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J'ai tué tome 3 sur 5
EAN : 9782749307909
56 pages
Vents d'Ouest (02/09/2015)
3.77/5   15 notes
Résumé :
En 337 avant J.-C., le roi Philippe II de Macédoine est au summum de son règne. Il a fait de son pays un royaume puissant et respecté par toute la Grèce. Sa succession est assurée en la personne d'Alexandre, né de son union avec Olympias, sa 4ème épouse. À présent, ce boiteux borgne de 45 ans s'apprête à se marier pour la 7ème fois, avec la jeune Cléopâtre, tout en préparant l'invasion de l'Asie. Il n'aura pas le temps de mener à bien tous ces projets puisqu’il meur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que Vent d'Ouest a lancé la collection « J'ai tué » consacré aux grands assassins de l'histoire, célèbres ou anonymes…


Ce tome nous raconte la légende avant la légende, puisqu'entre deux interventions de la pythie de Delphes on nous raconte comment Alexandre est devenu roi de Macédoine avec l'assassinat de son père Philippe.
Entre vétérans confirmés et héros en devenir, entre vieux courtisans et jeunes arrivistes, la cour de Pella est un nid de vipères, et c'est dans ce nid de vipères que le sournois Attale avance ses pions. Il offre au roi Philippe sa fille Cléopâtre, une jeune poulinière pimbêche aux chevaux blonds, qui devient sa septième épouse… Ni le père ni la fille ne cache leur ambition de faire monter leur sang sur le trône de Macédoine et se mettent rapidement à l'oeuvre pour évincer Alexandre et sa mère.
La manière dont Alexandre passe de fils en mal de reconnaissance en assassin en puissance est joliment amenée par petites touches successives. Philippe lui-même est traitement plutôt finement car derrière le patriarche brutal, queutard et alcoolique, se cache un père hanté par la question de sa descendance dans une civilisation qui ne jure que par la question du sang, car il se retrouve en porte à faux avec un fils mentalement déficient et un fils brillant mais métisse…
Alexandre et Olympias hésitent constamment entre rébellion et conciliation, et c'est finalement Pausanias d'Orestide le somatophylaque qui va être agent du changement en soumettant le jeune prince à la tentation. le jeune guerrier qui a renié son passé n'a plus d'avenir, et s'oublie en traquant et tuant sans pitié ceux qui l'ont dépouillé de son innocence après l'avoir humilié. le personnage ne s'insère par facilement dans les intrigues de cours développées par le récit, mais force est de reconnaitre qu'il n'est pas facile pour lui d'exister face à ceux qui sont entrés dans la Geste de Macédoine… A la fin, c'est sans regret qu'il se donne à Alexandre : s'il lui promet de lui donner Attale, il lui donnera Philippe ! Alea Jacta Est ?


Je suis très content de pouvoir enfin dire sur babelio tout le bien que je pense d'Isabelle Dethan ! Cette perle rare scénarise, dessine, encre et colorise elle-même toutes ses histoires (ici avec le soutien du grouillot Mazan pour les finitions des dernières planches). Enfin bon, je dis dessine mais je devrais dire peint tellement ses traits se rapport de la peinture toutes ces scènes dédiées aux monuments ou aux paysages, notamment cette case magnifique qui nous montre en contre plongée le palais de Pella et qui respire l'impressionnisme ! Notons aussi sur le fond la jolie place faite dans cette histoire à tous les personnages féminins, car ils n'ont pas toujours autant à la fête dans la bande dessinée franco-belge…
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C'est le 3e tome de cette série consacrée aux assassins de personnages célèbres que je lis et c'est, à ce jour, celui que j'ai préféré.
J'ai déjà (et à plusieurs reprises) dit tout le bien que je pensais du dessin et des aquarelles d'Isabelle Dethan et cette BD ne fait que confirmer mon admiration. C'est un travail splendide, fin et lumineux et qui est magistralement exploité dans un univers que Isabelle Dethan connait et maitrise : celui de l'antiquité.
Nous nous retrouvons ici dans la sanglante période hellénistique, à la cour de Macédoine où les ambitions de grandeurs de Alexandre sont jugulée par son père Philippe et ses conseillers. L'intrigue est bonne même si la fin appartient à L Histoire et est donc connue dès le titre de la série. Toutefois, l'auteur nous réserve quelques surprises en mettant en avant des personnages féminins qui ont souvent eu tendance à être reléguées au second plan historique.
En lisant cette BD, je me suis remémoré l'histoire des Argéades et je me dis que ça pourrait, également, tout à fait convenir à une série TV : en matière d'assassinat des siens, les Tudor et autres York font presque pâle figure...juste pour un échantillonnage de ces petits meurtres en famille, la fin de cette BD comporte une rubrique "Que sont-ils devenus" que j'ai trouvée très à propos et très intéressante.
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Le roi Philippe II ne vous évoque peut être pas grand chose et pourtant sa mort à permis l'accession au trône du plus grand stratège de l'histoire : Alexandre le grand, son fils.

Voguant sur la mode des séries à thème (un thème, plusieurs one shot qui paraissent de façon rapprochée voire simultanée pour le cas présent et un couple d'auteur différent à chaque fois), Vent d'Ouest lance "j'ai tué" dont chaque tome mettra en lumière un meurtre célèbre, un tournant de l'histoire.

