Ikura Sugimoto

Un manga pour les plus grands résolument étrange. Deux jeunes filles solitaires et très différentes se rapprochent. L'une ne veut voir que les aspects concrets de la vie, l'autre la part de rêve. Le dessin est soigné et la travail narratif très bien mené. Rien que pour le visuel ce manga se détache. Le fond lui est plutôt glauque.

Summer War est un avatar de War games. Un jeune lycéen doué en math doit lutter contre une intelligence artificielle qui prend les commandes des ordinateurs du Japon pour provoquer des catastrophes à répétition. On suit également les aventures sentimentales de ce Kenji (à ne surtout pas confondre avec le chanteur à succès ayant gagné la saison 3 de The Voice).



C'est un divertissement un peu sucré mais assez bien dessiné et on se laisse prendre au jeu. Le thème sera celui du piratage informatique. Des combats, de l'humour, une romance : tout y est dans ce manga pour nous faire passer un agréable moment de lecture. Cependant, cela reste trop léger à mon goût. Cela plaira aux plus jeunes sans révolutionner le genre.

J'ai bien plus apprécié ce tome que le 1er que j'ai trouvé trop superficiel, bien trop complexe et étrangement bizarre du point de vue de la trame. Je ne savais pas où voulait nous embarquer l'auteure...



Ce deuxième tome est plus compréhensible, on a des personnages connus qui apparaissent et leur vision de la vie avec leur philosophie est bien plus facile d'accès que dans le tome précèdent.

Bien qu'il y ait des passages qui m'ont fait lever les yeux au ciel, comme la jalousie et les sentiments trop rapides de l'héroïne principale, j'ai globalement lu avec plus d'intérêt ce tome.



Peut-être que je lirais la suite.

Une déception pour ce manga dont le genre de scénario a déjà été exploité ailleurs, et en mieux. Un récit sans grande surprise, à la fois violent et sanglant, dans lequel les personnages frôlent parfois la caricature. J'ai également eu l'impression d'avoir une lecture "hachée", avec des évolutions trop rapides dans l'histoire ou dans le comportement des personnages en seulement quelques cases. Malgré un troisième tome qui réhausse un peu le niveau, l'ensemble ne m'a pas du tout convaincu.
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L’histoire de Summer Wars se conclut dans ce troisième et dernier tome. Love Machine a enclenché un compte à rebours avertissant l’humanité d’une catastrophe imminente, contre laquelle Kenji et la famille Jinnouchi vont devoir se battre jusqu’à la toute dernière seconde.



À l’instar du deuxième tome, j’ai bien aimé cette conclusion. Les personnages cessent enfin de se mettre des bâtons dans les roues (même si ce n’était pas vraiment volontaire la plupart du temps) pour travailler en équipe, ce qui leur permet d’être plus efficaces.



Wabisuke, convaincu par Natsuki, revient leur prêter main forte pour arrêter l’intelligence artificielle. La jeune fille a elle aussi son moment de gloire, puisqu’elle doit à son tour affronter Love Machine, mais d’une manière bien différente de Kazuma…



La remarque que j’avais émise pour le premier tome tient cependant toujours, je trouve cela un peu « gros » que les personnes permettant le sauvetage d’Oz (et plus) soient toutes rassemblées au même endroit, car malgré une jolie scène de solidarité générale, tout repose sur les épaules du quatuor principal.



Ce manga n’en demeure pas moine une découverte agréable, même s’il est loin d’égaler à mon goût une autre œuvre de l’auteur que j’apprécie énormément : Les enfants loups, Ame et Yuki.
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Kenji et Kazuma décident de prendre leur revanche sur Love Machine dans ce second tome de Summer Wars. La famille Jinnouchi est cependant ébranlée par un terrible drame, qui incite Kenji à veiller sur Natsuki, tout en poursuivant la lutte dans Oz.



J’ai trouvé ce second tome bien plus intéressant que le premier ! L’émotion est au rendez-vous, et les personnages se dévoilent un peu plus. Ils ont cependant des priorités bien différentes, ce qui les amène à s’accabler de reproches et à se mettre mutuellement des bâtons dans les roues, au lieu d’essayer de faire front commun en se répartissant les tâches.



