Isabelle Simon

Tout d'abord, je remercie MOKA éditions pour l'envoi de ce petit livres jeunesse remporté lors de la dernière masse critique Babélio.



Dans ce petit livre, nous allons rencontrer un petit coquillage ainsi que sa famille. Après les présentations, le petit coquillage décide d'aller se baigner, un peu trop longtemps. En revenant sur la plage de sable, petit coquillage se retrouve seul et va devoir retrouver sa petite famille.



Ce livre se compose de la façon suivante : une phrase avec une photo du personnage présenté. Tout le livre se présente de cette façon avec une couleur différente entre chaque présentations. Une idée colorée que les plus petits apprécieront.



J'ai bien apprécié l'originalité du bouquin an utilisant de vraies photos pour montrer la famille coquillage qui deviennent ici, de petits êtres vivants.



Ce petit livre, où seul le prix pourrait arrêter le client dans son achat, 6 euros 50, est parfait pour les tout petits comme ceux qui commencent à découvrir la lecture par eux même car le texte est court et en gros caractère pour une lecture facile et rapide.


Lien : https://leslecturesdestan.bl..

Un tout petit livre pour les tous petits.

Parfait pour les premières lecture. Ma petite fille en début de CP vient de le lire avec beaucoup de plaisir et avec juste un tout petit peu d'aide pour les sons encore inconnus.

Les photos sont très belles et les petits coquillages bien sympathiques. Ma petite fille qui passe ses vacances à la plage s'est parfaitement identifiée à l'enfant coquillage. Après avoir bien joué dans les vagues il y a toujours un moment de flottement pour retrouver la famille. Ouf! là-bas on aperçoit la haute silhouette de grand-père. La famille coquillage s’est installée dans une nouvelle maison et quelle maison! Le château de sable construit un peu plus tôt par de véritables enfants.

Je pense qu'elle va relire ce livre.

Merci Babelio et Moka Editions

Un petit coquillage nous présente sa famille avec qui il se trouve sur une plage. Téméraire, il part en expédition mais le sable et la mer réservent des surprises et des dangers. Retrouvera-t-il sa famille ?



Avec une fausse simplicité, Isabelle Simon nous ravit avec son histoire. Le jeune lecteur sera étonné, captivé et ressentira un petit frisson d'inquiétude. Des photos land art illustrent et complètent magnifiquement l'histoire, une initiation douce à l'écologie et l'environnement. Bref je suis totalement conquise, comme à chaque fois et j'en redemande.

Merci à Babelio et Moka éditions pour ce beau cadeau.
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Un album sympa qui personnifie les feuilles en les mettant dans une situation de danse. Tout d'abord, on trouve les portraits d'Odette, de Théophile, de Bérengère, de Benoît, de Timothée et d'Aimé. Puis, vient le moment où, par couple, ils dansent.



Deux bémols, c'est trop court à lire (six personnages, c'est trop peu ! Je suis restée sur ma faim !) et le prix est malgré tout élevé pour un album d'une quinzaine de pages (13,50€).



Je remercie la Masse critique Babelio de m'avoir fait découvrir cet art.

Ce livre est une petite merveille d'imagination et de poésie. J'ai vraiment adoré le parcourir, et il m'a donné plein d'idées de créations.

Ce livre nous pousse à nous demander si une feuille est vraiment « morte », en fait… tellement qu'il les fait vivre !!

On y trouve en plus plein de feuilles différentes (d'ailleurs, avec des enfants plus grands, on peut aussi s'amuser à reconnaître les arbres dont sont issues les feuilles). Les couleurs sont chatoyantes : oranges, jaunes, rouges, vertes, marron… Ce livre est un bel objet qui fait chaud aux mains et aux yeux, les nuances sont infinies.

Après les feuilles ressemblant à des profils, un peu comme le jeu qui assimile les nuages à des silhouettes, arrivent les personnages en feuilles. Les auteurs du livre sont parfaitement parvenus à donner des allures féminines et masculines aux silhouettes, on y croit !



Les personnages sont d'abord introduits un par un, comme si on présentait les danseurs au public que nous sommes, puis ils forment des couples. Les couples ensuite se rassemblent et dansent ensemble.

