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Critiques de Hugh Howey (993)
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Silo, tome 1

Après avoir vu autant de retour positifs, je me suis plongée dans Silo. Très curieuse de voir, si la renommée de cet auteur auto-publié, allait se confirmer.

Je ne vais pas faire durer le suspense. Dans des termes un peu barbares, je vous dis: Silo, c'est une tuerie!

A la base, les mondes post apocalyptiques, la survie en huis clos et tout ce qui va avec, me plaisent énormément. Le problème, c'est que quand on lit beaucoup de ce genre, on voit vite les points communs et l'ennui peut pointer le bout de son nez. On est bien loin du compte avec Silo.

Il faut passer outre cette affreuse couverture rouge et se plonger dans la lecture. Hugh Howey écrit bien. Il plonge le lecteur dans l'ambiance en quelques lignes. J'ai aimé ces récits d'ascension dans l'escalier central. Ces montées et ces descentes qui nous font vivre et comprendre la complexité du silo.

Silo, c'est l'histoire d'être humains vivant dans un silo enterré, afin de survivre à une Terre devenue totalement hostile et mortelle. Ils vivent dans un équilibre précaire ou le bien-être de chacun dépend des autres. Le lecteur ne saura pas encore pourquoi la Terre a finit dans cet état, au premier tome. Heureusement, "Silo, Origines", le tome 2 , devrait répondre à ces questions.

La richesse de Silo, ce sont ses personnages. On en rencontre beaucoup. Au début, on se demande comment l'auteur va faire le lien entre eux. Heureusement, l'intrigue se déroule assez rapidement et c'est un plaisir de découvrir comment les actes passés ont des impacts sur le futur des personnages. Assez facilement, le lecteur se met à aimer ces personnages très humains. Et, point très important pour moi, on retrouve plusieurs personnages aux facettes multiples: ils ne sont ni noirs ni blancs, parfaits parfois et cruels à d'autres moments. Ils sont humains et vrais.

Je ne veux pas trop raconter ici l'histoire car je pense que c'est un plaisir de découvrir la vie du silo au fil des pages.

Je conclurai en précisant que Silo fait aujourd'hui partie de mes livres préférés, un de ceux que j'emmènerai avec moi sur une île déserte. Je le conseille à tous les fans de science fiction. Vraiment, vous pouvez foncer, et je vais d'ailleurs foncer sur les 2 autres tomes.


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Phare 23

Vétéran des terribles guerres contre des aliens belliqueux (conflit qui perdure toujours), Digger a choisi son affectation qu'on lui a offert comme une récompense pour ses actes de bravoure (qui s'avéreront faux) : il veux devenir gardien de phare. Bon, en fait de phare, il s'agit d'une balise perdue au fin fond de l'espace infini. Mais cette balise (la numéro 23) est aussi importante que toutes les autres. Elle permet de jalonner la route des vaisseaux qui voyagent plus vite que la lumière. Digger vit donc dans cette solitude voulue, frôlant la folie parfois, et reçoit un jour une visite inattendue...



J'ai reçu ce roman grâce à la dernière opération Masse Critique du site Babelio. Qu'ils en soient ici remerciés, ainsi qu'Acte Sud, qui publie ce roman.



Voici quelques temps, Hugh Howey avait défrayé la chronique avec sa trilogie Silo (première parution d'exofictions, la toute récente collection SFFF des éditions Acte Sud). Le revoilà donc avec un nouveau roman, très court. Un one shot qui se veut un thriller (si on en croit la quatrième de couverture, mais on m'a appris à ne pas les croire) dans l'espace.



Ce qui est marrant avec ce roman, c'est que sous ses dehors d'hard science (cette branche de la SF qui se veut très réaliste, ne jouant jamais avec les concepts connus de la science), il manque de réalisme. Et ce qui est paradoxal parce que c'est justement ce manque de réalisme qui le rend intéressant. En effet, comment croire qu'on ait besoin de mettre des gens dans des balises perdues à l'autre bout de la galaxie, comme on mettait des gardiens dans les phares d'antan pour prévenir les bateaux de la proximité d'une côte ? On ne le croit pas, tout simplement. Et on se dit, à tort ou à raison, que l'important dans ce livre n'est pas la crédibilité d'une telle situation. Si Coolridge nous a appris à suspendre notre incrédulité, ce n'est pas pour rien.



