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Citations de J. M. Barrie (181)


When the first baby laughed for the first time, its laugh broke into a thousand pieces, and they all went skipping about, and that was the beginning of fairies.
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"[...] N'importe quel juron ferait d'ailleurs l'affaire, mais ceux qu'on étouffe sont les meilleurs."
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" L'amour n'est-il pas un ouragan qui vous entraîne ici et là, telle une bouteille à la surface d'une mer agitée?"
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" [...] cela se trouve dans mon coeur. Cela l'emplit jusqu'à ras bord, à tel oint qu'une seule goutte de plus me submergerait. L'amour est de toute évidence un liquide : ce qui explique, dans une certaine mesure, sa tendance bien connue à déborder."
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"Plus d'un homme estime que rien ne le presse à demander la main d'une femme, tant qu'il ne voit pas un exécrable rival approcher. Même s'il n'éprouve aucune impatience à obtenir la main de la dame, l'idée de la laisser, dans un moment de folie, à ce malappris, lui fait horreur. Plutôt que de se résigner, il la demande en mariage et assure ainsi le bonheur de la belle".
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-Maintenant, je suis une grande personne, ma chérie. Quand on grandit, on désapprend à voler.
-Pourquoi désapprend-on ?
-Parce qu'on n'est plus assez joyeux, innocent et sans cœur. Seuls les sans-cœur joyeux et innocents savent voler.
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Non seulement il n'avait pas de mère mais il n'avait même pas le plus petit désir d'en avoir une. Il pensait même qu'elles étaient très surestimées. Wendy, toutefois, crut de suite qu'elle se trouvait en pleine tragédie.
-Oh Peter ! pas étonnant que tu pleures, dit-elle.
Et elle sauta de son lit pour se précipiter vers lui.
- Je pleurais pas à cause des mères ! dit-il d'un ton passablement indigné. Je pleurais parce que j'arrive pas à me recoller mon ombre. Et en plus, je pleurais pas !
- Elle est détachée ?
- Oui.
Alors Wendy vit l'ombre sur le plancher. Elle semblait tellement pitoyable qu'elle se sentit toute triste pour Peter.
-C'est terrible ! dit-elle.
Elle ne put pourtant pas s'empêcher de sourire quand elle remarqua qu'il avait essayé de la coller avec du savon. C'était bien d'un garçon !
Heureusement, elle savait déjà ce qu'il fallait faire.
- Il faut la coudre, dit-elle, sur un ton peut-être un petit peu protecteur.
- C'est quoi coudre ? demanda-t-il.
- Tu es terriblement ignorant !
- Non, pas du tout !
Mais elle fût enchantée de cette ignorance.
- Je vais te la coudre, mon petit homme, dit-elle bien qu'il fût aussi grand qu'elle.
Elle prit son nécessaire de couture et se mit en devoir de coudre l'ombre au pied de Peter.
- Je te préviens que ça te fera un petit peu mal, l'avertit-elle.
- Oh ! je ne pleurerai pas, dit Peter qui s'était déjà convaincu qu'il n'avait jamais pleuré de sa vie.
Il serra les dents et ne pleura pas. Bientôt son ombre se comporta normalement. Elle était juste un peu froissée.
- Peut-être que j'aurais dû la repasser, se demanda Wendy.
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Evidemment, le pays de l'Imaginaire diffère beaucoup d'une personne à l'autre. Celui de John, par exemple, possède une lagune où vont volant des flamands roses que John tire à la carabine. Alors que Michael, qui est encore petit, a un flamand rose que survolent des lagunes. John vit dans un bateau échoué dans les sables la quille en l'air, Michael dans un wigwam, et Wendy dans une hutte de feuilles habilement cousues ensemble.
(...)
C'est toujours sur ces rivages magiques que les enfants viennent échouer leurs canots. Nous aussi, nous y sommes allés, et bien que nous n'y aborderons jamais plus, nous avons encore dans l'oreille le chant des vagues.
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Souvent, petit garçon, je l'appelais ainsi de l'escalier : "Magaret Ogilvy, êtes-vous là ?
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Margaret Ogilvy était son nom de jeune fille et , d'après la coutume écossaise, elle demeurait Margaret Ogilvy pour ses vieux amis.
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Je ne veux pas devenir un homme ... jamais, dit-il avec passion. Je veux rester pour toujours un petit garçon et m'amuser. Alors, je me suis sauvé à Kensington Gardens et j'ai vécu longtemps avec les fées
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D’après l’opinion générale, Peter se conduisait pour l’instant d’une façon correcte uniquement pour endormir les soupçons de Wendy, mais on sentait qu’il ne tarderait pas à changer d’attitude, dès que serait prêt le nouveau costume que la fillette lui taillait contre son gré dans les plus méchants habits de Crochet. Par la suite, la rumeur courut que la première nuit où il porta ce costume, il resta longtemps assis dans la cabine, le porte-cigare de Crochet aux lèvres, et tous les doigts d’une main repliés, à l’exception de l’index qu’il tenait recourbé en l’air de façon menaçante, comme un crochet.
