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Critiques de India Desjardins (663)
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été ..

Dans ce roman, Aurélie doit passer son été chez sa grand-mère qui habite très loin car sa mère part en France avec son nouvel amoureux (qui est diabolique selon Aurélie). Au début, la jeune fille est vraiment pas enthousiasme a l'idée. En fait, elle est très déçue de ne pas passer son été avec ses amis. Mais au fil des jours passés avec sa grand-mère, elle commence a être très contente du choix de sa mère. Elle aime vraiment ça, au final. Je donne encore une fois la note de cinq étoiles.
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 2 : Sur l..

Comme à l'habitude, c'est un très bon roman vraiment drôle. La mère d'Aurélie se cherche un âme-soeur sur internet, et supposément que sa mère pourrait tomber sur un maniaque, bref la peur d'Aurélie. Kat, sa meilleure amie, tant qu'à elle est en peine d'amour. Je donne la note de cinq étoiles car j'adore cette série de volume. Je vous le recommande énormément !
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La mort d'une princesse

Un bon roman qui fait réfléchir sur notre rapport à la vie et à tous ses petits détails pour lesquels on se gâche inutilement la vie.

Quelques passages un peu longs, mais les petites pointes d’humour m’ont bien fait rire 🤣 j’ai bien aimé dans l’ensemble
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été ..

Vraiment nul. L'écriture est exaspérante, faite de répétition, de parenthèses lourdingues, un style oral bas de gamme, des interjections...

L'héroïne Aurélie n'a pas l'air très intelligente, les dialogues rapportés avec sa grand-mère ou Gabriel le garçon qu'elle rencontre pendant l'été, ou même Nicolas (son ex qui continue de la hanter) sont consternants par leur inintérêt. Les délires entre Aurélie et sa copine Kat sont dignes du pire, on ne dirait pas qu'elles ont 15 ans mais moins, Aurélie se pâme devant des canetons ?? On dirait juste des gamines pas très fut fut (Kat tient un peu plus la route cela dit)

Le personnage de Tommy est inexpressif au possible, on se demande sur quoi leur amitié tient. Idem pour Nicolas.

Il ne se passe rien dans ce livre, Aurélie mène une vie vraiment banale dont il n'y a rien à dire. Elle va un jour au parc d'attraction, ce qui donne un "gag" à base de vomi et de tête dans la poubelle assez pathétique. Elle ne va chez sa grand-mère qu'à la moitié du livre, et rien ne change dans l'histoire. Des échanges de mails avec Kat, des balades autour du lac, une intrigue amoureuse pourrie avec Gabriel. L'obsession sur le chocolat est vraiment lourdingue et pas drôle. C'est pas drôle ce livre !

La mère qui révèle à sa fille des confidences amoureuses semble avoir quinze ans... Pff. Aurélie passe très souvent pour une idiote et ce qui se dégage de son journal ne laisse pas penser qu'elle aurait une personnalité + développée et qu'elle ne serait pas stupide.

A la fin du livre y'a un extrait du tome 4, les dernières lignes sont : "Se munir d'ouvrages littéraires plus consistants". Bah voilà, enfin une remarque pertinente !! Je répète : nul nul nul !!
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Le Noël de Marguerite

Marguerite est une dame âgée, qui a des enfants ravis de venir la voir, et des amis. Au fil du temps, ses connaissances sont mortes et Marguerite se retrouvent seule mais ne s'en plaint pas : elle préfère être avec son plateau repas le soir du 24 décembre, tout en sachant que ses enfants fêtent Noël comme il se doit. Avec la vieillesse, tout devient difficile : se déplacer, faire à manger, sortir dehors... mais Marguerite peut compter sur son infirmière, sa femme de ménage, son coiffeur etc. Marguerite n'est pas seule. Et pourtant, le soir de Noël, quelque chose d'inhabituel va se produire. C'est un peu effrayant pour une dame de son âge : en réalité, c'est une situation assez anodine, mais qui aura le mérite de réveiller un souffle de vie chez la vieille dame.



une histoire sympathique à lire au coin du feu en hiver. L'album dresse un portrait juste et touchant d'une personne âgée, seule pour les fêtes, mais qui ne s'en plaint pas. La dernière phrase est sublime : "A tant avoir peur de la mort, elle avait fini par être effrayée de la vie".
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La mort d'une princesse

Ce livre commence comme un bon feel good à la Bridget Jones: héroïne trentenaire, célibattante narrant les aléas de sa vie amoureuse avec humour et cocasserie.

Mais au fil des pages le ton change un peu. Sarah analyse sa vie et sa relation aux hommes de façon très lucide dans une introspection qu'elle veut la plus honnête possible, sans se mentir et sans faire l'économie de sa part de responsabilités dans ses difficultés à évoluer dans sa vie affective.



C'est plutôt fin et souvent très juste. Les désillusions de Sarah sont celles d'une jeune femme idéaliste et authentique ce qui lui donne un côté très attachant.



On retrouve dans ce roman pour adultes d'Indira Desjardins la forme qu'elle avait adoptée dans le journal d'Aurélie Laflamme: la forme journal intime, beaucoup d'humour, de petites trouvailles narratives sympathiques (échanges de mails, faux articles de journal...) et une grande maîtrise du style. Il y a parfois quelques répétitions, quelques tournages en rond, mais dans l'ensemble, c'est une lecture vraiment agréable.



