Jacques Lamontagne

Très bon premier tome mêlant Fantasy celtique et thriller, une enquête se déroulant entre la Bretagne insulaire et l'armorique (nôtre Bretagne) sur des meurtre mystérieux accusant les druides mais tout n'est pas si simple, manipulations et préjugés entre deux religions différentes font que les pistes se brouillent.



Ont fini sur un appel au deuxième tome évidemment mais cela donne vraiment envie de connaître la suite.



Les visuels, dessins, colorisations et textes sont de grande qualité.

Si, comme moi, vous aimez, les romans et nouvelles, d'auteurs tels que Gaston Leroux, Maurice renard, ou Conan Doyle, vous devriez apprécier cet album, ""La naine aux ectoplasmes", et sa suite, "L'or du vice.Des aventures et des personnages de cette série, je ne dévoielrai rien, pour ne pas gâcher la surprise! Je vous laisse donc découvrir Aspic, bonne lecture !

Un deuxième tome dans la continuité du premier. Drôle , fantastique, inquiétant .... Et une Melle vernet parfois déjantée qui et une folle du volant ou du guidon ; c'est selon. Mais surtout il faut remettre cette BD dans son contexte : paris début XIXème !! avec des hommes qui ne pense pas qu'une femme soit capable de grand chose !!



Les dessins sont toujours magnifiques et prenant. On trouve enfin l'épilogue de cette aventure.. fantastique

Tout l'inconvénient réside dans le fait que j'ai dévoré deux bandes dessinées parlant de Jack l’Éventreur le même jour...



Même si celle-ci se concentre plus sur le côté fantastique puisque nous avons le personnage fictif de Van Helsing et, en tout début, l'élimination du comte Dracula.



Pour le reste, on prend les mêmes et on recommence... Nos prostituées se font de nouveau trancher la gorge et plus, si affinités.



Par contre, l'inspecteur Abberline est moins "bogosse" que dans l'album de Debois et Poupard. Dégarni et moustachu, il perd un peu de son sex-appeal, mais gagne en sérénité.



L'être tourmenté, ici, c'est Van Helsing, en proie à des cauchemars, dont certains ont l'air d'être prémonitoires.



Van Helsing consomme de la morphine comme moi du café, est plus déprimé qu'un gros actionnaire de la banque Fortis après sa chute en 2008, sans parler de son comportement pour le moins ambigu.



Si l'enquête est "holmésienne" et qu'il n'y a pas de nouveauté en ce qui concerne la traque de notre serial-killer, l'intérêt réside dans le comportement de Van Helsing et dans cette ambiguïté qu'il y a autour de son personnage.



Ma curiosité est en éveil et il me tarde aussi à lire la suite pour voir ce que les auteurs nous réservent et s'il y aura un élément fantastique dans la personnalité du tueur.



Au niveau du dessin, ils sont fort classiques, nous offrant des personnages bien caractérisés, sans oublier les décors de la ville de Londres (fin du dix-neuvième siècle, nous sommes en 1888) qui sont très soignés.



Le choix des couleurs nous donne une chouette ambiance.



C'est un livre à découvrir.




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Mais que voilà un très bon album qui inaugure une non moins très bonne série, avec Thierry Gloris au scénario et un excellent Jacques Lamontagne aux dessins. Ces derniers sont tellement beaux qu'on croirait des photos.

Comme l'indique le titre "Calamity Jane" cet album nous présente une idée de ce qu'ont pu être les débuts de la célèbre Calamity Jane. Dans la ville de Omaha, qui est sous la coupe du parrain-proxénète local Salomon Hicks, la jeune orpheline Martha Cannary est la bonne à tout faire du saloon-maison close local. Elle n'y est pas prostituée mais un viol va la contraindre à tomber dans la dépression, la prostitution et la drogue.

Un jour, le chasseur de primes James Butler Hickok, plus connu sous le surnom de Wild Bill Hickok, arrive en ville à la recherche d'un psychopathe surnommé Le Snake à cause de son tatouage de serpent.

La rencontre entre ces deux figures de la légende de l'Ouest américain va transformer radicalement la vie de Martha et le visage de la ville...



Une extraordinaire BD réaliste, violente, sombre, excellement bien mise en images par le québécois Jacques Lamontagne. On se croirait tellement être retourné à l'époque qu'il ne manque plus que les odeurs pour être totalement immergé. On est très loin du far west à la Lucky Luke !

