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Critiques de J. P. Delaney (755)
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La fille d'avant

Chaque été, j’apprécie de plus en plus me tourner vers une lecture haletante, au rythme effréné. Thriller psychologique, La fille d’avant me faisait de l’œil depuis sa sortie (en 2017), et je suis ravie d’avoir croisé sa route au hasard d’une boîte à livres. Les références à Hitchcock et au Manderley de Daphné du Maurier ne pouvaient que me mettre l’eau à la bouche… Si j’ai passé un bon moment en sa compagnie, j’ai malheureusement été un brin déçue de ce côté-là. C’est toujours le risque lorsque des monuments de la littérature sont annoncés sur une quatrième de couverture. Malgré tout, La fille d’avant reste un page turner efficace. J’ai adoré frissonner à ses côtés.



Ce roman est avant tout centré sur deux femmes : Emma et Jane. Elles emménagent à quelques années d’intervalle dans une maison chic, ultramoderne : le One Folgate Street. Tout y est blanc, immaculé, minimaliste. Mais surtout, la domotique règne. Alors que Jane place en ce déménagement tous ses espoirs pour recoller les morceaux avec Simon (son petit ami), Emma se surprend à tomber sous le charme de l’architecte qui a pensé cette maison : Edward Monkford, un homme au passé sombre. Lorsque Jane apprend qu’Emma a vécu l’enfer dans cette maison, elle ne peut s’empêcher d’enquêter. Que s’est-il réellement passé ? Pourquoi se sent-elle de plus en plus proche d’Emma ? Cette maison est-elle si rassurante qu’elle le semble au premier abord ? Mais il est peut-être déjà trop tard pour le savoir…



Autant vous l’avouer tout de go, La fille d’avant est un roman que j’ai dévoré en l’espace de quelques jours. Les chapitres sont courts, mais surtout découpés en fonction du point de vue des deux héroïnes. Tout est fait pour que le lecteur frissonne, se questionne… et ça marche ! Ce roman explore la psychologie de personnages tourmentés, qui ont vécu des drames et tentent de tourner la page. La manipulation, le contrôle de l’autre sont également des thématiques qui sont abordées. Et j’ai adoré ne plus savoir qui mentait, qui disait la vérité… Les pages auront filé à une vitesse folle !



J’ai malgré tout eu un peu de mal avec les personnages. Edward Monkford en tête, que j’ai trouvé détestable du début à la fin. Je n’ai pas réussi à éprouver une once d’empathie pour lui. Le final de ce roman est quant à lui pour le moins inattendu. C’est un énorme point positif, mais je me suis surprise à rêver une fin différente. Ces quelques points font que je n’ai pas ressenti le coup de cœur tant attendu. Je ne sais pas si ce thriller fera date dans ma mémoire, reste que j’ai passé un très bon moment en sa compagnie et que je ne regrette pas sa lecture.
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Mensonge

Jusqu'au 3/4 du roman je me suis régalée et je voulais absolument connaître la suite.

Puis, la chute a été rude sur la dernière partie, car le soufflé est retombé et je ne comprenais plus rien!



J'ai eu bien du mal à le finir tant j'avais l'impression de lire autre chose!

Donc le ressenti est moyen.



Ici, on va suivre Claire, une jeune étudiante en théâtre qui, pour arrondir ses fins de mois, travaille pour un cabinet d'avocats chargé de piéger des hommes mariés.



Elle excelle dans son rôle, jusqu' au jour où elle doit piéger Patrick à la demande de sa femme Stella qui semble avoir peur de lui.



Le lendemain Stella est retrouvée morte et tous les soupçons se portent sur le mari.



Pour le piéger Claire va jouer le rôle de sa vie! Mais jouer est dangereux ...



Un thriller psychologique qui va vous embarquer dans tous les sens, parfois vous perdre.



Comme dans "la fille d'avant", la plume de JP Delaney est efficace, tranchante et agréable ce qui explique pourquoi on ne lâche pas le bouquin.



Serez vous capable de dire qui dit vrai et qui ment ?
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La fille d'avant

LONDON

WELCOME TO Ze « ONE FOLGATE STREET » Minou.

Un bijou architectural minimaliste & design conçu par le célèbre architecte Edward Monkfort.

Blanche. Epurée. C’est une maison hyper connectée.

Grâce au HouseKeeper & à un bracelet connecté, la maison détecte ta présence. Pas de clés. Sous la douche, elle déclenche l’eau à la température idéale, Pas de rideaux. Les vitres s’adaptent en fonction de la luminosité & de ton humeur.

Et le tout pour un Loyer hyper abordable pour Londres.

Bref le top !

