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Critiques de Isabelle Dethan (332)
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Le roi de paille, tome 1 : La fille de phar..

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Dargaud pour la découverte de cette BD destinée à un lectorat d’adolescents…

Il s’agit du tome 1 d’une série intitulée Le roi de Paille, axée plus particulièrement sur un personnage féminin éponyme, La Fille de Pharaon. L’auteure, Isabelle Dethan, est spécialiste de l’Égypte antique ; elle nous emmène ici sur les traces des traditions égyptiennes et babyloniennes.



Le titre général reprend une coutume babylonienne : les oracles ne sont pas favorables au roi Nabù-Kudduri-Usur et, pour conjurer la malchance à venir, il se cloitre durant quelques jours et est remplacé par un figurant, drogué, censé attirer sur lui les mauvais présages avant d’être mis à mort au cours d’une cérémonie rituelle…

En parallèle, ce premier tome met en avant la jeune Neith, fille de Pharaon. En Égypte ancienne, les pères épousent leurs filles, les frères sont mariés à leurs sœurs… Pour ne pas finir dans le lit de son père, la jeune fille s’enfuit avec Sennedjem, son demi-frère ; capturés par des marchands d’esclaves, ils sont amenés auprès de leur ennemi Nabù-Kudduri-Usur, roi de Babylone.



Le propos et la trame du scénario sont donc sans grande surprise mais l’ensemble est captivant et les péripéties s’enchainent avec rythme, humour et suspense. Le dénouement de ce premier tome nous laisse habilement sur beaucoup de possibilités et de périls à futurs à braver.

Sur le plan graphique, j’ai adoré la précision et les détails de l’architecture des bâtiments, les belles perspectives, les paysages, les couleurs pastel. Les personnages sont, selon moi, moins élaborés comme s’il s’agissait surtout de faire passer des ambiances et des atmosphères. Ainsi, certaines planches sans paroles sont particulièrement intéressantes.

Il ne faut jamais perdre du vue le public visé par cette BD, car l’adulte d’âge mûr va sans doute rester sur sa faim. Cependant, l’auteure met en images et en mots des sujets graves comme le péril incestueux, l’esclavage, les enjeux de pouvoirs, les compromissions… Elle distille habilement des valeurs d’amitié et de solidarité féminine.



Une belle surprise ! Une BD historique à découvrir…



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#LeRoidePaille #NetGalleyFrance

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Eva aux mains bleues, tome 1 : Le Petit Réper..

Chaque été, Eva passe ses vacances chez sa grand-mère, dans une vieille demeure qui regorge de bizarreries. Comme un rituel, chaque matin, celle-ci regarde les seins de sa petite fille, pour voir si elle n'est pas en train de devenir une femme. Eva aime passer son temps à relever les choses étranges et incongrues dans son cahier bleu, elle observe le chat Barbarossa qui passe son temps à chasser de pauvres petits lapins, sa Tatie Nanette qui a la fâcheuse manie de tout fermer à clé, son petit frère Antoine qui ne parle pas, son grand-père qui vit reclus dans une annexe au fond du jardin. Et surtout, elle adore passer ses journées avec ses amis Lucy et Tobias...



L'air de rien, cet album se savoure délicatement. On prend plaisir à vadrouiller avec Eva, à observer des petits riens de la vie quotidienne. Les pages se tournent et l'été passe tranquillement. Dethan dépeint tout en délicatesse l'adolescence et ses petits tracas. Le graphisme est tout simplement magnifique, les dessins sont subtils, fins, frais et tout en légèreté, les couleurs au ton pastel sont douces, poétiques, tendres et chaleureuses. Le scénario, même s'il reste simple, nous rappelle un peu notre adolescence.

Un album sans prétention mais ô combien réconfortant...



Eva aux mains bleues... pas de panique, ça ne tâche pas...
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J'ai tué, tome 3 : Philippe II de Macédoine

C'est le 3e tome de cette série consacrée aux assassins de personnages célèbres que je lis et c'est, à ce jour, celui que j'ai préféré.

