India Desjardins

Aujourd'hui, à force de lire des romances, on idéalise les relations amoureuses et on s'attend à un partenaire digne d'un livre. Mais ce livre permet de déconstruire cette vision qui nous obsède de plus en plus.



Adorant la romance j'ai été curieuse de lire ce livre et relire la plume de cette auteure que j'ai beaucoup lu plus jeune. On est face à un essai et pas une fiction, habituellement je lis pas ça mais là j'ai vraiment été attirée.



L'auteure mêle de l'histoire, avec de la culture populaire, de la psychologie, ce qui rend le tout instructif et ludique. On voit qu'elle a vraiment beaucoup travaillé pour cet essai en contactant de nombreux spécialistes.



Malgré les nombreuses références, on arrive à comprendre et à suivre car c'est très bien expliqué. J’ai jamais vu Sex and the city mais j’ai pas été perdu. Cependant j'aurais pas lu non plus 300 pages d'essai.

Il y a aussi beaucoup de discussions sur les droits et conditions des femmes.



Faisant des études de psychologie j'étais curieuse de voir si la fiction influence réellement notre vie, et comme souvent la réponse est oui et non.



Ce que j’ai retenu de cette lecture c’est qu’il faut savoir distinguer la fiction de la réalité (ce que je faisais déjà). Arrêter d’idéaliser les mauvais garçons. Mais une fois dans une relation saine, alors on est heureux.


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Sarah a tout pour être heureuse ! Un job qu'elle aime dans les relations publiques, Gabriel, l'homme avec qui elle file le parfait amour, et un chouette appartement où ils vivent ensemble. Un véritable conte de fée digne d'une princesse Disney.

Mais tout bascule lorsque Gabriel emmène Sarah à Disneyland justement.... pour rompre.

Sarah décide alors que les relations de couple, pour elle, c'est fini !



📔MON AVIS : J'avais ce roman dans ma PAL depuis un petit moment et quand j'ai vu qu'il était compris dans mon abonnement Audible, je n'ai pas hésité longtemps. C'était l'occasion parfaite de le sortir de ma PAL.

Alors, il s'agit de la version québécoise du roman, ce qui donne un certain exotisme à l'écoute ! Il ne faut pas oublier que India Desjardins vient du Canada, et j'ai trouvé que la lectrice était parfaite pour la lecture de ce roman. Il m'a tout de même fallu un petit temps d'adaptation à l'accent typiquement du Québec.

Le roman en lui-même parle de la vie sentimentale et professionnelle de Sarah (roman a la 1ere personne), qui décide de rester célibataire ad vitam aeternam.

Le personnage de Sarah est tout autant touchant et attachant qu'il est exaspérant parfois. Elle a parfois des réactions tellement puériles ! En fait, elle réagit comme une personne de la vraie vie ! Il est donc facile de s'identifier à cette héroïne humaine qui fait aussi des erreurs !

C'est un roman léger et plein d'humour avec lequel j'ai passé un très bon moment d'écoute ! Une très bonne découverte de cette autrice qui écrit également de la littérature jeunesse !

S’appuyant sur des œuvres de fiction des années 90 - 2000, India Desjardins mène une réflexion intéressante et bienveillante sur l’impact de ces œuvres dans la construction des attentes envers la vie de couple. Je m’y suis retrouvée pleinement et j’ai reconnu dans les paroles de l’autrice mon propre cheminement psychologique (de l’amour pour les « bad boys » jusqu’à l’appréciation d’une relation saine, respectueuse et épanouissante).

J’ai particulièrement apprécié le côté bienveillant de l’analyse, qui tient à remettre les œuvres dans leur contexte, sans appeler à la censure. Au contraire, il est important de savoir que cette conception a existé, tout en œuvrant fort pour promouvoir des modèles plus sains et pour renforcer la position des femmes.

Aurélie est une collégienne de 14 ans qui vit seule avec sa maman depuis que son père est décédé il y a 5 ans. En ce début d'année scolaire, elle se sent un peu seule. Il faut dire qu'elle s'est embrouillée avec sa meilleure amie, Kat, et que, depuis, elles ne se parlent plus. Du coup, le midi, elle mange toute seule... dans les toilettes ! En cours, elle a, parfois, des petites « erreurs de comportement » qui sont loin de plaire à sa prof de maths, notamment. Aussi connaît-elle bien le bureau du directeur, Denis Beaulieu, et n'échappe-t-elle pas à quelques punitions de sa maman. Un peu rêveuse, différente et décalée, la jeune fille se demande parfois si elle ne vient pas d'une autre planète, celle-là même où son père serait reparti...



