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Critiques de Jacques Lamontagne (326)
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Le manoir Sheridan, tome 1 : La porte de Géhe..

Je ne suis pas particulièrement fan de ce genre de graphisme, et surtout de la colorisation. Les couleurs sont ternes, aplatissent la mise en page pourtant dynamique, avec des effets numériques qui rendent le tout très artificiels, même les effets de matière dans les moments de flashbacks sont des effets artificiels.Cependant, certains décors sont assez impressionnants. Les traits sont aussi trop fins, l’ensemble trop chargé de détails, bref, je trouve ce graphisme assez lourd et maniéré. L’aspect déchiré des vignettes dans les passages de flashbacks est assez laid et accentue encore plus ces défauts.

A la fin de l’album, il y a un carnet de croquis avec des esquisses préliminaires et franchement, c’est largement meilleur, on sent la dynamique qui a été lissée par cette colorisation laborieuse. Il y a plusieurs versions du personnage féminin, et je ne comprends pas pourquoi les auteurs ont choisi celle avec les grands yeux façon manga, c’était le pire choix possible, on sort de l’ambiance gothique pour proposer une poupée de littérature sentimentale pour petites filles, quel gâchis.

C’est une histoire de marché avec le diable, de recherche de la vie éternelle, du pur style gothic. Début des années 1920, Daniel, petit malfrat sans envergure se retrouve pris au piège dans cet étrange manoir de style britannique perdu au fin fond du Québec. L’histoire est assez classique, mais bien rythmée, avec un suspense qui nous tient en haleine, qui me donne presque envie de connaître la suite et qui sauve la bande dessinée.
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Shelton et Felter, tome 3 : Billy Bowman a ..

Billy Bowman était un nouveau venu au sein des Red Sox, la prestigieuse équipe de baseball. Depuis qu'il était là, il avait déjà réussi douze home runs en six semaines.



Le jour-même, après le match, pour célébrer la victoire, il emmena deux autres joueurs au Bell's Tavern.



Un vieillard prétendant lire l'avenir contre des verres de bière lui annonça qu'il voyait du sang, que la mort rôdait autour de lui. Billy retira brutalement sa main, renversant sa chope de bière sur son beau costume. Il se rendit dans les toilettes pour se nettoyer. Il ne reparaîtra plus… Dans l'arrière-cour, on trouvera des traces de sang. Qui donc avait enlevé Billy ? Pour quels motifs ? Etait-il seulement encore vivant ? le coach des Red Sox ne crut guère en la police aussi s'adressa-t-il à l'agence Shelton & Felter dans l'espoir d'obtenir des résultats. Seulement, le libraire Felter n'est pas encore au courant de son association avec Shelton et que sa librairie va se transformer en agence de détectives…



Critique :



Cet album de l'hyper talentueux auteur canadien Jacques Lamontagne est un excellent polar plein d'humour tant dans les jeux de mots que dans le dessin, à commencer par nos deux héros que tout oppose, tant au physique comme au mental. Shelton est grand, massif, costaud, disposant d'un certain sens de l'observation et ne doutant de rien, même lorsqu'il décide de s'associer avec Felter pour créer une agence de détectives sans même lui en parler. Felter est un homme de très petite taille, extrêmement cultivé et très soigneux de sa personne. Son intelligence est redoutable.



Le scénario de Lamontagne est un bon polar pour une BD qui doit se décliner en 46 planches. Il nous entraîne dans une Amérique qui sort d'une guerre qu'elle n'a pas connue sur son sol dans les milieux du baseball avec des rencontres de mafieux, mais pas que. L'intrigue est pleine de rebondissements et j'étais loin d'imaginer la fin.



La mise en couleurs n'a pas été cette fois-ci l'oeuvre de Jacques Lamontagne. Il a préféré confier ce travail à Scarlett Smulkowski qui s'en est parfaitement bien tirée.



Pour rappel, dans un tout autre style, Lamontagne vient de sortir son fabuleux Wild West, tome 1 : Calamity Jane qui devrait faire date dans l'histoire de la BD.

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Shelton et Felter, tome 2 : Le spectre de l..