J'ai déjà (et à plusieurs reprises) dit tout le bien que je pensais du dessin et des aquarelles d'Isabelle Dethan et cette BD ne fait que confirmer mon admiration. C'est un travail splendide, fin et lumineux et qui est magistralement exploité dans un univers que Isabelle Dethan connait et maitrise : celui de l'antiquité.

Nous nous retrouvons ici dans la sanglante période hellénistique, à la cour de Macédoine où les ambitions de grandeurs de Alexandre sont jugulée par son père Philippe et ses conseillers. L'intrigue est bonne même si la fin appartient à L Histoire et est donc connue dès le titre de la série. Toutefois, l'auteur nous réserve quelques surprises en mettant en avant des personnages féminins qui ont souvent eu tendance à être reléguées au second plan historique.

En lisant cette BD, je me suis remémoré l'histoire des Argéades et je me dis que ça pourrait, également, tout à fait convenir à une série TV : en matière d'assassinat des siens, les Tudor et autres York font presque pâle figure...juste pour un échantillonnage de ces petits meurtres en famille, la fin de cette BD comporte une rubrique "Que sont-ils devenus" que j'ai trouvée très à propos et très intéressante.
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Les Ombres du Styx, tome 3 : In memoriam

La grande amoureuse de l'Antiquité qu'est Isabelle Dethan convoque les mânes de la Rome antique avec cette série intitulée "Les Ombres du Styx", qui constitue un très joli polar historique en 3 tomes se déroulant au Haut Empire à l'époque sévérienne.



Leptis Magna, an 205 après Jésus-Christ. Provincia Tripolitana, côte africaine…

Les notables de cité d’origine de l’empereur Septime Sévère ont donné 7 jours à son enquêteur Marcus Seiüs Dento pour retrouver le serial killer pédophile qui s’en prend à eux, et ce dernier est obligé de mettre en résidence surveillé dans la villa de l’empereur Terentius Aquila, soupçonné par tous d’être impliqué d’une manière ou d’une autre dans les meurtres. Les esprits s’échauffent et il faut faire appel à la Troisième Légion Augusta, mais Terentius Aquila qui a compris qui était l’assassin échappe à ses gardiens pour régler ses comptes avec celui qui ruiné sa vie… Dento qui comprend également quelle est son identité s’élance à son tour en espérant éviter le drame… car si l’assassin meurt, personne ne saura s’il le fils du seigneur Marcius est encore vie, et s’il n’est plus en vie où repose sa dépouille mortelle !



Je passe sous silence les rebondissements et le suspens lorgnant sur les thrillers hollywoodiens à la "Seven", pour développer deux autres points :

- tout au long du récit, l’auteure a semé de petits cailloux blancs menant à un pamphlet anti élites…

La haute société festoie alors que la plèbe vit dans la misère quand elle ne crève pas ; elle se croit au-dessus du commun des mortels alors qu’elle peut être victime des mêmes maux que les classes populaires qu’elle vilipende quand elle ne tombe pas dans les mêmes défauts de ceux qu’elle ne cesse de critiquer ; on parle d’honneur alors qu’au final on n’a aucune autre valeur que la richesse et c’est par la recherche de ses signes extérieur qu’elles va être châtiée ! Ça et le débonnaire esclave converti au christianisme Quintus, qui sous ses airs de ne pas y toucher tire à boulet rouge sur la bien-pensante haute société dont le niveau de vie repose entièrement sur la possession d’hommes/femmes objets… Je ne vais pas y aller par quatre chemins : l’humanité continue de crever de cet élitisme à la con qui plus les choses change plus il reste le même ! MDM !!!

- l’histoire de Terentius Aquila est vraiment touchante...

Lui qui ne supporte plus l’amour va retrouver l’amour, lui qui à cause de son drame personnel ne supporte plus les enfants se rapproche d’Alba Gemina, véritable mère poule qui va jusqu’à recueillir les enfants abandonnées ; sa caste est xénophobe, il s’est rapprochée de la communauté égyptienne ; sa caste est raciste, il a fondé une famille métisse ; sa caste est attachée aux signes extérieurs de richesse, il s’en bat royalement les couilles…

Mais finalement celui qui a tout renié va abandonner tout ressentiment pour se réconcilier avec son fils de sang !



