie" ... C'est ce que Heyna Bé et Claire Gaudriot ont sans doute fait, pour nous proposer cet album empreint de douce nostalgie, où les petits riens du pique-nique se mêlent à la nature et aux souvenirs. Les couleurs froides induisent une légère distance- celle du souvenir, sans doute - , réchauffée par quelques touches ensoleillées, de même que les jeux de perspectives, de tailles mettent en évidence des petites choses, des éléments de la nature ou des visages. Cet album magnifique est à partager entre petits et grands lecteurs, comme les souvenirs et les doux moments.

Un album original et à la double tonalité.

Les auteurs Heyna Bé et Juan Bernabeu nous blufferont en nous faisant unuquement rêver sur les débuts. Oui, à la fin, en plein vol, nous piquerons du bec vers le sol. Pouf!

L'oiseau Bleu, l'évocation est belle, déja symbolique de féerie et d'imaginaire avec le célèbre conte du même nom de Marie-Catherine d'Aulnoy.



Nous suivrons dans le ciel une petite chose idéfinissable mais bleue et légère comme une plume.

Nous serons peut-être gagné par un sentiment familier, notre émerveillement devant les chutes tourbillinantes des samares d'érable, devant l'ascencion d'une poussière sous le projecteur solaire, d'une petite feuille dans l'azur. Voler. Une image et une impression merveilleuse qui inspire toujours.



Nous ne chercherons pas tout de suite à identifier la chose du fait de la beauté des images du livre, de paysage qui vont défiler, très stylisée.

La fin viendra chambouler cette ode au beau comme un disque rayé, nous redescendrons et commenceront à sentir venir le piège avec le texte et il sera trop tard, trop tard pour la tortue qui l'aura avalé la petite chose bleue.



C'est une façon légère et moins accablante de traiter de la pollution, moins horrible assurément.

Plutôt que d'insister sur l'abondance de déchets abandonnés ci et là, les auteurs préféreront toucher les jeunes lecteurs sur ce qu'ils empoisonneront de beaux, notre belle émotion entretenue tout du long sera souillée par le final, par la conclusion d'actes irresponsables qui ne protégeront pas le Beau.



C'est bien vu et nous pourrions entendre dans une autre version et en accompagnement des images de Juan Bernabeu un fond musical un peu à la manière d'un ballet qui excluerait presque l'utilité du texte, aérien, solaire et qui se terminerait par la mort dramatique de son "cygne": la nature.

Un album intéressant.

Rodrigo est un grand voyageur, quand il se sent trop vieux, il rentre dans son village natal. Petit à petit les enfants du village vont venir écouter ses histoires de voyages et découvrir ses dessins … Un jour ils fabriquent tous ensemble des origamis en papier …



C’est une très belle histoire sur le voyage, la découverte et la liberté mais ce livre aborde aussi les thématiques de la vieillesse et de la mort



J’ai beaucoup aimé les dessins colorés avec de grands aplats de couleur, qui créer un aspect onirique.

Après avoir arpenté le monde, Rodrigo est un vieil homme et est retourné habiter dans sa maison. Un jour, Pablo, un petit garçon, vient le voir pour parler de ses voyages. Rodrigo raconte, lui fait découvrir la beauté du monde. Petit à petit, d’autres enfants viennent écouter les histoires de Rodrigo. Le vieil homme leur apprend à faire des origamis. L’histoire est très belle, elle parle sur la fin de vie mais aussi la transmission. Les illustrations sont magnifiques et nous plongent dans un univers poétique !

Lorsqu'il s'apprête à rendre visite à son cousin Eugène, Nestor se trouve bien embêté. Il n'a aucune valise où ranger ses affaires ! Qui pourrait l'aider ? Gaspard ? Marius ? Madeleine ?

Ou peut-être Mystic Renard, qui pense connaître quelqu'un qui connaîtrait quelqu'un qui connaîtrait quelqu'un.... Céline Chevrel illustratrice rencontrée au Salon de LQEB a douceur et talent. Publications Samir et Lito.

Cet album grand format séduit par ses illustrations rondes et texturées rappelant celle des crayons pastels. Si j'ai aimé de suivre Nougat, le chat roux aux formes généreuses, dans sa balade, j'ai encore plus apprécié le texte. Ce dernier possède une jolie musicalité grâce à des rimes tout en délicatesse. On a la sensation de lire un poème. La thématique de l'album est elle aussi intéressante puisqu'elle évoque la liberté, mais aussi la douceur d'avoir un foyer.

