J'ai adoré ce roman autobiographique. Je l'ai aimé pour trois raisons principales :
- Le langage est cru mais jamais salace, et il est incroyablement varié ce qui nous fait contourner les stéréotypes du rappeur-racailleux qui parle avec ses mots et tant pis si l'on ne comprend rien. Et ce langage, ce style permet de s'imprégner du paysage dans lequel l'auteur nous propulse.
- l'histoire qui est passionnante, loin des clichés, ce n'est pas une glorification ni une rédemption, c'est le constat d'une évolution heureuse et malheureuse par d'autres moments et cette distance, cette absence de jugement fait du bien.
- la richesse des personnalités qui constituent l"histoire : mi-charismatiques, mi pathétiques, ils sont complexes et cela permet des péripéties plus subtiles qu'il n'y parait.
J'ai vraiment aimé ce livre et je le conseille.
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un peu dans la lignée des Donald goines ..j'adore ...ça claque ....
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Une autobiographie saisissante d'un maquereau qui officie aux Etats-Unis entre les années 30 et les années 70. Un personnage inquiétant et à la fois fascinant.
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Excellente et authentique description du milieu black. Les pimps froids et les putes qui forment leurs écuries. Gnial
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Maquereaulogie et histoire d'une rédemption.
Ne connaissant absolument rien à propos de l'auteur, les premières pages du roman m'ont tout de suite happée et donné l'envie de lire ce qu'il avait à dire. Le récit est extrêmement vivant, mais au final trop romancé, dans l'excès, comme son auteur et c'est la légende d'Iceberg Slim que nous tenons entre les mains plutôt que son autobiographie. Néanmoins, cela n'en reste pas moins un très intéressant témoignage de l'Amérique des années 30/40 par les yeux d'un mac noir. J'ai adoré le style trash et drôle, souvent j'ai eu l'impression de lire le script d'une série B mais quelque chose de culte. C'est une descente dans le caniveau, dans l'ordure humaine, mais elle a du chien.
Un livre à lire pour se faire son opinion, un auteur à connaître.
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J'ai adoré ce livre, très dur, pas conseillé aux âmes fragiles.
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Mélange entre une biographie et une étude sociologique, Pimp nous dévoile les bas fonds des états unis pendant une période de près de 20 ans, s'étalant de 1940 à 1960.
A lire par tout passionné de l'histoire des States
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L’auteur Robert Lee Maupin ou plus joliment auto-nommé Iceberg Slim et Chester Himes ont en commun d’avoir fait de la prison, l’un épisodiquement, l’autre de manière plus soutenue et d’être contemporains Le style diffère : l’un rapporte sa vie et en fait un business au thème porteur, l’autre un objet militant pour la cause des noirs
Quel crédit peut on porter sur la véracité de cette narration présentée comme autobiographique ?
Elle semble très bien romancée et documentée mais limités dans la diversité on rabâche !. Le préambule est plutôt précautionneux . Un prétexte pour ce qui suit !
Évidemment quand on a été projeté, par son père, contre un mur en bas âge ça traumatise de même que d’être convié à un coït féminin sans l’avoir demandé et au même âge...Et donc les circonstances atténuantes… Ça excuse !
Et puis une fin larmoyante au sujet de maman du bandito contrit
Avec le QI élevé 175 dont il dit être doté il est étonnant qu’il ait suivi ce parcours car d’autre au QI plus modestes ne sont pas tomber dans ce banditisme sordide d’égout . Pour un petit mac à chaussures à 500 dollars combien de millions de besogneux : noirs , petits blancs, petits asiatiques et autres?
Donc si on considère cela, la fierté, vantardise , la satisfaction évidente de s ‘épandre sur les sévices infligés, alternés de repentance et brèves interrogations dignes de St François d’Assise, on constate un savant mélange de genre et donc Maupin avec sa verve , peut-être, crue, vulgaire à bon escient ainsi que policée lorsqu’il le faut nous raconte des histoires mais des histoires merdeuses
Ce livre n’est même pas un livre social qui explicite la condition des noirs car toute la malfaisance montrée s’exerce par des noirs sur des noirs Il y a des bons noirs comme le père nourricier, travailleur, bon père de substitution, aimant sincèrement sa conjointe mais il est broyé par le mal idem pour la mère repentante mais qui a bien contribué à la future déchéance de son fils encore que…
La logorrhée incessante des « putes » , « négresses », « pétasse », « négro », « salopes » d’une part montre la limitation du vocabulaire de ce soi-disant écrivain au QI 175 et d’autre part sa satisfaction non dissimulée à se vautrer dans la fange. Le vocabulaire, encore, ou parfois ce scribouilleur hésite : femme ou pétasse, noire ou négresse, michetons ou macs, petits blancs ou homme Blanc, soit avec minuscules soit majuscules idem sans parler de « maman » ( à son âge!) pour les noirs montre une recherche du sensationnel il ne sait plus comment rendre son texte encore plus avilissant ! De la surenchère
La satisfaction aussi de rabaisser ses « employées » en leur donnant le QI d’une huître malgré quelques raisonnements très sensés. Etrange !