Je suis un peu déçue par Wabisuke, je m’attendais à ce qu’il joue un rôle majeur dans l’intrigue, mais je suppose (en tout cas j’espère) qu’il faudra pour cela patienter jusqu’au troisième tome.



Le suspens est cette fois-ci mieux dosé, contrairement au premier volume où j’avais anticipé la majeure partie des rebondissements. Les dernières pages laissent craindre le pire pour la suite, et je suis impatiente de découvrir ce contre quoi Kenji et les autres vont encore devoir se battre.
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Summer Wars est un manga seinen qui débute avec Kenji, un lycéen très doué pour les mathématiques qui travaille virtuellement sur Oz, un gigantesque réseau social. Il accepte néanmoins de rendre service à la belle Natsuki durant l’été, sans avoir la moindre idée de ce dans quoi il est sur le point de s’embarquer.



C’est avec un avis partagé que j’ai conclu ce premier tome. Je l’ai plutôt bien aimé dans l’ensemble, mais j’ai eu un peu de mal à accrocher à certains éléments, notamment le monde virtuel. Il contraste énormément avec le monde réel, qui ressemble à notre quotidien actuel, tandis qu’Oz s’apparente davantage à une technologie futuriste extrêmement développée.



L’intrigue est originale, mais elle manque de suspens. J’ai senti venir à l’avance les différents rebondissements, que je qualifierais d’ailleurs de hasards un peu trop heureux, puisque les trois personnes qui ont visiblement un rôle majeur à jouer face aux évènements provoqués par le piratage d’Oz se retrouvent au même endroit.



Les personnages sont intéressants, sans plus, la plupart d’entre eux n’étant pas assez développés pour qu’on les distingue les uns des autres. L’oncle de Natsuki m’intrigue tout de même beaucoup, son caractère me plaît, tout comme la fascination presque ambiguë que lui porte sa nièce.



Enfin, il y a un point de l’intrigue, concernant Kenji et le piratage, que je ne suis pas certaine d’avoir compris et qui, tel que je l’ai perçu, me paraît même incohérent, mais je ne développerai pas cela ici, afin de ne pas spoiler. Je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre pour la suite, mais je suis curieuse de le découvrir, en espérant finir par accrocher pleinement à cette histoire.
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Variante est un manga très court en 4 tomes qui ne m'a pas vraiment convaincu dès le premier volume. Un mélange entre mauvaise science-fiction et images gores pour un résultat qui n'est pas au niveau de ses attentes. Il ne surprend pas là ou d'autres mangas d'horreur arrivent à créer le malaise avec une efficacité certaine pour la narration.



Le style graphique était pourtant à mon gout dès le départ, les cases détaillées sans êtres pour autant chargées donnent une lisibilité agréable avec ce style réaliste. J'avais accroché. En revanche, l'histoire en elle-même n'est pas si bonne qu'elle le laisse entendre; bien qu'elle soit développée par la suite.



Variante ne laisse pas beaucoup de place à l'action mais se rapproche davantage d'un drame psychologique horrifique. A défaut d'être efficace, le tas de chaire putréfié appelée chimère qui sort du bras de la jeune fille n'a réussi qu'a me dégoûter davantage de la lecture. Au bout d'un moment j'avais même l'impression de lire dans le vide, la trame scénaristique ne m'a pas du tout captivé.



La science-fiction et moi, on n'est pas super potes.

Nagisa, jeune fille de la campagne japonaise, rêve de s’enrôler dans l’armée. L’année de ses 13 ans, une nouvelle élève arrive dans sa classe, Mokuzu. Cette dernière, tout juste arrivée de Tokyo, est la fille d’un célèbre chanteur. Elle se prend pour une sirène et a du mal à se faire des amis. A force de persévérance, elle devient l’amie de Nagisa.



