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Critiques de J. P. Delaney (755)
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La fille d'avant

La Fille d'avant de J. P. Delaney est un roman que je me suis acheté il y a quelques jours et que j'ai lu assez rapidement.

J'apprécie les thrillers psychologiques et j'ai apprécié celui-ci, que j'ai trouvé assez original.

Nous découvrons deux narratrices : Emma et Jane.

Toutes deux ont la chance de pouvoir habiter dans une sublime maison d'architecte. Les conditions de location sont un peu spéciales mais ça ne rebute pas Emma.

Quelques années plus tard, c'est Jane qui a le privilège d'y habiter, sans savoir qu'elle marche sur les traces de... Emma.

Deux narratrices, une maison, deux histoires différentes... Différentes ? Vraiment ?

J'ai trouvé ce thriller psychologique bien ficelé, je me suis laissée porter par les deux narratrices, préférant Jane à Emma.

J'ai aimé l'histoire de cette maison, les conditions étonnantes de location.. Bref, une lecture très agréable et j'avoue qu'il m'a été difficile de passer à autre chose. J'ai pensé à ces deux femmes alors que ma lecture était terminée..

La fille d'avant est un bon thriller psychologique, je n'ai pas eu de coup de cœur mais je mets avec plaisir quatre étoiles :)
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La fille d'avant

Je suis littéralement tombée amoureuse de ce livre parce que différent, parce qu'il ne m'a fait penser à aucun autre livre.

J'ai adoré la façon dont l'auteur raconte en parallèle les histoires assez similaires d'Emma et de Jane, passant adroitement de chapitre en chapitre de l'une à l'autre.

Toutes deux emménagent dans une maison très sophistiquée, avec de nombreuses règles à respecter par l'architecte. Deux histoires assez identiques et J.P. Delaney a réussi avec talent à me tenir en permanence avec un point d'interrogation. L'écriture est très agréable, livre lu en deux soirées ...

J'ai craqué pour la facilité avec laquelle l'auteur a décrit les ressentis de ces deux femmes, la façon si différente quelque part de vivre une situation similaire en prenant en compte évidemment que Jane connait la fin tragique d'Emma. Cela l'inquiète, puis elle oublie, trouve des explications, des excuses .... Oui, j'ai infiniment apprécié le plongé dans leurs pensées, leurs peurs et tous ces doutes ...

Vous avez bien évidemment compris :) J'ai a-do-ré .....
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La fille d'avant

Avant tout, je remercie Babelio et les éditions Mazarine qui, par le biais de l'opération Masse Critique, m'ont fait découvrir ce livre en avant première.



Je dois dire que j'ai adoré, c'est mon premier coup de coeur de 2017.

C'est THE PAGE TURNER du début de l'année 2017.

Vous avez aimé La fille du train, ce livre est encore mieux.



Ce roman raconte, en alternant les chapitres, l'histoire de deux femmes, Emma, "avant", et Jane, "maintenant", chacune a vécu une expérience traumatisante et cherche à se reconstruire en emménageant dans cette nouvelle demeure.



Une demeure épurée, simple, bourrée d'électronique, austère pour certains, hostile pour d'autres, construite par un bel architecte énigmatique qui se permet de choisir ses locataires, qui doivent remplir un long questionnaire avant de signer un bail truffé de règles et de contraintes non négociables.



Je n'en dis pas plus de peur de trop en dire, je ne veux pas gâcher le plaisir de la découverte de ce roman. Sachez seulement que les péripéties des filles et l'alternance des chapitres ne font qu'augmenter l'angoisse de leur devenir, les multiples rebondissements m'ont empêché de lâcher le livre avant la fin.



Vous avez donc compris, j'ai adoré ce livre, un vrai coup de coeur, je vous le recommande. C'est un roman très bien construit, avec un vrai suspense et des rebondissements bien vus , je ne me suis pas ennuyée une seconde et je me suis laissée prendre au jeu. Un bon thriller comme on les aime.







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Mensonge

Troisième livre de cet auteur que je lis. C'est un manipulateur, un marionnettiste. Il me balade sans que je ne puisse rien soupçonner.



Pour cette histoire, il a choisi comme héroïne une comédienne, Claire, qui pour payer son loyer et ses cours de comédie séduit des hommes pour un cabinet d'avocats afin que les épouses sachent à quoi s'en tenir.

Mais un jour, l'une de ces femmes est retrouvée morte.

Les soupçons se portent sur le mari et Claire va servir d’appât à la police.