Le premier tome de cette BD m'avait séduit. Dans les années 20, à Boston, un libraire (Felter) s'associe à un ex-docker (Shelton) pour mener des enquêtes policières.



Felter a reçu un télégramme; sa sœur qu'il n'avait plus vu depuis vingt ans est décédée en Angleterre. Surmontant son mal de mer, il embarque avec Shelton sur l'Adriactic. Un acteur actuellement dans une mauvaise passe, un maître-chanteur lié aux problèmes de l'acteur, son domestique, un chercheur un peu perdu, et une délicieuse passagère au minois de Audrey Hepburn sont aussi du voyage. Shelton s'intéresse à la passagère, tandis que la curiosité de Felter l'amène à noter des évènements anormaux. Lorsqu'un des passagers est retrouvé mort, tué par arme à feu dans une cabine fermée à double tour, le suicide ne fait pas de doute pour le détective du bord. Pas pour Felter...



Le duo du petit intellectuel associé au gros bras revient dans cet épisode qui fait revivre le temps des transatlantiques. Les personnages sont plaisants, et l'humour est présent. Sans prétentions et bien dessiné, cette BD est un bon moment de détente.
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Martha Cannary est femme de ménage dans un saloon d'Ohama et la vie ne va pas lui faire de cadeau. Petit à petit la vie lui ôte toute ses illusions jusqu'à croiser James Butler Hickok.



Décidément le Western a le vent en poupe ces derniers temps et force est de constater qu'il y a parmis eux des histoires bien troussées. C'est le cas pour ce tome 1 de WildWest qui va nous raconter les débuts de Calamity Jane.

C'est, bien sur, une histoire sombre, un peu crasseuse, avec personnages qui ne sont pas vraiment des héros. A l'image de Martha, salie, brisée, qui à la faveur d'une rencontre va relever la tête et prendre sa revanche sur les hommes une arme à la main. On se prend d'affection pour elle et on suit son évolution psychologique avec beaucoup d'intérêt.

Lamontagne est au top de sa forme avec ce western au trait très réaliste. Un dessin qui donne sa plein ambiance au western. Bravo.

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Shelton et Felter, tome 3 : Billy Bowman a ..

Billy Bowman est un jeune joueur de baseball prometteur. Mais un soir où il fête sa victoire, il disparaît. L'entraîneur, qui n'a qu'une confiance limité dans la police, fait appel à Shelton et Felter.



Une nouvelle enquête pour notre duo. C'est une histoire sympathique, drôle et la lecture est plaisante. Après je trouve que la résolution de l'enquête se fait tout d'un bloc et qu'il en ressort une certaine frustration de n'avoir pu suivre le cheminement des réflexions et l'aboutissement des indices. Notre duo certes très sympathique manque un peu d'équilibre. Shelton ne sert qu'à faire le drôle et Felter trouve toutes les solutions de son esprit aiguisé.

Le dessin est lui toujours très agréable.
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Shelton et Felter, tome 2 : Le spectre de l..

Nos deux compères décident de partir en Angleterre, suite au décès de la sœur de Felter.



En effet, Felter n’a jamais revu sa sœur partie en Angleterre pour trouver du travail, et pour cause ! Il a une phobie des voyages en bateau. Là, pas question de se défiler.



Mais le voyage ne va pas être aussi tranquille que cela. En effet, un des passagers se suicide, mais pour Felter, il s’agirait plutôt d’un crime. Il ne pourra pas s’empêcher d’enquêter avec son ami Shelton.



De plus, une belle surprise attend nos deux protagonistes à l’issue de leur voyage. Suspens ! Suspens !

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Shelton et Felter, tome 1 : La mort noire

Isaac Shelton est un ancien boxeur qui a du se reconvertir en journaliste freelance malheureusement les affaires ne marchent pas fort. Jusqu'au jour où, sur une scène de crime, il tombe sur un drôle de petit bonhomme au sens de l'observation aiguisé.



Un nouveau duo improbable de détectives est né avec Shelton et Felter. Nous sommes sur une trame classique dans le genre policier mais tout est réuni pour que l'on passe un très agréable moment de lecture grâce au talent de Jacques Lamontagne.

