Dieu ignore tout de la solitude, car, contrairement aux mortels, Il n’a jamais goûté à la compagnie d’autrui. S’accrocher l’un à l’autre dans un noir si intense et si tranchant qu’il vous blesse jusqu’à l’os ; se vouer une confiance mutuelle alors même que le souffle du diable nous brûle la nuque…
[...]
Dieu ignore tout de la solitude.
Être seul, c’est être à genoux dans la poussière, à contempler l’horizon désert.