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La rafle du Vel' d'Hiv
Liste créée par Pecosa le 29/06/2022
57 livres. Thèmes et genres : rafle , Juifs polonais , juif , Paris (France) , occupation

Liste faite à l'occasion du 80ème anniversaire de la Rafle et de la parution de l'album de Cabu, qui lui est consacré, présenté par Laurent Joly .



1. Opération "Vent Printanier", la rafle du Vél d'Hiv
Blanche Finger
4.50★ (5)

L'opération vent printanier a débuté à Paris et en banlieue le 16 juillet 1942, à 4 heures du matin, pour se terminer au soir du 17 juillet. Sous ce nom de code, quelque 4500 policiers français ont procédé à l'arrestation de 12884 juifs d'origine étrangère, dont 5082 femmes et 4051 enfants : parqués dans l'ancien Vélodrome d'hiver, ils seront transférés dans les camps de Pithiviers, à Beaune-La-Rolande puis à Drancy et, de là, dans les camps d'extermination nazis où la plupart périront. Cinquante ans après, Blanche Finger et William Karel ont voulu donner la parole à quelques-uns des derniers témoins, encore en vie, de cette trop fameuse rafle du Vel'Hiv : survivants et rescapés de la rafle, déportés ou évadés, qui essaient de comprendre pourquoi, un jour radieux de l'été 1942, leur vie s'est brisée. Ce livre est le prolongement du film, réalisé par les auteurs et diffusé en juin 1992 sur FR3, dans le cadre de l'émission de Jean-Marie Cavada La marche du siècle : il réunit les témoignages complets des personnes interrogées dans le film, mais aussi d'autre inédits. Leurs propos, demeurés extraordinairement précis malgré le temps passé, nous replongent avec émotion dans le drame de ces deux jours, redonnent chair à ceux qui en furent victimes ou acteurs ; et ils nous aident à comprendre aussi comment la machine administrative du pays des droits de l'homme a pu, sans états d'âme, se mettre au service de la machine de mort nazie. L'historienne Annette Wieviorka a apporté à ce livre la mise en perspective indispensable pour comprendre l'importance histrorique du tournant que représenta la rafle de juillet 1942 dans la période d'Occupation.
2. La rafle du Vél d'Hiv : Paris, juillet 1942
Laurent Joly
4.71★ (167)

La rafle dite du "Vel d’Hiv" est l’un des événements les plus tragiques survenus en France sous l’Occupation. En moins de deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 femmes, hommes et enfants, répartis entre Drancy (près de 4 900) et le Vel d’Hiv (8 000), ont été arrêtés par la police parisienne à la suite d’un arrangement criminel entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l’enfer des camps nazis. Cette opération emblématique et monstrueuse demeure pourtant relativement méconnue. L’arrière-plan administratif et la logistique policière de la grande rafle n’ont été que peu étudiés, et jamais dans le détail. Légendes (tel le nom de code « opération Vent Printanier ») et inexactitudes (sur le nombre de personnes arrêtées ou celui des effectifs policiers) sont répétées de livre en livre. Et l’on ignore que jamais Vichy ne livra plus de juifs français à l’occupant que le 16 juillet 1942 ! D’où l’ambition, dans cet ouvrage, d’une histoire à la fois incarnée et globale de la rafle du Vel d’Hiv. Une histoire incarnée, autrement dit au plus près des individus, persécutés comme persécuteurs, de leur état d’esprit, de leur vécu quotidien, de leurs marges de décision. Mais aussi une histoire globale, soucieuse de restituer la multiplicité des points de vue, des destinées, et attentive au contexte de la politique nazie et de la collaboration d’État. Une recherche largement inédite, la plus riche et variée possible, de la consultation de centaines de témoignages à une exploitation inédite des « fichiers juifs » de la Préfecture de police de Paris. Mais la partie la plus importante de l’enquête a consisté à rechercher des « paroles » de policiers : 4 000 dossiers d’épuration des agents de la préfecture de police ont été dépouillés. Parmi eux, plus de 150 abordent la grande rafle et ses suites. Outre les justifications de policiers, ces dossiers contiennent des paroles de victimes, des témoignages (souvent accablants) de concierges, et surtout des copies de rapports d’arrestation, totalement inédits. Fruit de plusieurs années de recherche menées par l'auteur, où les archives de la police et de l’administration auront été méticuleusement fouillées, La Rafle du Vel d’Hiv apporte une lumière nouvelle sur l’un des événements les plus terribles et les plus difficiles à appréhender de notre histoire contemporaine.
3. La Grande Rafle du Vel d'Hiv : 16 juillet 1942
Claude Lévy (III)
4.48★ (142)

27 388 fiches ont été préparées par les soins des services préposés aux questions juives. Le 16 juillet 1942, à l'aube, près de 9 000 hommes des forces de l'ordre de Vichy déclenchent l'une des plus grandes opérations policières menées dans Paris depuis l'arrestation des Templiers et la Saint-Barthélemy : Ce jour-là et le lendemain, 12 884 juifs, étrangers ou d'origine étrangère, vont être arrêtés. On compte parmi eux 4 051 enfants, dont beaucoup sont français. On expédie directement en Allemagne ou en Pologne, via Drancy, les célibataires et les couples sans enfants. Les familles avec enfants sont concentrées au Vel d'Hiv : plus de 7 000 personnes vont demeurer prisonnières sous cette immense verrière, dans une chaleur effroyable, presque sans eau. Parmi elles, les 4 051 enfants. Cela s'appelait l'opération Vent printanier. Ceux qui ont été arrêtés sont amenés aux camps de Drancy, Pithiviers, Beaune-la-Rolande. De là, ils partent pour Auschwitz où est appliquée la « Solution Finale ». Des témoins se souviennent, des acteurs parlent. À la lecture de ce document incontestable paru pour la première fois en 1967 et aujourd'hui réédité en tenant compte des travaux les plus récents, on peut penser que, cinquante ans après, l'histoire peut - enfin - être écrite. La responsabilité des autorités de Vichy apparaît, décisive, et l'impunité laisse sourdre l'amertume et l'interrogation.
4. La Rafle du Vél d'Hiv
Maurice Rajsfus
4.40★ (9)