Les deux personnages : Isaac Shelton, ancien boxeur, et Thomas Felter, petit libraire maladif, sont tout deux sympathiques et complémentaires. Ils forment un duo charmant et drôle qui fonctionne.

L'histoire policière se déroule à Boston au début du XXe siècle, peu de temps après une catastrophe historique : l'inondation de Mélasse. Les indices se mettent gentiment en place.



Au scénario comme au dessin, c'est Jacques Lamontagne qui est aux manettes et si l'on reconnaît bien son coup de crayon nous avons un trait plus léger et humoristique qui cadre bien au ton de l'histoire. Il a tout de même délégué la colorisation. J'adorais ses couleurs directes comme on a pu les voir dans Druides, mais la coloriste n'a pas démérité faisant du bon travail sur Shelton et Felter.
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Wild West reprend des personnages réels de l’histoire de la conquête de l’Ouest, Calamity Jane et Wild Bill Hickok pour en faire une série entre fiction et réalité, dans le ton du western classique, dur et violent. Le dessin est très classique, efficace, mais je trouve la coloration assez triste. L’histoire comme l’image joue sur le côté terreux, crasseux, un peu trop appuyé à mon goût. On oscille entre le western spaghetti et le drame social à la Dickens, pour moi, l’amalgame ne prend pas, trop forcé sur le trait, ça manque de finesse. C’est une bonne bande dessinée, dessin travaillé, narration efficace, mais qui a un goût de déjà vu, avec toute les ficelles du genre, on accentue encore les effets, mais il n’y a rien de nouveau.

Je suis tout de même assez déçu par cette lecture, bien faite, distrayante, mais pas vraiment originale, d'une ambition un peu vaine.
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Le manoir Sheridan, tome 1 : La porte de Géhe..

J’ai tout de suite été intriguée par cette couverture inquiétante et sombre à souhait, à l’image d’une histoire que j’ai appréciée et qui m’a semblé parfaite pour se mettre dans l’ambiance d’Halloween : une vieille bâtisse dont l’imposante présence se révèle écrasante, un propriétaire dont le comportement passe d’accueillant à suspect, un majordome taiseux mais dont le physique paraît menaçant, une aile interdite abritant une femme dans un état catatonique, des non-dits et des mystères, des illustrations sombres qui instaurent un climat de tension comme si le danger pouvait se terrer dans les moindres recoins…



Les habitués d’histoires gothiques et fantastiques teintées d’horreur devraient trouver ici leurs marques, tout en se laissant emporter avec plaisir par un scénario assez classique, mais diablement efficace, qui nous permet de faire la connaissance de Daniel. Sauvé miraculeusement par un homme au physique impressionnant, notre protagoniste passe sa convalescence chez le maître de ce dernier, le propriétaire de l’austère manoir Sheridan. Mais de fil en aiguille, l’atmosphère se fait de plus en plus pesante avec cette aura de secret qui donne très envie de tourner les pages les unes après les autres. Et si finalement, le chaleureux accueil dont a bénéficié Daniel n’était pas complètement désintéressé ? Une question qui nous tient en haleine d’autant que Daniel ne semble pas vraiment conscient du danger qui semble s’approcher pour tisser sa toile autour de lui. Il faut dire qu’il a déjà lui-même ses propres zones d’ombre à affronter, ou plutôt, à fuir…



L’auteur prend le temps de poser son décor, faisant ainsi inexorablement monter la tension et suscitant chez le lecteur une furieuse envie de découvrir les secrets d’un manoir autrefois majestueux. Pour ma part, j’ai apprécié cette mise en condition, mais je m’attendais peut-être à ce que le surnaturel prenne un peu plus de place, ce qui, vu la tournure prise par les événements, sera probablement le cas dans le tome suivant. Dans tous les cas, l’ambiance, finement travaillée autant au niveau du fond que de la forme, m’a semblé particulièrement réussie ! Je me suis très vite sentie en danger dans ce manoir qui s’impose à nous dans toute sa force et son étrange magnétisme.