C'est une bonne bande dessinée mais il manque quelque chose pour la faire véritablement décoller. Sans doute un peu de rythme. Le graphisme par contre n'a rien à envier aux autres. J'aime la précision du trait. Le dessin est beau à contempler avec une palette de couleurs assez sublime.



Il est vrai qu'on commence par un mystère intéressant dans le Paris de la toute fin du XIXème siècle. Il est dommage que le récit prenne une tournure fantastique alors que nous sommes dans le monde des détectives privés qui essayent de suivre des pistes à partir d'éléments objectifs.



D'ailleurs, on nous balance souvent des théories fumeuses que le lecteur ne pouvait deviner. Ce n'est pas ce que j'attends de ce type de lecture. Mais bon, il ne faut pas bouder le plaisir et accepter le paranormal...



Au final, ce qui compte, c'est un scénario qui nous tient en haleine. Nous avons là un travail de haute qualité. On verra si la suite nous surprend véritablement. Cela devrait être le cas avec des personnages aussi atypiques...

Un des points forts de cette bd est le duo plutôt mal assorti entre un ancien boxeur et un petit libraire qui font des enquêtes sur le dos de la police qui fait pourtant son travail. C’est tout d’abord la qualité de l’écriture avec des dialogues assez bien ciselés.



Pour le reste, c’est assez classique avec ses fausses pistes et le coupable dont on n’aurait jamais pensé. Les codes du polar seront respectés.



Le graphisme rappelle la ligne claire des années 80. Il faut aimer ce style. Pour moi, cela a un petit coup de vieux malgré une agréable mise en couleur. Cela reste assez classique.



Ceci dit, c’est une bonne bande dessinée qui plaira aux amateurs d’enquête policière dans la plus pure tradition.

Très différent de l'excellente version de la vie de Calamity Jane par Matthieu BLANCHIN, cet opus de Gloris et Lamontagne s'appuie sur un épisode de la vie de la célèbre cow boy. Sa rencontre légendaire avec Wild Bill Hicock alors qu'elle travaillait comme dame de compagnie dans un saloon. Le dessin est vraiment magnifique, la BD se lit d'un trait.

Il n'y a pas à redire, Shelton & Felter est une bonne série.

Dans ce troisième tome nous avons une enquête qui tient la route, nous tient en haleine jusqu'à la fin et se complexifie jusqu'à la révélation aux dernières pages. Mais en plus nous avons un duo qui fonctionne très bien et qui donne la touche humoristique sans trop en faire.

Dans ce tome, nous sommes plongés dans le baseball et l'Amérique du début du XX ème siècle. Qui rajoute du charme à la BD.

Nos deux personnages sont très attachants. Différents ils se complètent à merveilles. Un peu stéréotypés mais tout en légèreté.

Les dessins sont à l'image de l'histoire et donne vraiment son caractère.

♫ Love Boat soon will be making another run ♪ The Love Boat promises something for everyone ♫ Set a course for adventure ♪ Your mind on a new romance ♫



STOOOOP ! On rembobine. Impossible de passer la musique de Love Boat (La croisière s’amuse) alors qu’il y a eu un crime en chambre close dans le bateau !



Mais que sont venus faire dans cette galère Felter, notre libraire hypocondriaque amateur de chats et Shelton, l’ancien boxeur jovial reconverti en journaliste ??



Felter déteste les navires, il souffre du mal de mer, mais puisque sa sœur est décédée, il se sent obligé de monter à bord de l’Adriatic qui traverse l’océan en direction de l’Angleterre, pour aller voir sa frangine une dernière fois avant sa mise en terre.



Entre deux vomissements, notre sagace libraire va pouvoir mettre au travail ses petites cellules grises et ses talents de déduction car la traversée ne sera pas de tout repos.



Si l’histoire des vols est assez simple, même simpliste (il n’y a que Shelton qui n’a rien vu venir), celle du crime en cabine close est plus complexe, même si ensuite elle m’a fait penser à une résolution de la grande Agatha Christie, mais transposée sur la mer que l’on voit danser le long des golfes clairs.



Je fais ma maline, mais sur le moment, je séchais ferme et n’arrivais pas à trouver la solution de ce meurtre. Bon sang, mais c’est bien sûr ! C’est après la résolution que j’ai fait le rapprochement avec un Agatha Christie que j’avais revu dans la série "Les petits meurtres".



