Citations de Ilona Andrews (322)
Tout autour de nous, la magie virevoltait et dansait sur un air qu'elle seule entendait.
Je jetai mes bras autour de son cou et lui rendis son baiser. Je devais le goûter ou le monde risquait de s'arrêter de tourner.
- Excellent. La vie nous offre quelques précieuses opportunités de faire de notre mieux, alors lorsqu’une chance se présente, il nous faut l’accepter, philosopha-t-elle avec un sourire qui révéla ses dents inhumainement aiguisées. Par ailleurs, cela fait bientôt deux semaines que personne n’a été brutalement assassiné. Les choses commencent à devenir quelque peu ennuyeuses. Nous ne voudrions pas mourir d’ennui, n’est-ce pas ?
Il embrassa mes lèvres, mon cou, ma gorge. Javais limpression d'être en mille morceaux et que chacun de ses baisers recollaient les parties l'une après l'autre.
Il n'y avait plus de retour en arrière possible. II y avait une vie avant ce baiser et il y en aurait une autre après, mais ce ne serait plus la même.
Vous êtes entré dans ma vie et vous avez tout retourné. Jai eu envie de vous pendant si longtemps ! Et voilà que vous débarquez, vous flirtez avec moi et vous me serrez contre vous pour me protéger, et vous me dites des choses du genre « je resterai à vos côtés aussi longtemps quil le faudra », et pendant ce temps je dois me contrôler en permanence parce que je suis terrifiée à l'idée de perdre le contrôle rien qu'une seconde et de vous transformer en zombie transi d'amour. Je sais que vous êtes sûrement pris au piège d'une façon ou d'une autre, et tout ce que je veux, c'est que vous sovez heureux, Alessandro.
La sensation de ses bras autour de moi me procurait un sentiment de sécurité comme je n'en avais pas connu depuis trois ans. Quelque chose se déploya en moi, un sentiment de bonheur, de chaleur, et me murmura que cette place était la mienne.
Le monde était rempli de mots intéressants pour décrire des situations compliquées. II y avait le mot écossais tartle, utilisé pour décrire le moment de panique qui précède des présentations quand on ne se souvient plus du nom de ses visà-vis. Il y avait le mot allemand backpafeifengesicht, pour décrire un visage qu'on a envie de frapper. Il y avait le mot philippin gigil, pour décrire l'envie irépressible qu'on a de presser un objet ou un animal incroyablement mignon. Je ne savais pas sil y avait un terme pour décrire la tornade que créa ma famille bouleversée pour panser mes blessures, me nettoyer et m'interroger en même temps, le tout en parlant tous en même temps, mais s'il existait, il allait vraiment falloir que je l'apprenne.
- Je te sifflais au visage. Tu appelles ça faire la tête ?
- Tes sifflements étaient remplis d'amour.
Je me pris le visage entre les mains. Alessandro était impossible.
Si tu veux quelque chose, il faut te battre pour l'obtenir.
Raphael avait fait voler mon cœur en éclats et les fragments me faisaient mal.
- Tu as obtenu une promotion avec de nouvelles responsabilités, mais sans la paie ou les avantages qui vont avec. (Maman sourit.) Je suis tellement fière de toi. Tu es officiellement une adulte accomplie.
Alors oui, on est tous bousillés. Vous n’êtes pas spécial. Passez à autre chose, ou pas. C’est votre choix. Je refuse de laisser l’ombre de mes parents diriger ma vie. Ils ont bousillé mon enfance, ils ne saccageront pas le reste. Je suis une adulte, je prends mes propres décisions et mes erreurs m’appartiennent à moi seule. Votre avenir est de votre responsabilité, pas de la leur.
J’ai vécu une longue vie et quand je regarde en arrière, je ne regrette rien de ce que j’ai fait. Je regrette des choses que je n’ai pas faites, des chances que je n’ai pas saisies. Parce que ces chances ne se récupèrent pas. Laisse-lui au moins une chance.
- Tu vas venir à la maison avec moi et faire un dîner normal. Avec des légumes.
- Il y a des champignons et de la sauce tomate sur les pizzas. Ajoutes-y la viande, la pâte et le fromage, et tu as tous les groupes d’aliments qui sont représentés.
- La tomate est un fruit, les champignons c’est de la moisissure, et ça, ce n’est pas du fromage, mais un produit fromager. Je ne sais même pas si on peut le qualifier de produit laitier.
Un sourire lent, désinvolte et prédateur ourla ses lèvres.
— Non seulement vous coucherez avec moi, mais vous me direz «S'il vous plaît».
Je le dévisageai, choquée. Son sourire s'élargit.
— Vous me direz «S'il vous plaît» avant et «Merci»
après.
- Qu'est-ce que l'érupton vient faire la-dedans?
- Je ne veux pas qu'on mette ça sur une perte de controle de ma part. Quand je vous balancerai par la fenetre, je veux qu'il n'y ait aucun doute quant au fait que c’était intentionnel.
- Waouh, il était en petard
- Merci, dis-je.
- C’est mon job de mère. Je ne peux pas t’empêcher de faire quelque chose d’idiot mais je peux t’aider à le faire de la manière la moins dangereuse possible.
Un foyer, c'était le genre d'illusion vitale. C'était notre refuge, l'endroit où on baissait notre garde. Rien de mal n'était censé arriver chez nous.
Sa magie me caressa le cou, chaude et douce comme du velours, puis le reste du monde cessa d'avoir la moindre importance...