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Critiques de Itzhak Goldberg (9)
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Kisling

[Acquisition à la boutique du Musée de Lodève- octobre 2008 ]- Relecture partielle ce 20 juillet 2021



Reprenant quelques rangements de mes rayonnages, je suis « retombée » sur ce magnifique catalogue d'exposition ; manifestation que j'avais été découvrir le 28 octobre 2008, l'exposition sur cet artiste sur le point de s'achever ...[le 2 novembre. ]



Lieu muséal magnifique avec, enfin, cet artiste que je trouve flamboyant et très moderne, mis en avant ! Quelques heures de régal pour les yeux… avec en plus, la joie de se promener dans Lodève, que je ne connaissais pas.Dommage que cela ne soit pas plus près de la

Capitale !!!...



« Kisling, artiste d'origine polonaise qui fréquenta aussi bien Picasso que Juan Gris, Max Jacob, Soutine que Modigliani, son ami, et les acteurs majeurs de l'avant-garde, fut l'un des plus célèbres parmi les peintres de l'Ecole de Paris. Malgré une notoriété qui ne s'est pas démentie jusqu'à 1910 jusqu'à sa période de maturité entre les années 1930-1950, il est aujourd'hui injustement délaissé. Ses dernières expositions particulières remontent à de nombreuses années et aucune exposition personnelle ne lui a été consacrée par un musée français jusqu'à présent...(...)



"Il faut qu'on lise sur un tableau la joie qu'un peintre éprouva à le créer. le bonheur de peindre", déclarait Kisling. (...) » [ Introduction de Marie-Christine Bousquet , maire de Lodève [2008 ]



Exposition très enrichie de la participation de moult musées, galeries, et collections privées...et notamment celle du Musée du Petit Palais de Genève, qui conserve la plus importante collection de Kisling au monde.



Des coups de coeur pour les portraits et les paysages… un intérêt légèrement moindre pour « ses » natures mortes. Quelques nettes préférences pour :



- « Jean Cocteau assis dans son atelier « (1916)

-« La Sieste à Saint-Tropez » (Kisling avec Renée / 1916)

-« Paysage d'Espagne » (1915)

-« Jeune femme au chandail rouge et foulard bleu » (Kiki de Montparnasse) (1925)

-« Orta, Italie » (1922)

-« La Traite » (1924)

-« L'Artiste dans son atelier avec son modèle » (1938)

-« La Closerie des Lilas » (1938)

-« Jardiniers en Provence » (1917), etc.



Iconographie très réussie avec des reproductions des oeuvres à pleine page, accompagnée de repères biographiques, de la liste des oeuvres exposées ainsi qu'une bibliographie sélective.



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Des lettres et des peintres : Manet, Gaugui..

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« Comment faire de la couleur avec les mots ».

Ce livre édité par le musée des lettres et manuscrits est une invitation au voyage parmi ceux qui ont fait l'histoire de l'art. L'exposition de 2011 nous a offert la présentation d'une centaine des plus belles lettres de peintres choisies dans leur collection couvrant la période du 19e au milieu du 20e siècle. Proposé sur papier glacé, chaque document, fac-similé autographe, est transcrit en clair, accompagné d'un résumé biographique sur le peintre.



Ces peintres, « Refusés » pour certains à leur époque, sont aujourd'hui les grands maîtres reconnus dans le monde entier. Ils attirent des millions de visiteurs dans les musées : Manet, Ingres, Renoir, Gauguin, Cézanne, Bonnard, Matisse, Delacroix, Signac, Chagall, Dalí… Leurs courriers nous confient des anecdotes sur leurs vies personnelles et professionnelles que certains agrémentent parfois de dessins, comme Van Gogh qui avait l'habitude d'ajouter de nombreuses illustrations de ses tableaux, ce qui rendait ses lettres passionnantes.

La sensation d'un moment éphémère fait l'originalité de toutes ces lettres d'artistes qui dévoilent leurs sentiments : colères, amours, amitiés, théories sur l'art, inquiétudes, émotions, critiques.



