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Citations de Jacinthe Nitouche (62)


C’est ça que j’aime. Dire « fuck » aux préjugés à la con. Oui, tu peux avoir un vagin, dire des gros mots, ne pas forcément te coiffer et ne pas chier des paillettes. Oui, tu peux avoir une bite et prendre soin de toi, dire flûte et crotte et aimer les petites licornes.
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— Détendez-vous, Mlle Nitouche, ça va bien se passer.
— Vous essayez de me mettre mal à l’aise ?
— Au contraire. Vous vous sentez mal à l’aise ?
— Un chouïa, oui.
— Pourquoi ?
— Parce que vous êtes aussi avenant qu’Hannibal Lecter.
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— Poil de cul ? — Oui ? — C’est l’Ancien. Émerge ! Le reportage de 10h30 est avancé à 8h15. Ils ont précipité leur départ. Du coup, on est bloqués pour les photos. — James ? — Qui est James ? Allez, bois une cuve de café, mais sois à l’heure. Je compte sur toi. — Il est quelle heure ? — 7h30 Je commence à réaliser. James n’est pas dans ma chambre et je ne suis pas la femme taille-crayon. — T’es pas un peu malade, toi ? Je dois être à l’autre bout de Paris dans quarante-cinq minutes ? Je suis encore au fin fond de mon pieu. — Je me doute, c’est pour cette raison que ça serait pas mal que tu raccroches et que tu te dépêches, me sort l’Ancien en se marrant.
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je me décide à finir un livre, acheté par les filles l’année dernière et que j’avais complètement oublié au fin fond de ma PAL (pile à lire) : « Défense du poil. Contre la dictature de l’épilation intime » de Stéphane Rose. Oui, il faut savoir que dans les milieux littéraires, et notamment sur la blogosphère, c’est comme ça qu’on s’exprime. « Tu verrais ma PAL, darling, je ne m’en sors pas ! », « La mienne est plus grosse que la tienne ! », « Oui, mais c’est la mienne qui gicle le plus loin ! ». Ah non, ça, c’est autre chose, tu t’oublies, Jaja. Quand tu es une accro aux livres, sache que tu as beau avoir 269 869 livres que tu n’as pas encore lus, tu continues d’en acheter. Oui, tu pourrais te dire : « Sois raisonnable, lis d’abord ce qu’il te reste, diantre ! » Mais non, que nenni, ça serait trop simple. Tu préfères réaliser des achats impulsifs en poussant des cris de petite pucelle. Si les philosophes de maintenant pouvaient se pencher sur le sujet, ça serait sympa pour notre porte-monnaie !
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Le lever à 5 h a été un peu fatal à ma fraîcheur matinale. Je vous laisse imaginer le petit déjeuner à cette heure-ci, entre les deux handicapées du matin que nous sommes : — …. — …. — …. — …. Si j’essaie de faire la traduction de nos silences et de nos grognements, ça donnerait à peu près ça : — Ça va, ma Pétra ? — Oui, et toi ? — T’es en beauté, tes valises sous les yeux te vont à ravir. — Merci, chaton. Toi, tes cernes te font ressortir la moustache !
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Et qui est le pire, entre le mouflet et sa mère ? Parce que crier haut et fort à qui veut l’entendre que ton chiard est la chose la plus merveilleuse du monde, soit, même si déjà ça sent l’arnaque à plein nez. Mais l’affirmer avec des cernes tellement creusés qu’ils font aussi usage de récupérateur de pluie, c’est vraiment nous prendre tous pour des cons. Pour ma part, ma chatte est à sens unique : tout y entre, mais rien ne sort ! Il m’est inconcevable qu’un jour, une chose de plus de 3 kg s’en extirpe.
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- On ne pourrait pas être ensemble du coup. Moi dans les airs, toi sur terre.

- Je ne me fais pas de souci. On trouvera toujours une solution.
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— On s’empêche d’avancer ?

— Non, mais on passera continuellement avant, l’un pour l’autre.

— Ça a toujours été comme ça.

— Je sais bien.

— Tu veux changer ça ?

— Ce n’est pas si je veux, Charlie, c’est si je peux.
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Nous voilà donc dans notre deuxième maison Chez Pierrot, petite rhumerie vers Bastille. Depuis qu’on a découvert cette merveille l’année dernière, nos miches se retrouvent souvent ici. Quand je dis nos miches, je parle aussi de nous, hein ? Ne va pas croire que nos miches se détachent de nos corps et décident de se faire une petite virée sans le reste de notre anatomie. T’imagines ? Que des culs partout ! Non, n’imagine pas, va !

- La femme taille-crayon ? s’écrie Pétra une fois que j’ai raconté mon rêve.

- Oui je sais, c’est chelou, dis-je alors que je prépare nos petits punchs derrière le bar.

- Tu peux forcer sur le rhum, chérie, sourit le patron à côté de moi.

- Tu veux qu’on soit ravagées dès le premier verre ou bien ?

