AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de J. M. Barrie (181)


Nous désertons la maison comme les pires des sans-coeur, ce que sont en effet les enfants, par ailleurs si attachants. Nous prenons égoïstement du bon temps et quand, enfin, nous ressentons le besoin d'une attention plus tendre, nous revenons généreusement la réclamer, sûrs d'être accueillis à bras grands ouverts. Ils avaient en effet une telle confiance dans l'amour de la mère, qu'ils pouvaient se permettre d'être durs encore un petit moment.
Commenter  J’apprécie          97
Les enfants vous donnent souvent plus de souci qu'ils n'en valent la peine !
Commenter  J’apprécie          00
Madame Darling eut vent de Peter pour la première fois, alors qu'elle était occupée à mettre de l'ordre dans l'esprit de ses enfants. C'est une habitude nocturne de toute bonne mère, de fouiller dans l'esprit de ses enfants dès qu'ils sont endormis, et de remettre toute chose d'aplomb pour le lendemain, rangeant à leur place les nombreux objets égarés dans la journée. […] Vous la surprendriez à genoux, je pense, se demandant perplexe où diable vous avez bien pu dénicher ce machin, faisant des découvertes agréables et d'autres qui le sont moins, pressant cette chose contre sa joue comme si c'était aussi doux qu'un petit chat, et faisant vivement disparaître cette autre de la vue. Quand, le matin, vous rouvrez les yeux, votre méchanceté et les passions mauvaises qui vous accompagnèrent au lit, vous les retrouvez pliées en une pile serrée et repoussées tout au fond de votre conscience. Par-dessus sont rangées vos plus jolies pensées, attendant que vous les enfiliez.
Commenter  J’apprécie          154
Bord à babar !
Prenez du riz dans les basses voiles !
Vissez le cacatoès et le perroquet !
Bordez le phoque, dans son lit !

