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Critiques de Hugo Clément (139)
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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

C’est une critique que je repousse depuis des mois, et ça ne me ressemble pas. C’est que ce tout petit (mais consistant) livre traite d’un sujet d’actualité brûlant. Je le sais.



D’ailleurs, si vous voulez mettre la pagaille dans une soirée (où l’on mange) ou un repas familial, introduisez une ou deux personnes (au choix) végétarienne(s), végétalienne(s) ou vegan, et attendez un peu. Mais souvent, même sans leur présence, le simple fait de lancer le sujet donne au quart d’heure qui suit une teneur explosive (si si je l’ai observé à de maintes reprises).



Le végétarisme progresse dans la société de façon spectaculaire. Tous les indicateurs nous le disent. On assiste, qu’on le veuille ou pas à une démocratisation très intense de l’intérêt pour le sujet. Fini le temps où l’on en parlait comme d’une mode éphémère adoptée par quelques militants un peu fadas.



Certains ont pris la plume pour nous raconter combien ils appréciaient la viande, la charcuterie et j’en passe. J’écris à l’imparfait, car leur évolution alimentaire ira dans une direction qu’ils pensaient impossible avant.



Hugo Clément, jeune homme volontaire, fait partie de ces personnes, et en tant que journaliste curieux et baroudeur, son témoignage s’éloigne vite du quant-à-soi et de la prise de conscience pour nous donner un tas d’informations étonnantes, captivantes, catastrophiques. Jamais je n’aurais imaginé ça !



Avec son esprit d’analyse et de synthèse tout à fait éclairants, de l’humour là où on en a bien besoin, il nous raconte qu’il n'a pas besoin de viande et de poisson pour être en bonne santé, que « l'élevage et la pêche industriels sont un fléau pour la planète », et « une honte pour l’espère humaine qui se considère à tort comme supérieure ». Malin, le jeune journaliste n'a pas comme volonté de culpabiliser ceux qui mangent des animaux « en raison d'une pratique issue de plusieurs siècles de tradition et autrefois de nécessité ». Il sait que ce serait inefficace.

« Se voir pointer du doigt incite à la défense, pas à la remise en question », nous dit-il.



Hugo Clément, star d’Internet et reporteur connu pour ses investigations aux quatre coins du monde, nous livre donc un documentaire passionnant sur la condition animale qui constitue une sorte d’état d’âme interrogative sur notre rôle environnemental où il explique ce qui s'est passé dans sa tête et ce qu'il a découvert dans ce travail de recherche de synthèse impressionnant. Certes, d’autres s’emploient déjà à nous le montrer dans des reportages télévisés très intéressants, mais "Comment j’ai arrêté de manger les animaux" va bien plus loin.



Dans ce petit ouvrage sincère, l’auteur n’élude pas ses doutes, les difficultés rencontrées et son nouveau rapport au monde qui est en train de germer. Tout y est argumenté, dans une recherche plus que fouillée, un travail d’enquête très dur mais absolument passionnant.

Où l’on découvre que « l’industrie de l’élevage ne nourrit pas la planète. Au contraire, elle l’affame ».

Ni manifeste, ni livre d’action, Comment j’ai arrêté de manger les animaux m’a donc permis d’envisager mes actes du quotidien dans leur globalité en leur donnant le temps et l’attention qu’ils requièrent pour que cela change la donne.



Déjà peu poussée sur la viande pour raisons de santé, ce livre que j’ai mis beaucoup de temps à lire parce qu’il est fourni documentairement (et émotionnellement) parlant m’a profondément marquée. Il a été pour moi un coup de poing, une grande gifle tant son contenu m’a percutée.



Face à l’urgence environnementale et aux défis climatiques, la réponse tient en deux mouvements complémentaires :

En premier, comprendre grâce aux explications. En second, agir.



On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas, à moins de préférer faire confiance aux lobbys, aux médias ou aux puissants qui nous gouvernent (ou les trois à la fois). Les données, d’il y a quelques décennies, quelques siècles ont changé.

C’est indéniable.



Je ne dirai donc que deux mots : Merci Hugo !!!



Je viens de vivre (en travaillant dans un espace non climatisé) le record de température français à 46°C à 17h. Je tente de ne pas développer d’éco-anxiété, mais j’avoue avoir bien des difficultés à m’en défaire.



" Tant qu'il y aura des abattoirs, il y aura des champs de bataille " Tolstoï (et il fera de plus en plus chaud !).