Cet album poétique est une invitation aux voyages. Les tableaux magnifiques de Eric Puybaret nous emmènent dans les souvenirs de Rodrigo, un vieil homme de retour dans sa maison natale après 50 années de rencontres et de vadrouilles.

Au crépuscule de sa vie, El Abuelo offre sa mémoire en cadeau aux enfants de son village, chaque jour plus nombreux pour écouter ses récits. Il ouvre un jour pour eux sa précieuse boîte en ivoire sculptée et leur montre comment transformer de jolis papiers en origami.

Histoire d'amour entre générations, de transmission, d'entraide. Message d'espoir : "Si tu savais comme le monde est beau".

Histoire d'une fin de vie qui ne rime pas avec ennui, solitude et désolation et fin de l' histoire sur les ailes d'un oiseau.

J'ai tout de suite été attirée par cette couverture, magnifique, qui donne envie de se plonger dans cet album !

Rodrigo revient vivre dans sa maison d'enfance pour finir sa vie après n'avoir cessé de voyager. Un jour, un jeune garçon vient le voir et Rodrigo lui raconte un de ses voyages... D'autres enfants viendront bientôt, pour écouter les histoires incroyables de Rodrigo, et apprendre à maîtriser l'art des petits papiers...

Il y a beaucoup de poésie dans l'histoire et les illustrations. C'est une invitation au voyage, qui traite aussi du pouvoir de la parole, de la transmission notamment entre les générations. Vraiment très beau !

Une histoire super mignonne pour les petits (à partir de 2/3 ans).

Le chapeau de la petite fille s'envole d'un endroit à un autre, et la petite fille le poursuit.

Le texte est poétique, tendre et les situations sont amusantes. Certains le savent déjà, je suis fan des illustrations de Baptistine Mésange, qui s'adaptent cette fois encore très bien pour les touts petits, avec ses traits tout en douceur, ses couleurs douces mais vivantes, avec un accent mis sur le chapeau rouge, puisque c'est lui que les enfants vont suivre.

Un joli moment de lecture à partager.


Lien : http://lepetitmondedulivreje..

Un bel album super poétique et onirique que ce soit à travers ses illustrations douces et somptueuses aux couleurs enchanteresses, mais même son histoire qui ne peut que faire rêver. Le pouvoir de la création et de l'imagination représentée de la plus belle des façons. Une ambiance toute particulière totalement réussie qui donne un rendu époustouflant.

Un vieil homme rentre chez lui après une vie riche en souvenirs. Pendant ses voyages il se contentait de cueillir les mots, les sourires et la connaissance des choses. Il partage ses expériences avec les enfants qui se sont pris d'affection pour lui. Il leur enseigne l'art de faire des animaux avec des bouts de papier et ensemble ils vont libérer ces oiseaux du haut de la colline. Un très beau livre sur l'importance de l'ouverture aux autres, sur le partage, les échanges entre générations. Les illustrations sont magnifiques et j'ai beaucoup apprécié les messages discrets de ce livre. GB

Rodrigo est parti très jeune de son pays, où la vie était si difficile, pour parcourir le monde.



Rodrigo est rentré au pays avec un simple baluchon pour richesse. Il est maintenant âgé et retrouve la maison familiale.



Un enfant vient le voir pour savoir quelles aventures il a vécues. Et chaque soir après l'école, il revient et Rodrigo lui explique le monde et ses merveilles. Pablo attire la curiosité de ses camarades qui viennent aussi rendre visite à Rodrigo et l'écouter raconter ses voyages. Mais il est de plus en plus fragile et ces visites sont le seul lien qu'il a avec le village.



Il leur apprend à fabriquer des origamis. Les villageois sont émerveillés. Il y en a tant et tant que Rodrigo a l'idée d'utiliser toutes les plumes qu'il a ramenées de ses voyages.



Il apprend aux enfants à coller les plumes sur les oiseaux de papier. Par un jour de grand vent, tous partent au sommet d'une colline pour laisser les oiseaux s'envoler.



Cet album est très poétique et onirique. Un moment de rêverie sublimé par les illustrations tout en nuances.