Toute cette première partie a été très addictive jusqu'au premier gros rebondissement avec inversion des rôles. L'auteur noie le poisson et j'ai moi même bu quelques tasses. Je ne voyais pas la logique de certaines actions où l'intérêt de certains échanges.





Ce qui était en revanche original, ce sont les parties de textes écrites façon pièces de théâtre. La mise en scène est différente et donne un autre relief à cette lecture.



En fermant ce roman je reste dubitative.

Pour moi, la fin est trop rapide et manque d'explications.





Le mieux est de le lire et de revenir me dire ce que vous en avez pensé.



Bonne lecture.
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La fille d'avant

Le thriller psychologique n'est pas vraiment le genre littéraire que je préfère : trop peur d'ajouter des angoisses à mon anxiété naturelle.

En rade gare de Lyon et sans lecture à ma disposition, j'ai fait ce choix peu habituel pour "la fille d'avant", qui s'annonce "diabolique".

J'ai été totalement prise au piège dans ce récit à deux voies, celle d'Emma et celle de Jane, toutes deux successivement happées dans les filets d'un pervers narcissique, maniaque compulsif, sociopathe inquiétant mais irrésistible pour nos deux héroïnes.

Captivée par l'intrigue et l'ambiance, j'ai allègrement ignoré les invraisemblances pour me concentrer uniquement sur les comportements étranges d'Edward Monkford : perversité, névrose, domination. C'est si machiavélique et intrigant qu'on oublie pour un temps la marche du monde. Au cœur de la maison du One Folgate Street, maison ultra moderne, ultra connectée, ultra inquisitrice, Emma et Jane sont elles réfugiées dans un cocon douillet ou prisonnières dans une cellule sous haute surveillance ?

L'auteur nous parle de réalité alternative, de compulsion de répétition, de mythomanie, de perfectionisme pathologique et nous tient en haleine jusqu'au bout.
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La fille d'avant

Un thriller c’est l’assurance de passer un bon moment de lecture. La valeur sûre de la littérature. Jusqu’à maintenant, jamais je n’ai lu un thriller qui m’a enlevé cette satisfaction. Et c’est encore le cas avec ce roman, bien qu’il ne soit pas parfait.

Qu’est-ce qui a péché ? Très clairement, le moins agréable pour moi a été d’avoir l’impression de lire les scènes érotiques de Sylvia Day. Un homme riche un tantinet manipulateur et excessif, une femme perdue qui est prête à tout accepter ... L’histoire pourtant était très intéressante avec cette maison-test. Dommage que l’auteur ait tant voulu vendre son roman. Vendre, oui ! Il s’agit-là de simples techniques de commerces. Comme dans les pubs, où on nous vend du sexe pour un simple déodorant ... C’est prouvé, ça marche ! Du coup, l’histoire qui était finalement intéressante a eu moins d’impact sur moi. Dommage ! Autre élément dérangeant : Emma et Jane s’expriment exactement de la même façon. Au début du roman, cet aspect a compliqué ma compréhension. Si bien que je ne savais plus laquelle était la première locataire et laquelle la deuxième. Laquelle avait été cambriolée et laquelle avait perdu un enfant. Bien que Edward ne s’intéresse qu’au même type de femme, j’aurais au moins espéré de légères nuances. Parler de deux histoires relativement identiques pose un problème de taille : les répétitions. Et dans ce roman, à plusieurs reprises, je me suis retrouvé à lire les mêmes choses ... Mots pour mots ... N’y avait-il aucune autre manière d’évoquer ces événements ? Ensuite, mon côté humaniste (hommes et femmes méritent le même respect) et non féministe (qui met les femmes sur un piédestal en rabaissant les hommes) m’a fait rejeter la morale de cette histoire. Une femme forte, à mon sens, n’est pas une femme qui se sert d’un homme pour un avoir un enfant que lui ne désire pas (au risque de gâcher la vie de ce pauvre monsieur). Une femme forte n’est pas une femme vénale qui décide de « sucer » les biens financiers d’un homme telle une sangsue sucerait du sang. À mon sens, ce genre de femmes ne font que donner une mauvaise image des femmes. Chacun a droit à sa liberté, homme ou femme. Si un homme ne souhaite pas devenir père, aucune femme ne devrait les y obliger (quoique l’on dise, même si la femme décide d’éduquer l’enfant seule, un jour cet enfant cherchera ses origines et remontera jusqu’à son père). Et aucune femme ne devrait pouvoir dépouiller un homme de ses biens sous prétexte de porter son enfant. Un enfant, rappelons-le, n’est pas une arme. Ce genre de morale a le don de m’énerver. Encore une fois, c’est très vendeur de rattacher ses écrits aux propos de certains lobbys politiques ... Quitte à laisser de côté ce qui fait d’un écrivain, un écrivain.