Pour accompagner les images, des phrases présentent, en rimes, le personnage.

Autre élément charmant : sur la page de gauche, on peut contempler à chaque fois un gros plan sur les nervures d'une feuille. Les feuilles se transforment donc en paysage malgré elles. Cela contraste tout particulièrement avec la page de droite, plutôt en « plan large », et un rythme apparaît… comme finalement le rythme qui entraîne les danseurs.

Je ne regarderai donc plus jamais les feuilles mortes de la même manière. Il ne reste plus qu'a attendre le prochain automne pour ramasser des feuilles et créer nos propres ballets ! Félicitations à l'auteur!

Ce charmant petit album met en scène six personnages faits de feuilles d'automne d'essences diverses. Chacun est présenté individuellement puis mis en couple pour exécuter une danse.

Odette et Théophile chaloupent sur une samba, Bérengère et Benoît se lancent dans une rumba, Timothée et Aimée remuent sur un cha-cha-cha. Ils changent de partenaires et finissent par se rassembler dans une farandole !

Avec très peu de texte, la priorité est donnée au visuel joyeux et fort bien réalisé à l'aide d'une technique à portée de tous. Les petits comme les plus grands peuvent s'y coller pour occuper les après-midi pluvieuses. Chacun peut laisser libre cours à sa créativité en jouant avec les formes et les couleurs. Je vais d'ailleurs m'en inspirer pour réaliser quelques collages avec les feuilles que je m'obstine à récolter chaque automne sans jamais savoir qu'en faire.

Je remercie les éditions du Jasmin qui m'ont envoyé cet album dans le cadre d'une opération masse critique.

En route! Isabelle Simon, Kilowatt, 2022, 11€



Il suffit de regarder des enfants jouer avec des petits cailloux pour mesurer le potentiel ludique de ces petits bidules. La sculptrice et photographe Isabelle Simon l’a bien compris et forme ses personnages avec des galets, créant une galerie de portraits.



La personnalité de chacun s’exprime dans la phrase qu’il prononce, l’un semble avoir une âme de leader, un autre semble plus inquiet, il y a aussi le protecteur.

Mais tous sont partants pour l’aventure et les voilà partis.

Mais voilà que la rivière déborde, ils sont emportés et en sont tout chamboulés. Réduits à un amas de pierres dans l’eau limpide, ils ne se laissent pas abattre.
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Je viens de recevoir En route !, l'album reçu à l'occasion de la dernière masse critique jeunesse, et c'est une grande déception (merci Babelio et Moka-éditions).



Je m'interroge depuis l'ouverture du paquet : Comment peut-on proposer un album avec une taille si réduite à des jeunes enfants ? (16 X 12 cm) ?

Même si on le considère comme un imagier (ce qu'il n'est pas), le format n'est pas adapté du tout aux petites mains, car il ramène les photographies à une dimension dénuée d'attrait.

Ce qui se montre se conçoit bien !



D'autant plus, que le grand intérêt de ce MINI album réside dans des assemblages de cailloux qui composent ainsi une cohorte de personnages. Il faut donc BIEN les voir pour les détailler, s'en amuser…

Avec la taille de l'album, certains cailloux mesurent 4 millimètres !



Entre Land Art et imagier de cailloux ( !), l'album En route ! nous promène au bord de la rivière, nous y plonge parfois (quand les bonshommes-cailloux dégringolent tous dans un éboulis - au moins on apprend du lexique) et se retrouvent éparpillés.

On a alors droit à la photographie d'un lit de rivières (deux fois), puis les cailloux reconstituent de nouveaux personnages.



Et c'est reparti pour la galerie de cailloux superposés, entreposés, réunis, accumulés…

Bof !



Le concept est intéressant ; j'adore le Land Art, mais là on a affaire à un album de photographies qui aurait également eu grand avantage à multiplier ses productions en utilisant des matériaux de la nature, en ne se contentant pas des cailloux des berges de la rivière. Pensez aux personnages ainsi créés avec des brindilles, bâtons, terre, sable, feuilles, graines...