16-17 juillet 1942, 7 000 policiers français raflent 13 152 Juifs : hommes, femmes et enfants (plus de 4 000). Ils sont enfermés au Vélodrome d’hivers ou à Drancy, avant d’être déportés. La grande rafle des 16 et 17 juillet 1942 (dite rafle du Vél’ d’Hiv) n’a été ni la première ni la dernière de ces opérations raciales conduites par la police française. Ce fut néanmoins la plus importante, la plus emblématique de ces actions répressives. Il y a d’abord le nombre des personnes arrêtées (13 152) ; le fait aussi que, pour la première fois, des femmes et des enfants étaient concernés. Pourtant, du 14 mai 1941 à la fin du printemps 1944, les rafles ont été nombreuses, sans pour autant laisser le même souvenir. Cette opération, entièrement conduite par la police française, laisse une trace indélébile, car elle fut surtout la démonstration du pouvoir de nuisance d’un corps de fonctionnaires ayant perdu tous ses repères. L’analyse de ce sombre épisode a pour fonction d’alerter les citoyens d’un pays libre sur les dérives d’un pouvoir fort.
5. Sans oublier les enfants : Les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande 19 juillet-16 septembre 1942
Éric Conan
4.50★ (64)

juillet 1942. Des milliers de juifs sont arrêtés à Paris lors de la " grande rafle ". Parmi eux, plus de 3 500 enfants âgés de deux à seize ans. Leur calvaire, qui a commencé au Vél' d'Hiv', se poursuivra dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, dans le Loiret. Après avoir été séparés de leurs parents, ils seront déportés et assassinés à Auschwitz-Birkenau. Pour retracer cet épisode tragique, Eric Conan a ouvert les archives, rassemblé les témoignages de fonctionnaires, d'habitants des deux localités, ainsi que ceux des rares survivants. Son récit, minutieux et sobre, nous place devant l'insoutenable. Un document remarquable qui rend l'oubli impossible.
6. La Destruction des juifs d'Europe
Raul Hilberg
4.31★ (35)

L'ouvrage au titre terrible de Raul Hilberg est l'oeuvre de toute une vie. Pendant trente-six ans, l'auteur a sondé les centres d'archives de l'Europe entière afin de répondre à une question : comment cet événement sans précédent qui eut pour résultat le meurtre de plus de cinq millions de personnes a-t-il pu avoir lieu ? Refusant de s'en tenir au seul constat d'une catastrophe morale, Hilberg analyse minutieusement les étapes qui, de la définition des Juifs par l'administration allemande des années trente à la Solution finale, ont jalonné le processus de destruction.Par un traitement exhaustif des sources disponibles, l'auteur apporte patiemment la preuve que rien n'aété laissé au hasard dans l'organisation du système criminel des nazis. À l'appui de cette thèse, les décrets et notes de service du IIIe Reich prouvent le caractère méthodique de l'opération. La conclusion est implacable. Faut-il préciser que l'ouvrage est devenu la référence sur le sujet ?--Stéphane Pares
7. L'État contre les juifs
Laurent Joly
4.29★ (60)

Sur Vichy et la Shoah, on pensait tout savoir. Ce livre démontre qu’il reste encore beaucoup à découvrir. Répondant à une série de questions clés, Laurent Joly renouvelle profondément l’histoire de la persécution des juifs sous l’Occupation et balaie bien des idées reçues. Pourquoi, dès l’été 1940, le régime du maréchal Pétain a-t-il impulsé une politique antisémite ? Pourquoi a-t-il accepté de contribuer aux déportations massives décidées par les nazis en 1942 et d’assumer pleinement ces opérations, à Paris comme en zone libre ? Dans quelle mesure l’administration a-t-elle collaboré à la politique génocidaire ? S’appuyant sur de nombreuses sources inédites, restituant les marges de manœuvre des agents (du dirigeant étatique jusqu’au simple gardien de la paix) et les effets concrets de leurs décisions, Laurent Joly écrit une histoire incarnée, au plus près des exécuteurs, des victimes et des témoins. Le lecteur apprendra ainsi que le statut d’octobre 1940 n’est pas une simple transposition de la tradition antisémite française : Vichy cherche surtout à suivre le modèle nazi. Sur le Vel d’Hiv, il découvrira une histoire qu’on ne lui a jamais racontée : l’opération du point de vue policier. Enfin, il réalisera que l’idée selon laquelle la persécution des juifs a été occultée par la justice de l’épuration mérite d’être fortement nuancée. Au bout du compte, Laurent Joly montre que si toute la puissance de l’État a été mobilisée pour persécuter puis rafler les juifs, les logiques propres à l’appareil étatique, ses objectifs contradictoires, ses pesanteurs et finalement les résistances ont contribué à ce que la majorité des juifs de France, frappés de plein fouet par la persécution, échappent malgré tout à la mort. Une synthèse puissante, dans la lignée des travaux fondateurs de Robert Paxton et Serge Klarsfeld.
8. Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français
Alain Michel
3.50★ (15)

Quel rôle joua le régime de Vichy dans l'application de "la Solution finale de la question juive" ? Depuis trente ans, en France, l'affaire semble entendue : le régime de Vichy a été un complice actif du génocide perpétré par les nazis. Pourtant, face à cette thèse officielle, des pierres d'achoppement subsistent : comment expliquer, en effet, que 75% des Juifs vivant en France pendant la guerre aient pu échapper à la Shoah ? Et comment expliquer, aussi, que la France fut le pays d'Europe où les réseaux de sauvetage juifs furent les plus nombreux, les plus actifs et les plus efficaces ? Autant de "paradoxes français". Fort d'une première étude sur les Éclaireurs israélites de France pendant la Seconde Guerre mondiale et fin connaisseur des recherches internationales sur la Shoah, Alain Michel reprend le dossier à sa source. Il présente des chiffres et pose des questions qui dérangent. Ainsi, l'antisémitisme de Vichy, qui distinguait Juifs nationaux et Juifs étrangers, a-t-il vraiment poursuivi les mêmes objectifs que les nazis ? L'existence même du gouvernement de Vichy a-t-elle permis, ou non, de ralentir la machine génocidaire ? Peut-on expliquer l'ampleur des sauvetages, comme le fit le président Jacques Chirac en juillet 1995, par la seule action courageuse des Français qui auraient ainsi pallié les errements de leur gouvernement ? Des questions souvent ignorées du public français et des réponses qui bouleversent notre connaissance de la Shoah en France.
10. Vichy, un passé qui ne passe pas
Henry Rousso
4.25★ (40)