PS: découvert dans sa version audio lu par une comédienne québecoise, une immersion totale dans le Québec francophone!
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

À quatorze ans, Aurélie Laflamme va dans une école privée pour filles, avec sa meilleure amie Kat. Après le décès de son père, sa mère est complètement "zombie". Aurélie se décrit comme étant une extraterrestre puisqu'elle pense n'avoir aucune affinité avec personne. J'ai beaucoup aimé ce livre car la personnage principale me fait vivre plein d'émotions et me fait beaucoup rire. Aurélie fait souvent des gaffes et je m'associe un peu à elle. Bref, je vous recommande vraiment ce livre.
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Mister Big ou la glorification des amours t..

J’étais vraiment curieuse de lire cet essai d’India Desjardins que je connaissait de part ses précédents écrits à destination de la littérature jeunesse.

Je dois avouer que j’ai été très impressionnée par la façon dont ce sujet très actuel est abordé. La lecture se veut fluide j’ai aimé le fait de prendre des éléments de la pop culture pour appuyer les propos.

Ce livre m’a permis plusieurs remises en question sur la façon dont l’amour est abordé dans les sphères culturelles. Et j’ai aimé cette question qu’elle pose : « Est-ce possible que la fiction ait un impact sur notre façon de vivre les relations amoureuses? »

Cette lecture aura été très intéressante et pertinente!



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Mister Big ou la glorification des amours t..



India Desjardins est une autrice très connu au Québec.

Née dans la ville de Québec, en 1976, elle a grandi avec ses lecteurs pour ainsi dire.

Plutôt spécialisée dans la littérature d’adolescents(tes)

Elle a écrit entre autre : Le Journal d’Aurélie Laflamme.

Série jeunesse de 9 tomes qui a généré 2 films.

Un en 2009, -Le journal D’Aurélie Laflamme.

Le deuxième, - Aurélie Laflamme-Les Pieds sur Terre en 2015.

Ce livre-ci est un essai intitulé Mister Big.







Mr. Big est le personnage masculin principal de la série américaine des années 90’, Sex and the City.

Il a marqué son époque, mais qu’est-il resté de tout ça?

Psychologiquement parlant?

Moi qui n’ai jamais écouté un épisode, (je dois être la seule dans le monde), n’étant pas capable de me projeter dans la vie des comédiens, que puis-je comprendre de cet essai?



-Pistes de réflexion sur la dualité homme/femme.

Vie perso, travail, famille.

Sur la supériorité supposée de l’homme par rapport à la femme.



Au niveau des films, tout dépend de qui a le contrôle à Hollywood.

Les grands producteurs vont cautionner les films à leur image…

C’est très payant, et les autres vont suivre.



Le problème étant est que les gens qui écoutent ces films prennent ça pour des documentaires alors que c’est de la fiction. Et basent leur vie, sur ces histoires.

Notre société est basée sur du cinéma.



Alors notre société est gérée par les ‘bonzes’ d’Hollywood.

On voit leurs films à travers nos yeux.

Souvent quand on les regarde à nouveau on se rend compte qu’ils ont mal vieilli.

-Soit l’histoire ne s’applique plus à notre évolution, on trouve ça niais, ou c’est l’ensemble de l’œuvre qui est pâlit par rapport à ce qu’on vit maintenant.





Ceci dit, cet essai est intimiste et est plutôt un constat de société.



Pourquoi les femmes de notre époque tombent-elle encore dans le piège?

Les mères n’ont pas eu de modèles pour éduquer leurs filles autrement.

Probablement que la vie a été dure avec elles. Elles veulent que leurs filles aient ‘la belle vie’.

Et au lieu de s’en créer une par leurs intelligences, vivent par procuration.





Combien de personnes habitent votre tête ?



Les filles pensent que l’amour de soi passe par l’amour de l’autre.

Il faut éduquer les filles en les obligeant à s’aimer plus qu’à aimer.

La seule personne qui ne vous trahira pas c’est vous-même.

On ne sait jamais de quoi l’autre est fait!



Le fait de produire un essai sur une série, américaine de surcroît, démontre bien la transposition dans la vie personnelle, et l’influence néfaste que ça a.

Combien de fois dit-on, nous ne sommes pas comme les américains.

Et bien pourtant nous vivons comme eux.

Les relations homme/femme dépeintes dans les films français par exemple n’ont pas la même consonance que ceux de ce bord-ci de l’atlantique. Les femmes sont portées différemment à l’écran.



La filmographie et la littérature participe quand même à l’évolution de la société, en bien ou en mal.

L’appât du gain a souvent préséance sur la moralité. Les écrivains sont bien conscients de l’impact que les textes auront, quoi qu’ils en disent.

L’autrice elle-même étant tombée dans le panneau des amours toxiques. Peut-être faudrait-il mettre plus de restrictions concernant l’âge des spectateurs.