Où l'on découvre, au fil des jours, le journal d'Aurélie Laflamme dans lequel elle relate son quotidien, aussi bien à l'école que chez elle, où elle se questionne sur ses relations avec sa meilleure amie, sa mère ou encore les garçons, où elle se penche sur ses émotions et ses émois... Il va sans dire qu'Aurélie est une jeune fille des plus charmantes et des plus attachantes. India Desjardins a parfaitement réussi à se glisser dans la peau de cette ado, en proie à de nombreux doutes et questionnements, aussi bien sur le fond que sur la forme. Ce journal, empreint d'humour, de fraîcheur, de spontanéité, d'innocence, de sarcasme parfois, aborde des thèmes à la fois légers et plus lourds, tels que l'amitié, l'amour, l'école mais aussi la mort, le deuil, la construction de soi, le regard des autres... Autant de thèmes intelligemment traités.

Un journal pétillant qui, assurément, plaira aux ados...

Ce conte de Noël m’a laissée sans voix … Un conte de Noël sur l’isolement des personnes âgées, sur les difficultés liées à la vieillesse. Pas vraiment triste, ni joyeux.. C’est toutefois lumineux et positif.



Cet album de grand format aborde Noël sous un autre angle très intéressant. Je le conseille à partir de 8 ans, en lecture accompagnée car il suscitera beaucoup de discussions et de questionnement.



Marguerite Godin est une très vieille dame qui renonce à fêter Noël car elle préfère la sécurité de sa maison, sans risque de s’exposer à tous les dangers. Elle n’est pas seule Marguerite ! Non, elle a une famille, des petits enfants mais elle préfère rester seule pour ne pas se fatiguer et être un fardeau pour eux. Elle s’installe pour regarder la télévision et manger son plateau-repas livré par le traiteur. Et, soudain, la sonnette retentit….



« 𝙴𝚕𝚕𝚎 𝚜𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚟𝚒𝚎𝚗𝚝 𝚍’𝚊𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚜𝚞𝚜𝚙𝚎𝚗𝚍𝚞 𝚞𝚗𝚎 𝚌𝚘𝚞𝚛𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚍𝚎 𝙽𝚘𝚎̈𝚕 𝚊̀ 𝚜𝚊 𝚏𝚎𝚗𝚎̂𝚝𝚛𝚎, 𝚎𝚝 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚝𝚊̂𝚌𝚑𝚎 𝚕’𝚊𝚟𝚊𝚒𝚝 𝚎́𝚙𝚞𝚒𝚜𝚎́𝚎. 𝙰𝚕𝚘𝚛𝚜 𝚖𝚊𝚒𝚗𝚝𝚎𝚗𝚊𝚗𝚝, 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚕𝚊𝚒𝚜𝚜𝚎 𝚕𝚊 𝚌𝚘𝚞𝚛𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚊̀ 𝚕’𝚊𝚗𝚗𝚎́𝚎 𝚎𝚝 𝚎𝚗 𝚊𝚕𝚕𝚞𝚖𝚎 𝚕𝚎𝚜 𝚕𝚞𝚖𝚒𝚎̀𝚛𝚎𝚜 𝚜𝚎𝚞𝚕𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚙𝚎𝚗𝚍𝚊𝚗𝚝 𝚕𝚊 𝚙𝚎́𝚛𝚒𝚘𝚍𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚏𝚎̂𝚝𝚎𝚜.



Le texte est excellent, très réaliste, bigrement délicat aussi. La lecture est émouvante.« Son amour des soixante dernières années. Bien sûr, il n’était pas commode. À la fin de sa vie, il était même complètement sénile, ce vieux fou. Mais bien que sa mémoire lui fasse parfois défaut, elle ne souvient pas d’une journée où elle a arrêté de l’aimer. »



J’ai complétement craqué pour le style des dessins. Les illustrations de 𝑷𝒂𝒔𝒄𝒂𝒍 𝑩𝒍𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆𝒕 sont magnifiques, vintage, élégantes.

Cet album est important pour que les plus jeunes apprennent à re/connaitre les faiblesses liées à la vieillesse, l’isolement volontaire parfois, des personnes âgées, l’importance de vivre ces moments ensemble, d’ouvrir sa porte à ceux qui ont besoin d’aide ou simplement de partager.

J'ai lu l'entièreté de la saga au lycée. A l'époque j'était tombée amoureuse de Nicolas et je me trouvais bien similaire à Aurélie : empotée, qui ne tient jamais rien dans ses mains, une fille à qui la chance à dit au revoir. Cette saga était ma saga confort, une saga que je prenais plaisir à relire quand ça n'allait pas.