L'abondante correspondance de Vincent van Gogh exprime un talent littéraire qui en fait un document humain sans équivalent. Sa lettre de remerciement envoyée en 1889 à Albert Aurier, fondateur de la revue du Mercure de France, qui vient de publier sur lui un article élogieux quelques mois avant sa mort, contient à elle seule toutes les émotions qui habitaient cet artiste qui ne vendait rien, était enfermé dans un hospice à Saint-Rémy-de-Provence, et ne croyais plus en lui : « dans votre article je retrouve mes toiles mais meilleures qu'elles ne le sont en réalité. » Il lui confie : « les émotions qui me prennent devant la nature vont chez moi jusqu'à l'évanouissement ».



Le journal et la correspondance d'Eugène Delacroix sont de véritables morceaux littéraires. Dans une lettre, il décrit à son ami Charles Soulier son voyage dans le pays du peintre flamand Rubens qu'il admire : « Dis-toi brave Crillon que tu ne connais pas Rubens et crois en mon amour pour ce furibond. Vous n'avez que des Rubens en toilette, dont l'âme est dans un fourreau. C'est par ici qu'il faut voir l'éclair et le tonnerre à la fois. »



Ancien condisciple d'Émile Zola, Paul Cézanne était un beau manieur de mots, confectionneur de rimes dans sa jeunesse. Cela se remarque dans cette lettre de 1862 : « le jeune Coste, bizarre bipède, à la face problématique, m'accompagne tous les matins au paysage, et me sature de mille avanies diverses, qu'il multiplie à chaque minute. le malheureux, joignant déjà à sa double vocation de rapin et de clerc de notaire, la manie de faire des vers, m'assomme de maints couplets de composition, qu'il récite ou chante avec une complaisance digne du khnout russe ou du carcan chinois. »



Lors du Salon de 1866, Édouard Manet ne cachait pas qu'il était furieux que l'on eût confondu, une nouvelle fois, son nom avec celui du jeune Monet : « C'est à croire à une mystification », disait-il. Claude Monet va rester fidèle toute sa vie à la mémoire de Manet. En 1889, de Giverny, Il écrit de nombreuses lettres pour collecter de l'argent afin de faire entrer « Olympia » au Louvre : « C'est là je crois le plus bel hommage que nous puissions rendre à la mémoire de ce bel artiste ». du Pouldu en Bretagne, Paul Gauguin n'est pas d'accord et écrit à son ami Émile Bernard : « Je trouve très drôle cet achat de l'Olympia maintenant que l'artiste est mort. »



La lettre à mes yeux la plus originale est celle de Gustave Courbet. Sa notoriété est importante et sa peinture réaliste choque les critiques. La lettre est adressée en 1864 à Victor Hugo qui vivait en exil à Guernesey. Elle est un modèle d'emphase pour le grand homme dont il voulait faire un portrait, qu'il ne fera d'ailleurs jamais : « J'irai devant votre retraite sympathique contempler le spectacle de la mer. Je l'avoue, Poète, j'aime le plancher des vaches et l'orchestre des troupeaux sans nombre qui habitent nos montagnes. La mer ! la mer ! avec ses charmes m'attriste ! Elle me fait dans sa joie, l'effet du tigre qui rit ; dans sa tristesse elle me rappelle les larmes du crocodile, et dans sa fureur qui gronde, le monstre en cage qui ne peut m'avaler. Oui, oui, j'irai, quoique ne sachant pas jusqu'à quel point je me montrerai à la hauteur de l'honneur que vous me ferez en posant devant moi. »





« Penchez-vous avec émotion sur ces documents uniques, déchiffrez l'écriture, décryptez les références aux toiles célèbres et pénétrez dans l'univers de ces maîtres. Laissez-vous porter par le charme de l'écriture manuscrite puisqu'un pan intime de ces peintres se retrouve dans chacun de ces documents. Ainsi dévoilées, transcrites et commentées, les lettres présentées dans cet ouvrage vous invitent à des moments exquis en compagnie des plus grands maîtres de la peinture. » - Estelle Gaudry, Commissaire de l'exposition



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Lien : http://www.httpsilartetaitco..
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Valtat, indépendant et précurseur

Certaines oeuvres de Valtat quand elles sont réussies, sont étourdissantes de talent. Elles s'offrent à vous avec une telle force et une telle beauté fauve qu'on ne peut pas décemment résister à un tel élan. J'ai une préférence pour ses aquarelles, qui sont de tout premier plan et certaines huiles, encore une fois quand elles sont réussies, également.