Car pour écouter ce genre, il faut avoir du discernement et une certaine expérience de vie de couple. En fait les auteurs se cachent derrière le fait que c’est de la fiction, quand on leur pose la question…. Mais diffusé à l’heure de grande écoute même les plus jeunes filles de 10-12 ans veulent connaitre les aventures de ces filles newyorkaises dégourdies …



Écrire un roman où l’on reproduit ces stéréotypes dénote que, s’il est écrit par une femme c’est qu’elle a vécu ces expériences. S’il est écrit par un homme, soit il a vu le faire ou il veut perpétuer le stéréotype. Donc, on doit traiter le sujet à la base… À la maison.





Et voilà où nous en sommes… la fiction n’est pas un documentaire sur les baleines.



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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

Un livre qui se lit vite. Un roman de la vie de tous les jours où presque tout le monde peut se reconnaître dans une des situation raconté par Aurélie dans le livre. C’est raconter sous forme de journal intime certaines fois les situations font rire d’autre fois pas.

J’ai vraiment ressenti les émotions du personnage principal.

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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 9 : Voler..

Voilà le neuvième (et dernier) tome de la série LE JOURNAL D'AURÉLIE LAFLAMME. J'aime bien le fait que l'histoire se passe cinq ans après la fin du dernier livre. C'est un de mes préférés parce que même si Aurélie tente d'acquérir une nouvelle maturité, son personnage, qui était attachante grâce à sa maladresse et, justement, son manque de maturité, elle reste quand même la personne auquel on s'est habitué. ce livre est très bon, je le recommande à tous ! Enfin, tous ceux qui ont lu les autres tomes sinon on ne comprend rien.
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

Depuis que j'ai 9 ans, les livres de la saga "Le journal d'Aurélie Laflamme" ont toujours fait (et font toujours) partie de mes livres préférés.

Comme j'aime lire et relire ces livres!!! Après seulement les premières pages de ma lecture (du premier tome) j'ai eu un coup de cœur pour Aurélie et j'ai adoré l'histoire!



Aurélie est une fille pleine d'humour, rêveuse, poète, intelligente mais aussi très gaffeuse!

Alors qu'elle et moi avons des caractères et personnalités très différentes (par exemple, elle est extravertie alors que moi, je suis plutôt introvertie), je la comprends et elle a toujours été plus qu'un personnage fictif. Pour moi, Aurélie est comme une amie.

Sa mère, France Charbonneau, comme dit Aurélie, est "cool malgré son obsession pour la propreté absolue". Après le décès du père d'Aurélie, elle est presque devenue zombie. Elle a du mal à lui parler de lui et pleure souvent lorsqu'Aurélie essaye d'aborder le thème. Heureusement qu'Aurélie a le sens de l'humour et beaucoup de différentes blagues en tête pour lui changer les idées!

Kat, la "best 4ever and ever" d'Aurélie, est une fille déterminée. Elle a (d'après Aurélie), un "kit familial complet" avec: deux parents, une sœur (Julianne) et un hamster (Caprice). Kat est passionnée par les chevaux et l'équitation et rêve de devenir vétérinaire plus tard. Elles vont toutes les deux depuis la 6ème dans le même collège et sont très proches.



Bien sûr, il y a pleins d'autres personnages (comme Tommy, son meilleur ami garçon, Nicolas ou encore sa grand-mère Laflamme) que vous découvrirez au fur et à mesure de votre lecture.



L'auteur, India Desjardins, a une forme d'écriture libre, fraîche, agréable et dynamique. Elle arrive a se mettre dans la peau d'une jeune fille de 14 ans et grâce à cela, la lectrice (ou lecteur) arrive à s'attacher à l'histoire facilement et la profite mieux.

Au début de chaque mois du journal intime (qui ne se divisent pas en chapitres mais en jours), on peut trouver quelques petites illustrations qui décrivent les différents événements du mois qui vont se passer et qui sont décrits dans les pages suivantes. Desjardins a aussi écrit les articles du "Miss Magazine" qu'aime consulter Aurélie.



Eh oui! Les livres de cette saga sont très complets! Moi en tout cas, quand je les ai lus, j'ai vraiment eu l'impression de lire un vrai journal intime.

Ces romans m'ont accompagnés depuis toujours et je les ai tous lus au moins 20 fois! Parfois j'aime juste prendre un tome au hasard à une page au hasard pour me plonger dans le monde d'Aurélie et oublier le reste.


Lien : https://livremoi.blogspot.co..
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Un homme s'il vous plaît !

Mon résumé de l’histoire :

Nous suivons Jasmine qui a 20 et des ans. Après avoir lu un article disant que le célibat n’était pas à la mode, elle se met à la recherche de son Roméo. Elle va enchaîner les situations tantôt bizarres tantôt drôles.



Mon avis :

Je n’ai malheureusement pas accroché à l’histoire et à Jasmine. Le fait de devoir trouver l’amour devient lourd et redondant, j’ai eu l’impression d’enchaîner les répétitions sans jamais connaître la vraie histoire. J’ai aussi eu cette impression lors des "rendez-vous" à chaque fois il se passait quelque chose mais ce n’était ni exceptionnel ni original. Jasmine elle n’est pas intéressante d’autant plus qu’elle se contredit et qu’elle ne sait jamais ce qu’elle veut réellement.



Le roman fait - de 200 pages et pourtant j’ai eu du mal à arriver au bout. Ce qui est assez dommage puisque le résumé était très intéressant.