Il aurait également été fructueux de développer le texte, d'en faire un récit plus étoffé, parce qu'au fil des pages, je suis restée sur ma faim, d'autant plus que les concepts de « comédie de la vie », de reconstruction de soi, de chemin sinueux et cabossé… sont quand même relativement éloignés du registre de langue, et des appétences littéraires des enfants de 5-6 ans.



En résumé, des bonnes idées (land art, assemblages figuratifs originaux), mais des points faibles à revoir (taille, narration, variété des éléments naturels utilisés).


Lien : http://justelire.fr/en-route..

Voici un album à la construction assez simple :

- d'un côté le texte avec une phrase au vocabulaire simple sur fond de couleur unie (et si vous faites attention vous verrez un dégradé de page en page)

- de l'autre une photographie d'un personnage fait de cailloux

et puis, la balade démarre, les illustrations prennent les deux pages et créent un basculement (au sens propre comme au figuré).

C'est une œuvre parfaite pour initier les enfants au landart ou pour les inciter à la création.

J'ai eu la chance de recevoir En route! lors de la précédente Masse Critique, c'est un tout petit livre jeunesse qui nous présente une histoire très joyeuse. Les personnages sont faits en cailloux, les images sont en réalité de vraies photographies, et je trouve que ça rajoute du cachet à l'objet livre.



Je l'ai parcouru puis je l'ai fait livre à ma petite soeur de 9 ans, qui a trouvé l'histoire amusante, les personnages très sympathiques. Elle s'est trouvé un peu grande pour ce type de livres, mais finalement elle a rigolé en découvrant l'histoire. Elle a apprécié le format, pratique pour ses petites mains.



C'est une histoire assez simple, mais au final l'utilisation de photos, la rendent efficace et originale.
Lien : https://chutjelis.wordpress...

Des amis partent en balade mais plusieurs dangers les guettent : une rivière qui déborde, un éboulis, mais ils repartent toujours, mais un peu différents...



Un album poétique avec de superbes photographies, les personnages sont illustrés avec des galets. Les enfants pourront eux aussi se lancer à l'aventure et créer leurs personnages.

Merci à Babelio et l'éditeur pour 'l'envoi du livre dans le cadre de Masse critique.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..

Le plaisir de manger est le thème principal de cet album jeunesse.

Histoires gaillardes écrites dans une langue superbe et inventive.

Un joli album dont le titre et les couleurs m'ont attiré l'oeil et donné envie de le découvrir. Je suis donc heureuse d'avoir pu le recevoir grâce à l'opération Masse Critique ! J'ai apprécié ces galeries de portraits rapidement esquissés, tout en rimes, évoquant la singularité de chaque personne. Les couleurs vives apportent une agréable ambiance chaleureuse, appuyant le propos général. Difficile parfois d'aimer "les gens", en revanche une personne à la fois, une puis une autre encore, chacune avec ses particularités, là cela devient plus concret. Un joli message qui, je trouve, invite à prêter attention, non "aux autres" indistinctement, mais à chaque "autre" dans ce qu'il a d'unique.

Les gens, les gens...

Comme une ode à l'acceptation de la différence.

Comme un ouvrage foisonnant et coloré.

Comme des petites injonctions pétillantes et lumineuses.

Comme des millions de détails à découvrir dans les dessins au fil des pages.

Comme un jaillissement de bonne humeur et d'énergie positive.

Comme une dose souriante d'Italie, de bonnes odeurs, de délicieuses saveurs, de bienfaits transalpins.

Comme un chant célébrant l'humanité.

Comme l'invitation à voir l'autre tel qu'il est : unique !



A travers ce livre de Isabelle Simon et Elodie Perrotin, c'est le monde entier qui se rencontre pour célébrer. En ces temps de peurs, de fermeture des frontières, de méfiance vis-à-vis de celui qui ne nous ressemble pas, ce livre est essentiel pour donner envie aux enfants de découvrir les richesses de chacun et d'éviter de faire des généralités.



Si j'avais des enfants, ce livre ferait certainement partie de leur bibliothèque et je les inviterais à y plonger aussi souvent que possible. Il éveille la curiosité, titille nos yeux de ses couleurs joyeuses et offre de nombreuses pistes aux parents pour aborder le thème de la différence avec les enfants.