Lien : http://justelire.fr/comment-..
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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

Je suis une vache, je suis capable de résoudre un problème et d'en être contente, je peux anticiper un évènement en fonction de mon expérience, je peux mettre en place des stratégies pour protéger mes petits avec qui j'ai un lien très fort, comme toutes les mamans, je peux reconnaître les humains gentils et ceux qui me font du mal.

Tu me sépares de mes petits à la naissance, m'envoies à l'abattoir dès que je ne remplis plus assez tes pots de yaourt.



Je suis un cochon, je comprends que l'image que me renvoie un miroir est un reflet, mes capacités cognitives sont très développées, je fais preuve d'empathie envers les humains qui me traitent comme un animal de compagnie, je peux élaborer des stratégies pour manipuler et tromper mes congénères. Mon espérance de vie est de 15 à 20 ans.

Tu me tues entre 120 et 180 jours, sans que j'aie eu le temps de voir une tranche de ciel. Je suis aussi intelligent, sinon plus que ton chien que tu emmènes au toilettage ou chez le psy.



Je suis un poulet, j'éprouve des émotions, comme le deuil, la peur ou la joie. Je maîtrise les bases de la physique ou de la géométrie dès la naissance, plus rapidement que les bébés humains. Je peux mémoriser jusqu'à cent visages de mes congénères et m'en souvenir même après une longue séparation. Je dispose d'un langage sophistiqué me permettant d'échanger de nombreuses informations. Je peux vivre jusqu'à 10 ans.

Tu me tues avant 40 jours, tu m'étouffes dans tes hangars, dans tes cages, bien avant de me suspendre par une patte et de me trancher la tête pour finir en nuggets dans ton assiette.



Je suis un mouton, je ne suis pas bêtement le troupeau, ma mémoire est excellente. Je peux me réconcilier après une dispute, reconnaître et mémoriser des visages humains.

Tu ne prends pas toujours le temps de m'étourdir avant de me saigner. J'ai si peur dans ton couloir de la mort.



Je suis un poisson, je ressens la douleur de l'hameçon, je dispose d'une impressionnante mémoire à long terme, je peux collaborer avec d'autres espèces et utiliser des outils.

Tu assassines tout ce qui vit dans l'océan pour me mettre en boîte ou faire de la farine pour tes poulets et poissons d'élevage.



Nous sommes des personnes, nous ressentons des émotions, nous avons besoin de vivre autant que toi, nos vies sont uniques, nous ne sommes pas de la viande et du poisson. Tu ne manges pas de la viande, tu manges un poulet, un cochon, une vache… tu ne manges pas du poisson, tu manges un thon, une dorade… et bien plus encore à cause des prises accessoires ; tortues, dauphins, requins…



Maintenant que tu le sais…



« Si tous les habitants de la planète devenaient végétariens, il ne faudrait conserver que 20% de la surface agricole actuellement consacrée à l'élevage pour nourrir l'humanité… »



Tu pourrais nourrir la planète si tu te passais de ton steak.

Tu pourrais économiser l'eau si précieuse à la vie sur Terre.

Tu pourrais sauver l'Amazonie, les océans, et prendre un bon bol d'air, si tu ne mangeais pas les animaux.



Maintenant que tu le sais…



Tu pourrais être en meilleure santé, il y aurait moins d'obésité, moins de cancers…



Tu es omnivore, comme l'ours et le singe. Tu as le choix entre les végétaux et la chair animale.

Tu as un immense pouvoir, il est dans ton assiette.



Maintenant que tu le sais…



Vas-tu encore faire l'autruche, te moquer des mangeurs de végétaux, des amoureux des bêtes, ou simplement de ceux qui pensent que toute vie est essentielle à l'équilibre de la planète, que chacun a sa place, son espace de liberté, de joie, de pensée, aussi petite soit-elle ?





« Que mangent les animaux les plus imposants de la planète, comme les éléphants, les rhinocéros, les girafes ou les bisons ? Vous connaissez la réponse : des plantes »



Maintenant que tu le sais, ça vaudrait vraiment le coup de tenter de nouvelles recettes, de changer tes habitudes carnivores. Sauf si tu as plus peur des plantes que de ce qui se passe derrière les murs des abattoirs sans vidéosurveillance, ou dans les hangars où piétinent des vivants sur les cadavres de leurs congénères, ou derrière les barreaux des box qui meurtrissent les corps, ou dans les filets qui font suffoquer les océans…



Tu as le choix.



Il y a des lectures qui sèment des graines. L'essai d'Hugo Clément est de celles-là, tout comme Carnage de jean-Marc Gancille.

Pourvu qu'elles poussent.





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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

Hugo Clément, jeune journaliste plutôt écolo, a décidé depuis trois ans d'arrêter complètement de manger de la viande, puis du poisson.