Dommage qu’au niveau encrage et colorisation la talentueuse Isabelle Dethan retombe dans les travers du tome 1…

Au final, une très belle série de bien meilleure qualité que nombre de sagas littéraires bien cotées alors qu’elles sont ultra formatées, et qui mériterait une réédition en intégrale digne de ce nom de la part des éditions Delcourt.
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Le roi de paille, tome 2 : Le couronnement ..

A la cour Babylonienne, le prince Amel a finalement accepté d'épouser la princesse de Medes mais il prévient son père : il n'aimera personne d'autre que sa concubine Shamhat et il n'aura pas d'autres enfants. Le roi de Babylon n'a donc plus qu'une option : éliminer cette femme.



Sen et Neith se retrouvent mêlés aux histoires politiques de Babylone. Leurs caractères s'affirment et ils profitent de cette instabilité pour tirer leur épingle du jeu.

Une histoire agréable en pleine Antiquité Egyptienne, à l'apogée de la ville de Babylone.

Les dessins sont très beaux et les aquarelles sont lumineuses. Les paysages se dévoilent sur les pages avec beaucoup de beauté. Les bâtiments bleus de Babylone, les luxuriants jardins suspendus, le sable chaud du désert et le luxe chatoyant des palais s'offrent sur de grandes cases pour le plus grand plaisir des yeux.
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Sur les terres d'Horus, tome 1 : Khaemouase..

Meresankh est l'assistante du prince Kha, fils de pharaon et grand prêtre de Ptah. Ensemble ils vont inspecter une tombe qui a été pillé. Quelle n'est pas leur surprise en comprenant que la tombe a été usurpée pour un criminel et un adorateur de Seth au prix de sacrifices humains.



Isabelle Dethan va nous embarquer dans une enquête policière en plein Egypte antique. C'est le prince Kha, Meresankh et Imeni qui vont mener l'enquête qui leur fera découvrir une horrible secte du dieu rouge avide d'or et de sacrifices.

Le contexte a l'ai vraiment bien documentée, on se croirait en Egypte sous Ramses II. En prime dans ce tome 1, une petit cahier graphique sur les recherches d'objets/vêtements égyptiens entrepris par l'auteure.

Si le scénario et les liens qui se créaient entre les personnages peuvent paraitre un peu classique, ils n'en sont pas moins rudement efficaces et bien menée. On ne boude pas notre plaisir à lire cette BD. Les personnages sont attachants, on les aiment d'emblée.



Le dessin d'Isabelle Dethan est le plus gros point fort de cette BD. Des aquarelles lumineuses aux traits fins et délicats. J'aime aussi le soins apporté aux objets et aux paysages qui nous font voyager.
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Le Roi Cyclope, tome 1 : Le Puits aux morts

Le Roi se fait vieux et ne veut pas laisser son trône. Sur les conseils d'un Marquis sournois, il a pris plusieurs mesures pour que ses fils ne règnent jamais, mais cela ne suffira pas à calmer leur colère et le monarque les fera tous assassiner. le dernier prince sur la liste sera jeté, borgne et agonisant, dans le Puits aux morts...



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Un premier tome qui pose les base d'une série qui pourrait se révéler intéressante. L'intrigue, sans être très complexe ou novatrice, est plaisante bien que plutôt simpliste. La présence de ce "puits aux morts" qui donne son titre au premier tome y est pour quelque chose : c'est une fort bonne idée, surtout que ce fameux puits est peuplé d'êtres attachants...

Les personnages sont bien trempés et l'approche bien/mal gentil/méchant est assumée. le Marquis, qui figure sur la première de couverture et dont les traits sont glaçants, est là pour être détesté, et le lecteur attendra avec impatience sa chute. L'emprise qu'a le Marquis sur le Roi fait également partie du déjà vu, mais les conséquences sont intéressantes : éborgner, bannir puis assassiner tous ses fils, voilà qui n'est pas banal !