Et la fin, une vraie déception. J’ai eu cette réflexion de me dire "tout ça pour ça ?!" encore une fois, ça manque d’originalité et d’un petit truc qui fait qu’on aurait pu être surpris mais non. Tout est resté dans le "trop simple" et c’est malheureux.
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 6 : Voler..

J'ai eu envie de lire cette adaptation BD pour le faire une idée de ce que donne les livres, et voir si ça me donnait envie de les commencer.



J'ai ma réponse. Non.



C'est peut être un peu dur mais j'ai trouvé Aurélie " bébête", sans consistance....comme l'histoire.

Je pense que c'est vraiment destiné à un public de très jeunes ados.

Et puis j'ai trouvé que par moment ça passait du coq à l'âne. Et même que certains passages tombaient comme un cheveu sur la soupe.



Je ne l'ai pas fini, même si les illustrations sont mignonnes, elles.
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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 1 : Extra..

J'ai emprunté ce livre au prêt numérique, mais j'ai quand même eu droit à cette magnifique couverture sur mon iPad. Ce livre a été lu pour le challenge Blossom Spring Challenge 2022 et aussi, car ça fait un moment que je voulais le lire, j'avais seulement vu les films. Aurélie, ce roman va toujours être bon, l'accent québécois et l'humour qu'on y retrouve fais son charme. Pas que je n'aime que ce genre de livre, mais c'est drôle de lire nos accents, ça fait changement que de lire une plume ou on est habitué. Cette jeune fille me fait penser à nous qui avons été jeune, elle a tout les problèmes du monde et pour elle c'est pire que tout. Pour vrai, ce roman a été un délice, drôle facile à suivre et on ne s'ennuie pas du tout. En plus pour me faire plaisir, il y a une petite histoire d'amour, moi quand on me parle d'amour je suis tout ouïe. Maintenant que je sais qu'il y a 9 tomes, je crois, ce sera une nouvelle aventure pleine de rire et de folie dans le monde d'Aurélie !
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La mort d'une princesse



Peut-on vivre heureux(se) et épanoui(e) sans être en couple ? Voilà ce dont traite ce roman qui nous plonge dans l’univers de Sarah, 31 ans, complètement désillusionnée par l’amour. Dans ce roman, l’autrice dépeint avec justesse, humour et mordant la réalité des trentenaires célibataires de nos jours. Malgré quelques longueurs et une fin que j’aurais préférée plus tranchante, j’ai passé un agréable moment de lecture et j’ai plus particulièrement apprécié qu’il remette en questions certains stéréotypes de notre société actuelle. Un roman qui, malgré qu’il puisse paraître léger et humoristique, nous porte à réfléchir

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Mister Big ou la glorification des amours t..

Voici un essai sur la glorification des relations toxiques dans la fiction, mais également sur plusieurs enjeux gravitant autours, comme les stéréotypes, le "Regard" à travers la lentille encore très masculin, la minimisation des enjeux féminins et le rapport de genre inégal.





Dans cet essais, à ma grande surprise, mais aussi ma plus grande joie, India Desjardins navigue sur un thème que je trouve important, pas seulement en tant que libraire jeunesse, mais aussi en tant que personne.





J'observais déjà, durant mon adolescence, que les modèles féminins proposés tant à l'écran que dans les romans ( Jeunesse et Adulte) étaient peu nombreux, stéréotypés et qu'elles ne jouissaient pas du même libre-arbitre que leurs alter ego masculins. Pire, c'était souvent des personnages stupides, seulement là pour servir de trophée ou de plante verte. Aucunes ne m'interpellait réellement. Pire, elles souffraient presque toutes du même syndrome: "L'Impératif Masculin". Alors que les personnages masculins avaient des projets grandioses et des aventures diverses, avec en bonus la plus belle fille de l'école au bras, nos héroïnes féminines quand à elles, DEVAIENT finir avec le beau ténébreux arrogant sexy, le prince charmant ou , pire encore, le "Bad Boy" aussi égocentrique que violent. Oui, même en jeunesse. Pas besoin de gifles pour être violents, rappelons-nous . Dans leur histoire, qu'elles soient impliqués dans un projet, une quête ou une cause est secondaire, du moment qu'elle ne soient plus célibataire au bout du roman ou du film, et si possible, déflorées. J'ai donc perdu foi en la romance de la littérature jeunesse comme des comédies romantiques à plusieurs reprises, parce que je ne pouvais pas me résoudre à aimer ces relations toxiques et que ces stupides filles superficielles et désespérées ne m'interpellaient pas du tout, contrairement à mes contemporaines du même âge, visiblement. J'étais blasée que les filles n'ait au final qu'une finalité: celle de combler un gars. Aussi, en grande romantique, je trouvait que bien souvent, le gars ne méritait pas la fille. Il aura fallut patienter quelques années avant que je ne trouve des romans où les filles finissaient célibataires ou en couple avec un bon gars, et encore! C'étaient des filles rondes, gay ou marginales dans la case du célibat, et des superbes filles avec le bon gars. ( Soupir) Fait amusant, cependant, la série "Le Journal d'Aurélie Laflamme" de la présente autrice, aura été l'une des rares à sortir des conventions et à offrir des romances saine en jeunesse.