Pourquoi ?

Pour trois raisons : ce n'est pas nécessaire pour être en bonne santé, c'est mieux pour la planète, et le traitement que l'on fait subir aux animaux d'élevage est ignoble.



Une fois cette prise de conscience acquise, il s'est documenté pour répondre aux nombreuses questions que ne manquait pas de lui poser son entourage.

Il a donc consulté des spécialistes du comportement animal pour mettre à bas tous les préjugés sur l'insensibilité et la bêtise des animaux.

Oui les volailles, les moutons, les porcs, les vaches, et même les poissons, éprouvent des émotions, ont des capacités cognitives mal connues, et ont tous une forme d'intelligence.

Et on en tue plusieurs milliards chaque année sur terre après les avoir élevés dans des conditions innommables.



Puis il s'est renseigné sur les conditions d'abattage, et là le constat est accablant, de nombreux témoignages et de nombreuses vidéos ont montré la violence dans les abattoirs.

Autre argument imparable : à ceux qui sont plutôt « écolo » et mangent peu de viande mais de « bonne qualité », il assène que même si les animaux sont élevés dans de meilleures conditions, les abattoirs sont les mêmes et plus de la moitié des animaux seraient découpés sans avoir été assommés (pour gagner du temps)



Autre argument, le plus important peut-être, et qui est bien connu : la majeure partie des céréales et la majeure partie de l'eau sont utilisés pour nourrir les animaux d'élevage… qui ne vont nourrir qu'une partie infime de l'humanité.

Si on réduisait de moitié la consommation de viande, on pourrait nourrir une grande partie de l'humanité avec les céréales cultivées…



Et enfin il explique, s'il était encore besoin de le faire, que l'on peut très bien vivre sans manger de viande et de poisson, on peut tout à fait trouver des protéines ailleurs et ce n'est que meilleur pour sa santé !



Voilà donc un livre agréable à lire, accessible à tous et qui est un bon plaidoyer pour la cause végétarienne.

Je ne sais pas s'il convaincra les sceptiques.

Pour ma part je suis végétarienne depuis une quinzaine d'années, au départ pour des raisons de santé, puis d'environnement, et ce livre me permet de retrouver des arguments et des chiffres pour expliquer ma démarche à mon entourage (entourage plutôt bienveillant en général…)



Merci à Babelio, Masse critique et le Seuil pour ce livre.

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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

Hugo Clément nous présente dans ce livre les arguments et les informations qui l'ont amené à devenir végétarien, sans chercher à nous culpabiliser. De par son exemple et son exposé riche et documenté de la situation actuelle, il nous invite à franchir le pas.

Continuer à consommer des animaux, êtres sensibles, est-ce nécessaire et viable pour notre planète et sa biosphère ? Manger de la viande et du poisson n'est pas une nécessité pour être en bonne santé. De plus, la pêche et l'élevage industriels ont un impact environnemental considérable et génèrent d'innombrables souffrances animales.

Livre intéressant, en écho avec Faut-il manger les animaux ? de Jonathan Safran Foer, qui ébranle les certitudes des omnivores que nous sommes et nous encourage à passer à l'action.

« Le pouvoir est dans notre assiette. »
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Le Théorème du vaquita

Le Théorème du Vaquita est un essai graphique avec une mise en images bien réussie de reportages d’Hugo Clément et d’actions de défenseurs de la nature et des animaux.

C’est un ouvrage très intéressant qui, par sa forme, est susceptible de toucher et donc d’informer un public plus large sur les comportements qui portent atteintes à la biodiversité et aux conditions d’habitabilité de la Terre.

Ce constat dressé, il nous invite à réagir, à nous investir pour défendre la planète et à passer à l’action.

Un livre à mettre dans toutes les mains, dans les CDI…, pour sensibiliser un maximum de personnes et notamment de jeunes, espoirs pour éviter un effondrement global.
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Le Théorème du vaquita

Ce roman graphique est à mettre entre toutes les mains, celles de ceux déjà acquis à la cause animale, nourriture bio et végétarienne,ayant conscience du changement climatique et de ses conséquences (comme moi) mais également à ceux qui n'y réfléchissent pas.

Très pédagogique et témoignages de scientifiques et chiffres à l'appui et grâce à des illustrations aquarellisees les concepteurs de l'ouvrage mettent en évidence l'état de notre Terre, les abus et nos contradictions.

On apprend toujours et il n'est jamais trop tard pour prendre conscience de l'urgence à agir, individuellement ou collectivement et je dois avouer que l'on ne ressort pas indemne de cette lecture.