Nos personnages sont toujours aussi sympathiques, drôles, leur duo se complétant autant qu’il diffère. Les dessins sont agréables, détaillés, lumineux et l’album est humoristique.



Une chouette série qui met en scène deux personnages aux antipodes l’un de l’autre, une sorte de Holmes/Watson en version comique et hypocondriaque. Un régal pour ceux qui aiment la bédé et les enquêtes.


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Le show et l’effroi.

Le Red Fox, saloon à claques d’Omaha, bled du Nebraska et porte d’entrée de l’Ouest, est dirigé d’une main lourde et d’une ceinture cinglante par Hicks, tenancier sans état d’âme, secondé par Buck Calahan, bellâtre opportuniste ne croyant qu’en lui-même. Martha Cannary, seize ans, future Calamity Jane, y officie comme soubrette mais la vie est piégeuse et Martha, dans la fleur de sa jeunesse, excite les convoitises. Wild Bill Hickok, pistoléro aguerri et joueur de poker invétéré, débarque à Omaha à la recherche de meurtriers. Il croise Martha et lui conseille de reprendre son destin en main.

Thierry Gloris a conçu un diptyque pour mettre en lumière dans les bas-fonds de l’Ouest la vie mouvementée de Calamity Jane. Bien que l’histoire soit fluide et bien menée avec des personnages cohérents dans la veulerie et la lubricité, l’arrogance et le lucre, elle souffre à ne pas entremêler davantage le parcours d’Hickok à celui de Calamity Jane, à donner une véritable intrigue au récit. Le lecteur assiste à la métamorphose d’une femme en route vers sa légende. Ce n’est déjà pas si mal et le second volet pourrait donner de l’ampleur au phénomène. Les dessins et la mise en couleur du dessinateur québécois Jacques Lamontagne sont toujours remarquables. Le quasi huis-clos du saloon est magistralement rendu par le traitement des couleurs sombres et l’utilisation des lumières émanant des lampes à huile.

Pour les Red Sox de Boston, il est temps de conjurer le sort !!



Depuis qu'ils ont vendu Babe Ruth, plus aucun titre n'est venu s'ajouter dans leur armoire à trophées.

Pour tout le monde, la situation est claire, ils paient la malédiction de la vente du meilleur joueur de tous les temps à leur ennemi juré qui plus est : les Yankees de New York !!



Mais cette saison, tous les espoirs sont à nouveau permis... le petit jeune, Billy Bowman, est un phénomène comme on en voit trop peu.

Depuis quelques matches, les victoires s'enchaînent, tout comme les Home Runs de Billy affolent ses statistiques.



Mais après une nouvelle victoire contre les Senators de Washington, alors que Billy était en train de boire un verre pour fêter ce nouveau succès avec deux de ses équipiers au Bell's Tavern, la malédiction du Bambino (Babe Ruth) vient encore frapper les Red Sox : Billy Bowman disparaît comme par enchantement.



Les indices : un vase clos, une grille cadenassée, des traces de sang, des empreintes de chaussures, taille 49 et... une pipe.



Les conclusions de la Police sont un peu bâclées et surtout, ne mènent nul part.

Les propriétaires des Red Sox contactent nos amis Shelton et Felter pour mener une enquête privée : Il faut retrouver Billy Bowman !!!

En acceptant de suivre les pas de Shelton, ex-boxeur fauché apprenti journaliste, et Felter, libraire inquiet vivant au rythme des repas de ses chats, le lecteur s'engouffre dans le Boston du début du XXème siècle en quête du moindre indice permettant de résoudre une série de meurtres improbables.



Pour planter son décor et dérouler son scénario, Jacques Lamontagne s'appuie sur un véritable fait divers : le raz-de-marée provoqué par l'explosion d'une cuve de sirop et ses conséquences dramatiques à Boston en 1919. Il en résulte une bande dessinée drôle et rocambolesque sur fond de polar « à la Sherlock ». J'ai pris un réel plaisir à suivre ce récit en image, j'ai apprécié le cahier graphique en fin d'ouvrage reprenant l'histoire de la réalisation de cette BD annoncée comme la première d'une série dont je lirai volontiers la suite à sa parution.


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Si le premier tome de Van Helsing contre Jack l'Éventreur était un poil classique, celui-ci est plus original.

Van Helsing et Fred Abberline continuent de traquer Jack l'Éventreur et l'étau se resserre autour du meurtrier.