Bien que trop classique pour véritablement tromper les lecteurs habitués au genre, le jeu sur l’ambiguïté d’Angus Mac Mahon et de son majordome Mickhaï se révèle intéressant, d’autant qu’il est parfaitement renforcé par des focus sur des visages tour à tour sympathiques et menaçants. Qui de l’affable propriétaire ou de l’imposant majordome peu loquace constitue la véritable menace ? Daniel découvrira bien assez tôt la réponse en plus d’être mêlé à une histoire dont il risque fort bien de ne pas sortir indemne… En filigrane, il est également question de deuil, notamment à travers le passé de Daniel et l’histoire des occupants du manoir, de quête d’immortalité, et d’une avidité qui pousse à toutes les trahisons et à tous les extrêmes. Si les thématiques ne sont pas originales en soi, l’auteur les dote d’une belle part de ténèbres et de noirceur, à l’image de personnages engoncés dans les mensonges et les faux-semblants.



Tout au long du récit, on se prend d’une certaine affection pour Daniel tombé bien malgré lui dans un piège infernal qui semble petit à petit sur refermer sur lui. Puis, vient un comportement qui m’a heurtée. Je sais que beaucoup de personnes ne relèveront même pas la scène, mais personnellement, j’estime qu’on n’a pas à embrasser une femme qui ne peut ni bouger ni parler, seulement verser des larmes… Ce sera là néanmoins le seul bémol d’une BD que j’ai pris grand plaisir à lire et dont j’attends la suite avec impatience. Une BD que je recommanderais à toutes les personnes en quête d’un récit fantastique à l’ambiance sombre et ténébreuse qui, progressivement et inexorablement, nous conduit aux portes d’un monde de l’occulte mystérieux et menaçant… dont il semble bien difficile de sortir indemne !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Décidément le Western en bande dessinée commence à se faire un place importante dans le 9ème art, bien qu'il connu l'age d'or au cinéma dans les année 50 et 60, les auteurs nous offrent de beaux titres avec Undertaker Lonesome, Duke, Durango...



La couverture de ce Wildwest où je vois une jolie femme rousse m'a accrochée qui plus est en la personne de Calamity Jane une des plus grandes légendes de l'ouest américain, personnellement j'ai toujours préféré les héroïnes surtout quand elles tiennent tête aux hommes c'est peux être le fait d'avoir connu Lara Croft mais la c'est mon côté gameur qui ressurgi :-)



Donc nous découvrons Martha Jane Canary à ses début qui n'est pas encore la légende que l'on connait. La jeune femme est au service d'un proxénète et va devoir batailler ferme pour se sortir de cette misérable vie où elle a subi les pires vices.

Elle fait donc la connaissance de Bill Hickok, un chasseur de prime qui faut l'avouer possède un certain Charisme, celui-ci va donc aider la jeune femme à devenir la légende que l'on connait et se venger de ceux qu'il lui ont fait du mal. On a de l'affection pour Jane et on apprécie son combat pour faire face à la cruauté.



Voila un Western sombre où règne la cruauté, le corruption et où les hommes sont sans foi ni loi.

Le dessin de Jacques Lamontagne est très beau et agréable à l'oeil, ce premier tome est donc une réussite.



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Shelton et Felter, tome 2 : Le spectre de l..

le libraire Felter apprend que sa sœur vient de décéder. Hélas, elle habitait Londres et pour se rendre à ses obsèques il va lui falloir franchir l'Atlantique à bord d'un paquebot. Comment fera-t-il pour vaincre sa phobie et son mal de mer? Heureusement Shelton lui propose sa compagnie.



Une nouvelle enquête pour notre duo atypique : le libraire hypocondriaque et l'ancien boxeur jovial. Cette fois-ci nous allons avoir un huis-clos, sur le paquebot Adriatic : des vols en série, un meurtre, des mystères...

Une lecture rafraichissante et pleine d'humour autour d'une enquête policière qui elle reprend les codes du genre.

Nos deux personnages centraux sont vraiment attachants et drôles.

Le dessin est très agréable, lui aussi très frais avec quelques touches humoristiques.
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Aspic, détectives de l'étrange, tome 2 : L'or d..