Une fois adulte, les questions n'ont fait que s'amplifier, mon indignation aussi, à mesure que se succédaient les romans toxiques: tous les romans "Twilights", puis cette bêtise de "La Sélection", puis "Rouge Rubis", "Promise", "Night School", "Filles de Lune", "Métamorphose", "Palais d'épines et de roses", et, en littérature adulte, toute la brochette de romans "New Romance" qui ne sont au final que des Arlequin sombres où la violence faite au femmes se multiplie. La "Dark Romance" s'est même ajoutée, summum de la violence à tous les niveaux. Et des ados y adhèrent, sans cesse poussées vers ces romans, que ce soit par le biais des réseaux sociaux comme TikTok et Instagram, ou par ces plate formes qui sont des nids à fantasmes sexuels violents comme Wattpad. C'est d'ailleurs là qu'à commencer la série des "After" , cette série où un jeune homme très violent à parié à ses amis qu'il dévirginerait une fille "coincée". Cette dernière est bien sur tombée amoureuse de lui et une relation orageuse se poursuit sur cinq tomes très mal écrits. Chaque nouveau roman publié en jeunesse étiqueté "Wattpad" comprend sa relation toxique, c'est presque systématique.





C'est donc avec un certain soulagement que je lis India Desjardins et ses interrogations qui font écho aux miennes. Je suis inquiète de voir qu'autant de femmes ne voient pas la violence faite à ces personnages féminins, toute fictives qu'elle soient. Ça traduit soit un cruel manque d'informations ou pire, une désensibilisation au phénomène. de fait, la quantité de romans, de séries et de films avec des relations toxiques est énorme. Mais ça traduit aussi que bon nombre de gens ne savent pas reconnaitre la violence ou trouve ça divertissant. Ceci-dit, certaines formes sont difficiles à percevoir, comme la violence psychologique, qui est vicieuse, subtile et progressive.





C'est difficile pour moi en tant que libraire jeunesse de trouver des romances saines. C'est réellement un problème, car si les adultes peuvent compter sur le poids de leur expérience, nos adolescentes et nos filles beaucoup moins. Savoir qu'on les expose à ces concepts amoureux délétères, en leur faisant croire qu'aimer c'est de se sacrifier, de renoncer, de souffrir, de se laisser insulter et rabaisser, de croire que la jalousie est un signe d'amour et que l'arrogance, la condescendance et la possessivité sont des signes d'amour, ça me dépasse et ça m'inquiète.





Comprenez moi bien, il n'est pas question de mettre ces romans qui glorifient les relations toxiques à l'Index, mais il m'apparait urgent qu'on s'interroge sur la surreprésentation des romances toxiques et à risque dans la Culture, particulièrement celle de la Jeunesse. Il faudra, pour se faire, prévenir, éduquer et dialoguer sur le sujet. Autrices et auteurs inclus. Il faudrait déjà que le sujet ne soit pas si marginal, encore aujourd'hui. Et bien sur, il serait intéressant de voir une plus grande diversité de relations amoureuses saines. Parce que oui, à force de relire vingt fois que le plus grand idéal de toute adolescente normale est de "sauver" de son passé difficile un bad boy aussi égo-maniaque qu'instable ou de choisir la facilité financière du gars riche qui a une personnalité aussi lisse que sa laque pour cheveux, franchement, on en vient à penser que c'est normal.





Le meilleur exemple que je puisse donner, après "Grease" ( Dont l'autrice va parler), c'est "Breakfast Club". Dans ce film de 1985, cinq archétypes adolescents sont en retenue ensemble un samedi. L'idée était de faire prendre conscience que nous sommes plus que cette étiquette que nous pose la société. Bonne idée, encore aurait-il fallut laisser de côté deux énormes clichés: La "Détraquée" bizarre qui charme le Sportif avec un peu de mascara et des cheveux relevés, et la "Populaire" qui tombe sous le charme du "Bad Boy", qui a été odieux, mesquin, insultant, moqueur, condescendant et même sexuellement agressant ( Il a mit sa tête dans son entrejambe et a fait de nombreuses remarques comme "On attache la reine de la promo et on la met en cloque". Charmant.) avec elle, tout particulièrement. Et elle se dit "amoureuse"?! Mais enfin! C'est grotesque et très improbable, à moins d'être masochiste. Mais c'est hélas monnaie courante en littérature jeunesse, en comédie sentimentale, bref, dans les histoires où il y a des jeunes femmes.





En fait, et c'est là un autre souci, les relations toxiques ne sont pas le propre des hommes, qui a travers le prisme de la caméra et du papier, vont encore miroiter une de leurs conceptions de la femme idéal, soumise, stupide, jolie et docile. Non, les pires romans jeunesse et adulte qui véhiculaient des concepts amoureux toxiques ont été écrits par des autrices. Ce qui me fait demander si ces femmes promeuvent sans le savoir des glorifications de relations toxiques sans s'en rendre compte? Qu'elles ont intégré des idées sexistes et perçu des comportements violents comme "normaux"? Parce qu'à la base, elles ont écrit des romances, c'est donc que de leur point de vue, la romance permet certains comportements inadéquats de la part du conjoint/chum/copain? Ou alors, elles mêlent fantasmes et réalité? Parce que je ne vois pas comment on peut confondre un Bad Boy opportuniste avec un prince ténébreux torturé qui cache un coeur en or - parce que ça n'existe tout simplement pas. Et d'autres fois, je me demande si la génération Arlequin n'a pas contribué à faire naitre des archétypes masculins épouvantables. Bref.