Le dessin est agréable, même si rajouter un peu plus de détails n'aurait pas été du luxe.



Un premier tome à l'ambiance plutôt froide, calme, méthodique, qui se lit très rapidement et titille l'intérêt de son lecteur.
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Kheti, fils du Nil, Tome 1 : Au-delà des portes

Ce livre est une belle bande dessinée.Les illustrations sont très agréables et aident bien à suivre le scénario.L'histoire dans laquelle il y a du suspense,est très prenante.J'ai adoré le personnage de Miou car il est très comique.
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Le Messager d'Athènes

Ce livre a été l’un de mes préférés quand j’avais 10-11 ans. Je l’ai lu, que dis-je, dévoré! au moins 4 fois. Je l’ai redécouvert récemment et j’ai été aussi séduite que la première fois. Il faut croire que la passionnée d’Antiquité que je suis (en particulier du monde grec) y avait déjà trouvé son compte.



Le livre nous emporte dans une aventure pleine de rebondissements qui plaira à tous ceux qui apprécient ce genre. En parallèle de l’histoire, on découvre la vie quotidienne à Athènes (religion, rites, nourriture, loisirs, hiérarchie sociale, mœurs…), son contexte politique (démocratie face à d’autres cités gouvernées par des tyrans, l’empire Perse qui menace les cités grecques, rivalités intra-cités…), son histoire.



Odile Weulersse réussit à nous plonger dans l’atmosphère de cette époque sans que jamais cela alourdisse le récit. Un bel ouvrage qui instruit et est propice à éveiller la curiosité de l’enfant sur cette époque. Ce livre m’avait personnellement donné envie d’en savoir encore plus et je me souviens avoir passé plusieurs semaines le nez plongé dans des ouvrages sur l’histoire et la mythologie de la Grèce antique.



Je le recommande à tous les enfants à partir de 9-10 ans qui y trouveront leur bonheur, qu’ils aient plutôt l’âme d’un(e) historien(ne), d’un(e ) aventurier(ère) ou d’un(e) sportif(ve).
Lien : http://labiblidemomiji.wordp..
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Le roi de paille, tome 2 : Le couronnement ..

Suite et fin de cette histoire dépaysante, intéressante et bien menée qui à travers une histoire prenante nous fait découvrir une Egypte antique réaliste et beaucoup moins figée que celle que nous voyons retranscrites dans les livres d'histoire.

Les personnages sont humains dans tous leurs défauts, leurs ambitions et leurs détresse.

C'est un des points fort de l'oeuvre de Dethan, qui sait nous rendre l'antiquité en général et égyptienne en particulier, très accessible tout en restant historiquement juste.

Je suis toutefois dubitative sur le choix du titre qui spoile pas mal l'histoire. A ce propos, je trouve assez étrange d'avoir réutilisé l'histoire (partiellement légendaire il est vrai) d'Ines de Castro transposée à l'Égypte antique...

Le dessin est magnifique, chaud, régulier et très bien maitrisé.

La narration, par contre, rencontre pas mal de problème de rythme. C'était déjà le cas dans 'Sur la Terre d'Horus" et c'est vraiment dommage.

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Sur les terres d'Horus, Tome 7 : Neferhor o..

Au tome précédent, on avait laissé Méry de retour de Babylone, devant une statuette étrangère. Elle est comme celle que collectionnait Imeni. Imeni qui est mort dans ses bras lors de la bataille contre les adorateurs Seth... Depuis son retour elle en a reçu 3 de ses statuettes, toutes on le nom d'Imeni de marqué sur leur poitrine. Mais il est temps pour Méry d'accompagner le prince Kha sur une nouvelle affaire de meurtre dans le grand temple de Thèbes.



On renoue donc ici avec une intrigue policière au temps de pharaon. Mais l'on pourra constater que cette nouvelle affaire est reléguée au second rang. Au premier plan nous avons Méry qui se débat avec le fantôme d'Imeni. Et évidement cela entraine secret et eau dans le gaz entre Méry et le prince Kha... ce dernier l'a fera espionner tandis que la première le laissera en plan pour résoudre cette affaire de statuette.

