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3.54/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) , 1946
Mort(e) à : Amiens , le 30/10/2017
Biographie :

Journaliste et écrivain, Jacques Béal, né à Vitry-sur-Seine en 1946, fut grand reporter et éditorialiste au "Courrier Picard" pendant plus de trente ans. et vivait au Crotoy dans la Somme.

Passionné de patrimoine et d'histoire, Il participait à des conférences, des lectures et intervenait régulièrement dans les lycées et les collèges.
Il est l’auteur d’une trentaine de livres (essais, beaux livres, anthologie, biographies), parmi lesquels "La Griffue", roman publié en 2015 aux Presses de la Cité, distingué par le prix du Roman populaire en 2016.


Source : http://www.pressesdelacite.com/site/domaine_francais_l_sites_et_blogs_l_jacques_beal_&300&676.html
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Livre décrivant la vie rude des chasse-marées dans les années 1800 , la lutte entre les armateurs et les petits patrons, et la mort de ce père ,et sa fille la griffue nom donné à cette jeune fille à cause d'une cicatrice sur le visage depuis son enfance qui reprends les rênes de l'entreprise . Monde difficile , puisque peuplée d'hommes matchos bien décidés à s'emparer de son entreprise , et le rail qui se développe et risque de faire disparaître le transport avec les chevaux qui existe depuis des décennies . Très bon livre, agréable à lire puisqu' on plonge en même temps dans cette période de l'histoire ou le monde s'ouvre au modernisme et par là même à la concurrence féroce entre les hommes .
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La pleine lune, en ce début de soirée, dressait dans le ciel de Picardie les silhouettes massives des hêtres et des chênes de la forêt de Crécy. Le vent salin provenant de la Manche toute proche excitait l'attelage mené par François Fortin, de retour de Paris. Montant Intrépide en amazone, afin de sauter facilement à terre en cas de nécessité, le chasse-marée aimait traverser cette épaisse forêt, trouée de part en part d'allées rectilignes, bordées de massifs de fougères.
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LA TRANCHÉE de Gaston Chantrieux (1887-1918)

Comme L'auguste Paix de son glaive qui crée
Ouvre, en chantant, les flancs de la terre sacrée
Sous les corbeaux aux noirs essaims,
La Guerre de nos jours fait un labour immense
Et trace des sillons que la mort ensemence
Avec la chair des fantassins.

Dans la craie éclatante ou dans l'argile fauve,
Profond comme un tombeau, large comme une alcôve,
Le sillon s'étend sous le pic ;
Au travers de la plaine, au versant des collines,
Il cherche l'ombre avec des adresses félines
En serpentant comme l'aspic.

Il n'entend pas la voix de l'alouette grise,
Âme des glèbes dont l'azur tendre se grise,
Mais le long hurrah des guerriers ;
La grenade, son fruit de feu, soudain éclate,
Et la lutte, versant sa rosée écarlate,
Y fait foisonner les lauriers.

Regardez-le former ses lignes parallèles,
S'évaser en blockhaus, menaçantes tourelles,
S'échapper en cheminements,
Et sur le fond, dressant d'invincibles barrières,
Devenir un fortin avec ses meurtirères
Où guettent des canons fumants.

C'est le rempart nouveau de nos fils, la tranchée.
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François Fortin connaissait le caractère de sa fille. Il savait qu’elle aurait la volonté et l’aplomb nécessaires pour s’imposer dans cet univers strictement masculin. Il estimait cependant prématuré de la voir affronter la nuit, la solitude, la promiscuité des relais aux changements d’attelage – ce qui se répétait tous les trente ou quarante kilomètres –, les difficultés inhérentes à la route et aux saisons.
Fortin aimait trop ses nuits de chevauchée pour les abandonner à sa fille. Qu’importaient les nuits glacées de pleine lune en hiver, celles chaudes et humides de l’été quand les senteurs des bois s’exhalaient par bouffées enivrantes, celles du printemps où la pluie détrempait la terre des chemins, faisant naître de profondes ornières sous les roues, celles encore de l’automne où les chevaux devaient lutter contre le vent qui ralentissait leur allure et les épuisait davantage. Aux dangers de la nature s’ajoutaient ceux venant des hommes
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L’auberge se remplissait, par vagues, d’une clientèle disparate tout autant populaire qu’aristocratique, française qu’étrangère. On y croisait parfois des célébrités, comme Victor Hugo qui, de retour de Belgique, y avait dîné et dormi six ans plus tôt. Des vingt chambres que comptait l’auberge, Honorine lui avait attribué la plus belle, la seule à posséder des fenêtres sur trois de ses côtés avec vue sur la campagne et sur la cour intérieure, des murs lambrissés, une large cheminée, et un lit à baldaquin. L’illustre écrivain avait paraphé le livre d’or. Honorine veillait jalousement sur cet ouvrage enluminé, prenant chaque avis et chaque dédicace comme une légitimation de ses exigences en matière de propreté.
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Malgré son jeune âge, elle avait parfaitement compris que son père était attentif à son bonheur mais que sa mère ne se préoccupait que d’elle-même, quand elle n’imposait pas systématiquement le contraire de ce que sa fille désirait.
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Sa force de conviction était dans son regard.
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