Mais alors, où doit-on placer le curseur dans cette histoire ? Tout simplement dans le fait que cet homme, ce personnage dont on ne sait pas le nom, juste un surnom qu'il se donne lui-même, est un individu qui vit la solitude. Parce que Digger (le creuseur) est seul quand le lecteur le rencontre, et comme il se demande tout le temps si ce qu'il voit et/ou ce qu'il vit est la réalité, forcément on est plutôt enclin à ne pas trop lui faire confiance. Ses aventures et ses rencontres (une pierre qui parle surnommée Rocky !) qu'il vit/fait sont forcément sujettes à caution. Où est la réalité ? Où se situe la frontière de la folie ? Au final, le plus intéressant demeure qu'aucune solution toute faite n'est donnée au lecteur. Il se fait sa propre opinion...



En revanche, j'aimerais pousser un (tout) petit coup de gueule. Pas sur le bouquin qui, comme je l'ai dit plus haut, est loin d'être un chef d'oeuvre mais est tout de même très intéressant. Non, c'est plutôt l'édition en elle-même qui me fait tiquer. Outre le fait que la quatrième de couverture est mensongère, je trouve que vendre un bouquin de moins de 250 pages presque 20€ relève presque du vol. Parce que certes Hugh Howey a fait le buzz voici quelques temps, mais cela ne justifie en rien le prix pratiqué (moi, je suis un privilégié, j'ai reçu mon exemplaire gracieusement, mais tout le monde n'a pas la chance de recevoir des services de presse).




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Silo, tome 1

Dans le Silo, la vie est simple, carrée, facile, bien réglée.

L'Ordre règne, les lois sont respectées, et ce pour le bien commun. Pour la survie de tous.

Or, certains humains sont comme des virus, ils insinuent le doute chez leurs semblables, ils les tourmentent au point de penser que tout n'est qu'une illusion, que le dehors n'est pas si horrible, que vivre enfermé sous terre n'est pas la condition humaine, que des êtres malveillants manipulent les habitants pour les garder sous leur coupe. Ceux-là doivent être éliminés, bannis du Silo, envoyés à l'extérieur, là où les miasmes et les vapeurs toxiques liquéfient les poumons et dissolvent les muqueuses, là où aucun salut n'est possible, là où ils mourront sans faute.

Oui, sans faute...



——



Une science-fiction post-apocalyptique crédible et assassine.



Déprimant et jouissif, voilà les deux qualificatifs qui me viennent lorsque j'évoque Silo.

Déprimant car le microcosme décrit ici ne fait que dépeindre, d'une manière légèrement maquillée, un état d'abrutissement des masses et de manipulation qui n'est pas sans rappeler celui dans lequel est plongée notre société.

Jouissif car on peut espérer que ce livre serve de déclic, de prise de conscience, à tous les niveaux, et car, il faut bien le dire, on aime quand ça pète dans tous les sens.



Si plusieurs points sont géniaux, je ne pourrai pas tous les évoquer. Dans le désordre, et avec risque de spoil :

J'ai apprécié la brutalité des débuts, la froideur avec lesquels certains personnages disparaissent logiquement, inexorablement, en toute cohérence avec leurs choix, leurs actions, leur aveuglement.

La description du silo, de la vie en son sein, de la culture qui en émerge, de ses croyances nouvelles, de son folklore propre, de son rapport au monde d'avant qui est le nôtre, des tabous qui se créent, des superstitions qui s'inventent.

L'idée que dans un espace restreint, avec un nombre limité d'individus, les actions singulières peuvent avoir des conséquences démesurées ; qu'un grain de sable dans un rouage peut enrayer la machine toute entière.

Le background général peu évoqué mais aisément compréhensible.

Les personnages, tous attachants, tous logiques, ni bornés ni stupides, des méchants pas foncièrement mauvais, simplement aveugles ou manipulés par des entités inconnues.



Du côté des points négatifs, mis à part certaines longueurs, je ne vois rien à redire. Seul point sur lequel je rechigne un peu (mais c'est une déformation professionnelle qui parle) tient à l'inter-compréhension entre individus de silos différents. Il est une constante en linguistique qui veut que les groupes séparés, disjoints et sans contact, même s'ils sont de langue unique à la base, entreprendront des évolutions langagières divergentes au fil du temps (parle-t-on aujourd'hui seulement comme nos arrière-grand-parents ?). Là, plusieurs siècles d'ostracisme ont séparé les habitants des divers silos, mais, lorsqu'ils se parlent pour la première fois, ils communiquent comme par magie, sans problème de compréhension, sans la moindre divergence. C'est là le seul bémol que j'avais à faire, car le travail de Hugh Howey est tellement impressionnant que j'ai été déçu de ne pas trouver ce détail parmi ceux qui font le tout.