Faut-il ranger le devoir de mémoires au pupitre ? Non pas, mais que cesse ce rituel infantile consistant à s'indigner tous les six mois parce qu'un scoop révèle que des Français ont collaboré, ou que Vichy fut complice de la " Solution finale " : on le sait, on le dit, on l'enseigne et on le commémore. L'important aujourd'hui n'est plus de dénoncer ou de dévoiler des secrets. Il est de comprendre et plus encore d'accepter. Non pas se résigner, mais accepter que ce passé, et peut-être plus encore la manière dont il a été géré après la guerre par la génération qui I'a subie, est révolu. D'autant que l'insupportable avec " Vichy "ÁÁce n'est pas tant la collaboration ou le crime politique organisé que ce qui fut au fondement même de l'idéologie pétainiste et qui eut, un temps, les faveurs du plus grand nombre : la volonté de mettre un peuple tour entier hors de la guerre et le cours de l'Histoire entre parenthèses. Cette tentation n'appartient pas seulement au passé : elle est constante - et les Français n'en ont en rien l'apanage. Il suffit, entre deux documentaires sur le Débarquement et la Libération, de s'interroger sur le sens de ces images lointaines venues du Rwanda ou de Bosnie, et d'imaginer ce que nous diront les générations futures. Elles ne parleront pas de Munich ou de Vichy. Mais de Kigali et de Sarajevo. Cest cela qui rend le souvenir de l'occupation si obsédant : il est le reflet permanent non pas de " nos " crimes, commis toujours par une minorité, mais de notre indifférence et de la difficulté de rompre, comme le Firent naguère les premiers résistants. [...] Faire exploser les tabous fut en ce sens nécessaire et salutaire, et hommage soit rendu à ceux qui ont allumé la mèche ou lancé les pavés. Mais aujourd'hui ? Le devoir de mémoire donne-t-il le droit d'ouvrir un procès perpétuel à la génération de la guerre ? D'autant que, pour la nôtre, l'obsession du passé, de ce passé-là, n'est qu'un substitut aux urgences du présent. Ou, pis encore, un refus de l'avenir.
11. Policiers français sous l'Occupation
Jean-Marc Berlière
3.29★ (40)

L'action de la police française sous l'Occupation ne fut pas toujours glorieuse? L'opération de "réhabilitation" menée lors de la Libération de Paris pouvait-elle suffire à faire oublier la rafle du Vel d'Hiv' ou la lutte contre les résistants ? C'est en s'appuyant sur des archives que l'on croyait perdues queJean-Marc Berlière tente de remonter aux sources de l'action policière et d'en comprendre les ressorts. Sa parfaite connaissance des dossiers judiciaires constitués au moment de l'épuration lui permet de brosser un tableau précis de la préfecture de police pendant l'Occupation, avec au passage quelques portraits de "flics" sinistres issus des Brigades spéciales, fers de lance de la répression contre les "communo-terroristes". Beaucoup de faits méconnus sont ainsi relatés, et l'apport historique de l'ouvrage vaut autant pour la réflexion finale sur la question des responsabilités. Rappelant que "[Rien] n'avait préparé les policiers à l'idée même d'un devoir de désobéissance", l'auteur démontre la faillite de la IIIe République dans son obsession de former une "police républicaine" soumise aux ordres du gouvernement. Aurait-on la police qu'on mérite ?--
12. Vichy dans la «solution finale»
Laurent Joly
3.33★ (21)

Laurent Joly renouvelle profondément l'histoire de la politique anti-juive de Vichy et de l'administration qui en fut l'instrument principal : le commissariat général aux Questions juives (CGQJ), créé par l'amiral Darlan en mars 1941, à la demande des autorités allemandes. S'appuyant sur une connaissance impressionnante des archives et sur la découverte de nombreux fonds inédits, l'auteur reconsidère les grandes étapes de l'antisémitisme vichyssois, du statut d'octobre 1940 à la tentative de dénaturalisation collective de 1943, en passant par la déferlante législative de 1941 et les rafles de l'été 1942. Il offre ainsi au lecteur un éclairage capital sur les processus de décision qui ont conduit à la déportation de plus de 75 000 juifs de France vers les camps de la mort. Tout au long de l'ouvrage, Laurent Joly expose avec finesse la position ambiguë du CGQJ : après avoir tenu un rôle prépondérant dans l'élaboration d'une législation anti-juive implacable visant en premier lieu les " juifs français ", cette administration d'exception se voit progressivement marginalisée par le gouvernement de Vichy. Ce dernier s'efforce d'orienter son action répressive vers les " juifs étrangers " et, sous la houlette de Pierre Laval et de son secrétaire général à la police René Bousquet, négocie directement leur déportation avec les dirigeants nazis. Un sordide jeu à trois s'instaure dès lors entre les autorités allemandes, le gouvernement français s'appuyant sur son administration traditionnelle et le CGQJ, chacun étant mû par une logique antisémite propre. Analysant le profil sociologique, la mentalité et les méthodes de travail des quelque 2 500 agents salariés par le commissariat général aux Questions juives entre 1941 et 1944, Laurent Joly montre au final tout le poids des enjeux bureaucratiques et des rivalités institutionnelles sur le sort de milliers d'innocents.
13. René Bousquet
Pascale Froment
4.00★ (8)

René Bousquet (1909-1993) est la figure la plus représentative de la collaboration de la haute fonction publique. Secrétaire général à la police d'avril 1942 à décembre 1943, mais acquitté en 1948, il fit ensuite une belle carrière dans la presse et dans les affaires, s'imisçant dans l'intimité d'une partie du personnel politique, et en premier lieu de François Mitterrand. Depuis son assassinat par un déséquilibré, son nom « ressort » périodiquement (le plus récemment à propos de La Dépêche de Toulouse). À sa parution chez Stock en 1994, cette biographie fut unanimement saluée pour la qualité de l'enquête et l'aisance du récit. Non disponible depuis plusieurs années, la voici revue et augmentée. Elle est l'ouvrage de référence sur René Bousquet, un personnage qui n'a pas fini d'intriguer les historiens, voire de susciter des vocations romanesques...
14. Opération Etoile jaune - Jeudi noir
Maurice Rajsfus
4.14★ (26)

Dès 1940, avec la déclaratiion obligatoire des Juifs dans les commissariats, se préparait "l'opération Etoile jaune" La rafle du Vél d'Hiv de l'été 1942 allait commencer. Grâce à des documents d'archives inédits, M. Rajsfus reconstitue cette journée du 16 juillet. Un livre essentiel, en mémoire de ces 13 000 Juifs arrêtés et déportés.
15. L'orphelin du Vel' d'Hiv
Robert Weinstein
16 juillet 1942. A 4 heures du matin, je suis réveillé par les polices françaises. Des dizaines de portes s'ouvrent d'un coup dans la fureur d'un enlèvement spectaculaire. En quelques secondes, ils prennent d'assaut tous les étages et, en un tour de main, toutes les serrures de porte sont défoncées à coups de crosse de fusil. Toute ma famille, à l'exception de mon père qui avait disparu la veille au soir, est en état d'arrestation. Qu'avons-nous fait pour mériter un tel sort ? Rien. Nous sommes innocents mais condamnés à mort, sans jugement. Direction : Pithiviers et l'antichambre de la mort, Drancy...pour le dernier voyage. Foudroyé à 5 ans par la rafle du Vel' d'Hiv, me voilà seul, sans famille, sans abri, tel un arbre déraciné, tel une ombre errant dans les rues, dans l'enfer des hommes.
16. La petite fille du Vel'd'Hiv'
Annette Muller
3.67★ (390)