L'autrice va aborder cette dimension avec nuances, précisant qu'on ne peut pas reprocher aux autrices d'écrire en fonction de leurs valeurs et de leur éducation. Selon elle, on est même plus critique envers les autrices que les auteurs. Il faut donc aller dans le sens de l'éducation et de la sensibilisation, plutôt que de remettre le blâme sur elles. D'ailleurs, les auteurs aussi peuvent véhiculer des stéréotypes féminins tenaces et promouvoir des relations toxiques. Néanmoins, on pourrait espérer que les auteurs et autrices prennent davantage conscience de l'impact de ce qu'ils écrivent, en sachant que les gens sont influencer à un certain degré par ce qu'ils consomment. On pourrait d'ailleurs commencer, comme le précise l'autrice, par les cours de création littéraire, très axés sur la forme, très peu sur les enjeux et les impacts. le volet psychologique et sociologiques devraient sans doute être davantage exploité, en cela je suis parfaitement d,accord, car ce sont des composantes auxquelles je suis particulièrement attentive dans mes lectures, même en jeunesse - SURTOUT, en jeunesse.





L'élément de genre littéraire ou cinématographique aussi est abordé. Les comédies romantiques sont du bonbon, une sorte de gâterie pour se faire rêver, mais reste l'un des genres les plus mal vus ( après la porno). Comme il s'agit d'un genre très féminin, longtemps il a été perçu comme une catégorie de seconde zone, moins sérieuse. Pourtant, ce pourrait être un genre intéressant s'il n'y avait pas autant de relations toxiques dedans. Est-ce si inenvisageable de voir un couple qui entretient une bonne relation avoir un enjeu hors du couple lui-même? Pourquoi l'enjeu majeur est-il aussi souvent dans le couple lui-même? Pourquoi une fille qui se découvre une liberté relationnelle est-elle perçue comme une ratée? Pourquoi les fins où la fille se choisie sont t-elles perçues comme des fins malheureuses? N'est-ce donc pas touchant, au contraire, de voir une fille avoir la force et le courage de quitter une relation qui lui apportait rien de bon?





J'aimerais voir plus de conversations autours de tous ces enjeux autours des relations malsaines. Je commence à en trouver sur les réseaux, mais si peu. le pire est que nous trouvons des milliers de femmes prêtes à défendre bec et ongle ces romances malsaines et toxiques, que ce soit les films, les séries ou les romans. Comme quoi, le déni peut être terrible quand il s'agit de préserver ses désirs.





Il existe sur la plate-forme Booknode deux listes qui, à mon sens , traduit cette réalité dans laquelle de nombreuses lectrices désirent des histoires avec des hommes violents et des relations toxiques [ Notez la popularité de ces deux listes]:





"Romances où le gars est exécrable avec la fille": https://booknode.com/liste/romances-ou-le-gars-est-execrable-avec-la-fille



"Les personnages masculins bad boys, jaloux, possessifs...: https://booknode.com/liste/les-personnages-masculins-bad-boys-jaloux-possessifs





Un des éléments récurrents dans le présent essai est notre perception du 'Mâle" idéal, tel que Mister Big représente. Riche à outrance, sexy, indomptable, terriblement séduisants, amoureux cynique, arrogant, ces "Dieux" masculins reviennent souvent, comme si l'homme à fuir était au contraire routinier, sobre, tranquille, intelligent, raisonnable et issu de la classe moyenne. Comme si l'homme désintéressé ne demandait qu'à être convaincu par LA fille, l'exception. D'une certaine manière, on a l'impression qu'il faut souffrir pour être digne de ce mâle absolu qui va pourvoir à nos caprices les plus fantasques parce qu'il en a les moyens, mais en contrepartie, il faut se soumettre et admettre que sa vision du couple a préséance sur celle de la femme. Et puis, très souvent, ce mâle sexy obscure dominant est aussi très bon au lit. Ça vaut le cout de faire des compromis pour éviter de finir à un homme qui est routinier au lit aussi, non? Comme dans les "Twiligts", les "Fifty Shades of Grey", les "After" et même "365 jours", roman dans lequel une femme est kidnappée, violentée, violée, pour finir amoureuse de son geôlier.





J'ajoute que les relations toxiques glorifiées des romans et films d'amour nuisent aussi aux garçons et aux hommes, tout comme la pornographie en sens inverse. Dans les premières on véhicule l'idée que les filles sont sensibles au charme des Bad Boy et autres connards du genre. On véhicule l'idée qu'il est normal d'être dominant envers les femmes. On véhicule aussi l'idée que les garçons gentils, attentionnés et sans histoires dramatiques sont "ennuyeux". Qu'une relation paisible, ça m'existe pas et ça ne se désire pas. Bien sur, et madame Desjardins le souligne, être gentil e attentionné n'est nullement garant d'un retours d'ascenseur amoureux, comme se plaisent à le montrer certaines comédies romantiques, mais il serait faux de faire croire que seuls les torturés fortunés sexy sont les seuls à mériter l'attention de la gente féminine. Surtout quand ces "princes ténébreux" n'aimeront jamais qui que ce soit plus qu'eux même et ne sont prêt à aucuns compromis. Des dictateurs relationnels, en quelque sorte. Dans les second, la porno, on véhicule que les femmes sont des objets sexuels qui aiment la violence, que le sexe est cru et dénué d'affection, ce genre de choses.