L'enquête a donc un intérêt plutot limité tant on sent que l'important est ailleurs. D'ailleurs elle sera résolu à la fin de ce tome.
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Sur les terres d'Horus, Tome 4 : Nakhtamon ..

Force est de constater qu'Isabelle Dethan n'a pas su exploiter son matériau avec ce tome 4. À la fin du tome 3, le lecteur avait découvert l'identité d'une des coupables et compris que la série de meurtres commis au harem était le fruit d'une vengeance, liée au passé des victimes. Donc, ils nous restait peu à apprendre et l'intérêt ne pouvait consister en la découverte d'une vérité déjà aux trois-quarts dévoilée. Tout allait donc tenir au savoir-faire d'Isabelle Dethan en matière de suspens.



Bon, ben voilà, c'est raté, et bien raté. Peut-être qu'elle aurait dû réviser son Hitchcock avant de mettre en pages la seconde partie de son intrigue. Parce que, pour ce qui est de tenir en haleine le lecteur, c'est pas ça, hein. Pour soutenir notre intérêt, la narration, le cadrage, la mise en pages, le découpage auraient dû être tirés au cordeau. Rien de tel ici, tout est dans l'approximation. Ça manque de rythme, de naturel ; les dialogues sont mauvais, tellement artificiels qu'on entendrait presque les personnages réciter leur texte comme de mauvais acteurs. L'auteure a choisi de tout miser sur une longue scène d'action, mal maîtrisée, ennuyeuse, qui se traîne, suivie d'une flopée de révélations laborieuses. Même la colorisation et le dessin, pourtant les deux points forts de Dethan, pâtissent d'un léger mais visible laisser-aller. Quant au personnage de Nakhtamon, assassin arborant, forcément, une tête de brute (ce qui est criant sur la couverture), c'est d'une subtilité...



La fin du tome 3 était très réussie - avec notamment deux répliques finales qui glaçaient le cœur -, celle-ci n’est pas mauvaise, au contraire. Mais deux planches finales ne font pas un album . Il a manqué ici à Isabelle Dethan l'essentiel : savoir raconter une histoire en textes et en images.
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J'ai tué, tome 3 : Philippe II de Macédoine

Une BD sympathique qui nous éclaire sur l'accession d'Alexandre le Grand au pouvoir. Un petit bout d'Histoire.

Un tome unique qui se lit bien mais qui manque un peu de détails et d'une narration avec un peu plus de suspense. Tout se passe un peu trop vite. Les actions et les rebondissements s'enchainent. Le dénouement est rapide. Un peu trop.

Les personnages sont intéressants, ambivalents. On aimerait qu'ils soient un peu plus approfondis.

J'ai toujours beaucoup aimé les dessins d'Isabelle Dethan. On reconnait très bien son trait. Ils sont très beaux avec la colorisation à l'aquarelle. Même si certaines cases sont un peu moins précises.
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Sur les terres d'Horus, tome 3 : Tiasatré ou ..

Avec ce tome 3 démarre une nouvelle enquête pour le prince Khā et Meresankh dans le harem de Pharaon, où deux femmes ont été retrouvées mortes en une semaine. Les dessins à l'aquarelle sont toujours aussi agréable à regarder et Isabelle Dethan continue à démontrer ses talents de coloriste. On notera particulièrement les tons doux et pâles d'une majorité de planches, qui s'accordent à la fois très bien au physique de Crétoise de Dame Tiasatré et à la blancheur des murs du harem. Douceur et blancheur qui dissimulent, par ailleurs, des pulsions de violence et de mort. La dessinatrice utilise très bien le sol de marbre blanc, qui fait ressortir de façon saisissante le corps de la petite Shedit, poussée à la mort par la vindicte des femmes du harem.



Quelques facilités scénaristiques gâchent un peu notre plaisir : comment Meresankh sait-elle que la première victime éprouvait des remords pour une action passée? Mystère. Comment sa servante devine-t-elle qu'il faut chercher une coupe dans les ordures ? Mystère encore.