Soudain j'ai entendu des coups terribles contre la porte. On s'est dressées le cœur battant. Les coups ébranlaient la porte et résonnaient dans la maison. Ça tapait fort dans mon cœur; dans ma tête. Je tremblais de tout mon corps. Deux hommes sont entrés dans la chambre, grands, avec des imperméables beiges. “Dépêchez-vous, habillez-vous, ont-ils ordonné. On vous emmène...” 16 juillet 1942. Annette a neuf ans. Elle est l'une des rares enfants juifs à avoir survécu après la rafle du Vel D'Hiv.
17. J'étais le numéro 20832 à Auschwitz
Eva Tichauer
4.50★ (9)

Eva Tichauer est née à Berlin à la fin de la guerre 1914/1918 dans une famille juive et socialiste. Après une enfance heureuse dans u milieu intellectuel aisé, l'avènement d'Hitler en 1933 va bouleverser le destin de cette famille. C'est l'émigration à Paris dés juillet 1933 et une vie difficile pour tous. Le judaïsme, même chez les libres penseurs et francs-maçons, devient un lien de solidarité avec les autres émigrés d'Allemagne en France. Eva Tichauer est en deuxième année de médecine quand éclate la guerre en 1939 et sn enchaînement fatal : l'exode jusqu'à la frontière espagnole, le retour à Paris dans un appartement déjà visité par la Gestapo, l'interruption des études pour numerus clausus. Le père est arrêté le 12 décembre 1941 et s'en va avec le premier convoi de Compiègne. La mère et la fille sont victimes de la grande rafle du 16 juillet 1942, dite du Vel. d'Hiv. Après Drancy, c'est la déportation à Auschwitz. De sa famille, Eva Tichauer sera la seule à remonter de cet enfer. Dans ce livre, elle fait le récit de son itinéraire personnel pour survivre.
18. Évadée du Vél'd'Hiv'
Anna Traube
5.00★ (8)

Evadée du Vel’ d’Hiv’ retrace la rafle des Juifs parisiens de juillet 1942 opérée par des policiers français « zélés ». Anna a alors 20 ans et des rêves de jeune fille plein la tête. Elle est arrêtée à son domicile le 16 juillet et conduite au Vélodrome d’Hiver. Pressentant une issue fatale, elle n’a qu’une idée en tête : s’enfuir et rejoindre ses proches, que dans un sursaut de conscience elle avait pris soin de cacher. Les conditions extrêmes de détention, la faim, la soif et la maladie ne la détourneront jamais de ses objectifs. Par deux fois, elle échappe à la mort grâce à une remarquable présence d’esprit et à la complicité de quelques uns, policier, médecin et ouvrier.
19. Après la rafle
Joseph Weismann
4.43★ (341)

Juillet 1942. Au camp de transit de Beaune-la-Rolande où il a été transféré avec toute sa famille après une sinistre étape au Vél'd'Hiv, Joseph Weismann a déjà perdu l'insouciance de ses onze ans. Quand arrive le jour de la déportation, les forces de l'ordre s'emparent brutalement des adultes, laissant des centaines d'enfants déchirés de douleur. Les soeurs de Joseph ont également été emmenées. A bout de larmes, le jeune garçon décide de s'enfuir avec un copain. Ils mettront cinq heures à traverser les barbelés qui cernent le camp... Jusqu'à la Libération, ce gamin chétif va se cacher. Dénonciation ignoble, protection inattendue de deux gendarmes, maltraitance de certaines familles d'"accueil" et enfin un couple merveilleux qui va en faire un homme. Désormais, il a pour devise : "Le bonheur droit devant". Il veut tout gommer, la souffrance a presque engendré le déni. Et ses cauchemars, la nuit, il n'en parle à personne. Ce n'est qu'en se rendant à Auschwitz, où les siens ont disparu avec tant d'autres, qu'il accepte de regarder l'horreur en face. Et c'est Simone Veil, un jour, qui l'incite à témoigner. Pour que les jeunes générations sachent. Pour qu'elles veillent à ce que l'Histoire ne se renouvelle pas.
20. Voyage à Pitchipoï
Jean-Claude Moscovici
3.73★ (1205)

Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d'une famille juive, en France, pendant la guerre. En 1942, l'auteur de ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée, par des gendarmes allemands et français, et déportée. Le narrateur et sa petite sœur furent d'abord confiés à des voisins jusqu'à ce que le maire du village fasse appliquer la décision du capitaine SS, Commandeur de la région et responsable des mesures de répression antisémite : "L'accueil d'enfants juifs dans des familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas." Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade par malnutrition. Sortis miraculeusement du camp, ils retrouvèrent quelques mois plus tard leur mère qui avait réussi à s'échapper lors de son arrestation et n'avait pas été reprise, malgré les portes qui s'étaient souvent fermées lorsqu'elle avait demandé de l'aide. Après des mois de vie clandestine, à la Libération, ils revinrent dans leur maison vide et abandonnée. Ils ne reverront jamais leur père.
21. Berg et Beck
Robert Bober
3.62★ (101)

Ce 8 juin 1942, Berg s'en va à l'école communale de la rue du Moulin-des-Prés à Paris. Il a onze ans. Sur le chemin, rue de la Butte-aux-Cailles, il s'arrête à l'épicerie tenue par les parents de Beck. Ensemble ils ont l'habitude de faire le trajet de l'école, une étoile jaune cousue sur leur veste. Cinq semaines plus tard, les policiers conduisent la famille Beck au Vel d'Hiv. "Pour Henri Beck, il n'y a plus eu de rentrée des classes." Berg n'a jamais revu son ami. Dix ans plus tard, le narrateur se souvient. Le Vel d'Hiv, c'était là qu'ils allaient ensemble admirer les champions cyclistes. Il se rappelle encore les Tours de France, le nom de coureurs illustres, la fabrication de leur journal consacré aux courses de vitesse. Les souvenirs resurgissent, tout doucement, en débris épars. Berg est devenu moniteur d'une colonie de vacances particulière, celle de la Commission centrale de l'enfance, chargée des enfants de déportés. Une colonie qui vit dans une éprouvante gaieté tragique, parce qu'il faut vivre, malgré tout, pour ceux qui ne sont jamais revenus. Voilà pourquoi Berg écrit à Beck des lettres qui ne seront jamais lues. À la fois hommage aux morts et supplique aux vivants, Berg et Beck est une histoire d'amitié, sur fond de non-retour des camps, une amitié rongée par le sentiment de culpabilité, hantée par le gâchis, l'injustice et racontée avec humilité. --Céline Darner
22. Je vous écris du Vél d'Hiv : Les lettres retrouvées
Karen Taieb
4.52★ (250)

