Summer Wars, tome 1

Summer War est un avatar de War games. Un jeune lycéen doué en math doit lutter contre une intelligence artificielle qui prend les commandes des ordinateurs du Japon pour provoquer des catastrophes à répétition. On suit également les aventures sentimentales de ce Kenji (à ne surtout pas confondre avec le chanteur à succès ayant gagné la saison 3 de The Voice).

C'est un divertissement un peu sucré mais assez bien dessiné et on se laisse prendre au jeu. le thème sera celui du piratage informatique. Des combats, de l'humour, une romance : tout y est dans ce manga pour nous faire passer un agréable moment de lecture. Cependant, cela reste trop léger à mon goût. Cela plaira aux plus jeunes sans révolutionner le genre.

Summer Wars est un manga seinen qui débute avec Kenji, un lycéen très doué pour les mathématiques qui travaille virtuellement sur Oz, un gigantesque réseau social. Il accepte néanmoins de rendre service à la belle Natsuki durant l'été, sans avoir la moindre idée de ce dans quoi il est sur le point de s'embarquer.

C'est avec un avis partagé que j'ai conclu ce premier tome. Je l'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble, mais j'ai eu un peu de mal à accrocher à certains éléments, notamment le monde virtuel. Il contraste énormément avec le monde réel, qui ressemble à notre quotidien actuel, tandis qu'Oz s'apparente davantage à une technologie futuriste extrêmement développée.

L'intrigue est originale, mais elle manque de suspens. J'ai senti venir à l'avance les différents rebondissements, que je qualifierais d'ailleurs de hasards un peu trop heureux, puisque les trois personnes qui ont visiblement un rôle majeur à jouer face aux évènements provoqués par le piratage d'Oz se retrouvent au même endroit.

Les personnages sont intéressants, sans plus, la plupart d'entre eux n'étant pas assez développés pour qu'on les distingue les uns des autres. L'oncle de Natsuki m'intrigue tout de même beaucoup, son caractère me plaît, tout comme la fascination presque ambiguë que lui porte sa nièce.

Enfin, il y a un point de l'intrigue, concernant Kenji et le piratage, que je ne suis pas certaine d'avoir compris et qui, tel que je l'ai perçu, me paraît même incohérent, mais je ne développerai pas cela ici, afin de ne pas spoiler. Je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre pour la suite, mais je suis curieuse de le découvrir, en espérant finir par accrocher pleinement à cette histoire.
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Kenji est un surdoué des mathématiques mais pas des relations humaines. Malgré tout il est prêt à faire des efforts pour la jeune fille qu'il aime. Aussi quand celle-ci lui demande de l'aide, il accepte se retrouvant embarqué dans une aventure humaine et numérique qui le changera à jamais.



Ce manga prend le parti pris d'une société qui se base entièrement sur une seule et unique instance numérique : Oz. Cette interface gère aussi bien l'économie mondiale, que les jeux en ligne ou le commerce via internet. Toutes les personnes de la planète sont tributaires de ce logiciel et possèdent un avatar avec lequel ils gèrent leur vie dans Oz.

Iqura Sugimoto dresse des portraits simples et très réalistes d'une bande de lycéens ordinaires, ou en tout cas dans les apparences. Ce manga est très original dans son scénario, bien ficelé et avec une multitude de rebondissements (malgré une série finie en 3 tomes). La vie réelle et la vie numérique se portent mutuellement conséquence, chacune dépendante de l'autre. C'est un futur possible de notre société qui nous est proposé dans cette fable virtuelle (et ça fait peur…).

Le dessin est somme toute assez classique, en tout cas dans la partie « réelle » de l'histoire. L'auteur semble plus fantaisiste dans le monde de Oz, créant des avatars tantôt rigolos, tantôt oniriques…
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J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? J'avais vu le film il y a quelques années, et je dois dire que j'ai découvert ce manga avec beaucoup de plaisir. Cette histoire est vraiment très intéressante car elle a plusieurs dimension. Tout d'abord, elle est riche en apports culturels sur le Japon, et ses traditions. On y découvre une certaine forme de vie de famille, le respect des aînés, la préparation d'une fête... Et en parallèle à tout cet aspect, on est plongé dans un monde numérique où certains personnages sont vraiment très inquiétants. le fil de l'histoire ets prenant, et on a envie d'en savoir toujours plus.


L'album ? Chez Kazé, format manga classique, couverture de collection dans ma version (sur couverture plastique superbe) , 208 pages.


Le dessin ? Un dessin de manga très travaillé. Les planches dans le monde réel sont riches en détails même dans les décors. Celles dans le monde numérique paraissent beaucoup plus "froides", avec des fonds moins détaillés, mais cela correspond bien au sujet de l'histoire et permet de faire (un peu) la différence au premier coup d'oeil.


Donc j'en retiens... que comme j'avais aimé le film, j'ai beaucoup apprécié ce mange. Je n'ai lu que le premier mais je vais me procurer les deux suivants très vite !


Et je l'ai lu grâce à... Nahe, qui me l'a offert lors du swap Univers Ghibli.. J'ai mis le temps, mais un grand merci encore ;)
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Sélectionné dans le cadre du dossier SF, science et manga.
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