Ah. Par contre. j’ai oublié de te dire, pour y vivre il faut répondre à un questionnaire assez …. Particulier et le bail comporte une centaine de clauses (cheloues).



Emma passe le test haut la main. De même pour Jane, 3 ans plus tard.

Deux femmes. Deux époques différentes.

Toutes les deux veulent un nouveau départ, peu importe les conditions, elles foncent.



Mais Jane va vite découvrir que la locataire d’avant (Emma) a été retrouvée morte dans la maison.

Hein ? Quoi ?

Assassinat ? suicide ? L’affaire n’a jamais été résolue.

Jane décide d’en savoir plus …



Bienvenu dans un huis clos addictif. Dès les premiers chapitres tu vas être embarqué dans l'histoire, Minou.

Des Chapitre courts. Une alternance AVANT – MAINTENANT.

La lecture est tellement rythmée qu’on lit l' histoire de manière linaire et les deux filles ont tendance à ne faire qu’une.

J'ai beaucoup aimé cette construction.



Entre chaque chapitre, tu as droit aussi à un extrait du questionnaire auquel elles ont du répondre. Et bé…



Le mystérieux personnage d'Edward te donne aussi envie d'en savoir plus.

Ok. Il m'a quand même fait penser à Christian Grey version Design ( 50 nuances de blanc ~nuancier de mondial moquette ahah)

Un homme riche. Froid. sûr de lui. Très perfectionniste. (tu te crois maniaque, Minou ?!? T'inquiète, face à Ed, tu ne fais pas le poids. Que dalle) Un mode de vie sans encombrement.

Un passé assez flou et mystérieux.

LOUCHE quoi !



Un thriller psychologique que j'ai dévoré d'une traite.

MAIS (ben oui) j'ai été déçue par la fin.

Dommage, le soufflet est retombé. RooooOh.

Tout ca pour ca !?!?! Wé bof quoi.

Je voulais un truc glauque. Un truc horrible.

Ben nan... J'ai trouvé ça trop facile.

Gné.



Tu l'auras compris, Minou : une lecture ternie par la fin. Mais beaucoup apprécieront je pense.

Ah, et sinon, la fille d’avant ne s’appelle pas Sophie et ce n'est pas le livre DELANEY

[OK▪️ sorry▪️EXIT]



* A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS *

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La fille d'avant

Il a fallu une dizaine d'année à l'auteur (c'est lui qui le dit) pour trouver la meilleure façon de raconter cette histoire que l'on peut qualifier d'excellent thriller psychologique (avec un léger débordement vers une science fiction qui n'en est plus une aujourd'hui). Une construction littéraire chiadée où l'on voit chacune des deux femmes évoluer dans un espace commun quelque peu futuriste, mais dans une temporalité différente. Un bouquin qui trompe les prévisions du lecteurs. Par moment, on croit qu'on sait ce qui va se passer (où ce qui s'est passé) mais non, l'auteur nous embarque toujours ailleurs qu'à l'endroit où on pensait arriver. La résolution de l'énigme est inattendue. Un moment de lecture qu'on ne lâche pas facilement.
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La femme parfaite

Deuxième roman que je lis de cet auteur et encore une fois c'est une histoire très addictive.



Abbie se réveille après un accident et la première chose que lui apprend celui qu'elle reconnait comme son époux, Tim, c'est qu'elle est un cobot, un robot doté d'empathie. Tim travaille dans le domaine de la technologie et après la perte de son épouse, il a tout fait pour pouvoir la recréer.

Je ne suis pas fan de SF et sans être calée en matière d'IA, aucun mal à suivre car l'auteur reste dans un langage simple et ne s'attarde pas sur cette partie là. Ca reste un thriller psychologique.



Abbie va rentrer chez elle et retrouver son fils qui est autiste. Elle va devoir combler les trous de sa mémoire car si Tim s'est servi de ses liens via les réseaux sociaux, SMS et autres, il reste toute la partie qu'elle gardait pour elle.

De plus, Tim ne veut pas lui parler de ce qu'il lui est arrivé pour ne pas la perturber.

Mais son apparition en tant que Cobot et bien qu'elle lui ressemble physiquement, va très vite poser problème.







J'ai aimé :

- Les descriptions de l'auteur qui permettent sans problème de voir l'histoire se dérouler sous mes yeux.

- L'IA, pour les nulles ! Une vision, pour les générations à venir, un peu de "Retour vers le futur" ! Des cobots attachants et effrayants à la fois. 🤖

- Le fait de se faire mener jusqu'à la fin du livre pour savoir qu'en fait....mais pour le savoir, à vous de lire !





