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Vidéos de Idir Tas (32)
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idirtas09 mai 2024
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Premier volet de mon tryptique autobiographique, "Le murmure du figuier bleu" couvre les deux périodes :
1. Akfadou [1962 – 1972]
2. Constantine [1972 – 1983]
idirtas21 avril 2024
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- Quel est le sujet de votre livre "Le Murmure du figuier bleu", publié chez L'Harmattan en septembre 2014 ?
- Le sujet de ce livre, c’est le rôle que les membres de ma famille ont joué dans ma vie de petit garçon et plus tard d’adolescent, m’ouvrant les portes de l’Histoire, m’initiant aux secrets de la Nature, me montrant comment rester sage face aux épreuves. Ce sont eux qui m’ont transmis les valeurs fondamentales de mon existence. Mais il y a également un autre acteur essentiel de mon enfance, c’est le figuier bleu. Il est mon plus fidèle confident et ce n’est pas un hasard s’il donne son titre au roman.
Entretien avec Idir Tas, Algérie-Littérature-Action 197-200, janvier 2017.
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idirtas07 avril 2024
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Mon tryptique autobiographique comprend :
1. Le murmure du figuier bleu (Algérie [1962 – 1983])
2. Les poissons migrateurs (France [1983 – 1989])
3. L'utopie des cigognes (Algérie [1989 – 1994])
idirtas06 mars 2024
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A toutes les personnes qui, de gré ou de force, ont dû quitter leur terre natale pour aller "là-bas", dans l’espoir d’une vie meilleure.
idirtas14 janvier 2024
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Vidéo de Idir Tas
idirtas09 novembre 2023
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Cette chanson évoque trois périodes de la vie de mon père, Saïd, né le 12/08/1938 à Akfadou et décédé le 30/10/2023 à l’hôpital de Sidi-Aïch, suite à une ablation de l’appendicite et d’un bout de l’intestin. La première période est liée à son retour définitif en Algérie, au début des années 1970, pour travailler dans l’usine de moteurs-tracteurs de Constantine. La seconde à son adolescence passée en tant que garçon d’écurie dans la ferme d’un colon français, située à une trentaine de kilomètres de son village d’Aït-Saâda. La troisième à son dernier voyage en France, en automne 2019.
Pendant trois années, à deux reprises, nous avons vécu ensemble rien que nous deux dans son appartement de fonction, à Constantine. La première fois, j’étais alors étudiant, c’était au début des années 1980, quand ma mère, mes deux frères et mes trois sœurs sont retournés vivre à Akfadou. La seconde, c’était au début des années 1990, après mon retour de Grenoble. J’étais alors enseignant et j’effectuais mon service militaire civil.
Nous avions nos moments de complicité ; nous allions au marché ensemble comme je l’ai raconté dans “Le Murmure du figuier bleu”.
« J’aimais bien les jours où j’accompagnais mon père au souk. Nous nous y rendions très tôt le matin pour nous procurer les plus beaux légumes et fruits. Les marchands nous prenaient toujours pour deux frères. Mon père qui n’avait que vingt-deux ans quand je suis né ne rétablissait jamais la vérité et se contentait de sourire. Il y avait certainement un peu de vrai dans cette méprise. Une tendre complicité nous unissait tels deux frères. Aujourd’hui encore je considère Saïd comme un grand frère. Lui-même ayant perdu son père jeune ne s’est pas posé en supra-figure paternelle avec moi. Il a d’ailleurs dû apprendre son “métier de père” avec mes deux autres frères. Entre nous il existera toujours cette tendre complicité qui ne s’est jamais démentie. »
J’avais mon père pour moi tout seul, moi, l’enfant, qui avait été si longtemps privé de cette figure si chère à mon cœur, moi qui suivais en imagination les traces de son existence parisienne, moi qui aurais aimé prendre l’avion pour le rejoindre.
La situation économique l’a contraint comme tant d’autres Algériens à l’exil. C’est à Paris qu’il s’est établi pendant plus de quinze ans comme son père avant lui. Il a exercé plusieurs métiers : plombier, ouvrier spécialisé en mécanique, employé à l’Ambassade américaine à Paris, pour ne citer que ceux-là. Souvent il nous racontait sa vie, notamment ce qu'il avait vécu en France. C’était un conteur né qui nous faisait rêver à travers ses anecdotes, parfois cocasses.
Gentil, bienveillant, serviable, altruiste, toujours souriant, plein de finesse, regardant le monde avec philosophie, entre la gravité et l’amusement, très courageux depuis l’enfance, curieux d’apprendre, Saïd était un père modèle pour ses enfants sur lesquels il a toujours veillé de près comme de loin. Tous ceux qui l’ont côtoyé l’ont aimé. Il inspirait spontanément la sympathie et le respect. Il appartenait à ces hommes qui voient les autres sans faire de bruit. Il a vécu toutes les périodes difficiles de l’Algérie, de la colonisation française à la Guerre de Libération, de la Décennie Noire jusqu’aux derniers remous de l’Algérie indépendante.
Ce que j’aimais aussi chez mon père, c’était sa naïveté, cette belle naïveté propre aux enfants et aux poètes. Pour moi il était une leçon vivante. Il m’a appris à être un homme courageux, à dépasser les douleurs, à aimer la vie et les autres.
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idirtas24 octobre 2023
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Cette chanson est extraite de l'album de Saâd Idir qui s'intitule "Tnadigh fellam (C'est toi que je cherche)". Le clip est d'Idir Tas.





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