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3.85/5 (sur 42 notes)

Nationalité : Hong Kong
Né(e) à : Hong Kong
Biographie :

Chan Ho-Kei, informaticien, scénariste, concepteur de jeux vidéo hongkongais.

Il a commencé par écrire des nouvelles. Son premier roman, "The man who sold the world", non traduit en France a reçu le prix Shimada, le plus important de la littérature policière en langue chinoise en 2011. Dans cette littérature, les polars sont classés en deux catégories : les romans orthodoxes où l’enquête est primordiale et les romans sociétaux. Deux genres entre lesquels Chan Ho-Kei n’a pas pu choisir : "Hong Kong noir", son deuxième roman appartient aux deux. Il doit être adapté au cinéma par Wong Kar-Wai.

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Ho-kei Chan
Ha Kan-ha était anglais, de son vrai nom Graham Hill. Comme tous les étrangers qui venaient travailler à Hong-Kong, il avait dû accepter un nom cantonais. Il trouvait ça un peu ridicule, vu qu'il était très vite clair pour tout le monde qu'il n'était qu'un de ces Occidentaux qui ne comprenaient rien à aucune langue chinoise ; d'autant plus ridicule que les locaux se dotaient tous, à l'inverse, d'un nom occidental pour suivre la mode. Ainsi, à la maison, leur domestique Leung Lai-ping se faisait appeler Liz, sans même savoir qu'il s'agissait d'un diminutif. Au début, pour être polis, les Hill l'appelaient Elizabeth et ne comprenaient pas pourquoi elle faisait chaque fois une tête de trois pieds de long. Il avait fallu quelques semaines et de longues explications pour dissiper ce petit malentendu.
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Lok regarda la rue à travers la vitre. La nuit de Mongkok brillait de mille feux - comme toujours. Les néons multicolores des enseignes rivalisaient avec les vitrines bariolées pour attirer le regard des passants qui se pressaient épaule contre épaule. Le quartier semblait ne jamais s'arrêter, et il était en cela à l'image de tout Hong-Kong, cité bâtie sur une économie débridée et une consommation effrénée. Mais ses fondations étaient moins solides que bien des gens ne le croyaient. Ces dernières années, la hausse du chômage, le ralentissement de la croissance et les mesures absurdes prises par le gouvernement avaient failli crever cette fragile enveloppe de prospérité.
De jour comme de nuit, le moteur qui faisait tourner l'inlassable moteur de Mongkok, c'était l'argent. Mais s'il venait à manquer, il était facile d'y mélanger des additifs non autorisés - et plus détonants.
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Ha Kan-ha était anglais, de son vrai nom Graham Hill. Comme tous les étrangers qui venaient travailler à Hong-Kong, il avait dû accepter un nom cantonais. Il trouvait ça un peu ridicule, vu qu'il était très vite clair pour tout le monde qu'il n'était qu'un de ces Occidentaux qui ne comprenaient rien à aucune langue chinoise ; d'autant plus ridicule que les locaux se dotaient tous, à l'inverse, d'un nom occidental pour suivre la mode. Ainsi, à la maison, leur domestique Leung Lai-ping se faisait appeler Liz, sans même savoir qu'il s'agissait d'un diminutif. Au début, pour être polis, les Hill l'appelaient Elizabeth et ne comprenaient pas pourquoi elle faisait chaque fois une tête de trois pieds de long. Il avait fallu quelques semaines et de longues explications pour dissiper ce petit malentendu.
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De nos jours on risque d’être une victime d’un attentat rien qu’en sortant dans la rue. Moi j’avoue que j’étais plutôt pour les ouvriers au début, mais maintenant je ne peux plus m’identifier à eux. Les gauchistes disent qu’il faut répondre à la violence par la violence, que c’est un « mal nécessaire », que pour s’attaquer aux Anglais, le sacrifice en vaut la peine. Mais je ne comprends pas en quoi le fait de s’en prendre aux gens dont vous prétendez défendre la cause en « vaut la peine », comme ils disent. On est des êtres humains, pas des fourmis.
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Nous ne savons pas ce que deviendra Hong Kong à l'avenir, après 2013; nous ne savons pas si cette ville pourra se relever, repartir pas à pas et retrouver le bon chemin, comme elle l'a fait après les terribles événements de 1967. Je ne sais pas si la police pourra reconstruire son image d'une force résolue, juste, courageuse et loyale, entièrement dévouée au service des citoyens du territoire; si les enfants de Hong Kong pourront un jour, de nouveau, être fiers de leur police - comme quand mes amis et moi étions petits.
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"Vous...vous êtes Tong Wing?"dit-il d'une voix blanche.
Elle acquiesça d'un signe de la tête ,avec un sourire timide.
Cette gamine sans maquillage ni apprêts était bien Tong Wing ,aussi éloignée qu'elle était de l'image pétasse & paillettes de star du show-business que ce nom évoquait.
"Mais qu'est-ce qu'elle fout ici?Non,mais qu'est-ce qu'elle fait ici vivante? ?dit Lok dans un souffle.Vous avez vu son cadavre comme moi...on a retrouvé son...cadavre.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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