J’ai emprunté ce manga à la bibliothèque car j’avais envie d’une lecture détente. Ce manga commence comme un shojo. En effet, l’histoire débute dans un lycée et l’héroïne est une jeune fille comme les autres. Puis très vite, avec l’arrivé de Mokuzu, l’atmosphère change, devient plus lourde. L’ambiance du récit devient étrange et un certain malaise commence à s’insinuer. Le scénario est complexe. Plus on avance dans le récit, plus on prend conscience que les apparences sont trompeuses. Et plus le malaise grandit. Les thèmes abordés sont très durs et j’ai eu plusieurs fois envie de fermer ce livre. Mais je me suis sentie comme aimantée : je savais que ce que je lisais est horrible mais je ne suis pas arrivée à sortir de l’histoire avant le mot "fin". Je ne peux malheureusement pas parler davantage de ce manga, de peur de trop en dévoiler et de gâcher le suspense.

Les dessins, faussement « gentil », contribue au sentiment de malaise. Les illustrations, qui auraient parfaitement convenue à un shojo gentillet, sont en contradictions totales avec la dureté de l’histoire.

Un manga que j’aurai du mal à oublier : en écrivant ce billet, j’éprouve encore un sentiment de malaise. Je pense que les amateurs de thriller vont adorer.
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Mokusu est une nouvelle élève dans le lycée où étudie Nagisa. Tout semble opposer ces deux jeunes filles, l’une Mokusu, est plutôt « lollypop », superficielle, menteuse et rêveuse et l’autre, Nagisa, « bullet », est sérieuse et sincère. Pourtant les forces et les faiblesses de chacune se révèlent au fur et à mesure qu’elles s’apprivoisent…



Une série captivante et angoissante…

Sélectionné dans le cadre du dossier SF, science et manga.
Lien : http://www.cite-sciences.fr/..

Lors de ma chronique du tome 1, je vous faisais part de ma crainte de cette suite. J’avais vraiment qu’un seul tome ne suffise pas à clore cette histoire. Je peux maintenant vous dire que mon appréhension était totalement injustifiée.



Dans ce second tome, on retrouve Nagisa et Mokuzu à l’endroit où on les avait laissé. Ce tome est indéniablement sous le signe des révélations. Il est également bien plus violent. J’ai été scotchée dès le début.



La fin, bien trouvée, m’a vraiment comblée. Bref, je ne regrette absolument pas d’avoir déniché ce petit manga en 2 tomes. Ce deuxième tome ne souffre d’aucun défaut. Les pages se dévorent, l’intrigue se complique et se termine sans précipitation.



A lollypop or a bullet est indéniablement le plus beau manga que j’ai pu lire cette année. Courez l’acheter ;) !
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J'ai lu ce manga parce qu'il m'avait été conseillé à plusieurs reprise. Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Le dessin est agréable, tout en douceur, mais je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et l'opposition entre les deux héroïnes m'a semblé trop exagérée, artificielle. J'attends de voir ce que peux donner le tome 2.

Dès le début de la série, on se retrouve plongé dans un univers très noir et très dur, les chimères, des êtres monstrueux, menacent la sécurité nationale mais leur existence ne doit pas être dévoilée au grand public pour éviter d’affoler le peuple. Une unité spéciale de la police a donc été mise en place pour lutter contre ces chimères et les capturer afin qu’elles soient étudiées dans des laboratoires. A chaque fois qu’une chimère massacre des humains, les faits sont donc maquillés en attentat ou autre crime « ordinaire ».

Aiko, une jeune adolescente, se retrouve malgré elle mêlée à tout cela lorsque sa famille est assassinée par une chimère et qu’elle se retrouve seule survivante. Une survivante un peu particulière puisqu’un de ses bras est un bras de chimère. Elle va donc devenir l’arme qui peut combattre les chimères.

Voici encore un coup de cœur manga avec cette série de 4 tomes. Les dessins sont magnifiques et l’histoire m’a beaucoup plus. Le récit est très bien mené, très noir mais avec des personnages très attachants.

Par moment cette série m’a rappelé une autre série que j’avais beaucoup aimé : Black Cat de Kentaro Yabuki.

En bref : je ne peux que vous conseiller la lecture de ce manga !
Lien : http://voxpopuleek.fr/2013/0..