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La fille d'avant

Après un début de lecture laborieux, je me suis laissée entrainer par cette intrigue où tout le monde manipule tout le monde, sans que l'on puisse vraiment différencier la vérité du mensonge.



Le dénouement n'en ai pas un puisque celui-ci rebondit avec un nouveau personnage féminin. L'alternance entre passé et présent afin d'expliquer la vie, le comportement des deux héroïnes et leur entourage, embrouille, trouble l'esprit du lecteur au lieu de l'éclairer à cause des diverses manipulations mise en place par ces dernières.



Tout au long de l'ouvrage, on se demande qui est le "boss" : la maison ou son concepteur. Même si ce titre ne restera pas dans mes annales, ni un véritable coup de coeur, il s'agit d'une lecture que je ne regrette pas. J. P. Delaney est également un romancier à découvrir.
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Mensonge

Pourtant pas fan de ce type de roman, j’avoue avoir été très étonnée par ce récit où thriller et psychologie font bon ménage ... l’héroïne est une jeune personne, comédienne de son état, qui, pour gagner sa vie, piège des hommes mariés en passe de tromper leurs femmes. Un jour, pourtant, une femme pour laquelle elle travaille, meurt. C’est le début d’une histoire où se mêlent mensonge, drame, instinct et amour. C’est un récit haletant où règne le chaos. Les personnages sont mystérieux à souhait et ne permettent pas vraiment au lecteur de savoir où il en est ... c’est brillant et incroyablement bien ficelé. A découvrir pour les curieux, à lire pour les habitués du genre !
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Mensonge

New York. Claire, jeune anglaise qui cherche à percer dans le monde de l’interprétation n’a malheureusement pas assez d’argent pour se payer son loyer et ses cours. C’est pourquoi, lorsqu’un cabinet d’avocats spécialisé dans le divorce lui propose de flirter avec des hommes mariés suspectés d’infidélité afin de les piéger, elle n’hésite pas et se prête au jeu. Jusqu’au drame qui va tout faire basculer.



J’avoue que même si j’ai passé un bon moment de lecture et que les pages ont défilé, je ressors tout de même quelque peu déçue de ma lecture. C’est mon premier roman de l’auteur et il faut lui reconnaître son talent pour happer le lecteur et ainsi le ferrer à son histoire. Pourtant, quelques détails ont fait que je ressors de ma lecture pensive et dubitative. Je suis restée sur ma faim.



L’auteur a su me confondre tout du long et j’ai eu beaucoup de mal à discerner le vrai du faux pendant une bonne partie de l’intrigue. De mensonges en fausses pistes, l’auteur réussit le pari de tenir en haleine son lectorat. J’ai pour ma part trouvé que c’était « trop » parfois. Je ne savais plus du tout où j’en étais, si réellement ce qu’il se passait avait lieu ou non. En cela, je peux dire que c’est un succès, puisque c’est le but d’un thriller, créer des questionnements incessants. J’ai beaucoup cherché et finalement, emmêlée par le vrai et le faux, j’ai abandonné cette idée et je me suis simplement laissée porter par l’intrigue.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Claire, mais je n’ai pas toujours trouvé les autres personnages bien dessinés et profonds. L’intrigue est clairement portée par Claire. J’ai tourné les pages avec plaisir et puis, la fin est arrivée et là, j’ai eu un sentiment de frustration. Après plusieurs longueurs, j’ai la sensation que l’auteur nous expédiait son dénouement à la va-vite. J’ai relevé quelques incohérences mais surtout, je n’ai pas eu les réponses à certaines de mes questions. Je ne peux pas en dire plus sous peine de vous spoiler, mais je suis totalement restée sur ma faim.



La plume est dynamique et fluide. Le tout est découpé en petits chapitres, et cela est fort appréciable dans un thriller, puisque cela octroie un bon rythme à l’histoire. Le roman est divisé en trois grandes parties. Si parfois mon intérêt s’est délité, ce n’était que pour mieux repartir quelques pages plus loin.



C’est un thriller avec lequel j’ai passé un bon moment de lecture, même si je sais qu’il ne va pas me laisser un grand souvenir. Quelques longueurs mais surtout une fin où je n’ai pas eu toutes les réponses que je voulais m’ont laissée sur ma faim.
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La fille d'avant

L'ouvrage me faisait de l'oeil depuis un moment dans ma P.A.L.... et alors que je viens de le terminer, je me demande pourquoi j'ai attendu aussi longtemps pour l'aborder.

Je le ferme avec un peu de nostalgie, car je n'ai pas envie de quitter Emma et Jane (et bien sûr la maison One Folgate Street, ses règles, et ses secrets), tant j'ai l'impression qu'elles ont encore à m'apprendre d'elles.