Et voilà ma critique du journal d'Aurélie Laflamme tome 2 : Le monde à l'envers. Il fallait un tome suivant car sinon, l'histoire n'aurait pas eu vraiment de sens, et cette série se serait terminée dans le mystère. J'ai mieux aimé le tome précédent mais je ne sais pas trop pourquoi. Mais ça valait quand même le coup de lire ce deuxième tome de la série en BD.



Petit résumé du début livre :

Aurélie va passer ses vacances chez la mère de son père mais elle n'avait pas trop envie d'y aller. Là-bas, elle rencontre un garçon qui s'appelle Gabriel et au cours du temps ils se rapprochent de plus en plus.



Voilà ce que j'ai pensé de ce tome, et je vous recommande ce tome et le premier de la série.

Le journal d'Aurélie Laflamme tome 1 : Extraterrestre... ou presque



Cette BD parle d'une collégienne (ou lycéenne) qui a 14 ans. Elle vit seule avec sa mère car son père est mort quand elle était plus jeune. Après s'être réconciliée avec son amie, elle rencontre un garçon dont elle tombe amoureuse. Après cette scène, on entre dans un roman passionnant qui évoque certains sujets qui se passe dans l’adolescence comme les relations amoureuses.



Je crois que c'est la première fois dans ce challenge que je critique une BD. En tout cas, ce livre était vraiment bien ce qui m'a poussé à lire les autres tomes de la séries. Mais ça ne m'a pas poussée (pour l'instant) à lire les romans.

Je me souviens, quand j'étais petite, presque chaque soir mon père venait me lire le journal d'Aurélie Laflamme. Je trouvais ce livre très drôle, car mon nom est littéralement Aurélie Laflamme. Bon, quelques années plus tard, je finis par continuer ce roman. Le personnage principal est une personne attachante à qui on peut s'identifier facilement. J'ai trouvé la fin émouvante, car elle a fini par avoir un chat nommé Sybil. Je recommande ce livre à toutes les personnes qui ne sont pas beaucoup avancées en lecture, car il contient seulement 200 pages. En conclusion, je peux dire que j'ai adoré ce récit!

J'ai passé un bon moment avec ce récit. Je ne m'attendais pas à ce que cela soit si marqué jeunesse. Mais, cela reste une lecture sympathique et totalement détente.

L'auteure a une jolie plume. Les personnages sont adorables et assez bien travaillés. On se laisse facilement prendre par la vie d'Aurélie. C'est très léger et, je penses que c'est le genre de lecture que les jeunes lectrices vont adorer.
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À voir





Voici une micro-nouvelle d'à peine 24 pages, dans un petit format de poche, qui a été écrit par une habituée de la littérature jeunesse adolescente québécoise, India Desjardins.





Zoé a quinze ans et pour cette adolescente, voir son père se marier pour la première fois avec une autre femme que sa mère ne lui inspire guère de sentiments agréables. Sa présence a été sollicitée, mais ce fut à contre-coeur. Autrement, elle aurait préféré aller au party prévu chez un autre adolescent, avec ses amies. Entre son père qui veut la voir partager son bonheur, inquiétude de rendre sa mère triste et sa vision personnelle du mariage, l'adolescente jongle avec ses sentiments, alors que la cérémonie se déroule le lendemain.





Dans cette petite tranche-de-vie, nous suivons Zoé et son père, le jour avant le mariage, puis durant le mariage. L'espace temps est donc court.





Zoé a du mal à se réjouir de la situation et pour les adultes autours d'elle, l'adolescente devrait se réjouir pour son père. Cela dit, quel part de Zoé est réellement engagée dans un sentiment comme la joie, quand on y pense? Celle qui a du faire le deuil de sa cellule famille? Celle qui ne connecte pas spécialement avec la femme que son père s'est choisi? Celle qui se sent peu consultée? Celle qui aime son père? Celle qui trouve que le mariage n'est au final pas si nécessaire que ça?





Zoé ne voit pas de raisons d'être bien dans cette situation, état corroboré par son ressenti. Entre les adultes qui lui font sentir qu'elle devrait se réjouir pour son père parce que ce mariage le rend heureux et sa mère qui semble avoir passé à autre chose, Zoé semble tergiverser. Ce n'est pas facile de savoir ce qu'elle ressent dans ce contexte. Et là, alors qu'une certaine musique commence lors de la danse suivant la cérémonie, Zoé réalise que son père fait jouer sa chanson préférée et propose même de regarder la réaction des gens avec elle. se dit que peut-être, son papa la comprend.