Du côté des personnages, Emma, Jane et Edward sont directement repris de la série Crossfire de Sylvia Day. Il n’y a rien à en dire qu’il n’a pas déjà été dit sur cette série ... Quant à Simon, c’est un personnage intéressant. J’ai regretté sa fin qui m’a semblé un peu trop simpliste. Presque bâclée. Ce personnage méritait mieux. J’aurais aussi aimé avoir un avis psychologique sur son obsession. D’autant plus que les divers échanges avec Carol étaient particulièrement bien pensés pour le côté psychologique. J’aurais aimé avoir une histoire bien plus tortueuse pour pouvoir parler de récit Hitchcockien. Le thriller psychologique était léger pour l’évoquer ...

J’ai adoré en apprendre davantage sur le Japon (pays que j’aime énormément), même si ces découvertes gustatives m’ont parfois écœuré tant elles étaient cruelles.

L’écriture étant fluide et relativement dynamique, la lecture m’est restée agréable jusqu’à cette morale particulièrement immorale et profondément mauvaise. Ces quelques points négatifs lui font donc perdre deux étoiles. Oui, je punis souvent ces romans trop centrés sur le commerce. Dommage, vraiment ! Car je me répète, l’histoire de base était captivante. Cette maison était l’originalité sur laquelle il fallait jouer. Et surtout, il fallait faire de ce roman ce qu’était cette maison : du minimalisme. Là, c’est aller trop loin dans les dérives et ça a apporter des faits inutiles.
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Tu nous appartiens

Que feriez-vous si 2 ans après la naissance de votre enfant, un homme venait frapper à votre porte, vous disant, preuve à l'appui, qu'il est le père de votre fils et qu'il élève le votre ?



C'est ce qui arrive à Pete et Maddie Riley. Leur fils Théo est né prématurément et il aurait été malencontreusement échangé avec un autre bébé à la naissance. Que s'est-il passé ? Comment ce drame a pu arriver ? Cette nouvelle va bouleverser l'existence des Riley et les plonger petit à petit, sournoisement, dans un tourbillon infernal.



Thriller psychologique qui monte doucement mais efficacement en pression jusqu'au terme. Les personnages sont bien travaillés, bien décrits, le pire côtoie le meilleur de l'Homme. C'est machiavélique, redoutable. On voit resurgir le débat entre l'inné et l’acquis ainsi qu'une grande question qui implique un choix cornélien : que faut-il privilégier ? Les liens du cœur ou du sang ?



L'écriture est fluide, incisive, la construction classique, le rythme soutenu, c'est un page-turner qui nous happe du début à la fin.



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Mensonge

Claire ne rêve que d’une chose : devenir actrice. Elle a donc quitté son Angleterre natale pour venir recommencer à zéro à New York. Elle est acceptée dans l’une des plus grandes écoles de théâtre ; mais seulement, la bourse qu’elle a obtenue ne lui permet pas de subvenir à ses besoins. Et sans permis de travail, elle est un peu mal prise. Elle se fait donc engager par un cabinet d’avocat spécialisé dans les divorces. Travail au noir, méthode peu orthodoxe. Elle doit obtenir la preuve que les maris trompent leurs femmes. Un jour, Stella fait appel à elle. Premier échec pour Claire, Patrick ne cède pas à son charme. Et pour rendre la chose plus complexe, Stella est retrouvée morte. Patrick est le principal suspect. Claire au à jouer le rôle le plus important de sa vie. Delaney joue de son lecteur. Nous sommes sur la corde raide, ne sachant pas ce qui appartient à la comédie ou à la réalité. Les pages défilent. L’intensité du récit ne fait qu’accroître. J’ai adoré cette lecture. Jusqu’à la dernière page, on se questionne, on réfléchit et on se fait surprendre… C’est drôlement bien fait !
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Mensonge

Mensonge s'inscrit dans la mode actuelle des polars un brin tordus, avec des héroïnes, abimées par la vie, qui se retrouvent au milieu d'une affaire sordide, voire suspectes.

L'intrigue nous plonge dans une affaire pour meurtre, via le regard d'un des protagonistes, Claire, une jeune actrice qui travaille pour un cabinet d'avocats afin de piéger les maris volages dans les affaires de divorces. jusqu'à ce qu'une des clientes est retrouvée morte.