C’était dans ce bon vieux mensuel de Lanfeust Mag que j’avais fait la connaissance des détectives de l’étrange de l’agence Aspic. Dans ma mémoire, il me semblait que la mèche de cheveux de Hugo Beyle était plus folle…



Le dessinateur ayant changé en cours de route, c’était peut-être un album avec lui aux dessins que j’avais lus… C’est flou et lointain dans ma mémoire.



Puisque je n’avais jamais lu cette série, j’ai eu envie de découvrir comment tout avait commencé pour l’agence ASPIC (il était temps, j’ai du retard).



Aspic est une bande dessinée avec une grosse louche de fantastique, en plus des investigations, donc, ne vous étonnez pas de tomber sur des ectoplasmes.



Aspic, c’est une sorte de Chapeau melon et bottes de cuir en version belle époque et fantastique, où l’enquêtrice Flora Vernet, assistante d’Auguste Dupin, n’a pas laissé son cerveau à une autre. Elle voudrait enquêter aux côtés de Dupin, mais ce dernier ne veut pas, lui interdisant de le suivre. Heureusement que Hugo Beyle va arriver avec un mystère pour elle : on lui a volé sa montre !



Ce que j’ai aimé, dans cette bédé, c’est l’humour, un peu pince-sans-rire, ainsi que les personnages, bien typés, pas crétins, sans oublier l’aura de mystère qui entoure Hugo et le vol de sa montre. Comme j’avais tout oublié de l’époque où j’avais découvert cette série, je suis tombée de haut en apprenant les détails sur le personnage.



C’est enlevé, c’est amusant, on ne s’ennuie pas, c’est rythmé, plein de surprises et les duos marchent du tonnerre, que ce soit entre Dupin le phallocrate et miss Vernet, la presque suffragette ou entre Dupin et l’inspecteur Nimber, ou entre Hugo et Beyle et miss Vernet.



Les dessins sont précis, notamment avec les décors d’un Paris de la belle époque (XIXᵉ siècle) et les tons de l’album oscillent entre coloris sépia ou de couleurs plus vives. Quant au scénario, il n’a pas été oublié, il est bien conçu et on se laisse emporter par le récit et ses personnages.



Les dernières cases du deuxième album m’ont fait pousser un cri de surprise, pourtant, si j’avais été attentive, j’aurais dû capter… En fait, j’avais associé un nom avec un ancêtre bien connu d’une vieille connaissance, mais je n’avais pas poussé la réflexion plus loin, pensant à un hommage ou juste un truc comme ça… Bien vu de la part de l’auteur.



Une bédé ou le polar se mélange avec grâce avec le fantastique et qui vous offrira quelques surprises inattendues.



Attention, cette histoire se déroule sur deux albums, donc, pour éviter l’attente, il vaut mieux avoir les deux albums sous la main.



Maintenant, je ne reporte plus à la Saint-Glinglin et je lis toute la série (8 albums).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Le sujet est la conquête de l'Ouest et ses principales figues qui ont construit sa légende à travers le monde entier. Ainsi dans ce premier tome, on rencontre la future Calamity Jane ainsi que le futur Buffalo Bill, bref que des êtres en devenir dans un univers assez violent.



On va surtout intéresser à la jeune Martha qui a 16 ans va tomber dans la prostitution. Pour autant, elle va décider d'être libre de sa vie et la mener comme elle l'entend au-delà de sa condition de femme.



Cependant pour imposer cette liberté dans le pays de l'oncle Sam, il faudra savoir manier les armes à feu. C'est bien cela le secret de l'Ouest et ce pays où l'on peut s'élever de sa condition même si cela paraît très difficile pour la plupart. Une poignée seulement y parviennent dont Calamity Jane, une femme d'exception sans nul doute !



Un mot sur le graphisme pour dire que je l'ai trouvé tout simplement sublime dans une quasi perfection. Je ne connaissais pas le dessinateur Jacques Lamontagne qui réalise là un sans faute à mon humble avis. Je suis pourtant assez difficile à convaincre.



Quant à Thierry Gloris qu'on ne présente plus, il excelle dans le scénario qui finira par tromper les lecteurs en nous menant magistralement en bateau même si certains lecteurs pourront deviner certaines manœuvres.