Treize mille Juifs ont été arrêtés les 16 et 17 juillet 1942 lors de la rafle du Vel d'Hiv. Longtemps, on a cru qu'il ne restait de ces journées qu'une seule et unique photo, quelques documents administratifs et de trop rares témoignages. Récemment, au Mémorial de la Shoah, Karen Taieb a découvert une poignée de lettres écrites dans l'enceinte même du vélodrome d'Hiver et sorties clandestinement. Tous les auteurs ont été déportés. Parmi eux, seule une femme est revenue.
23. Lettres de Drancy
Antoine Sabbagh
4.25★ (59)

Ma très chérie. Nous voici en route pour X. Aucune idée. Tous les tuyaux circulent, Allemagne, Pologne aussi bien que Pyrénées. On verra bien... Ça peut être très long. mais on reviendra. Je ne crains qu’une seule chose, c'est de vous voir nous rejoindre. Le reste n'est qu'une aventure qui doit être supportable sans gros dommage. Au revoir, mon amour. Je vous embrasse tous quatre très très tendrement. Jean. » 27 mars 1942, jeté du premier convoi Drancy-Auschwitz. Ce recueil de 130 lettres témoigne de l'internement et de la déportation des juifs en France entre 1941 et 1944. Une persécution dont l'été et le printemps 1942 constituent le tournant, avec la grande rafle du Vel' d'Hiv et les premiers convois vers Auschwitz. Les internés, leur famille, de simples témoins disent leur angoisse, leurs préoccupations quotidiennes, leur bonheur interrompu, leur incompréhension. Ils tissent un récit à plusieurs voix, issues de la France entière et convergeant vers le camp de Drancy, antichambre de la déportation et de l'extermination. Il sera fait don des droits de ce livre au centre de documentation juive contemporaine, Paris.
24. Les guichets du Louvre
Roger Boussinot
3.73★ (62)

Paris, juillet 1942. Un jeune étudiant provincial est prêt à quitter Paris pour rejoindre la Gironde et la maison familiale. Sa valise est presque bouclée et la chambre est rangée. Mais la visite d’un camarade de classe, d’ordinaire distant, va tout changer. Le jeune homme se voit proposer une mission : une rafle va avoir lieu, ici, à Paris, contre les Juifs. Il faut agir. La marche à suivre semble simple. Pourquoi refuser ? Il ne peut pas ne pas agir contre cette rafle commanditée par les forces d’occupation et la police française. Il ne peut pas ne pas lutter contre les arrestations massives des Juifs de la capitale. Ses vacances attendront, quelques heures encore, qu’ait eu lieu ce qu’on appellera plus tard la « Rafle du Vel d’Hiv ». Roger Boussinot a attendu plus de vingt ans avant de pouvoir livrer ce témoignage, avant de reconstituer « le miroir brisé » qu’était devenue sa mémoire, après ce 16 juillet 1942. Un récit poignant qui dénonce en toute humilité l’un des épisodes les plus honteux et les plus longtemps tus de l’histoire de la France occupée. Nouvelle édition à l’occasion des 70 ans de la Rafle du Vel d’Hiv, 16 juillet 1942.
25. L'étoile jaune de l'inspecteur Sadorski
Romain Slocombe
4.00★ (478)

Après le succès de L'Affaire Léon Sadorski, une nouvelle enquête du sinistre et fascinant inspecteur des Renseignements généraux. Paris, 29 mai 1942 : une bombe explose devant le Palais de Justice, dans un café fréquenté par les Brigades spéciales, faisant deux morts et plusieurs blessés. Quelques jours plus tard, le cadavre d'une inconnue est découvert en banlieue. Crime passionnel ou politique ? Chargé d'enquêter sur ces deux affaires, l'inspecteur Léon Sadorski voit ses projets de vacances contrariés ? d'autant plus qu'il doit bientôt participer à la grande rafle du Vél'd'Hiv, exigée par les nazis et confiée à la police française. Un destin tragique menace désormais sa jeune voisine Julie Odwak, la lycéenne juive qu'il convoite en secret et dont il a fait interner la mère.
26. Qui se souvient de Paula ?
Romain Slocombe
3.63★ (98)

En juillet 1942, une enfant, Rachel Blum, échappe par miracle à la rafle du Vel'd'hiv'. Recueillie alors par des religieuses catholiques, confiée quelques années plus tard à des parents juifs traditionalistes, elle grandit hantée par la mémoire des siens, mais déchirée entre l'esprit des Chrétiens, qui pardonnent tout, et celui des Juifs, qui ne pardonnent rien. L'Evangile dit " Aime tes ennemis ", mais la Thora dit " Zakhor ! ", " Souviens-toi ! ". Adam, né du mariage de Rachel avec un médecin de Compiègne, ne pourra faire autrement que de poursuivre cette quête dramatique, découvrant son chemin à tâtons, en Allemagne, puis jusqu'à Jérusalem. Ainsi, à travers des protagonistes si proches de nous, ce roman semble-t-il être celui des " âmes juives " en conflit avec elles-mêmes depuis le commencement des temps. Une fois de plus se trouve posée la question à ce jour restée sans réponse : " Etre juif, c'est quoi ? ".
27. Les âmes juives
Pierre Bourgeade
3.36★ (58)

En juillet 1942, une enfant, Rachel Blum, échappe par miracle à la rafle du Vel'd'hiv'. Recueillie alors par des religieuses catholiques, confiée quelques années plus tard à des parents juifs traditionalistes, elle grandit hantée par la mémoire des siens, mais déchirée entre l'esprit des Chrétiens, qui pardonnent tout, et celui des Juifs, qui ne pardonnent rien. L'Evangile dit " Aime tes ennemis ", mais la Thora dit " Zakhor ! ", " Souviens-toi ! ". Adam, né du mariage de Rachel avec un médecin de Compiègne, ne pourra faire autrement que de poursuivre cette quête dramatique, découvrant son chemin à tâtons, en Allemagne, puis jusqu'à Jérusalem. Ainsi, à travers des protagonistes si proches de nous, ce roman semble-t-il être celui des " âmes juives " en conflit avec elles-mêmes depuis le commencement des temps. Une fois de plus se trouve posée la question à ce jour restée sans réponse : " Etre juif, c'est quoi ? ".
28. Le vélodrome d'hiver
Juana Salabert
3.00★ (8)