- Moi ça m’angoisse un chouïa, la femme taille-crayon, grimace Jane. C’est un peu comme si tu allais raccourcir son pénis à chaque passage dans ton vagin.

- Rassure-moi, Jane, quand on te dit qu’on taille des pipes, tu ne penses pas qu’on les aiguise à la force de notre cavité buccale, quand même ? demande Phillis en prenant le verre que je lui tends.

- À la femme taille-crayon ! trinque Pétra
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Jacinthe Nitouche
On aborde des sujets hautement philosophiques ! Pétra d’un coup s’exclame :
- En tout cas, j’ai l’impression que je maîtrise beaucoup mieux le pet de fouffe qu’avant.
- C’est juste que tu vieillis et que tu deviens sourde, se moque Jane. La piña colada commence à faire de l’effet sur Jane, ça se voit à ses joues qui rosissent et à son rire qui s’affirme de plus en plus.
Je continue sur le sujet :
- Je me souviens de mon premier pet de fouffe. C’était en plein cunni ! Il était tellement long et fort que le mec, ça lui a fait un brushing express.
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Je ne le laisse pas finir sa phrase que je l’embrasse. J’évacue toute la frustration que j’ai en moi ces derniers temps. Mes mains sont dans ses cheveux puis partout sur son corps. Il me répond de suite et se presse encore plus contre moi. Je sens son érection et ça me rend folle.
Quand ses mains commencent leur exploration sur mes fesses, l’ascenseur s’ouvre… au 3e étage. On découvre M. Mercadier la bouche ouverte qui vient d’en perdre son dentier. Je dois être rouge écarlate, j’arrive tout de même à murmurer un :
- Bonsoir, M. Mercadier, désolée il monte.
- Mon petit, vous avez encore votre main dans son pantalon, il doit y avoir autre chose qui doit monter !
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— Vous avez besoin que je vienne vous chercher ?
— Surtout pas !
— Vous ne pouvez pas partir comme ça, vous le savez.
— Vous êtes agaçant.
— Je sais.
Je ris à sa perpétuelle arrogance.
— Je vous laisse une semaine : pas un jour de plus.
Il raccroche. Je n’ai pas eu le temps de répliquer que je ne lui devais rien. Je ne peux m’empêcher de sourire, malgré tout. Je crois que j’ai un don pour vivre des relations que personne ne comprend. Celle avec Sullivan en fait partie.
Il a besoin de moi comme j’ai besoin de lui.
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— Pourquoi tu m’as repoussé ? Pourquoi j’ai eu l’impression que tu me quittais à la minute où on a atterri ?
— J’ai eu peur…
— J’en ai plein le cul de tes peurs, Charlie ! Je ne suis pas un pion que tu prends et que tu jettes suivant tes foutues humeurs !
— Je n’aurais pas dû.
— Non, c’est sûr, tu n’aurais pas dû.
— C’est juste un geste maladroit. Tu me condamnes pour un geste… c’est injuste.
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— On s’empêche d’avancer ?
— Non, mais on passera continuellement avant, l’un pour l’autre.
— Ça a toujours été comme ça.
— Je sais bien.
— Tu veux changer ça ?
— Ce n’est pas si je veux, Charlie, c’est si je peux.
Même si Marine dit vrai, même si jamais personne ne pourra se glisser entre nous, ça n’a pas d’importance. Aucune !
— Tu dors avec moi, cette nuit ? me demande-t-elle, hésitante.
Je me contente de lui sourire en la poussant doucement vers son lit. Elle s’allonge et je la suis en silence. Elle me tourne le dos et mes bras la tiennent fermement… comme ils le font sans cesse.
— Tu es mon évidence, me chuchote-t-elle avant de s’endormir. Tu l’as toujours été.
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Combien de fois je t'ai répété de ne pas trop attendre des êtres humains ? Ils finissent forcément par nous décevoir. Mais non, tu ne m'écoutes jamais... tu préfères en faire qu'à ta tête.
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Combien de fois devrai-je vous répéter de ne pas vous appuyer autant sur les gens ? Ils viennent, passent, partent... c'est la vie.
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Sans toi, j'ai l'impression que je ne pourrais plus respirer. En fait, je ne t'aime pas, [...] : je te respire.
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– Tu sais … quand on s’amusait à donner des formes au nuage ?
Je me contente de hocher la tête.
– Eh bien, ce que je ressens pour toi, ça flotte avec eux…
On est au-dessus de tout et c’est ce qui fait que c’est aussi beau. Je ne pourrai jamais te dire que je t’aime parce que ça ne serait pas assez fort. Ces trois mots ne représentent absolument pas ce que nous sommes. Sans toi, j’ai l’impression que je ne pourrais plus respirer. En fait, je ne t’aime pas, Sacha Bourgeois : je te respire.
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"- On ne pourrait pas être ensemble du coup. Moi dans les airs, toi sur terre.

- Je ne me fais pas de souci. On trouvera toujours une solution."
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J'ai envie de lui mettre un coup de tête-balayette-manchette
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