Nous avons donc ici le jeune Alexandre, déjà très doué dans l'art des armes et de la guerre, mais qui a du mal à faire sa place à la cour. Son père vient d'épouser sa nouvelle femme et celle-ci entend bien destituer Alexandre au profit de sa progéniture et mettre au conseil ses proches. le jeune homme impulsif ne va pas tarder à montrer son désaccord et son envie d'accéder au trône de macédoine. Sa colère trouve écho chez Psausanias qui rêve de revanche et qui n'hésiteras pas à aller jusqu'au geste ultime.

Bien que l'histoire officielle ne retienne pas une quelconque implication d'Alexandre dans le meurtre de son père, qui peut dire exactement ce qui c'est réellement passé à cette époque? Une époque où l'assassinat tait le meilleur moyen d'obtenir ce qu'on voulait...
Quoiqu'il en soit Isabelle Dethan nous offre un bon scénario. Au point que l'on est frustré de ne pas continuer l'aventure avec elle et Alexandre, de se dire qu'elle ne nous raconteras pas la suite, son épopée guerrière et ses revers de fortune.
J'ai bien aimé le rôle qu'Isabelle Dethan fait jouer aux deux femmes de l'histoire : Olympias (la mère d'Alexandre) et Cleopatre (la nouvelle épouse). A cette époque leur père, leur frère, leur mari décidaient tout pour elle. Elle n'avait pas de voix, pas de rôle en dehors de celui de donner une descendance. Malgré les difficultés nous avons des femmes fortes, de solides caractères qui font contre mauvaise fortune bon coeur et qui essaie de s'en sortir et de tirer leur épingle du jeu.
Les personnages masculins sont également bien travaillés dans leur psychologie que ce soit Philippe II ou son illustre fils.

Les aquarelles d'Isabelle Dethan me séduisent toujours autant. Ils sont lumineux et les décors somptueux.

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Une BD sympathique qui nous éclaire sur l'accession d'Alexandre le Grand au pouvoir. Un petit bout d'Histoire.
Un tome unique qui se lit bien mais qui manque un peu de détails et d'une narration avec un peu plus de suspense. Tout se passe un peu trop vite. Les actions et les rebondissements s'enchainent. le dénouement est rapide. Un peu trop.
Les personnages sont intéressants, ambivalents. On aimerait qu'ils soient un peu plus approfondis.
J'ai toujours beaucoup aimé les dessins d'Isabelle Dethan. On reconnait très bien son trait. Ils sont très beaux avec la colorisation à l'aquarelle. Même si certaines cases sont un peu moins précises.
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J'avais beaucoup aimé le premier tome de la série : J'ai tué Abel. Au récit biblique un peu décalé. J'imaginais que les autres tomes seraient dans le même genre, mais ce n'est pas le cas de celui ci.
Le récit est très linéaire, il n'y a que l'introduction et conclusion au récit qui se passent sur un temps légèrement différent.
Aussi, je prends plutôt ce tome comme un récit historique, certes intéressant, mais ce n'est pas ce que j'en attendais.
Par contre, j'aime beaucoup les dessins, et comme toujours je ne sais pas dire pourquoi…
Je vais persister tout de même sur la série. Les volumes étant totalement indépendants les uns des autres, je risque d'avoir d'autres surprises.
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critiques presse (2)
Auracan
09 novembre 2015
Isabelle Dethan manie merveilleusement bien la couleur directe et nous délivre un bel opus plaisant à lire.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
07 septembre 2015
Une très bonne lecture qui montre aussi la qualité de la collection proposée par Vents d'Ouest. A découvrir.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
[Cléopâtre] Oh, par les dieux… Pourquoi ne puis-je épouser un beau et jeune prince ? Tiens, même cet Alexandre ferait l’affaire…
- Maîtresse, tais-toi, tu ne sais plus ce que tu dis…
- Ne t’inquiète pas Eleni, je saurai tenir mon rôle, et je prendrai ma revanche… Je sacrifie ma jeunesse, ma beauté et mes rêves. J’entends bien, en échange, installer mon sang sur le trône de Macédoine.
- Mais maîtresse, il y a Alexandre… Et Arrhidée…
- Arrhidée est débile. Et Alexandre… Il suffirait que Philippe le déshérite !
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Tu n'aurais pas dû partir si vite, ô roi pressé parce qu'à présent le dieu murmure à mon oreille et tu n'entendras pas sa prédiction...
Tu t'es frayé un chemin vers la gloire en portant la main sur ta lignée... Ce sera ton triomphe et ta malédiction. Car la dynastie que créeras disparaitra avec toi! Car l'empire que tu destineras à tes descendants se dispersera comme cendres dans la tempête!
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[Alexandre] Mère… Et si les dieux nous maudissent pour cela ?
[Olympias] Songe où nous sommes ! Ce temple est celui de Zeus, lui qui dut jeter son père Cronos aux enfers pour pouvoir régner. Tu es Zeus, et Philippe Cronos. Le roi des dieux est à tes côtés, afin que tu deviennes le roi des rois.
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[les auteurs] Cléopâtre : Olympias, fidèle à sa parole, fit assassiner sa rivale Cléopâtre (elle fut peut-être forcée à se suicider) et sa fille, la petite Europa. La septième épouse de Philippe II avait entre 20 et 22 ans ; sa fille, moins d’un an… Une inimitié forte a réellement dû exister entre les deux femmes, car aucune autre épouse de Philippe n’eut à subir les foudres de la mère d’Alexandre.
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[Olympias] Je hais ce monde, où il y aura toujours un homme pour nous dicter sa volonté, à nous autres femmes !
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