Lorsque le 16 juillet 1942 Ilse Landerman est arrêtée avec son frère Herschel et sa mère au cours de la tragique rafle du Vél'd'Hiv, parmi plus de sept mille Juifs -dont quatre mille enfants-, elle n'a que treize ans. Pourtant, elle parvient à s'échapper de ce vélodrome, véritable antichambre des camps d'extermination nazis, et trouve refuge auprès de Sebastian Miranda, ami de son père, dont l'organisation assure le passage d'enfants en Espagne. À la frontière, Ilse est prise en charge par Javier Dalmases qui l'emmène en sécurité à Lisbonne. La famille d'Ilse ne reviendra jamais des camps... Cinquante ans plus tard, en 1992, à la mort de sa mère, le fils d'Ilse découvre un certain nombre d'éléments intrigants : une photo d'elle, prise en 1945 sur un pont de Paris, une correspondance entre ses parents, et le journal intime qu'elle a écrit à son intention. Commence alors une véritable enquête menée sur deux continents. Quel est le mystère de cette mère hantée par ses cauchemars? Pourquoi ce silence autour des origines de son fils Roman d'introspection et d'analyse qui s'ancre dans la réalité historique, Le vélodrome d'Hiver entraîne le lecteur dans un récit poignant qui interroge la "culpabilité du survivant".
29. Les Indésirables
Diane Ducret
3.79★ (543)

Un cabaret dans un camp au milieu des Pyrénées, au début de la Seconde Guerre mondiale. Deux amies, l'une aryenne, l'autre juive, qui chantent l'amour et la liberté en allemand, en yiddish, en français ... cela semble inventé ! C'est pourtant bien réel. Eva et Lise font partie des milliers de femmes « indésirables » internées par l'État français. Leur pacte secret les lie à Suzanne « la goulue », Ernesto l’Espagnol ou encore au commandant Davergne. À Gurs, l'ombre de la guerre plane au-dessus des montagnes, le temps est compté. Il faut aimer, chanter, danser plus fort, pour rire au nez de la barbarie. À la façon d'une comédie dramatique, Diane Ducret met en scène le miracle de l'amour, la résistance de l'espoir dans une fable terrible et gaie, inspirée d'histoires vraies.
30. Itinéraire d'un salaud ordinaire
Didier Daeninckx
3.67★ (442)

Clément Duprest, brillant étudiant en droit, intègre la police nationale en 1942. Contrairement à certains de ses collègues, Duprest ne « fait pas de politique » : il va se contenter de mettre au service de ses patrons son intelligence et son sens de l'observation. Au sein de la « brigade des propos alarmistes », il est chargé de repérer et de neutraliser les individus hostiles à Vichy... Ainsi commence la longue carrière d'un fonctionnaire que certains diraient irréprochable. Duprest sera mêlé, au cours de sa vie, à nombre d'événements qui ont marqué la chronique. Didier Daeninckx, à travers les faits et gestes quotidiens d'un salaud tout à fait ordinaire, nous invite à revisiter quarante ans d'histoire française, depuis la rafle du Vél' d'Hiv jusqu'à la candidature de Coluche à l'élection présidentielle de 1981 : Occupation, Libération, décolonisation, affaires politico-mafieuses, mouvements étudiants, grèves ouvrières, répression policière... Comme dans Meurtres pour mémoire, le savoir-faire du romancier s'appuie à la fois sur une analyse très fine des comportements humains et sur une multitude de détails véridiques, qui rendent captivante cette traversée du dernier demi-siècle.
31. L'Hiver en juillet
René-Charles Rey
3.17★ (7)

Un format assez court ici, il s'agit plus d'un novella que d'un roman. Un début assez intriguant dans un style classique du fantastique avec une mystérieuse femme apportant une étrange poupée à réparer. Cela glisse rapidement dans une direction imprévue avec un voyage dans le temps et une immersion dans la France occupée par les Allemands et la déportation des juifs au Vél d'hiv… On ne sait plus trop ou va l'histoire, le narrateur non plus car il change de corps et de point de vue sur les évènements contre son gré et ne comprends plus rien lui non plus. Pourquoi pas disons, mais ni contexte historique ni l'ambiance ne m'ont pas captivé et l'auteur tâtonne trop dans sa narration à mon gout – j'abandonne à la moitié du livre.
32. Elle s'appelait Sarah
Tatiana de Rosnay
4.29★ (13769)

Deux histoires se déroulent en parallèle : celle de Julia américaine qui vit à Paris, en 2000, avec son mari Bertrand et sa fille Zoë et celle de Sarah déportée avec son père et sa mère, en 1942, lors de la rafle du Vel’ D’Hiv’. Les deux récits se rejoignent malgré les années qui les séparent. Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
33. Les sanglots de pierre
Dominique Faget
4.38★ (85)

Hortense règne d’une main de maître sur le domaine de La Louvière. Cette femme indomptable et forte a connu des années difficiles. La Grande Guerre lui a volé son mari, le grand amour de sa vie, et son fils aîné est mort lors de la Seconde guerre mondiale. En cet été 1955, elle aurait mérité que sa vie soit enfin douce et tranquille... Mais tout est compliqué par les manigances de son petit-fils qui projette de transformer le domaine familial en maison d’hôtes. Sans compter également ces meurtres qui se produisent dans le voisinage. Est-ce un fou qui a décidé de semer la terreur dans la région ? À la Louvière, Hortense pressent qu’il s’agit d’autre chose et que certains secrets du passé risquent de remonter à la surface et de bouleverser de nombreuses existences...
34. Les enfants à l'étoile jaune
Mario Escobar Golderos
3.77★ (40)

