Citations de Jacinthe Nitouche (62)
Quoi ?
Biroute ?
Ce dico de merde est sérieux ? Il me transforme bisous en biroute ! Mais c’est quoi ce dico obsédé de mon cul ? Je vais le tuer.
- On est là. On sera toujours là, me murmure Jane.
- Chaton, tu l’as dans la peau ce type.
– Pour tout te dire, je préférerais l’avoir dans la chatte.
Le tome de la maturité.
Non, j’déconne !
— Et sinon, si vous deviez nous raconter votre plus grande honte ou votre plus grand malaise ?
— Tu fais chier, Jane, avec tes questions à la con, enchaîne Phillis.
— Ben moi ce n’est pas comme s’il m’en arrivait au moins deux par jour, hein, dis-je en allant mettre un peu de musique
(...)
— Mais sinon, je dirais mon premier pet de fouffe. Celui qui est sorti de nulle part alors que Barrons me susurrait l’entrecuisse.
— Sorti de nulle part ? Heu, il est surtout sorti de ta chatte, grosse, rectifie la Syphilis.
— Ça, je le sais bien vu qu’il a duré au moins une minute. J’ai eu le temps de comprendre par où il sortait. Putain, la plus longue minute de ma vie. Je revois sa mèche passer de gauche à droite à la force de mon aération vaginale. Le pire c’est que pendant ce moment, t’as genre la musique des Chiffres et des lettres hyper angoissante qui t’arrive en plein revers avec la face de cul de Laurent Romejko.
— Il a réagi comment ? demande Pétra intéressée (...)
- Tu m'accompagnes aux toilettes? me demande Jane.
Je ne sais pas d'où vient cette obligation typiquement féminine d'aller aux chiottes en binôme. On a peur de quoi? De se faire bouffer dans les pissotières?
- Alors, l'homme aux griffes t'inspire-t-il le caribou?
- Tu es en train de "métaphorer" ma chatte en une sorte de renne du grand Nord?
- Oui!
- Quoique, t'as pas tort, parfois ça brame là-dessous, surtout à la saison des amours!
- Tu le sais qu'un jour nos corps finirons par s'emboîter? Après, il faut juste définir où et quand, m'annonce-t-il alors que nos bouches se touchent presque.
- S'emboîter? Tu nous as pris pour des Lego?
- Je ne sais pas comment tu fais pour marcher avec des talons de dix centimètres, moi, quand j'en mets, j'ai l'impression de ressembler au caniche de Mme Gandus qui se serait fait prendre par un Saint-Bernard.
- C'est une question d'habitude, ma Jaja!
- Quoi, se faire prendre par un Saint-Bernard?
- T'es con!
6. Photoshop: logiciel de retouche d'images qui permet de transformer une grosse truie en gazelle.
« On va s’aimer, à toucher le ciel »
Commence par réussir à me toucher et le ciel, on verra après
« Se séparer, à brûler nos ailes »
Gilbert, oublie, tu n’es pas un oiseau
« Se retrouver comme les hirondelles »
Gilbert, je répète : tu n’es pas un oiseau. Il va finir par sauter, ce con
« On va s’aimer, tellement tu es belle »
Ah, enfin une parole sensée dans cette chanson
« On va jeter les clés d’la maison »
Ben voilà une idée qu’elle est bonne, t’es pas un peu con-con toi dans la vie ? On peut aussi brûler notre bagnole ou jeter nos corps par le 11e étage d’une tour.
« On va rêver à d’autres saisons »
Ah non, va crever en enfer, il fait beau on garde celle là
« On va quitter ces murs de prison »
Si toi tu pouvais y rester je pense que la chanson française ne s’en porterais pas plus mal
« On va s’aimer. Sur une étoile, ou sur un oreiller »
Disons que l’oreiller, là, tout de suite, me semble plus accessible.
« Au fond d’un train, ou dans un vieux grenier »
Evidemment, tu t’en fous, toi, tu la verras pas l’araignée qui va te mater d’un air malsain.
« Je veux découvrir ton visage où l’amour est né »
Désolée de te dire ça, mais tu ne vas pas voir grand-chose
« On va s’aimer. Dans un avion, sur le pont d’un bateau »
Si ne t’as pas peur que je te gerbe dessus
« On va s’aimer, à se brûler la peau »
Le précurseur de Mr Grey
« Et s’envoler, toujours, toujours plus haut »
Mais il a toujours pas pipé, ce con
« Où l’amour est beau oh ohohohoh »
Alors là, si on ne finit pas en apothéose j’en ai le téton tout retourné moi.
Enfin une auteur libérée dans un livre où l'écriture sans tabou va vous surprendre. C'est donc une surprise littéraire brute de décoffrage, sans niaiseries mais avec assez de féminité mordante qui m'a fait rire à gorge déployée!
Alors que je fais mon « Phillis Tour Band », je remarque l’incrustation du pote par la droite. Je sens déjà le mec qui ne va pas lâcher l’affaire.
— Tu viens souvent ici ?
J’ai horreur de ça. Tu sais, genre, tu plais au mec, mais il se sent obligé de te faire la causette alors qu’il s’imagine déjà de quelle façon il va te tringler. Moi, c’est la même, quand je vois un type qui m’intéresse, ce ne sont pas ses paroles auxquelles je pense, mais plutôt à la façon dont il va me faire jouir.
Je l’observe : châtain, les cheveux désordonnés, des yeux sombres et une mâchoire imposante.
Big Mouth. Il a le genre de physique qui m’attire. Testons-le ! J’ai besoin de voir ce qu’il possède dans le caleçon.
— Tu veux me sauter ?
Big Mouth en recrache sa bière et ça me fait rire. Je m’en doutais.
— Quoi ?
— Quel est le mot que tu ne comprends pas dans : tu veux me sauter ?
— Tu viens vraiment de me demander ça ?
— Écoute, je n’ai pas de temps à perdre. Soit tu as envie de me faire visiter ton service trois-pièces, soit tu veux vraiment savoir si je viens souvent ici.
— Tu es toujours comme ça ?
— Comment ça ?
— Aussi cash ?
Mon frère débarque pendant que Big Mouth retient son implosion phallique.
— Alors, t’es toujours vivant ? lui demande-t-il en le tenant par l’épaule.
— Je ne sais pas en fait, murmure-t-il en me regardant fixement.
— La prochaine fois que tu ramèneras un pote, vérifie qu’il a sa paire de couilles dans le pantalon, dis-je en m’éloignant de ces deux-là.
Je ne suis pas de ces filles que l’on brise avec un coup de reins un peu trop agressif. Moi, au contraire, j’aime qu’on me baise fort et bien.
La vie est une pute, mais je suis pire qu’elle.
- Tu fais chier, Phillis.
- Oui, je sais, c’est un don.
Paix sur vos clitos, amour sur vos baloches YMCA dans votre corps
Armande Altaï : […] Elle porte un maquillage très conceptuel à te donner envie de rendre ton déjeuner de la veille et je pense aussi qu’à force de se faire tirer la peau elle doit avoir le trou du cul à la moitié du dos … en toute amitié, bien sur.
Il est 7h30, je me risque à ouvrir un œil. J’ai la tête aussi lourde que les fesses de Jennifer Lopez.
En gros, je peux dire que j’ai tellement la tête dans le fion que mes cheveux sentent le cul, quant à mon déo, ça fait à peine 1h30 que je suis debout et il s’est déjà barré à Copacabana avec son pote le brushing. J’ai envie de dire : GROS BATARD !!!