Au préalable de cette chanson, je remarque aussi que ce même papa a inclut sa fille dans ses vœux de mariages, en se présentant comme 'un papa avec sa fille" et extrapolant sur le fait que cet état de fait ne va pas changer. Un papa qui se moque des changements ou qui n'estime pas l'importance de ceux-ci sur sa fille, ne se serait pas décrit ainsi. Il semble être un homme de peu de mots et ses intérêts diffèrent de ceux de sa fille, mais il semble avoir trouvé une façon de faire savoir à sa fille quelque chose d'important, à savoir qu'elle n'est pas rejetée ou moins considérée du fait de ce mariage.





On navigue sur différents sous-thèmes, tel que le sentiment de loyauté envers un parent, ici la maman, l'angoisse face à un changement de statut d'une ado envers son parent et une certaine anticipation aussi de l'avenir. Il y aussi de l'idée entourant le lien affectif, qui n'est pas forcément synonyme d'intérêts communs ou de grandes conversations pour exister. Il existe beaucoup d'autres ingrédients dans les relations familiales qui importent et sur lesquels ont peut tabler pour tisser des liens solides: La confiance, le respect, l'intérêt pour la personne, avoir à cœur son bien-être et son intégrité, bref, de l'aimer cette personne. C'est la dimension que j'ai préféré dans cette nouvelle, celle du parent qui connait son enfant et l'estime, même si les gouts et intérêts ont peu de points communs que les discutions approfondies ne sont pas spécialement présentes, surtout en cette phase d'adolescence.Néanmoins, la base est là et elle est saine. On a un papa qui veut entrer en contact avec sa fille, qui veut l'inclure dans le projet de la famille (de manière prioritaire, qui plus est) et cherche à lui consacrer du temps. Ce n'est peut-être pas la relation hyper complice qu'on idéalise beaucoup dans notre société, mais cette relation-ci me semble touchante, à sa façon. Ce que j'ai surtout perçu, c'est que notre ado se demandait si elle était entendue et elle semble avoir senti, avec cette chanson à la fin et les vœux de son père, que c'est le cas. Un constat positif, il me semble.





Une nouvelle sympathique, sur un sujet devenu plus courant de nos jours, qui se lit facilement et se clôture avec douceur.





Pour un lectorat adolescent du premier cycle secondaire et plus, 12-15ans+

L'infertilité devient un sujet un peu moins tabou. De plus en plus de femmes, décident d'évoquer leur parcours de vie dans des bandes dessinées. India Desjardins souhaite également s'inspirer un peu de son aventure personnel avec son conjoint, Olivier Bernard. Elle précise qu'il n'est pas nécessaire que cela soit autobiographique pour être vraisemblable et touchant. Pour réussir sa vie, notre héroïne des temps modernes, doit trouver une personne pour partager sa vie. C'est la première étape. Une fois franchie et convaincue d'avoir trouvé la bonne personne, elle souhaite passer à l'étape suivante : avoir un enfant. Un choix qui se fait bien entendu à deux. Une fois le marché conclu la route du bonheur se poursuit. Seulement voilà, les règles reviennent toujours et les tests de grossesse restent négatif. A force de nombreux essais, pas le choix d'aller passer des examens des deux côtés pour trouver d'où cela vient. Madame doit passer des examens désagréables et douloureux. Monsieur a juste à se masturber et mettre sa semence dans un petit pot en plastique. L'heureuse gagnante a le droit de prendre des hormones pour motiver ses oeufs pour être fertilisé. Pour résister à cette longue période, elle peut compter sur son compagnon pour la soutenir et l'aider. Grâce à son pragmatisme et sa bonne humeur, elle arrive à mieux subir son quotidien. Ensemble, ils résistent mieux au fait de voir des bébés partout et tout le temps. Cela déprime forcément. Un sentiment d'injustice pointe le bout de son nez. Le dessin de Bach apporte beaucoup de légèreté et de délicatesse. Elle s'affranchit des codes classiques pour être plus dans ce que l'on connaît dans les récits de nana comme dans les débuts de Pénélope Bagieu. Le duo de créative est complémentaire et plein de bienveillance. On le ressent à travers toute la lecture.
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C’est un album documentaire original. Y est expliqué la vie des baleines, mais aussi celles dont s’est inspirée la pop-culture. Et évidemment, on y parle aussi de l’impact humain sur ce mammifère marin, et de son avenir, si tant est qu’il en ait un sur le long terme. L’album pousse à la remise en question. Je dirai que le public cible adapté est a partir de niveau du CM1/CM2 environ.
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Dans cet essai, l'autrice, India Desjardins s'interroge sur les personnages féminins qui ont peuplé son univers d'adolescente et de jeune femme, notamment dans les séries qu'elle dévorait.