Il y a un air d'Amérique latine dans cet album.

Le petit Safir parcourt la médina sous le soleil brûlant, sautant de terrasse en terrasse.

C'est l'heure du goûter… et les beignets de Baba Ali sont si tentants.

Ingénieux, Safir va à la "pêche" aux beignets, grâce à un fil pourvu d'un petit crochet.

Baba Ali est-il dupe ? Quelle sera sa réaction ?

Une belle histoire qui nous fait voyager le temps d'un goûter dans un pays du Maghreb, nous permet de goûter aux beignets dorés et de déguster un thé à la menthe en compagnie de Safir, de Baba Ali et de son fils.

Les illustrations de Parastou Haghi mettent en valeur le texte de Heyna Bé qui fait la part belle à des valeurs de partage et de bienveillance.

Pour cette rentrée 2019, beaucoup de titres qui honorent les séniors.







Rodrigo collectionne les petits papiers.



Aucune allusion à ceux qui n'en n'ont pas, pour répondre aux frileux du sujet sensible.



Rodrigo a vu le monde, est allé à sa rencontre et l'a emporté avec lui sur ses dessins.



Nous sommes dans la mémoire et la transmission.



Notre vieux Rodrigo est une porte vers le monde pour son village.



A peine capable de se déplacer plus loin que sa porte d'entrée avec l'âge des os et des artères, l'ancien garde l'esprit vif et ses pensées volent à loisir vers le passé pour le ramener au présent et en faire profiter les jeunes générations qui viennent le voir pour qu'il raconte.



On le respecte autant qu'un griot sous son baobab, qu'une bibliothèque.







Rodrigo largue une dernière fois les amarres et se sépare de ses dessins, les offrent à ses écouteurs d'histoires pour en faire des oiseaux de papier qui auront leur propre aventure, si on trouve le moyen de les faire voler.



Et les personnages trouveront la solution.







C'est extrêmement poétique, émouvant et on prend plein les yeux avec les superbes illustrations d'Eric Puybaret.



Le monde se parent de couleurs acidulés, comment ne pas l'aimer?



L'Amérique du Sud se transforme et s'habille selon les codes couleurs Puybaret.



Cela donnerait le goût du voyage pour voir tout cela par soi-même et emboîter le pas de notre Rodrigo.

Magnifiques par les illustrations.

Un souffle de liberté et de curiosité porté par Rodrigo.

Un texte poétique et drôle, des illustrations délicates et colorées pour raconter les aventures du chapeau de Célie soufflé par le vent.

Un cartonné tendre où le chapeau d'une petite fille se retrouve emporté par le vent et va rencontrer des animaux.

Simple, doux et rêveur sont les maîtres mots de cette histoire tant dans le texte fluide que dans les dessins mélange de dessins aux crayons et de collage.

Une jolie proposition pour les petits lecteurs.
Lien : http://boumabib.fr

Ce n'est pas vraiment une critique, mais plutôt une expérience de lecture.

J'ai rencontré Heyna Bé lors du salon du livre de Parmain, et j'ai acheté deux exemplaires du petit livre Oh, mon chapeau !, destinés à mes deux bouts de chou préférés.

Pendant les vacances de février, J'ai profité de la visite de Bout de chou n°1 , presque deux ans, pour lire Oh, mon chapeau ! l'histoire du chapeau de la petite Célie qui s'envole près de la rivière.

Chapeau : un mot un peu difficile, mais j'ai tourné la difficulté en montrant encore et encore le chapeau, et en trouvant un vieux chapeau dans l'armoire, que j'ai jeté plusieurs fois en l'air...oui, il faut savoir animer les lectures....

Chat : c'était facile. Par contre, Chapeau/Chat/et un prénom qui commence par Cha.... là, un peu de difficulté pour ne pas tout mélanger....

Mais au final, une belle expérience de lecture : j'ai simplifié un tout petit peu les phrases, je me suis attardée sur les belles illustrations de Baptistine Mésange : la petite Célie, la grenouille, le chat et le bien sûr le chapeau sont vraiment réussis, et puis la magie du texte d'Heyna Bé a fait le reste. Oh mon chapeau ! une valeur sûre, qui a plu, et qui attend sagement le retour des bouts de chou pour s'animer à nouveau.