Merci Babelio, Masse Critique et Kilowatt Editions pour cette jolie découverte !

Merci à Babelio et aux éditions Kilowatt, que j'ai découvertes grâce à cette opération Masse critique. J'avais choisi cet album pour ses illustrations colorées et même bigarrées. Elles sont parfaitement adaptées au thème de l’album, qui est un peu une ode à la diversité, à la différence. Il pointe une expression toute faite : "les gens". Hé bien, ça ne veut rien dire, les gens, puisqu'il s'agit forcément d'un ensemble de personnes toutes différentes, avec leurs attentes, leurs rêves, leurs problèmes, leurs caractéristiques... Le texte se présente un peu comme une chanson qui énumère ce qui fait que nous sommes tous "uniques et précieux", quel que soit l'endroit d'où nous venons. Toujours en jouant avec les mots, l'auteur évoque aussi cette fâcheuse et universelle tendance à ne pas aimer "les gens pas d'là" ou "les gens... d'ailleurs". Ce qui n'empêche pas d'aimer peut-être, non pas "les gens", mais "une personne en particulier".

Un chouette album, sympa et réjouissant. Les illustrations, chatoyantes, pleines de soleil, nous transportent en Italie et nous rappellent la diversité des humains que nous sommes.

Album jeunesse au texte très court mais au message très beau : chacun est unique, et aller contre la tendance naturelle du cerveau à catégoriser et extrapoler est nécessaire.

Les auteurs nous proposent l'individualité de gens divers : homme, femme, enfant...

Les illustrations sont très hautes en couleurs mais un peu fouillis à mon goût. Au moins cela fait-il écho aux milliards de personnalités qui existent.

C’est La petite sœur qui a emprunté ce livre à la bibliothèque, du coup, comme j’aime bien les albums, j’en ai profité pour le lire aussi…

Je ne m’attendais pas à ce genre d’histoire pour des enfants : la courteur du texte laisse penser qu’il s’adresse à des jeunes enfants ne sachant pas encore lire, mais certaines expressions écrites ne me semblent pas adaptées à leur vocabulaire… « Laissés sur le carreau », c’est un peu compliqué comme image.

La thématique est intéressante, notamment parce que les SDF peuvent rapidement devenir des tabous dans certaines familles. Du coup, c’est toujours sympa’ d’aborder ces thèmes à travers des histoires courtes qui peuvent permettent ensuite de dialoguer et de se poser des questions.

Par contre, je n’ai pas spécialement trouvé que les dessins étaient jolis : les couleurs sont sombres et tristes et les personnages ont l’air d’être faits de pierre ce qui leur donne un côté assez morbide. Du coup, je ne pourrais pas franchement dire que j’ai apprécié cette lecture, elle m’a mise assez mal-à-l’aise et dégage pas mal de souffrance par son texte.

Une thématique peu abordée dans les livres pour enfants.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..

Un enfant dessine avec la buée, un petit bonhomme sur le carreau. Et à travers la vitre, découvre



« des tas de petits bonshommes,

des petits bonshommes sur le carreau

sur la paille et dans la misère »



Les modelages de Isabelle Simon, réalistes et sans voyeurisme, illustrent très bien le texte de Olivier Douzou, à la manière d'un coup de poing poétique.



Un album pour se questionner et réfléchir.




Lien : http://casentlebook.blogspot..

Une seule critique avant la mienne, est-ce vraiment un hasard ? Ce petit voyage au pays des morts, les voisins d'en dessous, m'a plutôt fait sourire. Les illustrations, à commencer par la couverture, sont amusantes, gaies et reprennent des traditions mortuaires des quatre coins de la planète.

Alors oui, parler de la mort avec de jeunes enfants peut rendre mal à l'aise.

C'est oublier que les enfants n'ont pas les mêmes préventions que nous.

C'est oublier que les enfants entendent parler de la mort dès leur plus jeune âge : un voisin, un tonton, des célébrités et plus proche d'eux, des grands-parents voire un papa, une maman de façon très brutale parfois.

Cet album nous permet d'aborder le sujet, hors drame. Les illustrations très douces sont admirables d'humour.