Et moi qui étais certaine d'avoir découvert l'identité du tueur ! À la page 7, j'avais tous les indices, c'était bon. Au trois-quart du récit, j'exulte, je suis Sherlock Holmes, j'ai tout compris ! Et bing, bam, boum ! un retournement de situation et je me rends compte que j'ai tout faux ! Ce n'est pas demain la veille que je me mettrai à mon compte comme détective-consultant.



Peu importe ! J'ai aimé cette enquête et me faire prendre au piège. La théorie de l'auteur sur l'identité du Ripper en vaut une autre et ça se tient.



Et puis les dessins de Bill Reinhold sont très réussis. Ils ont le même style que ceux de Sinisa Radovic (qui n'a pas participé au second tome pour une raison que j'ignore) avec un je-ne-sais-quoi de plus sympathique. Le choix des couleurs peut-être ? Toujours est-il que j'aime beaucoup le graphisme qui rend bien compte de l'atmosphère de Whitechapel.



Ce diptyque est une belle découverte. J'avais hésité à cause du titre de mauvais goût : j'ai bien fait de dépasser mes appréhensions.

Privée de la protection de Lug, Is a été engloutie par les flots. Jamais on retrouva les corps de Gradlon. Ni de sa fille, Dahud, mais de cette dernière on dit qu'elle est devenue sirène et qu'elle protège désormais la lance de Lug. Mais il y a des miraculés, dans le lot frère Gwénolé accroché à sa croix, ainsi que nos deux druides Gwenc'hlan et Taran. Et s'ils veulent prendre de vitesse la secte d'Esus c'est maintenant qu'il faut partir à la recherche de la seconde relique : le chaudron de Dagda.



L'aventure celtique continue. Et cette fois-ci les druides vont devoir quitter la Letavia, pour la Bretagne. Dans un pays en proie aux raids pictes et saxons, Gwenc'hlan et Taran vont rencontrer Arthur et Moridunon (comprenez Merlin en gaélique). Car c'est là bas, dans la ronde des géants, que se trouve la réponse sur le chaudron de Dagda.

Une belle découverte comme toujours des légendes et de la magie celtique. J'aurais peut être aimé un peu plus d'implication d'Arthur et de Merlin, mais en tout cas ce fut un joli clin d’œil aux légendes arthuriennes.

Comme d'habitude la fin donne envie de se jeter sur la suit car on laisse nos druides en fort mauvaise posture!

Cornouailles, à l'époque des druides. Ronan le forgeron est retrouvé mort, les entrailles dévorées, et sa famille est porté disparu. Gwenc'hlan toujours accompagné de son élève Taran accepte de mener l'enquête. C'est qu'il se passe de droles de choses dans les forêt de Cornouaille. Démons disent ceux qui se sont convertis à la foi du christ, vieille magie disent les autres...



Avec ce tome 7 nous partons donc pour une nouvelle enquête avec toujours Taran comme narrateur. Des disparus, des corps dévorés, de la sombre magie, peut être même une petite histoire d'amour en prime... Les auteurs ont de quoi nous concocter un nouveau cycle sympathique.

Pendant des années, j’ai vaguement méprisé un genre que je ne connaissais absolument pas : celui de la bande-dessinée. Quelle idiote j’ai été ! Je découvre peu à peu le plaisir d’en lire, et si je n’apprécie pas tout, loin de là, je me fais plaisir avec de petites pépites. J’ai profité d’une offre récente chez Kobo pour récupérer gratuitement en numérique un certain nombre de volumes, et en particulier Le mystère des Oghams dont il est question ici.



Il s’agit d’un thriller médiéval celtique, dans lequel vont s’affronter les anciens cultes druidiques, clairement sur le déclin, et la religion chrétienne, qui elle est en passe de s’imposer. Une enquête qui n’est pas sans rappeler celle d’Umberto Eco dans Le nom de la rose, transposée au cœur des forêts bretonnes. Le récit est plutôt bien construit, si l’on se fie à ce premier tome qui dégage un petit goût de reviens-y. Le scénario d’Istin et Jigourel a clairement l’ambition de coller à la réalité historique et au contexte religieux de l’époque. Ajoutez-y cette touche de fantastique inhérente à toutes ces croyances celtiques, et vous voilà avec une bande-dessinée particulièrement attrayante.