Dans un très bon thriller psychologique, l'auteur donne tour à tour la parole à Emma et Jane qui vont accepter de se plier aux règles dictées par un architecte (mégalo)maniaque pour avoir le droit d'habiter cette magnifique maison, à plusieurs années de distance.

Elles ont toutes deux vécu une expérience traumatisante, ont besoin de se ressourcer et pensent que la demeure peut les y aider...

Mais cette maison a une âme et des liens vont se tisser mystérieusement qui vont lier le destin de Jane à celui d'Emma ; elle partageront le même amour, les mêmes expériences, les mêmes peurs, dans une histoire où la tension est partout présente.

L'auteur sait jouer avec nos doutes, et j'ai été happé par cette histoire. Un très bon thriller psychologique vraiment que je recommande.

PS : j'ai un léger doute dont je ne peux pas parler ici pour ne pas spoiler sur la décision finale de Jane ... si quelqu'un veut en parler en message privé... je suis partante...
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La fille d'avant

Jane emménage dans une maison ultra-moderne, One Folgate Stret,  dessinée par un architecte Edward Monkford. Elle essai ainsi de prendre un nouveau départ après sa démission, mais aussi d'oublier la terrible épreuve qu'elle vient de traverser, la perte de son bébé mort né.



Tout au long du roman, l'auteur alterne entre 2 récits celui de Jane dans le présent et celui d'Emma, @la fille d'avant,  dans le passé.



Emma 26 ans,  passant haut la main l'étrange questionnaire imposé par l'architecte et propriétaire de la maison,  Edward Monkford, avait elle aussi emménagé à One Folgate Street avec son petit ami Simon ; elle voulait tenter d'oublier le cambriolage qu'elle avait subi et se sentir de nouveau en sécurité.



Il n'y a pas de temps mort dans ce roman. On se sent très vite oppressé, happé  par cette étrange maison, on a envie de fuir, mais impossible. L'auteur jongle avec habileté entre les 2 récits, nous dévoilant avec brio, par petites touches, la terrible vérité. On ne voit rien venir....Les apparences sont tellement trompeuses, parfois on pense connaître les gens, mais en faite on a tout faux.



Un bon thriller psychologique qui vous fera froid dans le dos....
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La fille d'avant

Si l'on vous proposait d'habiter une somptueuse demeure, épurée mais ultra-contemporaine, à un prix défiant toute concurrence, accepteriez-vous en échange de respecter quelques règles... ?



" La fille d'avant " est le premier thriller psychologique de J.P. Delaney, publié cette année aux Editions Mazarine.



Emma et Simon, jeunes trentenaires, sont à la recherche d'un nouveau logement. En effet, depuis l'agression dont a été victime Emma lors d'un cambriolage, ils sont à la recherche d'un havre de paix, une occasion de repartir à zéro. Comprenant que le couple ne transigerait pas avec la sécurité, l'agence immobilière leur propose une maison un peu spéciale. One Folgate Street.

Jane est encore éprouvée par le chagrin de la perte de son bébé mort-né. Incapable de reprendre sa vie d'avant, elle a démissionné et son récent changement de revenus l'oblige à trouver un logement plus modeste. A fleur de peau et désintéressée par l'aspect matériel des choses, la conseillère immobilière y voit là une locataire potentielle parfaite pour le One Folgate Street.

Après avoir passé avec succès les conditions drastiques et somme toute atypiques d'attribution de ce logement, chacune - à quelques années d'intervalle -  se retrouve locataire de ce logement, sous assistante domestique contrôlée...

p. 154 : " C'est l'avenir, Jane, ajoute-t-il. La santé et le bien-être pris en charge par l'environnement domestique. En cas de problème grave, Housekeeper le décèlerait bien avant que tu songes à consulter un médecin. Ces statistiques te permettent de contrôler ta vie. "

Emma Matthews est la fille d'avant. Jane Cavendish est la fille de maintenant. Et leur ressemblance physique est frappante.

Par l'enchaînement de chapitres alternant simultanément la vie d'Emma et celle de Jane, l'auteur crée une tension intense et intimiste.

Le dénominateur commun est Edward Monkford, l'architecte à l'origine de la conception de cette maison, mais aussi de la longue liste des règles qui régissent le contrat de location.  Alors lorsque Jane va apprendre qu'Emma est morte tragiquement et prématurément dans cette même maison, troublée,  elle ne pourra s'empêcher de mener l'enquête.