Août 1942. Jacob et Moïse Stein, deux jeunes frères Juifs, vivent chez leur tante dans un Paris sous occupation nazie. Leurs parents, célèbres dramaturges allemands, ont confié les enfants aux bons soins de leur tante jusqu’à ce qu’ils puissent trouver un endroit sûr pour réunir leur famille. Mais avant que les Stein puissent se retrouver, un énorme et terrifiant bouleversement se produit. Les gendarmes français, sur l’ordre des Nazis, interpellent les enfants et les conduisent au Vélodrome d’Hiver, un obscur complexe sportif parisien, où des milliers de Juifs français sont parqués. Jacob et Moïse savent qu’ils doivent s’enfuir pour survivre, mais ils ne disposent que de quelques lettres envoyées depuis le Sud de la France pour les conduire jusqu’à leurs parents. Le danger guette les enfants, qui ne peuvent compter que l’un sur l’autre, au fil de leur périple à travers le pays occupé. Au cours de leur incroyable voyage, ils rencontrent de courageux inconnus qui risquent leurs vies pour les protéger - certains paieront le prix fort pour être venus en aide à ces jeunes réfugiés de guerre. "Chargé d'histoire et d'émotion" où "dans l'épreuve s'est affirmée l'âme de la nation, s'est incarnée la conscience de notre pays", le Président de la République Jacques Chirac.
35. Vent printanier
Hubert Haddad
3.78★ (61)

La rafle du Vel d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942, dans le cadre d’une vaste initiative nazie, avait pour nom de code « Opération Vent printanier ». Sur ordre du gouvernement de Vichy, policiers et gendarmes français arrêtèrent à leur domicile quelques treize mille hommes, femmes et enfants, dès les premières heures de l’aube. Internés au vélodrome d’hiver et au camp de Drancy, ils furent tous déportés à Auschwitz-Birkenau dans les jours ou les semaines qui suivirent, puis en majorité exterminés et brûlés. De retour sur les lieux de l’impensable, Hubert Haddad a écrit ces quatre histoires vraies de tout leur poids d’imaginaire, vraies des milliers de fois, hier à Drancy ou à Mauthausen, et aujourd’hui à chaque coin de rue, dans les regards effrayés que portent les exclus et les laissés pour compte sur un monde en lente, imminente perte d’humanité. Ce que la fiction suggère ici, soixante-cinq ans après la Libération, c’est la rencontre salvatrice d’un vieil homme rescapé des camps de la mort avec l’enfant qu’il était alors, si semblable aux enfants d’aujourd’hui, tziganes ou immigrés, à tous les enfants persécutés dans le monde. L’auteur de Vent printanier nous rappelle incidemment que le devoir de mémoire incombe en priorité aux adultes avertis que nous sommes – à fortiori aux gouvernants et aux fonctionnaires malades de contrôle ethnique ou d’identité nationale –, afin que nous n’ayons jamais à reproduire les conduites aberrantes des années brunes.
36. Juillet 42 : Sous une mauvaise étoile
Stéphane Descornes
3.55★ (29)

Horrible été que celui de 1942. Le plus étouffant que Paris eût connu depuis longtemps. C'était le dernier jour de juin, en fin d'après-midi. Munis d'un maigre sac à provisions, les trois enfants remontaient le quai de Grenelle, la gorge sèche, fourbus, en nage.
37. Quand Anna riait
Yaël Hassan
3.98★ (138)

Une photo, soudain, à la toute dernière page, a attiré mon attention. On y voyait grand-père, qui devait avoir alors à peine plus de seize ou dix-sept ans, en compagnie d'une jeune fille brune. Elle était assise devant lui et grand-père, debout, avait les deux mains posées sur ses épaules. Je la trouvai jolie. Grâce à cette photo échappée de l'oubli, Simon va remonter le cours de l'histoire celle de son grand-père, de cette belle inconnue, et aussi de ces sombres années de guerre...
38. Juillet 42 : Les enfants aussi
Claude Izner
3.38★ (26)

Été 42, Dinah et Tauba, sa petite sœur, étouffent dans leur étroit appartement parisien. Depuis quelques temps, les enfants juifs, comme elles, ne peuvent plus sortir librement et doivent porter une étoile jaune. Au lendemain du 14 juillet, bravant les interdits, elles vont au cinéma sans l’étoile. Cette fugue va leur sauver la vie.
39. Lise et les hirondelles
Sophie Adriansen
3.65★ (95)

Une héroïne très attachante, entre grands drames de la guerre et petits bouleversements de l'adolescence. À treize ans, Lise a une passion pour les hirondelles. Mais lorsqu'elle les voit revenir à Paris en cet été 1942, les oiseaux ne parviennent pas à lui faire oublier les effets de l'Occupation : le rationnement, les sirènes, la fermeture de l'atelier de confection familial, l'attitude de ses amis depuis qu'elle porte une étoile jaune sur ses vêtements. Le 16 juillet, Lise assiste à l'arrestation de toute sa famille. Elle se précipite au commissariat où on les a emmenés et parvient à sauver ses deux petits frères de la rafle du Vel' d'Hiv'. Mais elle n'a plus aucune nouvelle de leurs parents. Commence alors pour eux le long parcours des enfants cachés, parsemé d'angoisse et de dangers, de moments de doute et d'espoir.
40. La rafle du Vel d'Hiv (BD)
Cabu
4.59★ (72)

"La rafle du Vel d’Hiv, qui fit près de 13 000 victimes, dont 4 000 enfants, les 16 et 17 juillet 1942, est l’un des épisodes les plus terribles de la collaboration de Vichy avec l’occupant nazi. En 1967, à l’occasion de la sortie du livre de Claude Lévy et Paul Tillard, La Grande Rafle du Vel d’Hiv, Cabu, jeune dessinateur de presse, met tout son talent pour illustrer cette tragédie. Ces dessins restituent de manière poignante cette page sombre de notre histoire. Cabu est mort le 7 janvier 2015 sous les balles de l’islamisme, dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris. Il a dessiné le pire du XXe siècle et a été lui-même la victime du pire du XXIe siècle. Ce destin confère à ses dessins une charge émotionnelle particulière, et pour tout dire vertigineuse. »
41. L'écureuil du Vel'd'hiv
Lax
3.86★ (102)

En 1940 à Paris. Sam et Eddie sont deux frères. Sam, l’aîné, est un pistard, un coureur cycliste sur piste, l’un des meilleurs de sa génération, particulièrement apprécié du public populaire du vélodrome d’hiver à Paris, le fameux Vel’ d’Hiv’. Eddie, le cadet, souffre d’une hémiplégie inférieure du bras gauche et de la jambe gauche. Entre Sam et Eddie, c’est un amour fraternel, quasi fusionnel. Adulé par sa mère, Eddie est rejeté par son père, le docteur Ancelin. Serge Ancelin, persuadé en ses temps d’occupation qu’il vaut mieux Hitler que le Front populaire, soigne le jour ses patients, souvent gratuitement, et passe ses nuits à se perdre dans le jeu avec des officiers allemands. Le 15 juillet 1942, Sam, qui a trouvé portes closes, ne sait rien du drame qui se déroule à l’intérieur du Vél d’Hiv’ : c’est plus de 13 000 Juifs, raflés par la police française, qui sont enfermés dans des conditions sanitaires inhumaines. Ce que Sam ignore aussi, c’est que sa mère, accourant au secours d’une amie, est jetée sans ménagement à l’intérieur du vélodrome…
42. Opération Vent printanier, tome 1
Philippe Richelle
3.66★ (57)