On navigue en eaux trouble avec Claire, qui voit sa vie comme un film et nous présente (à la première personne) les scènes de sa vie, avec parfois une narration sous forme de scripte cinématographique. Cette forme de narration est assez original et apporte à l'intrigue un côté roman noir à la Dashiell Hammett.

Pourtant le livre manque de tension. J'ai très vite deviné le fin mot de l'histoire, du coup, le suspense tombe un peu à plat, d'autant que la fin est assez convenue et sans réelle surprise.

Reste un lecture agréable, avec une narration plutôt original.

Merci à Netgalley et aux éditions Fayard pour cette lecture.
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La fille d'avant

Je remercie Babelio de m'avoir sélectionnée pour cette Masse Critique privilégiée et les éditions Fayard-Mazanine pour l'envoi de ce roman, me permettant de découvrir cet excellent thriller psychologique en avant-première.



Dès les premières pages, on est captivé :

- D'abord, par l'écriture de l'auteur et les chapitres très courts alternant le passé et le présent, avec une narration à deux voix (Avant : Emma. Maintenant : Jane), ce qui donne du rythme à l'histoire et accentue le sentiment pesant que l'on ressent à la lecture.

- Puis par cette superbe maison, personnage à part entière, à la pointe de la technologie et de la domotique, qui surveille ses locataires en permanence, tout en les fascinant, et d'une certaine façon, contrôle presque leurs vies. Mais attention, pour y vivre il faut réussir le test du questionnaire fastidieux avant de rencontrer le propriétaire, architecte de cette maison, et se plier aux 200 règles drastiques qu'il impose…

- Mais surtout par l'histoire (ou devrais-je dire les histoires). Au fur et à mesure, on découvre la vie d'Emma, une locataire décédée trois ans auparavant dans cette maison, et la vie de Jane, la nouvelle locataire, toutes deux fragilisées par un drame survenu avant leur emménagement. En plus de découvrir sa ressemblance avec Emma et l'épouse défunte d'Edward le propriétaire, Jane va ressentir les mêmes sentiments vis-à-vis de cette maison et vivre les mêmes choses qu'Emma. Les mêmes évènements vont se produire et elle va vivre la même relation avec le propriétaire, architecte maniaque, énigmatique et manipulateur.



Jane présent que la mort soit disant accidentelle d'Emma ne l'était peut-être pas, et va mener sa propre enquête, au risque de se mettre en danger, pour trouver les réponses aux questions qu'elle se pose et découvrir la vérité. La maison y est-elle pour quelque chose ? Mais surtout Edward, propriétaire et amant, a-t-il une quelconque responsabilité dans la mort de la jeune Emma ? Les personnages (Emma, Jane, Simon et Edward) sont complexes et ont tous leur part d'ombre. A part l'ex-petit ami d'Emma, qui comme nous se sentirait prisonnier de cette maison, tous sont obsédés par le One Folgate Steet.



On doute, on soupçonne, on accuse et on se trompe. Pendant que l'auteur nous balade sur de fausses pistes, de notre côté nous sommes face aux doutes, nous découvrons les mensonges, nous assistons à la manipulation de l'esprit, nous ressentons l'oppression, la tension et l'angoisse qui montent crescendo, pour arriver à un final insoupçonné.



Cet exemplaire, imprimé en édition spéciale pour cette parution en avant-première, est magnifique. Une couverture totalement blanche, au doux toucher, un titre simplement gravé dessus, avec une tranche rouge, des pages fines... à l'image du One Folgate Steet : beau, attirant et minimaliste.
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La fille d'avant

Un bon thriller psychologique.

Jane vient de mettre au monde un enfant mort-né et a besoin de mettre de la distance avec son appartement où trône encore la chambre du bébé à naître.

Son dossier est accepté pour une maison ultra moderne avec un propriétaire charismatique, perfectionniste et mystérieux.

Rapidement, elle se rend compte que la précédente locataire est morte dans cette maison ; accident, meurtre, suicide ?

L'histoire est racontée avec une double chronologie ; les pensées parallèles d'Emma puis Jane.

Les chapitres sont courts.

S'enchaînent secrets, mensonges, manipulation.

L'écriture est simple, fluide et tout se combine parfaitement jusqu'à la fin qui m'a laissée sur ma faim...
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La femme parfaite

Je suis bien embêtée pour rédiger cet avis.  Lecture terminée et je suis incapable de dire si j'ai apprécié ou non. 