Mais cet album comporte une qualité : il est empreint d'une grande atmosphère de tristesse ; à celle de Meresankh répond, de façon bien plus touchante, celle de Tiasatré, résignée à son sort de concubine royale, arrachée à sa famille et à son pays, cloîtrée à vie dans le harem. le personnage de Tiasatré constitue réellement le point fort ce tome 3, c'est elle qui donne le ton et dont la lassitude de vivre résonne tout au long de l'album. C'est elle qui fait toute la force de cette histoire de vengeance.
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Le roi de paille, tome 1 : La fille de phar..

Deux enfants secondaires fuient la cour de Pharaon afin d'éviter de finir dans la couche de son propre père pour l'une et de connaître un destin sans saveur pour l'autre. Mais l'aventure tourne court quand les deux fuyards sont capturés et vendus comme esclave à Babylone où ils sont rapidement identifiés. Pour le roi de Babylone, cette arrivée tombe à point car il a besoin de se faire remplacer par un roi de paille, destiné au sacrifice, afin de détourner le sort funeste que les astrologues ont identifié.

Et bien, c'est un plaisir de découvrir cette nouvelles histoire antique sous les pinceaux, toujours aussi parfaitement maniés, de Isabelle Dethan.

L'histoire est prenante, les personnages attachants et l'intrigue est moins simpliste que je ne l'avais craint au cours des premières planches.

Reste à espérer que l'histoire ne retombe pas avec le second tome, comme ça arrive parfois dans les scénarios de cette auteur.
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Sur les terres d'Horus, tome 3 : Tiasatré ou ..

Suite au décès d'Imeni, Meresankh refuse d'être l'assistante du prince Kha. Et pourtant son aide est requise par pharaon en personne. Des femmes du harem royale sont retrouvées mortes. Alors Kha et Mery se lancent dans une nouvelle enquête dans le grand harem royal.



Avec cette nouvelle enquête nous découvrons la vie des femmes dans le harem de Pharaon. Il a beaucoup de femmes, et beaucoup d'enfant Ramsès. Alors on peut dire que ce n'est pas forcement une vie agréable. D'ailleurs nous faisons la connaissance de Tiasatré. Epouse royale, cadeau de la crête, et qui se sent complétement délaissée. Elle a un regard très résignée sur son sort et s'en est très touchant. C'est un personnage fort de ce tome.

En parallèle de l'enquête nous avons le conflit qui gronde entre le prince Kha et Mery qui le tient responsable de la mort de celui qu'elle aime. On sent sa tristesse profonde.



Encore une fois, des aquarelles splendides et lumineuses d'une Isabelle Dethan au sommet de son art.
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Sur les terres d'Horus, tome 2 : Meresankh ..

Sans surprise, nous découvrons que cette enquête ne va pas nous emmener sur les traces du Mal absolu, mais au contraire se concentrer sur une intrigue policière qui révèle dès la première page que les terribles criminels traqués par les agents du prince Kha sont essentiellement mûs par l'appât du gain. Ben oui, c'est bien dommage, on n'est pas dans True Detective et sa plongée dans l'obscurité de l'âme humaine, mais chez la très conformiste Isabelle Dethan.



Ce qui nous reste, c'est donc ce dessin et ces couleurs toujours aussi travaillés. Je n'ai d'ailleurs pas souvenir qu'Isabelle Dethan se soit montrée aussi bonne coloriste auparavant. Mais voilà, un bon dessin, ça ne fait pas tout, et c'est pitié que tout ce travail graphique ne serve qu'une histoire banale, tant sur le plan criminel que sur le plan amoureux. C'est d'autant plus navrant que l'auteure avait fait preuve de beaucoup plus d’imagination dans une série précédente, mais peut-être moins prisée et moins connue du public, Mémoire de sable. Cette première enquête, c'est un peu un coup d'épée dans l'eau, davantage un livre d'images qu'on aura plaisir à feuilleter qu'un album qu'on aura plaisir à relire.
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Mémoire de sable - Intégrale