Sous le charme du charismatique et inébranlable architecte, elle entame avec lui une relation, basée elle aussi sur un style tout à fait particulier.

p. 131 : " Je n'aime pas les relations conventionnelles, de même que je n'aime pas les maisons conventionnelles. "

Edward contrôle tout, et régit la vie de Jane, jusqu'à en prendre possession. Et cela n'est pas sans inquiéter la thérapeute que consultait Emma pour se défaire justement de cette même emprise.

p. 189 : " Emma jugeait le comportement d'Edward raisonnable aussi longtemps qu'elle a joué le jeu, c'est-à-dire aussi longtemps qu'elle s'est laissé contrôler, reprend Carol. Mais certaines choses auraient dû servir de signaux d'avertissement : l'étrange arrangement concernant la maison, le fait qu'il prenait des décisions à sa place, même pour des choses infimes, ou qu'il l'ait éloignée de ses amis et de sa famille, le comportement classique du sociopathe narcissique. "

Une relation dont aurait été victime Emma avant de mourir et qui l'avait conduite à rompre avec Simon quelques jours après leur emménagement au One Folgate Street. Jane réalise que sa rencontre avec Edward n'était donc pas le fruit du hasard. Il est apparu dans sa vie, curieusement, à un moment particulièrement douloureux de sa vie.

p. 192 : " Il est frappant de constater que vous étiez l'une et l'autre mal en point psychologiquement quand il vous a rencontrées. Les sociopathes sont attirés par les individus vulnérables. "

Le jour où elle apprend qu'elle est de nouveau enceinte, entre bonheur et effroi, elle se confie à Simon à propos du comportement étrange d'Edward...

Finalement... qui contrôle qui ?

p. 421 : " Certaines personnes, comme Emma, sont broyées par cette maison. Mais il y en a d'autres, comme toi, qu'elle rend plus fortes. "

Cette construction narrative basée sur l'alternance des chapitres sort de l'ordinaire mais n'est pas une innovation littéraire pour autant. Le scénario est franchement alambiqué faisant perdre la dynamique du roman. L'intrigue, quant à elle, discrédite l'ensemble de ce thriller psychologique.
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La fille d'avant

Qui manipule qui dans ce thriller remarquablement anxiogène et prenant ? La trame de l'intrigue parait relativement simpliste et pourtant j'ai été surprise par chaque rebondissement, par chaque secret devoilé tout au long du livre. L'eriture est incroyablement dynamique, sans temps mort. Les récits parallèles de l'histoire de ces 2 femmes dans cette étrange maison et son architecte, participent beaucoup à la densité de l'histoire. une belle decouverte
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La fille d'avant

J'ai enfin lu ce roman depuis sa sortie retentissante ! Très intrigué par le scénario, je me suis pourtant empêchée de le lire rapidement. Pourquoi ? Pour ses critiques unanimes. Rien de tel pour m'effrayer ! Et finalement ça a du bon d'attendre parfois... Car ce thriller psychologique malgré des qualités évidentes, n'est pour moi pas le meilleur du genre. Des personnages peu attachants, une intrigue longue à se mettre en place, une atmosphère froide... bref, une ambiance trop clinique comme cette maison dans laquelle s'installe Jane. Car au One Folagate Street, une maison au style particulier et au minimalisme assumé, se cache bien des drames comme la mort d'Emma la locataire précédente. Séduite par le propriétaire ainsi que par la demeure, Jane va peu à peu troquer le sentiment de sécurité offert par les lieux contre celle, plus mystérieuse, du sort réservé à Emma... 



Après un drame personnel, Jane postule pour vivre dans une maison ultra moderne au One Folgate Street à Londres. Demeure truffée de technologies, Edward Monkford, propriétaire et architecte, impose à tous les aspirant locataires une série de questions personnelles et intrusifs pour avoir l'honneur de vivre dans le lieu. Passant l'épreuve avec succès comme Emma, la précédente locataire, Jane emménage dans la luxueuse maison dont il faut impérativement suivre les règles : pas d'objets personnels, pas de désordre... En apprenant la mort d'Emma dans des circonstances étranges et après avoir succombé, elle aussi, au charme de l'architecte, Jane perçoit le danger potentiel qui entoure cette maison. Sur les traces d'Emma, Jane se confond dans le personnage qui ressemble bizarrement à la femme défunte d'Edward Monkford... 



De ce thriller, dont la manipulation et la paranoïa s'emparent, ressors un sentiment d'inachevé. Outre un scénario intéressant, j'ai comme eu la désagréable sensation que l'auteur ne savait pas comment clôturer cette histoire malgré une thématique maîtrisée. A créer une ambiance polaire, je suis restée de marbre face à des personnages inaccessibles. Comme une impression de rester en dehors et d'observer par le prisme des facultés de cette maison intuitive, des groupes sociaux évoluer. 