À suivre...

[en attendant la suite en version livre audio]
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Silo, tome 1

Décidément, en ce moment la plupart de mes lectures me laissent sur ma faim... Et c'est d'autant + décevant venant de "Silo" car c'est un livre sur lequel je fondais beaucoup d'espoirs. Les bruits favorables sur Babelio m'avaient mis la puce à l'oreille, et une fois l'ouvrage en main le résumé de la 4ème de couverture a eu vite fait d'achever de me convaincre. Mais au final, ce gros pavé brasse + de vent qu'autre chose...



D'ordinaire les "best-sellers" me laissent toujours un peu méfiante, et si souvent je suis agréablement surprise, cette fois-ci j'aurais mieux fait de rester sur mes gardes. "Une révélation", clame pompeusement la couverture. Quelle révélation? Qu'on peut diluer une histoire à la base intéressante en tellement de pages qu'elle en devient soporifique? Et en + il s'agit du premier volet d'une trilogie! Pour moi je pense que l'aventure s'arrêtera là...



Cette approche du roman post-apocalyptique m'avait parue intéressante, le sentiment de claustrophobie qui ne manquerait pas de se faire ressentir promettait des sensations fortes. Et le fait est que la trame de l'histoire n'est pas inintéressante, mais qu'à trop vouloir faire de pages, on finit par s'ennuyer ferme en attendant un peu d'action et à perdre pied. Certains passages sont intéressants, je le reconnais, mais il faut les mériter: il faut tenir jusque là. C'est tellement lent... A ce niveau là on ne peut même plus parler de "longueurs", car elles deviennent la norme et c'est "l'intrigue" qui devient une denrée précieuse disséminée ça et là dans le récit.



On ne suit pas les mêmes personnages du début à la fin, les "héros" changent au fil de l'histoire, ce qui ne nous permet ni de nous attacher à eux ni même de ressentir la moindre continuité dan le roman. Le fait que les protagonistes soient le + souvent appelés par leur nom de famille renforce l'anonymat et le détachement qu'on ressent vis-à-vis d'eux.



De +, il y a énormément de descriptions mais l'auteur n'a pas pris la peine de nous expliquer l'essentiel. On évolue dans un univers qu'on peine à cerner et qui nous semble plein d'incohérences. Je n'ai pas réussi à appréhender l'idée d'escaliers si longs que parcourir quelques dizaines d'étages soit un voyage de plusieurs jours. Je n'ai pas non plus saisi toute la cohérence de la hiérarchie mise en place (Maire, Shérif, directeur du DIT...) Tout ces titres ont l'air d'avoir été placés là au hasard. Le fait que Juliette souhaite se faire appeler "Jules" n'est pas non plus explicité: elle ne semble pas en pleine crise identitaire, pourquoi alors cette masculinisation de son prénom, qui lui tient tant à coeur?



Plusieurs ébauches de romances sans consistance émaillent également le récit, comme s'il fallait faire du remplissage coûte que coûte mais sans que ça n'apporte rien à l'histoire. L'auteur part dans plein de directions différentes mais ne va au bout de rien et on termine ce long roman avec + d'interrogations que de réponses. Sincèrement, je trouve qu'un livre aux 3/4 + petit que celui-ci aurait été bien + efficace: il aurait condensé ce que ce pavé contient de mieux en nous épargnant toutes les longueurs et platitudes.



Les livres longs ne me dérangent pas en temps normal, mais là j'ai vraiment eu l'impression de lire "du vide" et une sérieuse envie de parcourir les pages en diagonal. Je ne l'ai pas fait. Mais je suis soulagée d'être arrivée au bout et de pouvoir entamer de nouvelles lectures... Si ça avait été possible, j'aurais mis la moyenne à ce roman, car il a beau être ennuyeux, il y a sûrement du travail derrière. Mais avec le système des étoiles ce n'est pas possible et je laisse donc parler ma vision d'ensemble, mon plaisir de lecture: ça sera 2 étoiles, ça n'en mérite pas 3...
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Silo, tome 3 : Générations

Attention, si vous n’avez pas lu Silo et Silo – Origines, vous risquez un dévoilement de certains éléments de l’intrigue !