Ainsi passe-t-elle à la question Carrie Bradshaw, personnage principal de Sex and the City, série cultissime que nous avons toutes regardée au moins plusieurs fois, et qui a structuré notre vie de jeune femme, parce qu'elle était libre, intelligente et belle, que ses copines aussi, et qu'elles avaient tout New York à leurs (jolis) escarpins.

Oui mais voilà.

Décortiquée par l'autrice, la série nous fait nous questionner sur la véritable personnalité de Carrie, trente ans, célibataire, amoureuse d'un homme puissant (Mister Big, en référence à sa position dans la chaine alimentaire), qui ne l'aime pas, la trahit, ne s'intéresse pas à elle, la traite mal et ne l'écoute pas - quand il n'épouse pas sous son nez une autre femme. En bref, il est la définition de l'homme toxique, le rejeton du patriarcat qui s'assume.

Alors pourquoi avons-nous suivi cette femme et l'avons nous enviée? L'autrice nous apporte plusieurs pistes très documentées, interrogeant tour à tour les auteurs et autrices, réalisateurs et réalisatrices, concepteurs et scénaristes de séries diffusées à cette époque mais aussi aujourd'hui sur les plate-formes, et les confrontent aux analyses et études sociales ou psychologiques.

En quelques mots, cet essai critique est puissant et intelligent, il bouscule et remet en cause nos idées et nos icônes, mais surtout c'est un fabuleux facteur de questionnement du schéma culturel qu'on nous donne à regarder et qui ne fait que perpétuer un système toxique et néfaste aux femmes entièrement dédié à la prédominance masculine.

La petite lecture du soir, autour d'un sujet passionnant. India Desjardins est fascinée par les baleines et partage dans cet album des informations précieuses mais aussi des petites anecdotes. Le récit a autant l'allure d'un documentaire que d'un témoignage et on sent que le sujet lui tient à cœur et qu'elle s'est informée.



L'autrice ne tarde pas à parler de leur comportement et de leur chant. Elle fait aussi le point sur les idées reçues, et sur les histoires qui se sont inspirées de cet animal. Mais il est aussi question de survie et d'échouages et j'ai aimé cette lucidité. Le lecteur peut à la fois s'émerveiller et à la fois entendre le signal d'alarme. Cet album appelle au respect de la nature en présentant des infos concrètes, intéressantes.



Le contenu reste accessible pour tous les publics grâce aux douces illustrations de Nathalie Dion qui accompagnent la lecture. Ce mammifère marin y est superbement représenté et j'ai aimé la mise en avant des différentes espèces autant que les tons choisis. On prend le temps d'admirer les pleines pages, qui transportent. Et finalement, malgré les recherches, les baleines restent complexes et bien mystérieuses...
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Ce deuxième tome est un peu mieux que le premier, moins enfantin mais toujours aussi léger (ce qui est la raison pour laquelle je me suis lancée dans cette saga). On ressent déjà l'évolution d'Aurélie qui mûrit et qui vit son premier amour. Je pense que plus j'avancerai dans les tomes et plus ça me plaira car Aurélie va grandir et on s'éloignera de ce côté "enfantin".

Je vais lire le tome 3 très prochainement :)

Dans ce roman, on suit les atermoiements d'une jeune femme qui alterne célibat et vie de couple plus ou moins malheureux. L'intrigue n'a rien de palpitant d'ailleurs je m'en souviens à peine. Ce qui m'a plu, c'est la plume caustique de cette Bridget Jones Québécoise.

Un roman assez profond sur la perte des illusions amoureuses dans une société de pure paraître.

Sarah travaille justement dans les relations publiques, elle sait s'y prendre pour mettre en avant, montrer le positif.

Pourtant, elle va tomber de haut quand son conjoint la plaque à Disney pendant un weekend censé être en amoureux.

On va la suivre sur une longue période divisée en deux parties : le post-rupture immédiat avec son lot d'interrogations et de remises en question et une dizaine d'années après où elle s'est installée dans une vie de célibataire assumée.

J'ai trouvé quelques longueurs et de temps en temps, Sarah m'agaçait.

Finalement, elle rassemble un peu toutes les femmes. Je pense qu'on peut toutes se retrouver en elle à divers moments de son histoire.

Ce deuxième tome est bien, intéressant pas trop long et je trouve que c’est livres sont faciles à lire et qu’il nous emmène vite à le finir et à lire la suite.

Je le conseille vivement comme tous les autres livres de la série de India Desjardins. Incroyable.