Faire revivre le passé n'est pas chose facile. On a parfois de surprises désagréables. La vérité est plus terrible que l'ignorance.
Victimes des nazis ! On dirait qu'on a affaire ici à un cas pathologique d'amnésie ! Aucune mention concernant la police française, elle était bien mouillée pourtant !
- Je n'ai fait qu'effleurer la surface de la Terre, enveloppé de mes habits de poussière. (...)
- La mort s'approche, et moi, Alvar Nunez Cabeza de Vaca, je n'ai pas peur. Je sais que mon âme traversera les nues et sera bien reçue. Je le sais parce que l'Enfer n'est pas mon dû. L'enfer, je l'ai déjà vécu.
Vous savez, on ne joue pas impunément avec la boite de Pandore. Parfois, il vaut mieux qu'elle reste fermée, et ne rien savoir. (p.153)
Boum ! Boum ! Boum !
- Police ! Ouvrez ! Ouvrez tout de suite !
Boum ! Boum ! Boum !
"C'est la police ! Ils ont trouvé papa !"
- Ouvrez ! Police !
- Madame Starzynski, ouvrez ! Nous savons que vous êtes là !
- Maman, c'est la police !
- Ils donnent de grands coups contre la porte !
- Ils viennent chercher papa, c'est bien ça ?
Décidément, Cabeza de Vaca, vous êtes un drôle de type !
Au fait, Mùnez... Pourquoi vous appelle-t-on comme ça ? Est-ce à cause de votre entêtement, parce que vous avez le crâne plus dur qu'une pierre, qu'on vous a affublé de ce surnom ?
Ce n'est pas un surnom... C'est le nom de jeune fille de ma mère...
Le pays ne se révélait pas à la hauteur de nos espérances. Où que se portât notre regard, la misère y régnait. Nous avions été mal renseignés. Le cauchemar que nous traversions n'avait aucun rapport avec les rêves de gloire que nous caressions en arrivant. Quant à notre espoir de voir un jour notre navire, il s'amenuisait à mesure que les semaines passaient.