Au final, j'ai beaucoup aimé bien que cela reste du divertissement mais c'est du bon divertissement. Le western retrouve toutes ses lettres de noblesse si j'ose dire.

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Aspic, détectives de l'étrange, tome 1 : La nai..

Cette série Bd met en scène au début du vingtième siècle une jeune femme futée et déterminée, Flora Vernet, qui se rêverait assistante du célèbre détective Dupin. Mais celui-ci d’un machisme ordinaire refuse de l’associer à sa dernière enquête. Qu’importe, elle outrepasse les directives reçues et décide de se retrouver seule une montre à gousset qui aurait été dérobée à un étrange individu, Hugo Beyle. Ses investigations vont la conduire à rencontrer des phénomènes étranges et même à précéder Dupin dans ses trouvailles.



Bâtie sur un mélange d’humour et de paranormal, cette série est plutôt sympathique, d’autant que des dessins de Delamontagne donnent du rythme et font bien revivre le Paris de l’époque.



L’histoire se poursuit dans le tome 2...
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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Cher Jacques et cher Thierry,

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Partir sur les traces de Calamity Jane, figure connue de l’Ouest, que demander de plus quand l’évocation du moindre Western me met en joie. Redécouvrir ce personnage, controversé, dont la vie a donné lieu a de multiples théories, promettait une très grande aventure.

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Au départ, cet album séduit avec cette couverture, impressionnante par son graphisme, par ce visage qui s’étale avec au fond des yeux, cette détermination, celle dont on bâtit les légendes. Et puis ensuite on découvre la richesse de ces dessins aux couleurs sombres, en parfait accord avec le récit. L’atmosphère est plantée dès le début, ce ne sera pas léger, mais tendu, cru parfois, sans concession souvent, avec en toile de fond la violence, le manque d’espoir, de perspectives.

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Derrière ces premières années de Calamity Jane, c’est une société où la morale n’a pas sa place, où la corruption règne, où être une femme n’offre que peu de chances de se choisir un avenir. Les illustrations, magnifiques, accentuent ce sentiment, nous plongent dans les ressentis de Martha future héroïne, emprisonnée dans une vie à laquelle elle s’adapte passivement dans les premiers temps, confrontée à la sauvagerie de l’époque. Rien ne lui est épargné, et pourtant on sent avec certitude l’annonce du changement, le basculement vers un autre destin.

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Ce recueil aux planches très réalistes, au scénario clairement construit est une incursion passionnante dans l’Ouest Américain, une réussite qui donne envie d’en voir beaucoup plus. Qui fait espérer un second tome, avec impatience !!!
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Les Druides, tome 2 : Is la blanche

Gwenc'hlan se rend à Ys avec son élève Taran. Ys la fère, si belle, à l'image de sa reine : Dahud, fille aimée du roi Gradlon. Dans cette cité règne l'ancienne religion, le christ n'y a pas encore d'église à la grande déception des prêtres qui essayent de convertir la population de Bretagne.



L'enquête sur les prêtres décapités avance et semble en lien avec ce mystérieux prétendant au mariage avec Dahud. Il reste bien des mystères à éclaircir mais on semble toucher du doigt le mobile et les assassins! En tout cas le suspense est bien dosé, tout comme les révélations.

La découverte d'Ys et de Dahud est intéressante. La magie est présente, mais tout comme dans le tome 1, reste très discrète.

Ce tome se termine sur la course poursuite puis la confrontation entre Gwenc'hlan et l'assassin. Alors évidemment on n'a qu'une envie, sauter sur la suite!
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Les Druides, Tome 1 : Le Mystère des Oghams

Gwenc'hlan, druide et son jeune disciple Taran sont recrutés par des ecclésiastiques, pourtant ennemis de leur religion. Des corps de prêtres décapités et empalés sur un pieu gravé de rhunes celtiques ont en effet été retrouvés et les soupçons se portent sur les druides. Ils vont alors enquêter pour tenter d’innocenter leur croyance.

Autant dire que l’arrivée de nos deux héros au sein de la petite communauté religieuse ne se passe pas sans heurt et leur enquête pour innocenter leur religion débute mal...