Malgré tout, grâce aux courts chapitres alternant les voix d'Emma et de Jane, j'ai pu enfin entrer dans ce récit qui fait tout pour confondre les deux personnages. Et c'est ici que la manœuvre de l'auteur devient intéressante. Car si les deux jeunes femmes se ressemblent physiquement, elles ne le sont pas tout à fait psychologiquement jusqu'à leur entrée dans cette maison technologique. Je me suis aperçue à l'avancement de la lecture, ne plus savoir laquelle d'Emma et de Jane, j'étais en train de lire ! C'est en remarquant le nom des personnages précisé sur chacune des pages du maniement ingénieux du romancier. Manipulation des personnages, mais surtout du lecteur !



Au-delà de cette intrigue tortueuse et d'une psychologie élaborée, le One Folgate Street est bel et bien le personnage principal de ce récit. En traitant le rôle de l'architecture sur le corps et du rapport entre bâtiment et humain, l'auteur apporte des réflexions pertinentes sur les répercussions de l'environnement sur ses habitants.



Bien que J.P. Delaney offre une intrigue alléchante avec des personnages complexes, une trop grande distance m'a écarté d'une lecture plaisante. Tant pis ! C'est donc naturellement que j'ai laissé traîner mes affaires toute une journée comme un pied de nez à cette bâtisse intrusive, et toc ! (bon, j'ai rapidement rangé le désordre parce qu'il ne faut pas déconner non plus...)



Je me suis donc rabattu sur le thé blanc mangue / passion de la collection Lov de Kusmi Tea ainsi qu'une série de crêpes pour évacuer ma frustration ! 
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La fille d'avant

Super moment,on ne lâche pas le livre, on veut tout savoir !

A chaque fois qu'un édifice à pris une place importante dans un récit le résultat à été au rendez vous et là encore c'est le cas. Cette maison est sublime,j'adore l'architecture minimaliste et la domotique et on est servi !

J'ai souffert de claustrophobie au départ et de colère tout du long.

Parfois j'étais perdue entre l'avant et le maintenant mais c'est voulu ,je suppose.

C'est très bien construit avec une écriture incisive.

On nous souffle le chaud et le froid sans arrêt et la fin est une suite de tiroirs, on va de surprises en surprises.

Le rapport à la maternité est très beau, l'obsessionnel aurait pu être développé encore un peu

J'ai toujours répondu aux questions avec honnêteté et je crois que je n'aurai été sélectionnée , rapport aux chats et aux livres, entre autres, sans parler de la perversité du propriétaire .

Je ne suis pas faite pour vivre au one Folgate street mais rassurez vous, je vais m'en remettre !
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La fille d'avant

Ce livre est un thriller psychologique rondement mené. On entre dés le départ dans l’histoire sans s’en rendre compte. Et quand on s’en aperçoit, c’est trop tard, on ne peut plus s’arrêter. Il mêle adroitement le présent et le passé, semant de légers indices au fil des pages, et on finit par prendre conscience de certaines répétitions de paroles, ou d’actes, et ça en devient assez flippant. J’ai souvent parlé toute seule pendant ma lecture, en me rendant compte de certaines choses que je n’aurais peut-être pas aussi bien interprété sans cette alternance passé/présent. L’intrigue est puissante, très psychologique. Dans ces pages, il y a de la manipulation, de l’emprise, des mensonges, des secrets. La maison qui regorge de technologie est tellement étrange, elle dégage quelque chose de troublant, de limite malsain même. Elle a beaucoup d’emprise sur ces locataires, allant jusqu’à ne plus fonctionner le temps de la validation d’un test. Elle est aussi mystérieuse que son propriétaire. Les personnages quant à eux peuvent être forts, faibles, troublants, étranges, sombres. Voir même toutes ces qualifications à la fois. La plume est très efficace et l’utilisation de la première personne transporte davantage le lecteur. L’auteur a vraiment réussi à me faire entrer dans l’histoire et même si je ne vivrai sous aucun prétexte au One Folgate Street (non mais franchement, une maison où les livres sont interdits n’est pas faite pour moi!), je me suis prise au jeu de répondre aux questions provenant du formulaire que l’on retrouve au début de chaque nouvelle partie. J’ai eu le sentiment de pouvoir être moi aussi dans l’histoire, de postuler en quelque sorte, et c’était vraiment très sympa. Et c’est d’ailleurs bien la première fois que des questions en apparences simples et anodines me font autant tergiverser. En bref, c’est une très bonne lecture, prenante comme il faut et que je vous conseille.
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La fille d'avant

Une maison inquiétante, un architecte fantasque et exigeant, plusieurs femmes, plusieurs morts suspectes. Une bonne intrigue tient-elle sur un ticket de métro ?