J'aime par exemple dans ce catalogue les écaillères d'huîtres, 1895-1896, 46x55, collection musée du Petit Palais Genève. Elle s'impose à moi comme une toile de maître, c'est du grand art et innovant même. Je suis capable de faire quelques centaines de kilomètres rien que pour la voir .. Je suis heureux qu'avec des gens comme ça, on soit revenu de l'impressionnisme qui arbitrairement rejetait les noirs, les tons ardoise, and so on !..



Maïthé Vallès Bled (*) parle de précurseur, je ne suis pas sûr qu'elle n'ait pas raison !



Itzhak Goldberg dit d'un précurseur qu'il est celui dont on sait après qu'il 'est venu avant vous ! J'aime !



On pense qu'il est du sud, Louis André Valtat, mais non, il est né à Dieppe ..



(*) Maïthé Vallès Bled a publié un catalogue raisonné de De Vlaminck



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Valtat, indépendant et précurseur

La peinture, c’est comme la cuisine, il ne faut pas dire « j’aime pas » avant d’avoir goûté, en peinture il ne faut pas dire j’aime pas avant d’avoir vu… ce fut bien mon cas pour Valtat.



Cet ouvrage est le catalogue raisonné d’une exposition organisé par le musée Paul Valéry de Sète de janvier à mai 2011, de ce peintre que j’ai encore pu admirer à mon cher musée Fleury de Lodève « Valtat à l’aube du fauvisme », dans la foulée puisque celle-ci prenait en quelque sorte le relais de celle de Sète en mai…. Curieux me direz-vous que deux expositions du même artiste se suivent à quelques semaines d’intervalle alors même qu’elles ne sont éloignées que de quelques km… sans concertation semble-t-il… Sachant que Maïthé Vallès-Bled, conservatrice du musée de Sète fut aussi la talentueuse conservatrice de celui de Lodève jusqu’en 2009, et que la nouvelle conservatrice fut sa conservatrice adjointe… explique peut-être cela que je n’ai pas à savoir et dont je me moque éperdument. Et s’il s’en est suivi que la plupart des œuvres présentées chez l’un ne l’ont pas été chez l’autre et réciproquement, à titre personnel ça ne m’aura pas dérangée puisque j’ai pu profiter des deux qui en plus forcément avait des éclairages différents.



Enfin bon, venons-en à ce catalogue de Sète. Il comporte une biographie de l’artiste et la liste et le catalogue des œuvres exposées, , précédées d’une présentation en trois parties : -Valtat : un peintre à reconsidérer, de Maïthé Vallès-Bled, qui fait le point sur les raisons de la méconnaissance de l’œuvre de valtat, les causes des imprécisions quant à son positionnement et tente de cerner sa personnalité empreinte d’indépendance.

-Valtat, un fauve à l’écart, de Ithzak Goldberg, qui décortique plus avant ces questions d’écoles et d’étiquettes en lien avec le tempérament de l’artiste et son travail ;

-et Valtat et Ambroise Vollard, le marchand des fauves qui, sous la plume de Jacqueline Munck, nous fait entrer dans l’univers des marchands et mieux comprendre le job des galeristes à l’époque et les liens qui les unissaient aux artistes.



Une mise en regard de tout le parcours de Valtat et en exergue de ses relations et ses liens d’amitié, ou pas, avec les autres peintres de sa génération, et par la même occasion une belle leçon d’histoire de l’art au travers de diverses analyses très fouillées des mouvements et de leurs enjeux pour les groupes d’artistes.