Ce manga prend le parti pris d’une société qui se base entièrement sur une seule et unique instance numérique : Oz. Cette interface gère aussi bien l’économie mondiale, que les jeux en ligne ou le commerce via internet. Toutes les personnes de la planète sont tributaires de ce logiciel et possèdent un avatar avec lequel ils gèrent leur vie dans Oz.



Iqura Sugimoto dresse des portraits simples et très réalistes d’une bande de lycéens ordinaires, ou en tout cas dans les apparences. Ce manga est très original dans son scénario, bien ficelé et avec une multitude de rebondissements (malgré une série finie en 3 tomes). La vie réelle et la vie numérique se portent mutuellement conséquence, chacune dépendante de l’autre. C’est un futur possible de notre société qui nous est proposé dans cette fable virtuelle (et ça fait peur…).



Le dessin est somme toute assez classique, en tout cas dans la partie « réelle » de l’histoire. L’auteur semble plus fantaisiste dans le monde de Oz, créant des avatars tantôt rigolos, tantôt oniriques…
Lien : http://boumabib.fr/2012/12/1..

Kenji est un surdoué des mathématiques mais pas des relations humaines. Malgré tout il est prêt à faire des efforts pour la jeune fille qu’il aime. Aussi quand celle-ci lui demande de l’aide, il accepte se retrouvant embarqué dans une aventure humaine et numérique qui le changera à jamais.







Ce manga prend le parti pris d’une société qui se base entièrement sur une seule et unique instance numérique : Oz. Cette interface gère aussi bien l’économie mondiale, que les jeux en ligne ou le commerce via internet. Toutes les personnes de la planète sont tributaires de ce logiciel et possèdent un avatar avec lequel ils gèrent leur vie dans Oz.



Iqura Sugimoto dresse des portraits simples et très réalistes d’une bande de lycéens ordinaires, ou en tout cas dans les apparences. Ce manga est très original dans son scénario, bien ficelé et avec une multitude de rebondissements (malgré une série finie en 3 tomes). La vie réelle et la vie numérique se portent mutuellement conséquence, chacune dépendante de l’autre. C’est un futur possible de notre société qui nous est proposé dans cette fable virtuelle (et ça fait peur…).



Le dessin est somme toute assez classique, en tout cas dans la partie « réelle » de l’histoire. L’auteur semble plus fantaisiste dans le monde de Oz, créant des avatars tantôt rigolos, tantôt oniriques…
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Un manga en deux tomes poétique et très émouvant où une jeune fille battue par son père s'invente une vie fantastique...

Une petite intrigue bien sympathique pour ce manga en deux tomes. Même si c'est très contemplatif, on s'attache bien vite à la petite héroïne qui se prend pour une sirène. A noter que le manga est adapté d'un livre... qui je pense, n'a pas été traduit en français. On attend la suite (et la fin) pour juillet!

Les réflexions de Nietzsche font leur chemin chez Arisa qui commence à mettre en pratique ses enseignements ("J'ai tiré un trait sur mon histoire passée"). Elle va même jusqu'à donner des conseils à sa cousine, c'est qu'elle a bien assimilé les notions!



Les échanges sont de plus en plus drôles et enlevés, d'autant que les personnages rencontrés sont de plus en plus curieux: Schopenhauer fait peur, Sartre (devenu propriétaire de bar!) est un "séducteur indécrottable", tandis que Wagner le musicien (que fait-il là?) détonne par sa frivolité.



Les grands principes philosophiques (comme "l'essence et l'existence", "l'enfer c'est les autres") sont exprimés clairement, s'appuyant sur de nombreux exemples, images et comparaisons ("C'est génial la philosophie!"). Par contre le volume s'arrête brusquement en pleine conversation...
Lien : https://www.takalirsa.fr/dan..

Dans l'ensemble je rejoins les avis précédents de belles illustrations mais l'histoire est trop sombre à mon goût et manque de rebondissement.

Les deux personnages principaux sont quand même attachant et la série est assez courte avec quatre tomes sinon je ne pense pas que je l'aurais lu en entier.