Je l'ai déjà recommandé autour de moi et je pense que le laisserai trainer chez moi à portée des yeux et des mains pour que chacun, quelque soit son âge et ses convictions, puisse faire face à la réalité de l'urgence climatique.
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Journal de guerre écologique

Toute action en faveur de l'environnement et de l'écologie est à encourager et à soutenir. Certains le trouveront alarmiste, d'autres, donneur de leçons. Comme Hugo Clément le dit si bien, il n'est pas parfait mais il essaie de faire son maximum. Il a compris qu'il menait ce combat pour les générations futures. Le ton employé est juste, il y a urgence à sauver la vie sur Terre, et cela ne peut se faire sans une prise de conscience des citoyens de tout ce qui ne va pas. Le meilleur exemple : sans des journalistes tels que Clément ou Lucet, les Occidentaux qui trient leurs déchets ne se douteraient jamais que ces matières sensées être recyclées, partent à l'autre bout de la planète pour y être abandonnés. Dans tous les domaines, l'écologie passe après l'économie dans les priorités de nos dirigeants à la solde des grandes entreprises.
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Les lapins ne mangent pas de carottes

Les lapins ne mangent pas de carottes. le saviez-vous ? Avec cet essai, Hugo Clément tente de démonter certains clichés sur les animaux : le loup serait méchant, les rats nous transmettraient la peste, les porcs seraient… Ces fausses perceptions nous biaisent dans notre relation aux animaux, par rapport auxquels nous nous plaçons toujours en supérieurs, et de fait en position de dominants.



Après une première partie sur son végétarianisme et l'élevage intensif des mammifères, l'auteur fait le tour des différentes situations d'exploitation des hommes sur les animaux et, à l'aide de données chiffrées et de sources fiables, détruit les arguments souvent avancés par les zoos et parcs animaliers, delphinariums et autres organismes.



Le chapitre sur la chasse est édifiant. Je n'étais pas spécialement anti-chasse, mais l'on se rend compte de l'hypocrisie et de la mauvaise foi de ce lobby puissant. de quoi vous donnez des billes face à tonton Gérard au prochain repas de famille !



J'ai aimé l'approche non culpabilisante d'Hugo Clément. Il ne mange pas de viande mais ne blâme personne et invite juste à faire de son mieux, sans reproche. Il préfère informer que convaincre et ça me semble une approche efficace.



Enfin, il invite à changer notre rapport à la faune et propose à chacun de faire des petits gestes du quotidien pour aider : réduire ou supprimer sa consommation de produits carnés, participer aux conseils municipaux, s'investir dans les associations, etc.



La métaphore de la maison parle d'elle-même. Imaginons-nous une brique parmi les autres espèces d'animaux, le tout formant une demeure. Si une brique ou une dizaine de briques manquent, ça passe encore, mais si plusieurs milliers d'espèces disparaissent et donc de briques, la maison s'effondre et les humains avec. Percevons-nous comme faisant partie de la nature et de notre environnement, qu'il faut à tout prix protéger, au delà d'intérêts économiques à courts termes.



Cet essai est une parfaite synthèse. Il est clair, richement documenté et suffisamment alarmant, sans donner de leçon. Il permet une prise de conscience et aide à déconstruire beaucoup d'idées reçus. Et comme la citation finale d'Albert Einstein le dit si bien « Ceux qui ont le privilège de savoir ont le devoir d'agir ».



Une lecture nécessaire et enrichissante que je recommande !



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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

J'ai trouvé dans ce bouquin un écho à celui d'Allen Carr et de sa méthode simple qui m'avait aidé à arreter de fumer les délicieuses gitanes sans filtre il y a quelques années.



A l'époque je m'encrassais les poumons en engraissant les industriels du tabacs et aujourd'hui j'ai dans l'idée qu'encrasser un peu moins la planète en laissant vivre nos copains les animaux pourrait passer par cette petite modification de mon régime alimentaire. Alors j'ai chopé ce bouquin sans a prioris.



La lecture est facile et prenante et si ça ressemble à un gros article de science et vie, on y retrouve un peu le même ton journalistique qui ne se veut pas culpabilisant et c'est plutôt cool !



les chiffres (ils font froid dans le dos) sont ici les données clés, arrivent après une première partie nous rappelant que tous les animaux que nous mettons dans nos assiettes sont capables de raison, éprouvent de la sensibilité et baignent tous dans la cognition, donc que ce sont nos semblables puisque nous sommes issus de la famille des grands singes et que donc c'est pas cool de les manger.



Une deuxième partie plus rustique nous éclaire froidement sur les conditions d'élevage et d'abattage de ceux avec qui nous partageons notre boule bleue.