Peter n'était pas un très bon capitaine, mais le bateau avançait quand même.
Chahuté par les vagues, tiré par les courants, poussé par les vents, au bout de la troisième nuit, il arriva enfin en vue des côtes du monde réel.
Commenter  J’apprécie          11
« Je suppose que Wendy devait trouver son séjour particulièrement enchanteur, car sa turbulente famille lui donnait fort à faire. Elle n’avait même pas le temps de monter prendre le frais, sinon le soir et encore, avec une chaussette à la main. » (p. 60)
Commenter  J’apprécie          100
Les fées adorent danser, voyez-vous ; et bien qu'elles oublient les pas, quand elles sont tristes, elles ont tôt fait de les retrouver quand elles redeviennent gaies. C'est la raison pour laquelle les fées ne disent jamais : "Nous nous sentons heureuses", mais : "Nous avons envie de danser". Je suis sûr que vous avez remarqué que cela veut dire presque la même chose. La joie vous descend très facilement dans les pieds.
Commenter  J’apprécie          150
Tout enfant est ainsi confondu la première fois qu'on le traite arbitrairement. S'il vient à vous, il estime avoir droit, par-dessus tout, à la justice. Si vous vous montrez injuste envers lui, il ne cessera pas de vous aimer mais il ne sera plus jamais le même. Nul n'oublie la première injustice (...).
Commenter  J’apprécie          411
(...) les veilleuses sont les yeux qu'une maman laisse derrière elle pour garder ses enfants.
Commenter  J’apprécie          311
Quand le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en mille morceaux qui sautillèrent de tous côtés et devinrent des fées.
Commenter  J’apprécie          40
- Wendy, poursuivit-il, d'une voix à laquelle nulle femme ne résistait jamais, Wendy, une fille est plus utile que vingt garçons.
Commenter  J’apprécie          90
"Elle aime passionnément Wendy", se dit Peter et il lui en veut de ne pas comprendre qu'il ne peut pas lui rendre Wendy. La raison est pourtant simple : "Moi aussi, je l'aime passionnément. Nous ne pouvons l'avoir tous les deux, madame."
Mais la dame n'a pas l'air de s’accommoder de cette raison, et Peter est malheureux. Même lorsqu'il cesse de la regarder, elle ne le laisse pas partir. Il sautille de-ci, de-là, fait des grimaces, mais quand il s'arrête, c'est comme si elle était en lui, frappant à la fenêtre.
- Bon, ça va ! finit-il par dire, la gorge serrée.
Et il enlève la barre de la fenêtre.
Commenter  J’apprécie          60
Tous les enfants, hormis un seul, grandissent. Ils savent très tôt qu'ils doivent grandir. Voici comment Wendy l'apprit à son tour: elle avait deux ans et cueillait des fleurs dans le jardin; elle en cueillit une autre encore et courut l'offrir à sa mère. Elle devait être adorable en cet instant, car Mme Darling, portant la main à son cœur, s'écria : " si tu pouvais rester toujours ainsi!" Elle n'en dit pas plus long, mais dorénavant Wendy sut qu'il lui faudrait grandir. Dès qu'on a deux ans, on n'y échappe pas, on sait. Deux est le commencement de la fin.
Commenter  J’apprécie          100
-Qui es-tu donc, Pan? cria-t-il.
-Je suis la jeunesse, je suis la joie, répondit Peter tout à trac, je suis un petit oiseau sorti de l’œuf.
Commenter  J’apprécie          90
En réalité, il souffrait beaucoup; et son cœur était si plein de rancune contre les grandes personnes qui gâchent tout, comme d'habitude, qu'il se glissa dans son arbre et là, se mit à respirer à petit coups très brefs, à raison de cinq par seconde. Un adage de l'Île prétend en effet que chaque fois qu'on respire, une grande personne tombe raide morte. Aussi Peter s'efforça-t-il de respirer le plus souvent possible.
Commenter  J’apprécie          60
Cet épisode sanguinaire illustre particulièrement bien une des spécialités de Peter, qui consiste à changer de camp au beau milieu de la bataille. Au Ravin de La Plume, alors que la victoire penchait tantôt pour l'un tantôt pour l'autre camp, Peter s'écria :
-Aujourd'hui, je suis Peau-Rouge. Et toi, La Guigne?
-Peau-Rouge répondit La Guigne. Et toi, Bon Zigue?
Et Bon Zigue de dire :
-Peau-Rouge! Et vous les Jumeaux?
Et ainsi de suite : tous étaient Peaux-Rouges. Le combat aurait tourné court si les vrais Peaux-Rouges, séduits par les méthodes de Peter, n'avaient décidé entre eux d'être cette fois les enfants perdus, et la lutte reprit, plus acharnée que jamais.
Commenter  J’apprécie          40
Les veilleuses sont les yeux que la maman laisse derrière elle pour protéger ses enfants.
Commenter  J’apprécie          30
En catimini, une multitude de bougies commencèrent à être allumées dans l'eau. Je les épiai, la curiosité piquée au vif. La pleine lune avait déchiré les nuages pour se frayer un passage et c'était l'une de ces nuits où elle est d'humeur vagabonde. La grande fenêtre remplissait presque toute la pièce d'eau et, à travers elle, j'aperçus une foule dans la salle. Aussi longtemps que mes yeux furent fixés sur la surface de l'eau je ne voyais, bien entendu, que leurs reflets. Ils m'apparaissaient la tête en bas, comme dans un miroir inversé, et ils semblaient aussi agréables à regarder que dans l'autre sens ; lors du dernier soubresaut de l'année, la Nature a peut-être elle-même l'esprit sens dessus-dessous.
Commenter  J’apprécie          00
De toutes les îles enchantées, le Pays Imaginaire est le plus douillet, le plus compact, pas du tout étalé et démesuré avec des distances interminables entre une aventure et une autre, mais, au contraire, agréablement concentré.
Commenter  J’apprécie          130
C'était un charmant garçon vêtu de feuilles mortes collées par la sève qui suinte des arbres mais ce qui ravissait le plus chez lui, c'était qu'il avait encore toutes ses dents de lait.
Commenter  J’apprécie          20
Il n'y avait jamais eu de famille plus simple ni plus heureuse jusqu'à la survenue de Peter Pan.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de J. M. Barrie Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous les surréalistes

Qui le premier a proposé un Manifeste au mouvement surréaliste

André Breton
Paul Eluard
Louis Aragon
Antonin Artaud

6 questions
96 lecteurs ont répondu
Thèmes : surréalisme , surréalistesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}