Juliette Nichols, maire du silo 18, est bien déterminée à libérer son silo, à rejoindre le silo 17 pour libérer Solo et les enfants et à combattre le contrôlé exercé par le silo 1. « J’ai l’intention de découvrir pour de bon ce qu’il y a au-delà de ces murs. » (p. 36) Dans le silo 1, Charlotte et Donald tentent de contrecarrer les plans des autorités pour libérer tous les silos de la menace qui pèse sur eux. Une fois encore, Juliette part explorer l’extérieur et le résultat de ses analyses est troublant : serait-il donc possible de vivre au grand air ? « Ce que nous avons envie de découvrir et ce qui se trouve réellement dehors sont deux choses différentes. » (p. 154) Quel est l’ultime mensonge professé par les créateurs des silos ? « Vous la voulez, la vérité ? […] Et si vous commenciez par arrêter de croire aveuglément ce qu’on vous dit ? Décidez plutôt qui croire sur preuve. » (p. 324) Après la lutte pour la vérité, voilà que commence la lutte pour la survie des derniers représentants de l’humanité.



Ce dernier tome est un achèvement réussi et la fin de l’histoire est en réalité un retentissant commencement. Les réponses données ne sont pas définitives et les questions qui restent ouvertes sont autant de champs d’exploration pour l’imagination. La réflexion humaniste est toujours aussi pertinente. « Cette supposition qu’il y avait des choses à sauver. On aurait dû les laisser tranquilles, les hommes autant que la planète. L’humanité avait le droit de disparaître. De s’éteindre. C’est ce que la vie faisait : elle s’éteignait. Ça faisait de la place pour les suivants. » (p. 192) Hugh Howey a produit un très beau cycle de science-fiction qui renouvelle le genre tout en s’inscrivant parmi ses classiques.

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Silo, tome 3 : Générations

Enfin !

je sors de mon enfermement, de ma solitude, de ma lecture intensive pour vous faire un compte rendu de mon voyage dans le monde post-apocalyptique de Hugh Howey.

Pour ne rien vous cacher, le troisième tome ne m'a pas offert ce plaisir sans nom de la plongée en apnée dans un nouveau monde où tout est à découvrir.

Les lieux si différents du monde de l'extérieur, la société mise en place, particulièrement bien pensée et étudiée et les protagonistes attachants: Juliette par qui tout arrive, Solo que j'ai aimé dès son apparition....tout ça, bien calé dans les deux premiers tomes à commencé à m'ennuyer ferme dans le troisième et dernier tome, un peu long à mon goût.

Le parti prit science-fiction vire au thriller sans le suspens que l'on pourrait en attendre.

Les allées et venues entre les niveaux, la grimpette sans fin dans l'escalier du silo a fini par bien me fatiguer...

C'est dommage, concentré sur deux tomes, avec quelques coupes, Silo était parfait .
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Silo, tome 1

Dès les premières pages, on est attrapé par cette atmosphère étrange, tout en secrets, tout en non-dits, cette peur de l'extérieur qui semble contaminer tout le silo. Puis, on découvre Holston, le shérif, qui demande à sortir. Et cet événement, cette toute petite chose va engendrer de grands changements dans ce lieu inhospitalier.

144 étages, voilà de quoi est composé la vie des personnages de ce roman grandiose. 144 étages qui délimitent des liens sociaux, des liens familiaux, des castes qui permettent de tenir tout le monde à sa place. On ressent la douleur de vivre dans un immense escalier, les jours entiers qu'il faut pour le remonter dès lors qu'on le descend entièrement. Et surtout, les difficultés que cela engendre pour créer des liens, difficulté exploitée avec brio par le pouvoir.

Simple nouvelle à l'origine, Hugh Howey a écrit avec Silo, un roman de science-fiction comme je les aime, avec ses défauts et ses grandes qualités. J'ai décidé de ne pas raconter trop de choses sur l'histoire parce qu'il faut la découvrir au fil des pages, découvrir ces vérités qui apparaissent et modifient la compréhension de cet univers. Parce que vous devez lire cet ouvrage, le premier de la collection « Exofiction » chez Actes Sud, ce qui place la barre très haut pour les publications suivantes.
Lien : http://leslecturesdeollie.bl..
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Silo, tome 2 : Origines