Et la dernière partie sombre avant éclaircie nous informe entre autre '' qu'environ 70% de la surface agricole mondiale est utilisée pour l'industrie de la viande et des produits laitiers.''



J'enlève juste une petite étoile car la densité de tous ces chiffres et statistiques alourdit parfois la lecture et que cette abondance fait parfois perdre de l'importance aux éléments clés astucieusements résumés en fin de chapitre



Une phrase m'a particulièrement poussée à me mettre le pied à l'étrier :



Est-ce qu'une vache à plus besoin de sa vie, que moi d'un barbecue ?



Si je conjugue ça avec le fait qu'on déforeste l'Amazonie pour y faire pousser du soja, cultivé pour nourrir les bovins, je me dis qu'il est temps de repenser un poil mon mode de consommation, et je remercie l'auteur de m'avoir rappelé tout ça sans être moralisateur.



Une lecture intéressante que je recommande à tous les curieux qui se questionnent, ou pas, sur l'utilité de manger de la viande ou du poisson.
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Le Théorème du vaquita

Ouïe! Aah! Ouille! C’est quand tu prends trois bons uppercuts d’affilée et que tu essayes de te relever d’un K.-O. presque total.

Le Théorème du Vaquita se lit d’une traite ; d’un souffle (mais court, très court) ; parce qu’on ne peut relever le regard de ce spectacle de désolation que nous brosse Hugo Clément chapitres après chapitres.

S’il nous dépeint le Mordor ; cette terre brûlée – « notre » Terre brulée – que nous façonnons, défigurons, vitriolons jours après jours, c’est pour mieux susciter la colère et la peur qui sont des émotions structurelles lorsqu’il s’agit de partir au combat d’un ennemi aussi redoutable.



Pourtant, il y a de l’espoir…



« Si on veut sauver notre espèce, nous devons inventer une nouvelle manière d’habiter la Terre.

Quand vous aurez fermé ce livre, il sera temps de passer à l’action. » nous dit-il.

Et si on se levait ?

Et si on y allait ?

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Les lapins ne mangent pas de carottes

Le titre peut prêter à sourire lorsqu'on a été élevé avec cette image du lapin qui adore les carottes. Alors qu'elles ne font pas partie de son régime alimentaire et qu'elles seraient même néfastes à haute dose, comme le sucre pour nous. Donc à la rigueur, exceptionnellement pour une petite douceur mais pas plus ! Évidemment, ce livre ne tourne pas autour des lapins (pas que) mais c'est une image marquante sur notre manque de connaissances flagrant concernant les animaux. Avec les choses que l'on ne sait pas et celles que l'on ne veut pas voir, ça donne du temps et de l'espace à ceux qui ne veulent que du mal aux animaux.



Et ces derniers sont très nombreux… J'ai beau lire sur le sujet, je suis encore étonnée et même plutôt choquée de découvrir encore des façons de faire parfois totalement légales mais absolument immorales. Sans parler des entorses à la loi pour quoi ? Le plaisir de tuer tout simplement. Il y a de quoi se mettre dans une grande colère lorsqu'on ouvre ce livre. Merci à l'auteur de nous ouvrir les yeux sans être moralisateur. Hugo Clément ne cherche pas à donner de leçons, il avoue lui-même ne pas être parfait (d'ailleurs qui l'est?), il veut simplement porter à notre connaissance ce qui nous est encore inconnu.



Les chasseurs, les industriels, les politiques…

La chasse, la vénerie (je suis originaire d'une région où il y a eu de nombreux cas qui donnent la nausée), les élevages industriels, les parcs privés de chasse, les animaux dont on parle en tonnes et non en nombre…



Loin de moi l'idée de donner des leçons, je ne suis ni végan ni végétarienne. Je suis juste une personne qui comprend et ressent de plus en plus ce que l'on appelle la dissonance cognitive et qui tente d'être plus en accord avec ses valeurs humaines et morales. Et cela fait du bien de lire un auteur qui s'engage, nous informe sans que l'on ait l'impression de se faire taper sur les doigts. Je recommande cette lecture, au moins pour retrouver un peu de pouvoir face à ce qui nous est imposé ou bien caché.
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Journal de guerre écologique

- Pour tous ceux qui pensent s'acheter une bonne conscience (pour 18€) -



Oui vous êtes citadin, oui vous aimez prendre l'avion pour partir en voyage une fois par an, oui il vous arrive de ne pas prendre les transports en commun, oui vous aimez manger de la viande de temps en temps et oui vous mettez parfois des chaussures en cuir.