La satisfaction de s’interroger philosophiquement sur lui-même assez prétentieuse.
Une tchatche toute négroïde assumée et une autolâtrie insupportable
La satisfaction de prendre le Blanc pour une pourriture finie, un dégénéré en comparaison du noir à haut idéal : le Mac !
Une narration complaisante sur la prostitution : manne financière certaine
Livre assez désagréable car il ne peut être tenu pour une œuvre littéraire proprement dite avec un style exécrable
Il ne peut pas être tenu pour un livre social et donc un acte militant car l’auteur ne semble pas savoir ce qu’est l’humanité et chie autant sur les noirs que sur les blancs Son seul soucis étant la propreté de ses godasses blanches à maquereau à bouts noirs et fleuris et ses costards
Et comme biographe, Robert Beck ne vaut pas tripette : ses souvenirs magnifiés sonnent très faux, il restera toujours le petit vaurien sans envergure qu’il a été !
On retrouve la même complaisance que dans « American psycho » de Ellis la qualité et l’imagination en moins
Un torchon au niveau du caniveau qui pourtant se laisse lire
Le fait est que ce genre d’ouvrage est nettement en dessous de la vérité la vie réelle dépasse très souvent la fiction et de loin mais ce qui est déplorable c’est que ce gratte-papier se refasse du fric avec ses méfaits passés
Ses « employées » doublement exploitées Terrifiant !
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Livre autobiographique d'un pimp, c'est pas trop mal, plutôt crû et violent mais sur la longueur c'est pas follement passionnant, autant quand je lis la bio de Bunker je m'attache au gars et j'ai envie de connaitre la suite, là le mac qui tape ses putes et ne pensent qu'a se droguer et son pognon c'est clairement limité en intérêt, reste une description du milieu des pimps lors des 40's et 50's.
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Ce livre est surtout un témoignage, mais ce n'est pas de la grande littérature.
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C'est cru, le style est vif, prenant. Ca se lit d'une traite. Peut reconcilier des personnes avec la lecture
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Je crois bien que c'est le bouquin le plus misogyne qu'il m'ait été donné de lire. "Sans concession", je crois que ce sont les bons termes.
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un texte brut et violents
Un texte authentique dont la littérature noire ne peut se passer.
Oui, rarement un bouquin a autant mérité le qualificatif "culte".
A lire absolument !
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L'histoire, certes un peu romancée, mais véridique du plus célèbre souteneur des années 1940.
Le livre de chevet de toute une flopée de rappeurs américains.
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une base du livre noir
roman biographique sans concession
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c'est bon, très bon, bien noir, sans concession, parfois sans moral. On est loin loin du rêve américain.
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Pour le style, dirons nous. Le titre déchire, autant que le nom de l'auteur. Ca fait partie de la trilogie new yorkaise ( plus underground que l'autre Paul Auster ). Assez dur pour la violence décrite, l'écriture en mode parler. Tous les blazes des différents protagonistes sont charismatiques, à lire comme même, bien que l'écriture en elle même ( faible niveau littéraire ) puisse rebuté certains gourmets.
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"Un livre effrayant et prodigieux considéré comme un classique" c'est ainsi que le Nouvel Obs présente ce roman d'Iceberg Slim.
C'est vraiment ce que j'ai ressenti durant ma lecture.
REPUGNANT dans le sens où Iceberg apparaît comme un mac froid, sans états d'âme vis à vis des femmes (ou devrais je dire des pétasses puisque c'est ainsi qu'il les nomme).
Il est cependant FASCINANT dans la volonté farouche de s'élever dans la société. Peu importe la manière, seul le billet vert trouve grâce à ses yeux :Une sorte de rêve américain.
Finalement la rédemption viendra avec l'âge et surtout l'amour que lui porte sa mère.
Il finira par décrocher pour mener une vie normale avec femme et enfants.
Comme quoi même le plus robuste des glaçons peut avoir le coeur chaud.
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le seul livre où il n'y a pas besoin de lire le 4ème de couverture pour connaître l'histoire, regarder la couverture suffit.
Embarquez vous dans le sordide sous la plume superbe d'un écrivain qu'on pourrait presque remercier de la façon dont il parle des femmes si tout cela n'était pas vrai.(c'est ironique!!!)
La réalité est crue et cruelle, d'un point de vue dérangeant mais qui permet d'avoir ce regard en nous plongeant pas uniquement dans les Mémoires mais dans la peau du Mac.
Il n'est pas du côté jouissif et fantasmé de la prostitution mais plutôt pervers et déshumanisé.
Je recommande vivement
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