Bref, il importe, il me semble, de traiter de cette récurrence des rapports toxiques dans les relations amoureuses, mais aussi dans le rapport de genre en général. Et je réitère que le phénomène n'exclut pas la Culture Jeunesse, au contraire, c'est de pire en pire, surtout avec l'arrivé de la littérature Jeune Adulte/Young adult, à tort destinés aux jeunes adolescents alors qu'il concerne les cégepiens et universitaires, ainsi que les séries Netflix qui en contiennent leur large part.J'espère que nos profs seront parmi les premiers à en parler et j'espère que les libraires jeunesse y apporteront une plus grande attention et une plus grande sensibilité.





Aussi, il est question des attentes irréalistes qui peuvent être véhiculés par le biais de la fiction dont l'une des plus récurrentes est celle du "Type trop cool, trop beau, bref inaccessible" qui va finir magiquement par tomber amoureux de l'exception personnifiée, à savoir la protagoniste. Classique des Arlequins, des New Romance, des comédies romantiques, etc. Très souvent, la pauvre fille ne se ressemblera même plus pour corresponde aux nombreux critères de ce type, justement. En quoi est-ce même romantique si cet amour signifie de ne plus être soi? Et parfois, c'est plutôt dans l'axe de "la grande révélation", quand le type en question fini par passer par dessus ses préjugés superficiels pour réaliser que la protagoniste est la femme de sa vie. L'ennui, c'est que dans la réalité, ce n'est jamais ça. du coup, ces histoires relèvent du fantasme pur et simple. Encore une fois, la fiction reste de la fiction, mais le problème est que la récurrence de ses histoires, combinés aux frontières floues entre fiction et réalité, contribue, je pense, à donner à nos jeunes des attentes qui sont irréalistes. À force de leur faire croire que n'importe quel beau gars cache un prince charmant et qu'il faut se battre pour le faire sortir, ne contribuons-nous pas à mettre une pression sur les épaules de nos filles? Pourquoi si peu de romans et films ne proposent-ils pas au contraire de savoir s'arrêter quand la relation ne mène nul part ou que le gars "pas intéressé au début", ne le sera surement jamais?





Madame Desjardins traite, en outre, des frontières floues entre Fiction et Réalité, en utilisant certaines études pour appuyer sa réflexion. À l'heure des autofictions nés des réseaux sociaux, même la réalité semble souvent fausse ou à tout le moins trafiquée. Comment alors distinguer clairement ce qui relève du fantasmagorique ou du ludique, quand in consomme de la Culture, si même ce qui devrait être "vrai" ne l'est pas vraiment? Les arts et les lettres, tout comme les films, avaient ceci de clair qu'ils étaient des fictions - et même eux ont un impact sur nos valeurs, sur nos perceptions, alors quand les Instagrameurs, influenceurs et même les citoyens lamba se crée une vie de rêve peuplée de voyage, de visages retouchés et d'histoires de couple parfaites, ne vient-on pas en rajouter une couche? L'idée étant que si fiction et réalité se mélangent, risquerait-on de trouver les inexactitudes de l'une sur l'autre? Serait-il donc intéressant de mettre des barèmes, des prises de position sur certains enjeux, comme le sexisme et les relations toxiques, pour éviter que l'incidence de l'un sur l'autre ne devienne une autre façon d'accentuer ces mêmes enjeux?





Il y a aussi ce passage où il est question de l'attrait des histories sucrées comme les comédies romantiques et romans d'amour du même genre. L'idée n'est pas de condamner le genre en soit, mais plutôt de rester vigilent, à titre d'auteur ou réalisateur, à ne pas contribuer à accentuer les enjeux liés aux relations toxiques et rapport de genre inégaux. L'idée n'est pas de censurer, de ne plus en parler - au contraire!- Il faut en parler. C'est simplement le traitement choisi qui fait la nuance entre promouvoir ou glorifier et dénoncer ou informer. Certains romans que j'ai lu allaient en ce sens: un jeune embourbé dans une relation inégale et toxique finit par prendre conscience de la souffrance qu'il vit dans cette relation et le fait qu'elle n'aboutira jamais sur sa vision du couple. Au contraire, j'ai lu des romans jeunesse très nombreux qui allaient dans le sens contraire: des filles en couple souvent avec des bad boy égoïstes et mesquins, qui vont passer des mois, voir des années à se battre pour "être dignes de lui", croyant que pour certains petits moments heureux, il faut accepter les méchancetés occasionnelles. Ces personnages vivaient beaucoup de détresse émotive. L'horreur, quoi. Et le pire est que bien souvent, il y a un bon gars pas loin, qui a été "friendzoné", parce que c'est bien connu: les bons gars sont ennuyeux. ( Notez le sarcasme)





India Desjardins amorce une interrogation qui me semble légitime et elle le fait avec une certaine douceur, sans rien enlever à la pertinence de son propos. Il se lit somme toute très bien, avec des références à l'appuie, notamment une psychologue spécialisée en relations conjugale. Elle couvre sur un large spectre, passant des séries télévisées aux films, en donnant de nombreux exemples. Aussi, elle passe souvent sur l'évolution de ses perceptions, et c'est un élément pertinent: avec le temps et l'expérience, en effet, notre vision change. Certains seront peut-être plus chatouilleux/euses que d'autres à reconsidérer leur avis sur ces films et romans qui ont marqué leur jeunesse, mais c'est un exercice intéressant à faire.