Vous vous sentez mal, n'est-ce pas ? Et bien, c'est parfait car c'était l'objectif d'Hugo Clément avec ses nombreuses émissions télés… Et maintenant avec son livre, il vous fait payer une sorte d'impôt sur votre "culpabilité" de pollueur.

Malin, le bougre ! Ca, c'est sûr.

Ecologue ? Non, pas vraiment.

Ne vous attendez pas à apprendre beaucoup de choses sur l'écologie car il n'y en a pas, il s'agit plutôt d'émouvoir, de jouer sur l'affect de son auditoire plutôt que de convaincre en touchant la raison.

De l'ignorance et de la désinformation avant toute chose : son but, ce n'est pas d'agir, d'aider la biodiversité ou le climat, c'est d'exister lui-même. Ça ne va pas plus loin.

Voilà où il en est réduit pour (faire) parler de lui.
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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

Hugo Clément, jeune journaliste de télévision - et végétarien - ouvre un dossier complet sur les anomalies liées à la consommation de la viande. Il se pose d'abord une question simple: quel propriétaire de chien ou de chat accepterait de faire tuer son animal favori, alors qu'il est en bonne santé ? personne ! Alors pourquoi n'avons-nous aucun scrupule face à l'abattage massif des veaux, vaches, cochons, couvées… ? Peut-être croyons-nous que ces animaux n'ont pas de sensibilité ? ou refusons-nous (volontairement) de nous intéresser à la question. L'auteur de ce petit livre établit, références à la clé, que toutes ces bêtes - y compris les poissons ! - souffrent du sort tragique qui leur est imposé par l'homme. Tous (le porc, notamment) ont une forme d'intelligence et en tout cas de sensibilité, qui peut et doit être comparée aux caractéristiques humaines.



Le problème concerne environ 300 millions de vaches, 500 millions de moutons, 1,4 milliards de porcs et… 55 milliards de volaille, chaque année dans le monde ! Témoignages et chiffres à l'appui, Hugo Clément critique en détails l'élevage industriel, qui impose aux animaux de (courtes) vies souvent atroces. La législation française dispose que les bêtes soient étourdies juste avant d'être tuées dans les abattoirs; cette obligation n'est pas souvent correctement respectée par les ouvriers concernés, dont les conditions de travail sont très éprouvantes. A ce sujet, j'ai appris avec effroi que l'abattage rituel (viande cacher ou halal) est dispensé de ces contraintes légales ! La lecture des chapitres consacrés à l'élevage intensif et aux abattoirs est très pénible - mais c'est la réalité...



A ce réquisitoire, Hugo Clément ajoute des considérations annexes très importantes: l'impact écologique de l'élevage (eau, gaz à effet de serre, etc) ainsi que les effets néfastes de l'alimentation carnée sur la santé humaine, notamment.



Actuellement, le nombre de végétariens (et même des végétaliens et végans) augmente un peu dans les pays développés; de plus, une grande partie de cette population diminue sa consommation de viande. Toutefois, la tendance générale est très loin d'être inversée. Selon l'auteur, il faudrait changer radicalement de mentalité, rejeter les préjugés ancrés dans notre culture et renoncer définitivement à la nourriture carnée, pour mettre en cohérence notre connaissance du "dossier viande" et notre type d'alimentation. C'est ce pas décisif que seule une petite minorité a déjà franchi à l'époque actuelle. Il me semble probable que, dans un siècle ou deux, l'abattage massif d'animaux sera jugé criminel, comme l'esclavage des êtres humains est devenu absolument condamnable, sur les plans légal et moral.



Quoique court, ce livre exige de l'attention car l'auteur détaille précisément toutes les questions abordées. Cependant, il n'est pas pesant et ce n'est pas un brûlot trop virulent. Hugo Clément ne cache pas ses propres difficultés et plaide la cause du végétarisme sans fanatisme. Personnellement j'ai apprécié cet ouvrage.

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Journal de guerre écologique

Écologie 🌲



Hugo Clément, journaliste français engagé dans La défense de la nature et des animaux, a écrit un ouvrage fort, réaliste sur l’urgence d’agir et les actions que nous pouvons encore mener.



Ce n’est pas un récit théorique qui met en garde, c’est un réel et immense travail d’investigation précis, factuel, percutant que vous découvrirez.



Au travers de ses nombreux voyages dans le monde entier, Hugo Clément raconte ce qu’il à constaté. Il raconte aussi ses rencontres avec de nombreuses personnes engagées pour sauver notre terre et, par-dessus tout, il envoie un fort message d’espoir: nous pouvons agir, il n’est pas trop tard!