Avant tout, un magnifique catalogue richement raisonné et illustré.

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Chagall, de la poésie à la peinture

C'est la catalogue de l'exposition qui a eu lieu à Landerneau de Juin à novembre 2016. L'exposition est axée sur les rencontres de Chagall avec la poésie et les textes (la Bible, Aragon, La Fontaine, Malraux, Longus, Boccace...) et englobe toute son oeuvre et toute sa vie. Le catalogue est à l'image de l'expo, élégant, clair, précis, didactique et très complet. Le reproductions sont de qualité. Certes, le catalogue ne remplacera jamais les impressions devant les oeuvres originales, mais nous permet d'en garder les effluves, d'autant que ses qualités collent à celles de l'expo elle-même.
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Expressionnisme

Politiquement incorrect

Des artistes du groupe Die Brücke à ceux regroupés sous l’étendard «expressionnisme abstrait» (Jackson Pollock, Mark Rothko, Sam Francis), des figures emblématiques du Blaue Reiter (Vassily Kandinsky en tête) à celles qui ont marqué à jamais l’histoire de l’art de leurs coups de pinceau fiévreux et fougueux, tels Max Beckmann ou Egon Schiele… qui incarne au mieux l’expressionnisme ? Comment définir et cerner ce qui fut bien plus qu’un simple mouvement artistique ? Réponse dans cet ouvrage à la fois érudit et accessible, richement illustré. Où l’on comprend que l’expressionnisme est, pour reprendre les mots du poète Yvan Goll, «un état d’esprit», «une épidémie» qui a touché aussi bien la peinture, l’architecture, le théâtre, la musique, la poésie et la science, libérant la création du carcan de l’académisme, des valeurs bourgeoises et du politiquement correct.



D. B. Beaux Arts magazine Nov.2017)

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Kisling

Kisling, artiste d'origine polonaise qui fréquenta aussi bien Picasso que Juan Gris, Max Jacob, Soutine que Modigliani, son ami, et les principaux acteurs de l'avant-garde, compte parmi les peintres de l'Ecole de Paris les plus célèbres. Malgré sa grande notoriété à l'époque, il est aujourd'hui injustement délaissé, aucune exposition particulière ne lui ayant été consacrée depuis de très nombreuses années.

Fort heureusement la Ville de Lodève dans l'Hérault possède un petit musée très dynamique qui organise chaque année une exposition estivale de grande qualité et Maïté Vallès-Bled, sa Conservatrice, a remédié en 2008 à cette injustice.

C'est ainsi que l'on a pu redécouvrir un très grand peintre au travers des quelque 70 œuvres présentées dont beaucoup provenaient du Musée du Petit Palais de Genève qui possède la plus grande collection au monde de cet artiste.
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Des lettres et des peintres : Manet, Gaugui..

Cet ouvrage est édité par le Musée des Lettres et Manuscrits à l’occasion de l’exposition éponyme qui s’y tient du 29 avril au 28 août. Ces lettres ont été écrites entre 1800 et 1950 par une quarantaine de peintres dont voici la liste : Jean Auguste Dominique Ingres, Théodore Géricault, Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Eugène Boudin, Camille Pissaro, Édouard Manet, Edgar Degas, Alfred Sisley, Paul Cézanne, Berthe Morizot, Claude Monet, Auguste Renoir, Gustave Caillebotte, Paul Gauguin, Vincent Van Gogh, Georges Seurat, Henri de Toulouse-Lautrec, Paul Signac, Pierre Bonard, André Derain, Vassily Kandinsky, Raoul Dufy, Francis Picabia, Fernand Léger, Georges Braque, Juan Gris, Henri Matisse, Robert Delauney, Marc Chagall, Marcel Duchamp, Max Ernst, René Magritte, Salvador Dali, Joan Miro, Gaston Chaissac. J’en ai découvert une bonne dizaine dont je ne connaissais même pas le nom ! Impressionnistes, cubistes, pointillistes, affichistes et consorts se révèlent pour notre plus grand plaisir !