Comment l’humanité a-t-elle fini par habiter sous terre, dans d’immenses silos autosuffisants ? Tout est parti d’un soi-disant projet immobilier dirigé par le député Donald Keene. « C’est ce qu’on appelle un bâtiment au-cas-où. » (p. 28) Au cas où quoi ? C’est là le grand secret. « Tu as certainement retenu le meilleur moyen de garder un secret. […] Le déni. » (p. 23) On parle déjà de cryogénisation, de nanobiotiques, de pilules qui effacent les souvenirs et de guerre inévitable. Des décennies plus tard, Troy est tiré d’un très long sommeil et se retrouve en charge d’une importante mission. « Il avait étudié en vue de diriger un silo, mais pas celui qui supervisait tous les autres. » (p. 45) Dans un autre silo, Jimmy se retrouve brusquement seul et doit apprendre vivre ainsi. « Jimmy découvrit une nouvelle Règle du Monde : l’homme n’était pas fait pour vivre seul. Jour après jour, son quotidien le lui confirmait. Il fit cette découverte, mais il l’oublia aussitôt, car il n’y avait personne avec lui pour la lui rappeler. Il parlait avec les machines à la place. Elles lui répondaient, en faisant cliqueter leur gorge de métal, que l’homme n’était pas fait pour vivre du tout. » (p. 443) Il y a l’homme qui voit venir l’horreur et l’homme qui doit en protéger les conséquences tout en dissimulant les causes. « Expliquez-moi en quoi la solution n’est pas pire que le problème. » (p. 266) Pour survivre, l’humanité doit oublier, mais certains hommes ont la lourde responsabilité de se souvenir. « Les mensonges […] étaient ce qu’ils entretenaient ici dans le silo 1, dans cet asile embrumé par les pilules curieusement en charge de la survie de l’humanité. » (p. 69)



Après un premier tome magistral qui l’a fait entrer d’un bond dans la cour des grands auteurs de science-fiction et de dystopie, Hugh Howey offre un préquel parfaitement maîtrisé à Silo. Partant des origines de la catastrophe, il renoue avec des personnages de son premier volume, à une époque où on ne les connaissait pas encore. Le mélange de violence, d’insurrection, de survie, de secret, de politique et de pouvoir est toujours aussi savoureux. D’autant plus qu’il est agrémenté d’un ingrédient de choix. « L’espoir. C’est de ça qu’il s’agissait. De l’espoir et de ses dangers. » (p. 450) Vivement le dernier volume de cette trilogie !

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Silo, tome 1

Un roman passionnant, très bien mené, dont l'intrigue se déroule dans un futur post-apocalyptique et qui happe le lecteur et l'entraîne dans une découverte progressive d'un système de société souterraine, hiérarchisée et catégorisée par corps de métiers, dont les règles de vie rigides sont définies dans un texte nommé "le pacte". Ceux qui dérogent à la règle sont condamnés à sortir du silo pour nettoyer la caméra qui filme le monde extérieur, puis à mourir sous les yeux des spectateurs. Jusqu'à ce qu'un jour, une condamnée rebelle change la donne...

Si vous aimez le suspense et la SF, allez-y les yeux fermés, ce roman est un chef d'oeuvre. Il est suivi de deux autres tomes que je vais m'empresser de découvrir.
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Silo, tome 1

Balayée par un cataclysme sans précédent, la surface de la terre est devenue inhabitable. Les humains vivent désormais dans de profonds silos où il ne fait pas bon questionner les règles et le sytème établi. Quiconque s’interroge sur le monde extérieur s’y verra envoyé sans espoir de survie.



Un point de départ somme toute classique pour une dystopie mais une recette qui marche bien en général. Si on ajoute à ça des personnages convaincants et des péripéties en nombre honorable, on se retrouve face à un roman qui ravira les amateur·rices de science-fiction. Mention spéciale à l’héroïne, qui n’est ni une badass qui défonce tout ni une demoiselle en détresse enamourée. Enfin! Un agréable juste milieu qui n’est pas sans rappeler une jeune Ellen Ripley dans Alien(s).



J’ai néanmoins trouvé la fin expédiée, surtout par rapport à la longueur (et aux longueurs) du roman. Je n’ai pas, comme certain·es, regretté les innombrables montées et descentes dans les étages du silo. C’est au contraire pour moi une des forces du récit et ces allées-venues ajoutent au sentiment de claustrophobie ambiant. Par contre, je me serais bien passée des interminables descriptions techniques. Non, je n’ai pas besoin de savoir dans les moindres détails comment fonctionne la radio!



Mis à part ce petit bémol, ce fut quand même une très bonne lecture et un page turner indéniable. Hâte de découvrir la suite et la série également!

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Silo, tome 1

C'était mon roman de l'été et je n'ai pas regretté mon choix!

J'ai adoré ma lecture que j'ai dégusté car je n'avais pas envie de le terminer tellement j'étais bien à l'intérieur du Silo.