De nombreux thèmes sont abordés, comme la robotique,  l'avenir de l'utilisation des androïdes, les sociétés  de haute technologie de la Silicon Valley, leur misogynie, le harcèlement au travail et surtout l'intelligence artificielle, ce thème étant le principal.

Voilà donc mon problème,  j'ai beaucoup de mal avec ce monde de science-fiction, de codage, de start-ups ultra performantes,  sur la place que prennent et prendront à terme les robots et humanoïdes et sur les dérives qui en découleront forcément.

Avec ce roman JP Delaney a franchi un cap dans le roman psychologique, le personnage principal n'étant pas humain mais toutefois doté d'empathie et de réflexion.

N'étant pas très réceptive à la littérature d'anticipation et encore moins à la culture informatique j'ai un peu peiné à terminer ce roman.

Je regrette que certains thèmes n'aient pas été plus approfondis, comme la prise en charge de l'autisme,  l'accueil réservé aux femmes dans ce genre d'entreprises ( celles qui veulent se donner une image ultra cool mais sont finalement bien reac ) ou le harcèlement au travail.

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La fille d'avant

Suite à l'agression qu'elle a subi dans l'appartement de son conjoint, Emma emménage dans une maison à Londres : le One Folgate Street. L'habitation est construite dans un style épuré et très minimaliste, complètement pensée par l'architecte Edward Monkfort. Ce dernier impose de nombreuses exigences à ses locataires, sélectionnés avec minutie. Emma est conquise par les lieux, et n'hésite pas à se plier aux conditions du bail.

Un an plus tard, Jane vient de vivre un terrible drame. Son bébé est mort trois jours avant l'accouchement. Totalement perturbée, elle change totalement de vie, démissionne et déménage. Elle visite le One Folgate Street. Ravie, elle signe le bail en se pliant, elle aussi, aux règles imposées par le propriétaire. Elle reprend alors doucement goût à la vie, jusqu'au jour où elle apprend la fin tragique de la précédente locataire de la maison.



"La fille d'avant" est un huis-clos. Toute l'intrigue se déroule au sein de cette location exceptionnelle qui fascine tant par son originalité que par le sentiment de sécurité qu'elle procure. La maison est vide. On y trouve aucun meuble, aucun élément de décoration, ni tapis, ni livres, ni objets. Tout est blanc et nu. Il n'y pas de rideaux, ni volets. Les vitres sont conçues pour s'adapter à la lumière. La maison est ultra-connectée, jusqu'à déceler la température habituelle de la douche. Les lieux sont sans vie, impersonnels. Les communications téléphoniques, les connections internet ou les visites à domicile sont enregistrées et consultables par le propriétaire. Des questionnaires sont régulièrement envoyés aux locataires qui s'engagent à jouer le jeu et un système de points est attribué.



Emma entre dans ce logement avec Simon, son petit-ami, après avoir été violentée lors d'un cambriolage. Un déménagement s'impose, et surtout, loin de leur ancien quartier. Après avoir visité cette maison, Emma est complètement emballée par le One Folgate Street. Cette sécurité hors norme proposée est exactement ce qu'elle recherche. Alors, Simon cède et le couple y emménage. Une nouvelle vie s'offre à eux.



Jane emménage dans la même maison un an plus tard. Elle ne sait rien des anciens locataires. Elle aussi a besoin de tourner la page et tout commence par un nouveau domicile.

Les deux femmes sont différentes. Elles n'ont ni la même vie, ni le même caractère, ni le même métier, mais pourtant, quelque chose les rapproche. Physiquement, elles se ressemblent étrangement.



Edward Monkfort, le propriétaire, est l'architecte de la maison. Cette construction, il l'a complètement imaginée suite au décès de sa femme et de son fils quelques années auparavant. Il n'accepte aucun changement, aucun élément personnel de la part des locataires qu'il trie sur le volet. Une procédure d'admission sur dossier est exigée, avec photos, lettre de motivation, questionnaires et entretien.



J'ai bien aimé l'alternance des récits entre les deux femmes tout au long de ma lecture. Les chapitres sont très courts ce qui donne du rythme à l'intrigue. Les vies d'Emma et de Jane sont retracées minutieusement avant et après leur emménagement. Tout s'enchaîne : la vie au sein de la maison, le trouble ressenti, celui d'être surveillé, puis la disparition. Très vite, le lecteur sait que la première locataire n'est plus là. Pourquoi ? Que lui est-il arrivée ? Comment un drame a-t-il pu avoir lieu dans une maison aussi connectée et sécurisée ? Jane s'y intéresse et mène, discrètement, sa petite enquête. C'est ainsi qu'elle découvre beaucoup de similitudes avec son histoire.