Au cœur de la nécropole des rois, une tour immense abrite tout le savoir du monde. Une gigantesque bibliothèque réputée inviolable, personne n'y rentre personne n'y sort, personne n'en connait les secrets. Mais l'empereur Shemenit VII sait, lui, que cette tour renferme la preuve de son imposture. Alors quand il apprend qu'un conteur et sa compagne s'amuse à divulguer une vieille légende qui pourrait bien donner accès à ses archives secrètes, son sang ne fait qu'un tour et il signe l'arrêt de mort de ces deux jeunes gens. Le conteur et Naomie prennent la fuite et avec eux part le calme de l'empire. Ainsi débute leur légende...



Un univers antique imaginaire et deux jeunes héros charismatiques, il n'en faut pas plus pour faire une belle histoire. Une aventure comme on aime en lire, faite d'amitié et d'amour, d'action et de révolution.

Ah si bien sur, il faut également le talent d'isabelle Dethan. ici elle fait tout le scénario et bien sur le dessin. Des aquarelles lumineuses que j'apprécie tout particulièrement.



Je tiens à remercier Alfaric qui m'a parlé de cette bande dessinée au cours d'une de nos discussions de fan d'Isabelle Dethan. J'ai aimé découvrir cette première œuvre de l'auteure et en ai profité pour la faire découvrir à quelqu'un d'autre en la plaçant sous le sapin cette année.
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Kheti, fils du Nil, Tome 1 : Au-delà des portes

Isabelle Dethan est la spécialiste du scénario de BD de vulgarisation sur l'Egypte.

Ici, elle s'adresse très clairement à un public jeune qui s'intéresse déjà à l'Egypte...et si ce n'est pas le cas, un glossaire en fin d'ouvrage donne quelques informations et compléments d'informations relativement intéressants.

Nous suivons les aventures de Kheti, apprenti-scribe de son état, qui va rencontrer une jeune fille poursuivant son chat et qui - oh magie - passe à travers une fausse porte, entrainant les deux humains dans le monde des dieux. Là, ils rencontrent plusieurs divinités et viennent en aide à l'une d'entre-elles.

C'est très simple mais divertissant et plaira sans doute aux jeunes ados.

Le dessin est très simple, très lisse, et est assez a-propos.
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Le roi de paille, tome 1 : La fille de phar..

Basse Egypte, 563 avant JC. Neith l'une des fille de Pharaon danse lors d'un rituel sacré, c'est son père qui l'a choisi pour la danse de la purification, le regard de son père révèle qu'il pense à en faire sa femme. Pas très enchantée à cette idée Neith décide de s'enfuir avec son demi-frère Sennedjem. Ce qui aurait pu être le début d'une nouvelle vie tourne mal, capturés par des marchands d'esclaves, la fratrie se retrouvent à Babylone. Neith devient la nounou des enfants d'un des fils du roi, quant à Sennedjem il est enfermé en attendant de devenir le roi de paille et de remplacer le vrai roi pour tromper les dieux et attirer sur lui les malheurs du royaume. Il sera ensuite sacrifié.

Contre toute attente Neith et son demi-frère vont recevoir une aide inattendue mais rien ne va se passer comme prévu.



​​​​​​​L'Egypte ancienne est au cœur de cette nouvelle série où l'intrigue met en scène la fille d'une concubine destinée à devenir femme de Pharaon et le fils d'une autre concubine qui refuse de moisir à attendre une possible ascension. Ils fuient mais ignorent tout du monde en dehors des murs du palais, pourtant Neith montre une aptitude à la liberté et au courage. On rencontre pas mal de personnages secondaires notamment des esclaves, l'album ouvre sur les manigances de palais que ce soit égyptien ou babylonien et la magnificence de ces civilisations qui doivent beaucoup au sacrifice aux dieux.



Les dessins montrent la beauté des paysages et des palais, des habits et décors. Les couleurs dans les tons ocres rappellent ce désert impitoyable. Une série que j'aimerais beaucoup suivre car j'ai bien l'impression que l'aventure va être bien pimentée par la suite.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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