J'ai tout de suite adhéré au concept du livre. J'ai aimé decouvrir cette forme de vie sous terre dans un Silo, son fonctionnement, ses règles, le développement de la vie à l'intérieur. On se pose plein de questions dès le début du livre. Comment en sommes nous arrivés là ? Pourquoi? Y a t-il un danger à l'extérieur ? Plus la lecture avance plus on a nos réponses grâce aux personnages qu'on apprend à connaître au fur et à mesure des chapitres et qui cherchent à avancer avec nous. C'était une lecture vraiment prenante, surprenante et agréable.



J'ai hâte de lire la suite !
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Silo, tome 1

Avis relativement mitigé pour ce 1er tome. L'idée des silos post-apocalyptiques ainsi que la trame générale du roman sont géniales et originales. Les personnages sont également attachants et bien développés. Mais que de longueurs inutiles…A commencer par cette descente qui dure une éternité. J'ai bien compris que ce « voyage », comme évoqué par l'auteur, était l'occasion de nous décrire le fonctionnement d'un silo. Mais mettre 1 semaine et 100 pages pour descendre et monter 150 niveaux ?! C'est beaucoup trop à mon sens, à moins que les hauteurs des étages ne soient élevées. Pourquoi aussi s'attarder autant sur des personnages pour finalement les éliminer au milieu du récit ?



Curieux malgré tout de connaitre le pourquoi et le comment de l'histoire, je vais m'aventurer à lire le préquel en espérant que la lecture sera plus fluide.

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Silo, tome 1

Lectrices, lecteurs, bonjour ! 📗📘📙

#souvenirdelecture: "Silo", de Hugh Howey.



Que se passe-t-il dans ce Silo ? On a envie de savoir ! C'est ce qui fait la force de ce roman. On a toujours envie de savoir ce qui va passer juste après, dans le chapitre suivant… Allez, encore un chapitre, un petit dernier et je vais me coucher ^^ Vous vous retrouverez bien vite prit dans l'histoire, avec une intrigue qui avance, une ambiance très immersive, et des personnages attachants.

À la base, "Silo" est une suite de cinq nouvelles formant une courte série, ce qui crée un rythme rapide, et des réponses aux mystères qui arrivent rapidement, engendrant à leur tour d'autres mystères, jusqu'à embarquer totalement le lecteur dans le récit sans jamais s'ennuyer.

J'ai été attiré par ce bouquin par son résumé (pourquoi les bannis nettoient-ils les capteurs extérieurs avant de mourir ? Que se passe-t-il vraiment dehors ?), mais j'ai finalement apprécié, en plus de l'intrigue, de découvrir l'organisation interne du bunker, son fonctionnement autarcique, ses organes de survie, ses règlements et ses parts d'ombre. Les personnages sont réalistes, humains, on survit avec eux.

L'auteur a par la suite écrit "Silo Origines", une préquelle, et "Silo Générations", suite directe à "Silo", qu'il me tarde de lire.



-Edouard Jhil-

"Lisez ce que vous voulez, mais lisez, c'est important."

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Outresable

J'avais beaucoup aimé Silo et je me réjouissais de retrouver un roman de Hugh Howey . A la fin de ma lecture , je ne suis pas déçue même si je suis un peu restée sur ma faim et avec des questions concernant l'histoire et l'univers d'Outresable . Comment et pourquoi en est on arrivé là dans ce monde qui s'ensable inéluctablement ? Pourquoi cette faille entre ces deux lieux qui semblent à la fois s'attirer et se repousser ? les personnages sont attachants et j'ai bien aimé l'idée des plongeurs dans le sable grâce à des capacités de concentration , de visualisation et des combinaisons un peu particulières . Mais là aussi , j'aurais bien aimé un peu plus d'explications . peut être aurons nous une suite qui nous permettra de mieux comprendre ?
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Outresable

Nous sommes dans un futur éloigné, quelque part dans ce qui fut l’Amérique. Quelque part *au-dessus*, plus précisément, car le sable a tout recouvert. Pourquoi, d’où vient-il, nous n’en saurons rien mais le fait est là, il ne cesse de progresser encore et encore et engloutit lentement mais implacablement tout ce que l’homme s’échine à persister de construire. Devenus par la force des choses nomades, les gens se sont organisés en cités éphémères, protégées un temps de l’enfouissement dans le sable par de hauts murs. Les gens plongent dans le sable, s’y mouvant avec l’aide de combinaisons électroniques leur permettant d’en diriger la structure mentalement. Ils plongent le plus profondément possible pour rapporter à la surface tout ce qu’ils peuvent monnayer (et utiliser). Nos héros sont une famille nombreuse, que nous rencontrons alors que l’aîné accomplit une mission périlleuse… L’univers ici mis en place par Hugh Howey fonctionne bien et on visualise sans peine ces grains de sable qui s’infiltrent partout, on en aurait les lèvres gercées et la langue pâteuse rien qu’à y penser. L’histoire en elle-même tient bien les promesses de suspens avec rebondissements bienvenus etc. mais le traitement est hélas très commercial, formaté courts chapitres, cliffhangers et cie, rendant la lecture paradoxale : on *veut* savoir la suite tout en s’agaçant de notre propre crédulité.
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Silo, tome 1