Le suspense tient jusqu'au bout. Cependant, malgré le contexte original de l'histoire et l'intrigue absolument addictive, j'ai un peu été déçue par le dénouement qui m'a laissé sur ma faim. Je l'ai trouvé un peu trop simple et sans surprise.


Lien : http://labibliothequedemarjo..
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La fille d'avant

AD-DICT-IF, oui, vraiment, ADDICTIF, voici le mot qui me vient immédiatement à l'esprit pour parler de ce roman. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher, malgré ma fatigue résultant de mes grosses journées de travail ces derniers temps. Je voulais à tout prix poursuivre ma lecture, une page, encore une page, même si je finissais par tomber de sommeil. Typiquement, si je l'avais débuté, bien reposée, un dimanche matin, je ne l'aurais pas lâché avant d'avoir tourné la dernière page.

JP Delaney a remarquablement su jouer avec mes nerfs, à mon plus grand plaisir.



Jane vient de subir une tragédie, elle a grand besoin de repartir à zéro. Elle souhaite changer d'environnement, elle cherche un nouvel appartement. Elle trouve le lieu idéal: un chouette quartier de Londres, un logement minimaliste, dépouillé, immaculé, presque austère et monacal. C'est ce qui lui faut, c'est sûr, même si le propriétaire, un brin farfelu, a de drôles d'exigences.

Très vite, Jane emménage et nous la suivons dans son nouveau quotidien, elle, bien sûr, mais aussi Emma, la fille d'avant.



L'auteur utilise la narration désormais assez classique d'alterner les chapitres entre le présent et le passé, soit entre Jane et Emma. Et ça fonctionne très bien ici. Il y a nécessairement des répétitions, mais loin d'être pesantes, elles sont nécessaires et très bien amenées car l'auteur maîtrise l'écriture.



Comme je l'ai déjà dit, c'est un roman que vous aurez du mal à lâcher une fois que vous aurez mis le nez dedans. Je sais que ce n'est pas forcément bien de comparer les romans mais j'ai souvent besoin, pour les thrillers psychologiques, de mesurer à l'aune de l'œuvre-étalon. Pour moi, il s'agit du livre Les apparences de Gillian Flynn. Celui-ci se trouve un chouia en-dessous, j'ai cru qu'il allait rivaliser totalement, mais non, pas tout à fait. Mais ce n'est pas loin.



Pour résumer, ce roman ravira les fans du genre et pourra plaire à beaucoup d'autres lecteurs. L'écriture est limpide et fluide.

A un moment, je me suis imaginé en train de regarder un épisode de la série Black Mirror, l'intrigue y aurait trouvé sa place sans souci.



Un grand merci à sarahbarbier2008 qui a pioché pour moi ce livre dans ma PAL.





Challenge multi-défis 2019

Challenge pavés 2019

Challenge Trivial Reading III

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Mensonge

Après La fille d'avant qui m'avait enchantée, j'ai voulu découvrir ce second opus de JP Delaney mais je n'ai pas retrouvé le plaisir de ma précédente lecture. Mensonges raconte l'histoire de Claire, une anglaise partie à New York pour suivre des cours de théâtre et devenir actrice. Sa volonté de jouer est si forte qu'elle finit par faire partie de sa vie et de rôles en mensonge(s) l'auteur balade son lecteur qui ne sait plus où se trouve la vérité.

J'ai d'abord été relativement agacée par ce livre : la 4e de couverture évoquait le "petit boulot" trouvé par Claire pour financer ses études et consistant à séduire des hommes mariés pour apporter à leurs épouses la preuve de leur tromperie, ce qui me paraissait un point de départ original et propre à créer une belle intrigue. Cette partie n'occupe en fait qu'un petit nombre de pages et on bascule immédiatement vers une enquête policière "classique" où Claire doit jouer le rôle d'appât pour un homme soupçonné de meurtre, ce qui est tout de suite à la fois plus banal et beaucoup moins plausible. De plus, le procédé suivi par l'auteur et consistant à écrire la plupart des dialogues sous la forme de pièce de théâtre où les personnages jouent leur rôle m'a paru très artificiel et perturbant pour la lecture.