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Elle est morte, dit-il avec embarras. Et ça lui fait peut-être peur, d’être morte.
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Quand le premier de tous les bébés se mit à rire pour la première fois, son rire se brisa en mille morceaux qui sautillèrent de tous côtés et devinrent des fées. ». « Toutes les fois qu’un enfant déclare : »Je ne crois pas aux fées », alors l’une d’entre elles tombe raide morte.
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Peter cria « Mère ! Mère ! » Mais elle ne l’entendit pas. En vain, il frappa avec ses petits bras contre les barreaux en fer. Il dut retourner en pleurant aux Jardins et il ne revit jamais plus son adorée. Quel glorieux enfant avait-il eut l’intention d’être pour elle ! Ah, Peter, nous qui avons commis de graves erreurs, comme nous agirions différemment si nous avions une seconde chance ! Mais Salomon avait raison : il n’y a pas de seconde chance, pas de seconde chance pour la plupart d’entre nous. Quand nous atteignons la fenêtre, l’Heure de la Fermeture a sonné. Les barreaux en fer sont mis pour la vie.
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C’est la raison pour laquelle il y a des barreaux aux fenêtres des nurseries et un pare-feu : les très petites personnes oublient quelquefois qu’elles n’ont plus d’ailes et essaient de s’envoler par la fenêtre ou par la cheminée.
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Les seuls fantômes qui se glissent dans notre monde sont de jeunes mères décédées qui reviennent voir comment se portent leurs enfants ? Il n’y a pas de motivation assez forte pour ramener ceux qui sont partis. Elles entrent sans bruit dans la chambre bien connue, quand, de jour et de nuit, les geôliers sont occupés. Elles murmurent : « Comment vas-tu mon enfant ? ». Mais, toujours, de crainte qu’un visage étranger ne l’effraie, elles murmurent si doucement qu’il ne peut entendre. Elles se penchent sur lui pour voir s’il dort paisiblement, et replacent son bras mignon sous la couverture, puis ouvrent les tiroirs afin de compter combien de petites vestes il possède. Elles aimeraient faire ce genre de choses.
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"Mme Darling eut vent de Peter pour la première fois alors qu'elle était occupée à mettre de l'ordre dans l'esprit de ses enfants. C'est une habitude nocturne de toute bonne mère, de fouiller dans l'esprit de ses enfants dès qu'ils sont endormis et de remettre toute chose d'aplomb pour le lendemain, rangeant à leur place de nombreux objets égarés pendant la journée.
Si vous pouviez rester éveillés (mais c'est impossible, bien sûr), vous verriez comment s'y prend votre maman et trouveriez très intéressant de l'observer à ce moment. Vous la surprendriez à genoux, je pense, se demandant perplexe où diable vous aviez bien pu dénicher ce machin, faisant des découvertes agréables et d'autres qui le sont moins, pressant cette chose contre sa joue comme si c'était aussi doux qu'un petit chat, et faisant vivement disparaitre cette autre de la vue. Quand, le matin, vous rouvrez les yeux, votre méchanceté et les passions mauvaises qui vous accompagnèrent au lit, vous les retrouvez pliées en une pile serrée, et repoussées tout au fond de votre conscience. Par-dessus sont rangées vos plus jolies pensées, attendant que vous les enfiliez."
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…il vola tout droit jusqu'à la fenêtre, qui était toujours ouverte pour lui. Mais la fenêtre était fermée et il y avait des barreaux et, à travers eux, il vit sa mère qui dormait paisiblement, les bras enlacés autour d'un autre petit garçon.
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Bien plus que la douleur elle-même, ce procédé déloyal laissa Peter hébété, complètement désarmé. Il contemplait l’adversaire avec des yeux horrifiés. Tous les enfants éprouvent cette révolte, la première fois qu’on les prend par traîtrise. Lorsqu’ils viennent vers vous pour vous appartenir, ce qu’ils attendent de vous, c’est que vous vous comportiez loyalement. Si vous trichez, ils vous aimeront encore mais ne seront plus jamais les mêmes. Aucun enfant ne guérit jamais de cette première trahison. Aucun hormis Peter qui en faisait souvent l’expérience mais oubliait toujours. Je suppose que c’est cela qui le distinguait vraiment des autres. On aurait pu rêver plus charmant tableau mais il n’y avait personne pour le voir, si ce n’est un étrange garçon qui regardait derrière la fenêtre. Il lui arrivait de connaître des félicités inouïes, interdites aux autres enfants, mais en ce moment, il regardait à travers la vitre la seule joie qui lui était à jamais refusée.
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