D'abord l'histoire : deux femmes, Emma et Jane, à des intervalles de temps séparés, cherchent à Londres un logement. Devant la pénurie de l'offre, elles se rabattent par défaut sur la même maison située au 1, Folgate Street proposée par l'agence immobilière. Avant elles certains candidats ont décliné ce bien ou n'ont pas réussi à être retenus. En effet, rien n'y parait normal : d'abord un questionnaire comportemental et intrusif communiqué par l'agence de location ; ensuite des règles de vie imposées par un étrange propriétaire, l'architecte Edward Monkford ; le lieu lui-même, ultra moderne, à la décoration minimaliste et commandé par un système d'information destiné à transformer ses habitants ; enfin l'histoire du lieu entaché par des morts brutales. le récit suit les deux femmes à deux époques différentes. Toutes deux se ressemblent de façon étrange. Seulement Emma est décédée quelques mois avant l'arrivée de Jane. Son destin est-il scellé ?



Voici un thriller qui répond à de nombreux critères qui peuvent en faire un succès de librairie :



Déroutant : Ce qui commence comme un récit fantastique bascule dans un thriller plus conventionnel mais qui captive le lecteur par ses héroïnes à la personnalité complexe et attachante.

Captivant : l'auteur joue sur plusieurs cordes ; une maison mystérieuse, la répétition de l'histoire entre les deux femmes, des personnalités à tiroir, un soupçon de sexe et de perversion.

Efficace : les chapitres courts en font un page turner addictif. Les retournements de situation sont nombreux et font perdre pied au lecteur, relançant son intérêt avec habileté.

Marketing : avec un soupçon de perversité sexuelle qui fait penser (même sans l'avoir lu) à 50 Nuances de Grey. Malheureusement l'utilisation de ce ressort narratif est poussée de façon artificielle avec l'intention évidente d'attirer le chaland.

Emouvant : avec un twist émotionnel au terme du récit qui fait échos à la vie de l'auteur lui-même (cf.interview au Bookreporter).

L'auteur, JP Delaney, est inconnu au bataillon. Pas d'information sur le Net. S'agit-il d'un femme ou d'un homme ? Voilà une intrigue supplémentaire. En fouillant un peu, je comprends que Delaney est en fait le pseudonyme d'un auteur anglais, Tony Strong (cf. article du New York Times). Facétie de cet auteur, habile narrateur des états d'âme de ces deux héroïnes.



Au final, la mécanique précise de cette intrigue, menée rondement et sans prétention, donne un livre qui se lit somme toute avec plaisir.
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La fille d'avant

Quand j’ai entendu parler de La fille d’avant de JP Delaney, j’ai tout de suite été tentée. J’adore les thrillers, être happée par une histoire au point de ne pas pouvoir lâcher mon livre avant la fin. Être bousculée et un peu effrayée – tout en me sentant bien en sécurité chez moi, il ne faut pas exagérer, il n’y a que dans les livres que j’aime bien avoir un peu peur.



L’endroit où je le sens le mieux, c’est ma maison. Je m’y sens bien, protégée – sauf quand mon imagination me joue des tours, mais là c’est un autre problème. Ma maison, c’est un peu ma caverne, mais sans pingouin (OK, si vous n’avez pas vu Fight Club, vous passerez à côté de cette référence). Mais pourquoi donc suis-je en train de vous parler de ma maison depuis le début de cet article ? Parce qu’il est question d’une maison dans La fille d’avant. Une maison très particulière, que personnellement j’aurais bien voulu visiter. Mais y vivre, c’est autre chose…



Emma cherche un nouvel appartement avec son copain Simon. Un appartement ultra sécurisé, mais avec leur budget à Londres, rien ne trouve grâce aux yeux de la jeune femme. Au bout d’un moment, l’agent immobilier leur parle d’une maison, une sorte de bunker, au loyer défiant toute concurrence. Oui, mais une telle opportunité se mérite et il y a des règles à respecter.



Emma, qui a été agressée dans son ancien appartement tombe sous le charme de cette maison d’architecte et espère que leur candidature sera retenue par le propriétaire et imagine que les règles seront facile à respecter : pas d’animaux, pas d’enfants, pas de meubles, pas de tapis, pas de choses à traîner sur le sol, pas de livres, plier les vêtements selon la méthode de Marie Kondo, ranger les épices par ordre alphabétique… Et d’autres encore.