Mais heureusement, passée la première partie assez plan plan, le roman s'est accéléré et de rebondissement en faux semblant en retournement de situation, j'ai fini par être emportée par l'intrigue et par tourner les pages de plus en plus vite pour enfin comprendre qui mentait à qui. Certes il y a quelques ficelles un peu grosses mais le scénario reste quand même plausible et surtout l'auteur se montre particulièrement doué pour perdre son lecteur et le faire douter de tout. J'ai eu plus de mal avec les passages sur Baudelaire et la manière dont l'auteur se sert de sa biographie et de ses poèmes comme fil conducteur pour les meurtres commis par un psychopathe, avec un soupçon de SM par ci par là. J'ai trouvé certaines analogies particulièrement maladroites et d'une manière générale sa vision du poète très caricaturale : comparer les scandales et la censure qu'ont générés ses poèmes au XIXe siècle et la pseudo-inspiration que cela donnerait à un meurtrier amateur de scènes sulfureuses est un peu facile et n'apporte pas grand chose.

Ce thriller restera donc une lecture en demi-teinte, globalement plutôt agréable et qui m'a fait passer un bon moment, surtout dans sa dernière partie, mais finalement assez superficiel et maladroit, loin de l'originalité et de l'atmosphère réellement angoissante de la maison de La fille d'avant.

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La fille d'avant

One Folgate Street



1- Dressez la liste de tous les objets qui vous semblent indispensables :



Bon je t'arrête tout de suite petit bouquin, moi les machins modernes et nus, créés par des cinglés c'pas du tout mon truc. J'aime le vieux, le grandiose décati, les araignées au plafond et le bordel dans la maison.

Surtout que bon des objets auxquels je tiens il y en a pas mal, déjà il y a mes livres. Ma bibliothèque bouge, vit, au fil des achats, des amis qui passent, des prêts, des dons... Et puis il y a mes carnets à dessin, mes crayons, mes costumes de GN, mes quelques jolies pièces, mes rares vieux meubles chinés-



Oui donc c'est mal bar' pour la maison ultra connectée.

Et pour le bouquin aussi.



Certes l'histoire monte savamment en pression. Certes, on la lit très facilement (très bon point), ça s'arrête/se reprend n'importe où (ô idéal compagnon de voyage et transports en commun quotidien) mais voilà, à lire deux histoires en parallèle avant/maintenant j'avais l'impression de savoir déjà comment ça allait se terminer.

Ca ne s'est pas terminé comme ça.

Mais la fin de l'auteur m'a plutôt déçue.

(jamais contente)

Et je ne sais pas... Je ne n'ai trouvé cette histoire ni très poussée, ni inoubliable. Un thriller d'entre deux. Rien de plus.
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La fille d'avant

La fille d'avant va ravir tous les amateurs de thriller psychologique : quelle est cette maison si étrange construite par le grand architecte Edward Monkford, pourquoi la sélection pour y habiter est elle si dure et enfin que s'est il passé entre ses murs ?



Un récit à deux voix entre Jane nouvelle occupante et Emma ancienne locataire dont elle va essayer de découvrir l'histoire. Et si comprendre ce qui était arrivé à Emma devenait vital pour Jane ?



Captivant et terriblement addictif, le roman de J. P. Delaney réserve bien des surprises à ses lecteurs tout comme le One Folgate Street à ses occupants. On ne s'ennuie pas une seconde dans cette histoire alliant psychologie, huis clos et technologie futuriste. Un roman à ne pas manquer !
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La fille d'avant

Ce thriller était annoncé sur les réseaux comme particulièrement efficace. Je ne connaissais pas ce nouvel auteur, qui n’en est pas un, puisqu’il écrit sous différents pseudonymes. La couverture du livre et la phrase d’accroche me promettaient une histoire stressante.



Le texte alterne entre les points de vue de deux femmes. L’une, Jane, nous raconte son arrivée dans la maison atypique. L’autre, Emma, a vécu le même évènement, quelques années auparavant. Chacune d’elles vit son expérience personnelle dans les conditions très particulières dictées par le propriétaire. Mais au fil des pages, on comprend que leurs destins sont étroitement liés. Et comme, dans le passé, l’aventure s’était achevée sur une tragédie, on ressent la tension qui grimpe au fur et à mesure que l’étau se resserre.



Les indices se dévoilent sur un rythme lent et on en vient à douter de tout le monde. Même si au départ, les protagonistes semblent caricaturaux, l’auteur leur apporte progressivement des nuances pour les rendre plus complexes. En dévoilant leurs différentes facettes, on en vient à soupçonner chaque acteur de ce drame.