Dans ces lettres, les peintres se dévoilent autrement que par le pinceau : ils prennent la plume. Estelle Gaudry, commissaire de l’exposition met en avant le geste qui sert à tracer, qu’il s’agisse d’une ligne ou d’une lettre. « Les toiles se composent de plusieurs couches de pigments, de craquelures, de vernis, tout comme les lettres, lesquelles se superposent avec parfois des ratures : enthousiasme, sensibilité, inquiétude, colère, incertitude… »

Outre les lettres intimes et amoureuses ou les lettres aux journalistes ou professionnels de la peinture (galeriste, fournisseur, etc.), ces correspondances s’adressent à d’autres peintres (Pissaro écrit à Gauguin et Manet, Manet écrit à Monet, etc.), mais aussi à des écrivains (Delacroix écrit à Baudelaire, Courbet écrit à Hugo, Miro écrit à Queneau, etc.) Ces lettres composent un grand portrait de famille et explicitent les relations des peintres avec le reste du monde.

Que contiennent-elles ces lettres ? On y trouve des considérations sur l’art, des défenses véhémentes, des allusions à des toiles en devenir agrémentées de croquis et de premières esquisses. On lit également des anecdotes personnelles, des récits de voyage et des messages d’amitié ou d’amour. Ce qui m’a le plus intéressée, ce sont les lettres-chroniques qui livrent des témoignages historiques sur Paris assiégée ou sur d’autres évènements marquants.

J’ai beaucoup ri en lisant la lettre de Mme Ingres à un journaliste : « Depuis longtemps je désire rectifier une assertion qui se propage dans les journaux et dans les mémoires artistiques, à propos de prétentions que M. Ingres montrait pour son violon beaucoup plus, dit-on, que pour son pinceau. » Ah, si elle savait ce qu’on en dit encore aujourd’hui ! Et la lettre de Monet, qui lance une souscription auprès de ses amis peintres et amateurs d’art pour acheter l’Olympia de Manet afin de l’offrir au Louvre, est vraiment émouvante bien que très factuelle : en face de chaque nom s’affiche la somme versée. Les défenseurs de l’art ne connaissent pas le repos !

La présentation des lettres est intelligente et élégante : en page gauche se trouve le texte transcrit et agrémenté de notes biographiques et historiques ; en page droite s’étale le fac-similé de la lettre manuscrite. On trouve aussi des reproductions des tableaux des peintres cités, en vignette ou double page. Et c’est toujours un plaisir de croiser l’Olympia de Manet !

Certaines écritures sont absolument illisibles et la transcription est la bienvenue. D’autres graphies sont plus ou moins brouillonnes, élégantes ou soignées. C’est alors un plaisir de lire la lettre originale, même si déchiffrer les pattes de mouches et les gribouillis reste un agréable défi. On sait que des peintres comme Gauguin étaient de vrais épistoliers et des correspondants attentifs et réguliers. Mais des peintres comme Manet étaient plus secrets et moins prolixes, ce qui rend les lettres présentées réellement précieuses.

S’il y a une part de voyeurisme dans cet ouvrage et dans l’exposition qui les présente ? Peut-être un peu… Nous sommes déjà avides des toiles de ces grands maîtres, voilà que l’on veut tout savoir de leur vie épistolaire ! Toutes les lettres ne brillent pas leur talent littéraire et c’est presque dommage de rencontrer l’homme derrière le génie, celui qui rature et qui fait des fautes. Toutes les correspondances ne sont pas bonnes à lire…

Ce beau-livre se lit par touches, avec le même regard que celui que l’on a dans une exposition. Il faut se laisser entraîner par une image plutôt que suivre un cheminement tout tracé. Revenir en arrière, faire un saut de géant, passer en coup de vent, tout ça est permis. Massif et pesant, l’ouvrage se manipule avec précaution et gourmandise, mais gare à l’indigestion !


Lien : http://www.desgalipettesentr..
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Installations

Dialogue entre l'histoire de l'art et le lecteur-spectateur afin de (re)découvrir une pratique contemporaine.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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