Un roman post-apocalyptique qui fait froid dans le dos : tout au long du roman, l'auteur fait monter la tension et offre de nombreux rebondissements à ses lecteurs, ainsi que plusieurs cliffhangers ! Si l'auteur possède indéniablement l'art du suspens et nous tient en haleine grâce à un excellent sens du rythme, le fond de l'histoire n'est pas délaissée pour autant. L'intrigue s'avère également bien menée, l'univers nous happe très vite, et les personnages sont réussis. Je ne suis pas passée loin du coup de coeur (peut-être la faute aux débuts de ma lecture en version audio, que je n'ai pas aimée), et je compte bien lire la suite ainsi que la préquelle pour voir jusqu'où l'auteur peut nous emmener :)
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Silo, tome 1

Ce livre a été une très grande découverte pour moi ! C'était un cadeau d'anniversaire et je n'en ai pas été déçue ! Ce roman se base sur un mystère : celui qui règne autour de tous ces gens réunis dans un silo, la terre à l'extérieure étant toxique ! Comment, pourquoi en sont-ils arrivés là ? de quel "héritage" proviennent toutes ses règles qui régissent leur société souterraine ? Je ne sais pas comment décrire le style d'écriture de l'auteur mais j'ai l'impression d'avoir été dupée : le scénario est mené comme un tour de magie ! J'ai d'abord pensé que les mensonges étaient partout, que tout était illusion : l'air extérieur n'est peut-être pas toxique ? peut-être d'autres humains vivent dans le monde réel ? peut-être est-ce une sorte de Truman show ? L'auteur a très bien su construire un labyrinthe pour défaire le pourquoi du comment notamment avec les suspicions de théories du Complot de Holston et de sa femme au début du livre. J'ai d'ailleurs été légèrement perturbée que l'auteur s'amuse à tuer tous les personnages principaux au départ : Holston puis Jahns, ... sans aucune pitié pour nous lecteur ! Même les "méchants" sont déroutants dans ce livre ! Je ne savais plus où donner de la tête. Je pense à Bernard qui ne réalisait même pas qu'il "était m'un d'entre eux" (comme le soulignait Lukas( tellement il avait était conditionné. A lire et à relire je recommande sans hésiter !
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Silo, tome 1

Une belle découverte pour ce livre !



Cet été, j'ai été tentée par des livres qui sortent un peu de la fantasy et de l'urban pour partir plus sur le fantastique et la SF. En fouinant un peu à Cultura, je suis tombée sur ce livre, dont j'avais déjà un peu entendu parler, et il m'a bien inspirée.



Il n'aura pas fait long feu dans ma PAL, et je l'ai lu assez vite au final, malgré le nombre de pages. Le début a été un peu difficile, on change un peu trop de personnage principal à mon goût, et d'une façon bien particulière. J'ai eu l'impression qu'à peine accrochée à l'un, pouf, on passait à un autre. Mais une fois ce soucis réglé, j'ai pu me plonger complètement dans l'histoire.



On découvre un univers confiné au sein d'un Silo géant, avec plus d'une centaine d'étages et des escaliers comme seul liaison entre eux. L'auteur va nous immerger dans ce silo, avec ses habitudes et ses codes très particuliers. On va se confronter, aux côtés de Juliette, à des règles étranges, et on va vite vouloir en savoir plus, et surtout, savoir "pourquoi". Pourquoi les humains vivent-ils dans ce silo ? Sont-ils les seuls? Qu'est-il arrivé pour en être à cette situation?



Au final, l'auteur réussit à nous tenir en haleine tout du long, avec plusieurs rebondissements, des découvertes énormes pour les personnages, une écriture bien travaillée et une histoire prenante !



On se pose plein de questions, et au final, on n'a pas toutes les réponses qu'on espérait. Heureusement, il y a 2 autres tomes encore après, et j'espère qu'on saura enfin le fin mot de l'histoire !



J'ai vraiment apprécié l'ambiance sombre, mystérieuse et pleine de secrets, et à la fois la découverte d'un univers qu'on suppose post-apocalyptique, avec diverses adaptation des Hommes à un nouveau milieu et une nouvelle façon de vivre. De la dystopie un cran au-dessus de ce qu'on peut lire avec les Hunger games, Divergent, et autre, dans le sens où ce n'est pas tout à fait le même public qui est visé.