Traités en profondeur, avec à l’appui son témoignage et ceux d’habitants des quatre coins du monde ainsi que des recherches scientifiques, cet ouvrage se veut à la foi dur et lumineux.

Dur, car le journaliste relate les faits tels qu’ils sont et que l’état du monde fait peur. Lumineux, car il amène des solutions, démontre ce qui est possible et y croit fermement.



Les phrases sont courtes et efficaces. L’entier est fluide, accessible et captivant. La réalité est présentée avec une grande objectivité et sans exagération. En toute simplicité et avec pertinence, l’auteur sonne l’alarme.



En plus d’être nécessaire, ce livre est très riche! J’ai appris énormément sur ce qu’il se passait dans le monde, même si j’avais entendu des bribes d’informations, je n’avais rien connu de si complet!



Hugo Clément incarne la lutte pour sauver le monde et préserver notre écosystème avec comme magnifique but de pouvoir offrir un avenir viable à ses enfants.



Même si je connais un peu le sujet, cette lecture a été une claque. Pas de celles qui font mal, mais de celles qui réveillent!

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Journal de guerre écologique

Dans ce livre, Hugo Clément remplit à la perfection son rôle de journaliste en pratiquant le cœur de sa fonction : informer. Nous voyageons ainsi avec lui en Australie où les entreprise du charbon dévastent l'environnement, aux Iles Feroés où une pratique ancestrale assassine avec cruauté les dauphins pilotes mais également en France où la bataille pour la biodiversité est loin d'être gagnée.



On peut le remercier chaleureusement d'utiliser son statut et sa place dans les médias pour aider ceux qui sont au coeur de l'action à se faire entendre. Il est ainsi leur bras droit dans cette guerre.



Bien qu'il tente de nous faire garder espoir, il est vrai que les événements racontés et le tableau peint de l'état de notre planète est à pleurer de douleur, à frissonner de peur, à s'embraser de colère !



Hugo Clément nous montre la réalité en face et ne nous ménage pas. Cela nous permet d'apprendre mais également d'angoisser quant à l'issue de cette guerre pernicieuse.
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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

J’aime suivre Hugo Clément sur France 5 avec ses émissions engagées « Sur le front » ainsi que sur les réseaux sociaux et j’ai déjà lu son livre « Les lapins ne mangent pas de carottes ». Je me doutais donc bien de ce qui m’attendait en démarrant la lecture de « Comment j’ai arrêté de manger les animaux ». Cette thématique me trotte dans la tête depuis un moment et je voulais avoir le témoignage d’une personne que j’apprécie qui a sauté le pas. Tout comme Hugo Clément, j’aime bien manger de la viande même si j’en mange beaucoup moins qu’avant et j’aime aussi manger du poisson. Car oui, et à cela je ne m’attendais pas, Hugo Clément nous parle également de la souffrance et de la conscience des poissons et du non-sens de leur pêche et surtout surpêche. Je connaissais un peu l’intelligence et la conscience des vaches et des cochons, beaucoup moins celles des poules et poulets et encore moins celles des poissons. Très instructif. Les études pourtant déjà datées puisque le livre a été publié il y environ 5 ans, sont étonnantes et je dois dire perturbantes parfois tout en étant passionnantes. Hugo Clément nous fait avec son cœur mais également avec précision et de façon très documentée, un état des lieux. Et honnêtement, après l’avoir lu on ne peut plus regarder les animaux d’élevage de la même manière, encore moins son steak haché ou sa tranche de jambon. D’autant qu’Hugo Clément nous apprend que toute la viande que nous achetons et mangeons, je dis bien toute (même les bios, les « bleu blanc rouge » et autres), vient des mêmes abattoirs. Et là, même si l’animal a été élevé en plein air, dans de « bonnes conditions », ça coince. Ce que l’on nous cache bien soigneusement pour éviter que nous arrêtions de manger de la viande est juste une honte, une aberration et une torture incroyablement cruelle que nous faisons subir aux animaux. Ils meurent tous dans la peur et la souffrance. J’avais déjà aperçu des vidéos d’associations qui défendent le bien-être animal qui montraient les conditions inadmissibles des chaines d’abattage des animaux. Je vous avoue que je ne pouvais jamais regarder jusqu’au bout tant c’est insupportable. Lire les mots d’Hugo Clément lorsqu’il en parle m’a été pénible mais je pense nécessaire pour une prise de conscience complète. Il en est de même concernant les conditions révoltantes de l’élevage industriel. Rajouté à tout cela l’explication très claire de l’impact de toute cette industrie sur notre consommation d’eau et le réchauffement climatique… Cela fait beaucoup pour alimenter si j’ose dire notre réflexion, ma réflexion. Je vous recommande sincèrement cette lecture instructive et salutaire qui permet vraiment de faire le point. En plus, Hugo Clément, ancien consommateur de viande et poisson, est sincère et humble dans ses propos. Il ne donne surtout pas de leçon mais partage avec nous son vécu, son expérience et nous restitue le résultat de ses recherches, de ses lectures et de ses rencontres avec des spécialistes sur le sujet. Personnellement, je ne suis pas certaine de devenir un jour une vraie végétarienne pure et dure, mais plutôt une flexitarienne éclairée. C’est déjà bien. Wait and see.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