Ce petit ouvrage fut riche en réflexion et j'espère le voir meubler les bibliothèques autant des adultes que des ados, des bibliothèques municipales que des bibliothèques scolaires. Un petit essai que j'espérais voir apparaitre depuis plusieurs années et que je suis soulagée de voir enfin. Ça me fait d'autant plus plaisir qu'il s'agit d'une autrice de ma province et qui aura eu le mérite de ne pas tomber dans le piège des relations fantasmagoriques qui se vendent allègrement au lectorat des adolescentes avec sa propre série jeunesse.





Je conclus en formulant le même souhait que madame Desjardins: Celui où on cessera de braquer les projecteurs sur ces mâles narcissiques, égoïstes et toxiques au profit de ces hommes capable d'amour. Personne, pas même dans les fictions, ne mérite de subir un sort aussi peu enviable, parce que l'amour est un beau sentiment qui ne mérite pas de devenir le poison de tant de femmes et de filles ( et parfois même de garçons et jeunes hommes, j'en ai lus ) . Je ne peux qu'espérer que les consciences seront de plus en plus éveillées au phénomène de la glorification des rel
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Ma vie avec un scientifique : La fertilité

J’ai vraiment apprécié la lecture de cet ouvrage. L’autrice, qui s’est inspirée de sa propre réalité pour écrire cette BD, a su adresser avec humour et tendresse un sujet à la fois sensible et sérieux. A travers nos deux protagonistes nous vivons l’espoir, le doute,la tristesse, les questionnements, les conseils et remarques inappropriés du réseau social mais aussi l’amour, l’ouverture et la complicité.



L’esthétique de l’œuvre m’a complètement charmée. C’est tout à fait réussi. C’est original, soigné et vivant. J’ai eu envie de prendre mon temps pour contempler chacune des images aux couleurs tout simplement magnifiques.



Une BD à la fois drôle, douce, réaliste et pleine de vie.

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Le journal d'Aurélie Laflamme, tome 3 : Un été ..

La fin de l'année approche, Aurélie vit à fond son premier chagrin d'amour en se gavant de chocolat, et l'été s'annonce mortel, chez sa grand-mère paternelle, loin de ses amis et de sa mère partie en voyage romantique avec son nouveau chéri.



Ce troisième opus de la série m'a laissée un peu sur ma faim. Et, oserais-je le dire (pas trop fort pour ne pas vexer ma fille, fan inconditionnelle...), un peu déçue.

Certes, Aurélie est toujours aussi gaffeuse, imaginative dans ses réflexions (les fameuses notes à moi-même font toujours recette), et quelques scènes suscitent encore des éclats de rire (mention spéciale pour le lancer de chewing-gum), mais au bout d'un moment ça s’essouffle un peu. Notre héroïne, à l'aube de ses 15 ans, paraît moins sympathique, plus égocentrée, les personnages secondaires sont moins creusés et, de fait, moins attachants. Le style est toujours le même mais finit par devenir un peu mécanique. Bref, il se dégage de l'ensemble une petite impression de bâclé.

Certes, il reste de bonnes trouvailles, mais l'auteur n'a pas exploité autant qu'elle l'aurait pu quelques situations qui pourtant étaient intéressantes (la relation avec la grand-mère, l'absence du père,...). Une petite baisse de régime en quelques sortes.



Pas de quoi me dégoûter d'aborder la suite, mais avec un chouia d'enthousiasme en moins...
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Mister Big ou la glorification des amours t..

Dans cet essai, India Desjardins nous amène sur la trace des nombreuses relations toxiques qui sont glorifiées dans les films, à commencer par celle entre Carrie et Big, dans la célèbre série Sex and the city. Elle analyse les comportements problématiques du protagoniste ainsi que les choses qui auraient pu être amenées différemment. En parallèle, elle nous présente plusieurs autres exemples de toxicité dans des films réalisés entre 1990 et aujourd'hui. Plusieurs sont des films qui ont accompagné mon enfance et mon adolescence et j'ai beaucoup apprécié, malgré tout, de les voir être déconstruit et analysés, car India Desjardins a raison : le cinéma tend à idéaliser les relations toxiques! Plusieurs relations amoureuses du grand écran ne fonctionnent tout simplement pas, mais arrivés à la fin, les personnages ont quand même droit à leur happy end. On prétend que tout a changé et que finalement, les défauts de leur couple sont réglés et ils seront éternellement heureux, ce qui est insensé et peu représentatif de la réalité.

J'ai passé un bon moment de lecture. J'ai aimé revisiter les films de mon enfance et les découvrir avec une nouvelle perception.
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