Je ne regrette pas mon achat et je lirai la suite avec plaisir dès que je pourrai me la procurer.





En bref, un très bon moment avec ce livre original et prenant!
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Silo, tome 1

L’intérêt pour ce roman est venu progressivement… et est devenu réel dès la troisième partie. En effet, les deux premières parties se concentrent sur des personnages qui vont lancer les l’histoire, mais qui n’iront malheureusement pas plus loin. A peine commence-t-on à s’attacher qu’ils nous sont enlevés. J’ai cependant aimé ces deux sections, la première pouvant presque être une nouvelle à elle toute seule avec un twist intéressant et la second étant vraiment touchante. A partir de la troisième partie, Juliette, la nouvelle shérif, devient personnage principal et nous la suivrons, parmi d’autres, tout au long du roman.



Silo est une dystopie dense et riche avec un univers fort et des personnages bien campés. Il possède un côté descriptif qui peut rebuter, mais cela ne m’a jamais dérangée. Au contraire, j’ai été immergée dans cette histoire. Le roman prend parfois son temps pour poser le décor, présenter les personnages plus en profondeur et j’ai trouvé très agréable d’en savoir plus sur cet étrange silo et ses habitants.

L’atmosphère du lieu est lourde, étouffante et, comme on le découvre rapidement, pleine de secrets. Les personnages sont réalistes et intéressants, voire attachants (surtout en ce qui concerne le peuple du fond). Hugh Howey prend le temps d’explorer les relations entre les étages, les espoirs de chacun, le système de castes avec leurs salopettes de couleur, la manipulation des habitants par les gens au pouvoir, l’utilisation que ceux-ci font des communications difficiles, d’un escalier qui demande des jours de marche pour parcourir entièrement.



Silo est un roman sur l’oppression et sur la révolte, sur ce qui advient quand des secrets trop important pour être cachés sont révélés, sur l’exaspération d’un peuple qui découvre la vérité, sur un nettoyage de trop qui pousse à la rébellion. Hugh Howey fait peu à peu monter la pression et, dans la seconde moitié du roman quand la situation commence à dégénérer, met en place une narration qui alterne les points de vue, accrochant totalement son lecteur ou sa lectrice, avide de savoir ce qu’il advient de tel ou tel protagoniste. Système très utilisé évidemment, mais très efficace !



Une excellente lecture, vous l’aurez compris, même si je ne vous en dis pas davantage sur l’histoire pour vous laisser la surprise des différents rebondissements. Le silo m’a capturée entre ses murs pour me rejeter quelques jours plus tard, la dernière page tournée. De nombreuses questions me trottent encore dans la tête concernant le passé de ce monde ravagé et l’avenir de certains personnages, je suis donc curieuse de découvrir les deux autres tomes de la trilogie pour avoir les réponses !
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Silo, tome 1

Trois semaines. C'est le temps qu'il m'a fallu pour terminer Silo. Que dire ? Que je ne suis pas fan de Science-fiction  où je ne n'aime pas les dystopies ? Sûrement un peu des deux. Ce livre d'après les critiques a été encensé, mais à mon avis il l'a sûrement été un peu trop , car je me suis ennuyé ferme. C'est lent, c'est très lent tout comme les cent quarante-quatre étages à monter ou bien à descendre. Des personnages qui meurent aussi vite qu'ils ne sont arrivés, des clivages entre ce qui est au dessus et ce qui est en dessous. Bouddha aurait aimé ce livre, car au milieu c'est pas tout à fait cela non plus.



Certains concepts de l'histoire sont intéressants, les hautes sphères pensantes, les classes ouvrières en bas, les enjeux politiques, des conflits d’intérêt, ce que l'on cache à autrui et les ficelles que l'on tire dans les coulisses et la rébellion qui couve. Au niveau de la fable politique, on y trouve sous compte, il n'y a rien à dire. Qui détiendra au final le pouvoir pouvons-nous nous demander.



Mais voilà, la sauce n'a pas pris même si j'ai eu des moments où j'ai voulu en savoir plus. J'ai parfois eu du mal à visualiser le Silo depuis l'extérieur tout comme le décors mis par l'auteur est froid, métallique et sans âme. C'est tellement dépersonnalisé que cela ma assommé.



Bref, je préfère m'échapper du Silo en refusant de faire un nettoyage, c'est trop cher donné. Même pas peur !
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