Jane vient de perdre un bébé. Elle cherche à se reconstruire. Cherche un nouvel appartement. Mais avec son budget, rien ne trouve grâce à ses yeux. Au bout d’un moment, l’agent immobilier leur parle d’une maison, une sorte de bunker, au loyer défiant toute concurrence. Oui, mais une telle opportunité se mérite et il y a des règles à respecter. Jane est séduite…



Ça vous dit quelque chose ? Jane s’installe au One Folgate Street après Emma. On suit l’histoire des deux femmes en parallèle, avec des chapitres courts. Frustrants. On veut savoir ce qui est arrivé à Emma, ce qui arrivera à Jane. A quel moment, elles réaliseront qu’elles sont en danger et qu’elles découvriront d’où il vient…



J’ai adoré cette intrigue et comme je m’y attendais, j’ai eu du mal à poser mon livre pour manger, dormir ou travailler… J’ai adoré tous ces questionnements autour de l’emprise. Mon Dieu, ce que le personnage d’Edward a pu me faire penser à Christian Grey (du moins l’image que j’en ai puisque je n’ai pas lu 50 nuances de Grey, ni vu le film), bonjour le sociopathe ! Et pourtant, son comportement n’a l’air de choquer personne. Bref, bref. La fille d’avant n’est pas un roman révolutionnaire, mais si vous avez aimé Les Apparences ou La fille du train, foncez !



Au moment d’écrire cette chronique, j’ai fait deux ou trois recherches sur l’auteur, réalisant que je n’avais même pas retenu son nom et que je savais pas s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme. Et mes premières recherches ne m’ont pas plus éclairée puisque derrière ce nom se cache un écrivain qui a décidé de prendre un pseudonyme. Il s’avère que cet auteur est Tony Strong, l’auteur de L’appât. Vous en savez autant que moi, désormais.



On devrait entendre parler de La fille d’avant assez largement puisque il semble que Ron Howard va l’adapter au cinéma. Et ça, c’est une bonne nouvelle !
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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La fille d'avant

Complètement happée par ce thriller psychologique original, prenant et écrit d'une main de maître! Chapeau bas! Il m'a tenu en haleine du début à la fin!! Un vrai coup de coeur 2017!
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Tu nous appartiens

Pour les amateurs de thrillers psychologiques – et j’en fais partie, le dernier roman de JP Delaney, Tu nous appartiens n’est rien de moins qu’une pépite. Pas de digression, un suspense hors catégorie, des personnages auxquels on s’attache, une intrigue dantesque : que du bon.

Londres, de nos jours. Pete Riley et Maddy forment un couple mixte en union libre. Elle est Australienne, elle travaille dans la publicité et gagne correctement sa vie. Ce n’est pas pour autant qu’elle et son compagnon roulent sur l’or car ils ont tous les deux choisi que Pete serait père au foyer, pour élever Théo, leur petit garçon de deux ans.

Un beau matin, Pete reçoit la visite d’un inconnu, Miles Lambert, qui lui fait une révélation fracassante : Théo est son fils. Et David, le petit garçon qui vit avec Miles et son épouse, Lucy, serait en réalité l’enfant de Pete et Maddy. Et aucun doute n’est permis : les analyses ADN en attestent.

Malgré un gros écart social (Miles travaille à la City et gagne beaucoup d’argent), les deux couples parviennent à se mettre d’accord en décidant de ne rien dire à leurs garçons, pour ne pas les perturber, mais en organisant tout de même de fréquentes visites afin d’entretenir les liens.

Mais la situation s’avère vite intenable. Miles et Lucy ne sont pas d’une bonne foi exemplaire et Pete et Maddy s’enlisent dans des problèmes à n’en plus finir. Les services sociaux s’en mêlent. La justice, aussi.

Les histoires d’échanges de bébés étaient un des éléments de base des « romans à suspense » de l’époque victorienne. En lisant Tu nous appartiens, on ne peut que penser que la recette fonctionne encore de nos jours !

J’ai beaucoup apprécié la proximité qu’est parvenu à créer l’auteur entre le lecteur et le couple Pete / Maddy. Et j’ai aussi beaucoup apprécié la tension permanente qui habite littéralement ce roman.

Une lecture que je vous recommande chaleureusement !

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La femme parfaite

J’ai bien cru que ce livre allait être un coup de cœur : j’ai été totalement accrochée par l’intrigue et les questionnements qu’elle suscite ; les personnages m’ont plu aussi dans toute leur complexité et imperfection.

J’ai tourné les pages avec curiosité et impatience, essayant de deviner comment tout cela allait se terminer …

Mais je dois avouer avoir été déçue par la fin. Je ne sais pas trop à quoi je m’attendais, toujours est-il que je suis restée sur ma faim, j’ai même relu les dernières pages une deuxième fois pour être sûre d’avoir bien compris …
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