J'ai du mal avec ce genre de livre que je trouve moralisateur, même si l'auteur annonce dès le départ que ce ne sera pas le cas.

Je ne sais pas si j'ai trouvé cet essai décevant parce qu'il ne m'apprend rien ou parce que c'est la tendance sur laquelle il faut surfer !!!
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Journal de guerre écologique

Le premier livre d'Hugo Clément "Comment j'ai arrêté de manger les animaux" m'avait aidée à devenir végétarienne, ce second livre m'a ouvert les yeux sur l'écologie mondiale. C'est un livre avec beaucoup de détails, de chiffres, de catastrophes, mais simple à lire et à comprendre, qui n'est pas moralisateur, anxiogène et qui nous invite à continuer chaques petits gestes que nous faisons pour la planète.
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Comment j'ai arrêté de manger les animaux

Tout a sans doute déjà été dit sur ce livre. Tans pis !

Il est court mais je crois que rien n'y manque : les arguments scientifiques imparables, les multiples raisons d'arrêter la viande, les exemples de sportifs qui ont franchi le pas...

Ce n'est pas un livre de recettes mais il y en a pléthore sur internet.

On est loin de la propagande agressive, forcément vaine. Simplement en montrant l'exemple et en nous expliquant son choix, Hugo Clément nous convainc.

En ce qui me concerne, j'avais bien sûr une idée derrière la tête en achetant le livre. Il a renforcé ma détermination. Mon choix est fait, j'entame la transition.
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Le Théorème du vaquita

Suite à la rencontre avec Hugo Clément au salon Angoulême se livre j'ai découvert la bande dessinée inspirée de ses combats environnementaux.

Je me suis demandée à partir de quel âge on pouvait lire cette BD car certaines scènes sont terribles (même si elles sont édulcorées à travers le prisme de l'illustration qui se veut moins choquant sans doute que ne le serait une photo). Mon ado va donc la lire, mais je pense que tout est une question de sensibilité, en outre la question écologique l'intéresse fortement.

Comme moi, elle a assisté à la rencontre avec Hugo Clément au salon Angoulême se livre où il a déjà fait un tour général de ce qui se tramait entre ces pages.

Si vous suivez Hugo Clément sur les réseaux, Vakita (son média indépendant) ou à travers sa série de reportages Sur le front (France Télévisions), vous avez déjà un aperçu de ce qu'il dénonce dans Le théorème du Vaquita.

S'il en a donné la trame, Vincent Ravalec a fait le reste en scénarisant ses combats et Dominique Mermoux lui a donné sa force graphique (vous le connaissez peut-être pour ce merveilleux roman graphique "Par la force des arbres").



Alors, les détracteurs d'Hugo Clément continueront sans doute de le traiter "d'écolo-bobo" (je crois qu'il en a l'habitude) comme si l'écologie devait toujours se résumer à ses joutes stériles. À mon sens l'écologie, c'est juste l'affaire de tous et ce livre permet d'aborder "frontalement" les problèmes : alors oui, c'est certain, ça risque de ne pas plaire à tout le monde !



Lors de son intervention, j'ai vraiment ressenti sa sincérité, il ne fait pas semblant. D'ailleurs, quelques minutes avant de passer sur scène à Angoulême, Hugo Clément s'était isolé dans la cafétéria pour un direct avec Thomas Brail (qui était alors en première ligne pour tenter de sauver les arbres de l'A69… encore un de ces projets écocides qui malheureusement ne font que fleurir partout malgré l'urgence climatique et les recommandations scientifiques… Je ne vais pas vous parler de cette usine à saumons qui veut se monter au bord de mon estuaire, ça me vrille le cœur…).



Au quotidien, je prends ma part, j'ai conscience de ne pas en faire assez encore, je me sens souvent coupable quand je regarde mon ado, car quel monde allons-nous leur laisser ?

Cette BD est un électrochoc mais elle n'est pas pessimiste, s'en inspirer est une des clés : "Quand vous aurez fermé ce livre, il sera temps de passer à l'action".
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