En conclusion, le suspense est bien au rendez-vous. Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce « La fille d’avant » un grand thriller facile d’accès. Je lui ferais quand même quelques petits reproches qui m’ont empêché de vraiment prendre mon pied. J’ai trouvé le début du livre (la maison et toutes ses règles) très peu crédible et inimaginable dans la réalité. Compte tenu de ce constat de départ, je n’ai pas pu totalement m’impliquer dans l’aventure. A l’instar de la maison, les personnages sont aussi très froids et sans réelle saveur et j’ai eu du mal à m’y attacher.



Ces légères réserves mises de côté, je me suis laissé prendre au piège par ce scénario maîtrisé. Avec son atmosphère étouffante, sa perversité constante, ce roman fait preuve en toute simplicité d’une efficacité terrible, qui faute de me toucher au cœur, m’a embrouillé le cerveau !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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La fille d'avant

En ouvrant ce roman, laissez vos certitudes sur le paillasson, dehors, shootez dedans, carrément, car l’auteur va jouer avec durant un certain temps…



Durant une grande partie de votre lecture, en fait. Je dois avouer qu’elle a bien joué avec…



On commence doucement, on plante le décor de cette maison à l’architecture épurée, au décor épuré et aux règles contraignantes à foison !



Deux femmes, deux portraits. Emma, avant, Jane, maintenant.



Je l’avoue de suite, jamais je ne pourrais entrer dans la maison de One Folgate Street vu que je ne suis pas prête à me débarrasser de mes affaires, que j’adore empiler les livres, foutre le bordel… Et que oui, j’apprécie encore de me servir de clenche pour ouvrir mes portes et que j’adore pester sur ma douche qui n’est pas moderne au point de me reconnaître et d’adapter la chaleur que j’aime.



De plus, le questionnaire me ferait hurler et entre nous, One Folgate Street a tout d’un Big Brother puissance 10 ou, par certains de ses comportements, on pense de suite à la voiture Christine, de Stephen King.



Quant à son légitime propriétaire, Edward Monkford, il me colle des frissons dans le dos. Lui c’est ZE grand maniaque qui traîne des casseroles pire qu’un certain FF et qui, de par son comportement ambigu, a tout d’un sociopathe de haut niveau.



La construction du roman alterne les chapitres avec Emma, qui était la locataire d’avant et avec Jane, qui est la locataire de maintenant, avec, de temps, des dialogues ou des situations qui se répètent, ce qui vous déstabilise et fait naître en vous des frissons de peur car vous ne savez pas encore ce qu’il s’est passé dans la maison de One Folgate Street, sauf que Emma y est morte !



Comme je vous le disais, l’auteur joue avec nos certitudes, joue avec la narration, avec nos nerfs, construisant petit à petit son intrigue et nous dévoilant ce qu’il ressort de l’enquête de Jane au sujet d’Emma.



L’écriture est fluide, l’angoisse monte au fur et à mesure qu’on tourne les pages, j’ai eu très souvent envie de hurler à Jane « Fuis, pauvre folle » et je me suis demandée si Edward Monkford tomberait raide mort en entrant dans mon bureau où les piles sont aussi nombreuses que des mensonges chez les politiciens en campagne.



Rien à dire, niveau thriller psychologique, il tient plus que la route et ses promesses car je me suis faite balader durant les 400 pages avec un plaisir immense. Je ne voulais qu’une chose, le terminer, et vite, pour enfin savoir… Lecture addictive qui m’a obligée à aller dormir assez tard, mais pas de regrets !



Un roman au mystère qui s’épaissit de plus en plus pour mieux jouer avec vos certitudes ou vos pensées, des personnages attachants, plaisants ou qui vous donneront des sueurs froides, comme le maniaque de chez maniaque, Edward Monkford !



Un presque huis clos haletant ! Des comme lui, j’en redemande.



Mais jamais, au grand jamais, je ne voudrais une maison aussi connectée que celle du One Folgate Street car les règles de vie y sont bien trop contraignantes. Par contre, ça donne un super thriller psychologique…


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Mensonge

Claire est-elle une bonne comédienne ou c'est peut-être Patrick qui nous mène en bateau. Qui est le coupable ? L'un d'eux ou une autre personne ?

Livre déroutant par sa construction, de temps en temps, théâtrale.

Thriller psychologique, théâtre, folie, mensonge, poésie sont les ingrédients de ce roman.

À côté de "La fille d'avant", ce livre ne m'a pas séduit. La manipulation est moins bien traitée. Il a fallu que j'attende la page 130 environ pour m'intéresser à l'histoire.

La chute est explosive, théâtrale et peu réaliste.

Qui est le coupable ? Qui joue bien la comédie ? Lui, elle, ou l'autre ? À vous de le découvrir.


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