16 et 17 juillet 1942 : sous le nom de code " opération vent printanier ", le gouvernement de vichy organise une rafle à l'encontre des juifs dans un très grand nombre de villes de la zone occupée. A paris, 9 000 policiers et gendarmes sous les ordres de René Bousquet arrêtent 13 000 personnes, dont 4 000 enfants que les nazis n'avaient pas formellement réclamés. La moitié d'entre eux est parquée dans le camp de Drancy, les autres au vélodrome d'hiver de la rue Nélaton. Quelques jours plus tard, ils seront convoyés vers les camps d'extermination.
43. Elle s'appelait Sarah (BD)
Horne
4.26★ (236)

Paris, juillet 1942. Cette nuit là, Sarah est arrêtée avec sa mère et son père par la police française. Elle a juste le temps de cacher son petit frère, Michel, dans un placard. Elle lui promet de vite revenir pour le sortir de là. Ils sont embarqués pour le Velodrome d'hiver. Paris, mai 2002: Julia Jarmond est une journaliste américaine, mariée à un français avec qui elle a eu une fille, Zoé. Son journal lui demande de couvrir un article autour de la Rafle du Vel d'Hiv' et de la commémoration qui y aura lieu. Ils emménagent dans l'appartment de la grand-mère de son mari. Le destin de Julia croise, bien des années plus tard, celui de Sarah...
44. Après la rafle (BD)
Arnaud Delalande
4.50★ (255)

Jo Weismann, un destin : l'un des derniers rescapés de la rafle du Vél' d'Hiv' Le 16 juillet 1942, les autorités de Vichy procèdent à une rafle de familles juives parisiennes. Joseph et les siens sont conduits au Vélodrome d'Hiver, puis en wagons à bestiaux jusque dans le camp de transit de Beaune-la-Rolande. Transit... Vers où ? Un matin, on arrache à Jo ses parents et ses deux sœurs, qui sont déportés à Auschwitz. A Beaune-la-Rolande, une autre guerre a commencé : celle d'un enfant de 11 ans perdu dans un camp d'orphelins. La folle évasion d'un enfant innocent Joseph est jeune, mais il sent, il comprend. Il monte un plan d’évasion avec un autre enfant : Joseph Kogan. Ensemble, ils se glissent sous 15 mètres de barbelé qu’ils « détricotent » à mains nues, durant 6 heures d’affilées. Une fois extirpés des barbelés, ils courront pour leur liberté, dans un monde devenu cauchemar. Ils se retrouveront des années après leur évasion, pour tenter de mettre du baume sur leurs souvenirs… Depuis, Joseph Weismann, 90 ans aujourd’hui, participe à des conférences, des colloques, des débats, des films. Et il raconte. Sa guerre à lui ne s'est jamais achevée. Mais nous sommes tous les héritiers de sa douleur et de ses espérances.
45. La mondaine, tome 2
Zidrou
3.49★ (154)

Zidrou et Lafebre signent la fin de l'excellent diptyque La Mondaine. Juin 1942: cinq années se sont écoulées, Paris a changé. Le Vélodrome d'hiver, cher à l'Inspecteur Séverin, sera bientôt affecté à un tout autre usage. Aimé Louzeau, lui, a certes gardé son visage de jeune premier, mais sa rencontre avec Eeva, la femme à la panthère, a réveillé ses contradictions: flic ou chef indien? La frivolité des années 30 a bel et bien disparu. Le lecteur sort bouleversé par les drames, la résignation et une sourde mélancolie.
46. Secrets - L'écharde, Tome 1
Marianne Duvivier
3.73★ (101)

Suggestion Bdotaku.
47. Secrets - L'écharde, tome 2
Marianne Duvivier
3.81★ (83)

Suggestion Bdotaku.
48. Secrets : La Corde, tome 2
Frank Giroud
3.66★ (49)

Suggestion Bdotaku.
49. L'enfant cachée
Loïc Dauvillier
4.19★ (432)

Suggestion de Bdotaku.
50. L'envolée sauvage, tome 3 : Le lapin d'Alice
Laurent Galandon
4.04★ (110)

1942. Il était une fois deux enfants qui fuyaient la nuit et le brouillard... Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont sœurs. Comme des milliers d’autres, Ada et Lucja sont juives. Comme des milliers d’autres, elles furent arrêtées avec leurs parents lors de la terrible rafle du Vel d’hiv’, le 16 juillet 1942. Commence alors leur course effrénée pour la survie. Une aventure où, pour fuir la réalité et garantir leur sécurité, Ada invente à Lucja un monde où les princesses échappent aux loups à bottes cloutées... Mais jusqu’à quand ?... Un nouveau cycle pouvant se lire indépendamment du premier.
54. Max et les poissons
Sophie Adriansen
3.86★ (359)

Suggestion AS76.
55. En attendant Eliane
Alain Korkos
3.50★ (7)

Suggestion AS76.
56. Monsieur le commandant
Romain Slocombe
3.81★ (509)

Suggestion de Berthelivre.
57. Le Canari
Constance Lagrange
4.00★ (12)

En 1938, Dora, âgée de 11 ans, est malade et doit rester alitée. Pour lui changer les idées, une petite voisine lui apporte un canari. Quatre ans plus tard, en pleine guerre, la petite voisine revient frapper à la porte de Dora, mais cette fois pour la prévenir qu’une rafle aura lieu le lendemain. Grâce à la fillette au canari, Dora et sa famille ont pu échapper à la rafle du Vél d’Hiv. Quatre-vingts ans plus tard, une jeune femme part sur les traces de Dora, sa grand-mère, et de Simone, sa grand- tante. Pourquoi la première est-elle froide et dure, alors que la seconde est chaleureuse et aimante ? Quels secrets se cachent derrière leurs attitudes ? Fondé sur des témoignages et des archives, Le Canari raconte l’histoire de trois femmes : leurs chemins entrecroisés les conduiront à l’émancipation, malgré le chaos de l’histoire et la violence des hommes.
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