Avec de très belles illustrations et une colorisation qui donnent une ambiance type forêt de Brocéliande, j’ai beaucoup apprécié ce tome, en particulier le thème.

Il révèle de beaux portraits de religieux avec de chaque côté des croyances différentes.

L’auteur décrit en outre le rite d’initiation aux arts druidiques. Gwenc’hlan est un personnage qui paraît sympathique sans être niais. Il maîtrise également les arts guerriers. Les éléments forment un ensemble très cohérent.



Cet opus est une belle introduction à la série dont je suivrai les tomes avec intérêt.
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Shelton et Felter, tome 1 : La mort noire

Une petite BD sympathique, pas prétentieuse, et quelque peu inattendue.

A Boston au début du XX éme siècle, un ancien boxeur dans la dèche pousse un petit libraire, excellent observateur, à abandonner un temps ses nombreux chats pour s'intéresser à une série de meurtres surprenants. Les victimes ont toutes succombé environnées de mélasse. Le duo d'enquêteurs improvisé va jouer de la jugeote de l'un et des poings de l'autre pour découvrir le tueur.

Les personnages principaux font évidemment penser à Sherlock Holmes et le docteur Watson, l'un poussant des déductions, l'autre narrant leurs aventures. Mais il y a aussi du point de vue graphique un côté Laurel & Hardy, le grand et le petit. Une pincée d'humour, un dessin agréable, bien colorisé. Voilà un bon moment de détente.

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Wild West, tome 1 : Calamity Jane

Une fois encore c'est la couverture qui a eu raison de moi car, même si je connais la légende de Calamity Jane, je ne peux pas dire que ce personnage m'intéresse plus que cela.



Au-delà du mythe, cette bande dessinée est intéressante car elle nous montre un Far West loin du rêve américain.

Certains s'en sortent très bien et s'enrichissent sur le dos des pauvres (tiens, ça me rappelle vaguement quelque chose...) mais la majorité en bave et vit d'expédients.



Pauvreté, violence, alcoolisme et prostitution règnent en maître.

Les auteurs nous proposent une Calamity Jane qui fait ses débuts dans la vie en tant que prostituée et qui se sort de sa condition en se conduisant comme un homme - entendez par là, en faisant chanter son colt.



C'est réaliste et crédible : le sort des femmes n'étaient pas enviables et elles avaient peu de choix. Mariage, prostitution ou serveuse (qui conduisait souvent à la prostitution).



Cette BD n'est pas joyeuse et le graphisme en remet une couche. C'est sombre mais beau - encore que certaines scènes sont bien sanglantes.



Je vais suivre de prêt les publications de cette série, je pense faire de belles découvertes.
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Les Druides, Tome 1 : Le Mystère des Oghams

Entre antiquité et Moyen âge, la chrétienneté prend de plus en plus place. Les druides et leur culture celtique ont bien du mal à y avoir leur place. Alors quand on commence à retrouver des corps de prêtre décapités et empalés sur un pieu gravé d'Oghams tout de suite la suspicion se tourne vers l'ancienne religion. Gwenc'hlan le druide, et son apprenti Taran, vont avoir la possibilité d'enquêter sur cette sombre affaire et innocenter les leurs.



Le mystères de Oghams et le premier tome de la série Druides. En cette période de conflit entre la foi dans le dieu unique et ancienne religion, les meurtres étranges vont attiser la haine des druides.

Gwenc'hlan va donc jouer le role de "enquêteur druidique" pour éclaircir cette affaire. Évidemment dans ce premier tome on met surtout en place les personnage qui sont d'ailleurs travaillés et cache pour certains des mystères. Il met également en place le contexte de vives tensions religieuses et l'enquête : les morts, les circonstances et les débuts de pistes...

On est plongé en pleine Bretagne armoricaine pour notre plus grand plaisir. L'époque est bien retranscrite je trouve.

Le dessin de Jacques Lamontagne est très agréable, bien réalisé, bien colorisé. On reconnait bien les personnages, certains on des bonnes trognes (sympathique ou non!) avec des expressions vivantes.

Un début plus que prometteur!
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