On y découvre des personnages mystérieux et intéressants, bien loin de ceux de Goscinny & Uderzo. Les planches du canadien Lamontagne, dont c’est la première bande-dessinée, sont une belle réussite, même si certains visages m’ont paru un peu figés. Difficile encore de se faire une idée de ce que sera la suite, l’enquête restant quand même assez basique et sans réelle surprise, mais c’est un premier tome prometteur dont la fin laisse espérer un retournement de situation intéressant. Une bonne entrée en matière, en espérant que la suite tienne ses promesses.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..

Tome I, II et III



Cette BD dont 3 tomes sont déjà parus est un thriller alto-médiéval aux accents d’heroic fantasy co-scénarisé par Jean-Luc Istin et Thierry Jigourel. Le dessin et la colorisation sont signés Jacques Lamontagne. Vous la trouverez aux éditions Soleil dans la collection Celtic. Passionnée par la culture celtique, j’ai été de suite intriguée par cette série et j’ai suivi avec un grand intérêt l’avancement du travail d’illustration de Lamontagne sur son blog. Lors de la parution du tome 3, les éditions Soleil ont fait paraître un coffret et un intégral. C’est donc sur la « preuve par 3 » (un tome regroupant les 3° tomes) que mon choix s’est porté. L’atmosphère n’est pas sans rappeler le film « le nom de la rose ». Et plus encore en suivant nos deux héros, Gwenc’hlan et son jeune apprenti. Les auteurs nous plongent dans une période sombre de l’histoire, l’aube du Moyen-Age. L’ascension inéluctable de la religion chrétienne provoquant par la même occasion la disparition des anciennes croyances et de leurs garants, les druides. La Bretagne, ancienne Armorique est le théâtre de mystérieux meurtres de moines, de complots visant à la destruction de l’ordre druidique. Mais c’est aussi le lieu idéal pour faire revivre nos vieux mythes et légendes : l’île d’Avalon disparaissant peu à peu dans les brumes, la mythique ville d’Is, la déesse Morrigane et les fameux lieux de culte, les cercles de pierres, porte ouvrant sur l’autre monde.



A noter aussi un beau travail de recherche, de documentation. Thierry Jigourel est en effet un spécialiste de la civilisation celtique. C’est un plaisir de découvrir le vocabulaire de l’époque et moult références qui nous enrichissent. Côté illustration, les dessins sont de toutes beauté et mis en valeur par une colorisation vraiment travaillée. Les planches sont incroyablement variées au niveau des dimensions des cases. Un découpage qui donne une belle dynamique et une place de choix aux grands espaces. Cela vaut vraiment le coup d’œil. Mieux une place dans votre bibliothèque ! (Petit clin d’œil à la colossale bibliothèque des druides qui ferait tourner la tête de tout LCA).



Quoique l’intrigue soit un peu trop prévisible, l’histoire n’en reste pas moins captivante et épique au fil des pages. La fin nous laisse présager une suite riche en rebondissements. Vivement le tome 4 !

Boston 1924. La prohibition bat son plein. Mais des crimes étranges et impitoyables vont défrayer la chronique. Le coupable? Le tueur à la mélasse, ainsi surnommé car il noie ses victimes dans de la mélasse, pardi ! Il semble agir en souvenir d'un mémorable accident en 1915, qui avait vu une citerne de mélasse céder et libérer d'un seul coup des milliers de litres de mélasse, tuant ainsi des dizaines d'innocents.



Tout semble indiquer une vengeance. Tout pointe aussi vers un bootlegger qui a tout perdu dans la catastrophe de 1915.



C'est sans compter sans un duo improbable d'enquêteurs... Shelton et Felter. Le premier est un ancien boxeur qui a dû raccrocher les gants et est devenu journaliste en mal de scoop. Le second est un libraire très fûté, féru de déduction et d'observation, Le premier est grand et dynamique. Le second est petit, frileux et posé.



Ce duo fonctionne bien. La BD déploie une belle atmosphère, agréable à suivre, plaisante à découvrir. J'ai souvent pensé à François Rivière pour les références historiques et l'érudition criminelle. Le dessin est de bonne facture. Une BD très agréable, qui ne révolutionne rien, sans doute, mais sait captiver le lecteur.

Très bon premier tome illustré à merveille par Jacques Lamontagne. Ces dessins sont très réalistes ce qui permet de s'immerger à fond dans le récit écrit par Thierry Gloris. Ce dernier conte efficacement l'histoire de Martha Cannary avant qu'elle ne devienne la célèbre Calamity Janes ! 

L'album est très convaincant et m'a donné envie de lire la suite. 



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