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Citations de Jacques-Olivier Bosco (148)


Un combat est une bataille, et tous les moyens sont bons pour gagner. Chercher la faille, le point faible, et appuyer dessus fait partie de ces règles. Et la première chose à retenir si l’on veut gagner est de savoir rester vivant.
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Le petit bolide prit la corniche de Rauba Capeu, coincée entre le pied du Château et la grande Bleue, pour s’en aller devant le terrible et immense monument aux morts d’allure soviétique de la ville de Nice, descendre sur le port vers la place île de Beauté. Elle avait son appart au coin d’une rue derrière l’église, avec vue sur la mer. Isa partageait un beau trois pièces «meublé moderne» avec sa cousine Maria. Elle l’imagina encore nue, couchée sur son lit, à dormir comme une masse et certainement seule, ce n’était pas le genre en ce moment à ramener des mecs. Isa soupira en accélérant dans la pente, pressée de la voir.
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Membre d’une «Famille» du milieu niçois qui avait investi dans les bars, restaurants et boîtes de nuit, elle-même gérant avec parcimonie l’un de ces établissements, Isa était capable de passer le plus clair de son temps à faire du shopping à Cannes le jour et des virées en Ferrari la nuit, sur les corniches étoilées de Monaco. La demoiselle aimait les beaux mecs, les fringues et les fêtes au VIP Room. Le genre de fille que l’on risquait plus facilement de croiser dans les boîtes à la mode de la Côte que dans un Hyper de la zone industrielle. De celles qui font rêver par leur inaccessibilité, comme les belles bagnoles.
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La radio balançait du Lalo Shifrin, ça roulait comme du bon jazz, ses yeux souriaient. Tout autour, ses longs cils soigneusement peints de rimmel lui donnaient des airs d’Elisabeth Taylor dans Cléopâtre, et sa bouche aux dents de nacre, aux lèvres pulpeuses et rouges comme des fraises mûres, pouvait tout aussi bien vous susurrer des mots vicieux au creux de l’oreille, tel le serpent de la tentation, que rire de façon hystérique. Elle s’appelait Isa Ranzotti, grande, bien découplée, elle avait du chien et le savait.
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Elle avait dans les vingt ans, typée italienne, ses cheveux épais bondissant en grappes noires sur ses épaules bronzées, l’air pur et frais fouettait son visage dans les accélérations de son petit Spider. Isa laissait son cabriolet la tirer vers l’avant, son pied nu poussant sur l’accélérateur, une main posée sur le volant et l’autre, lâche et ouverte contre la portière, à palper le vent. Elle ne faisait même pas attention aux deux rubans bleus et calmes qui s’étalaient sur sa droite : la mer et le ciel de Nice, avec le soleil planté juste au-dessus, comme une punaise aveuglante.
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La bave acide de la haine mordait sa lèvre inférieure, son flingue tremblait de plus en plus, au moins deux fois plus vite que le dernier vibromasseur d’Amanda Lear
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Viviani voulut sortir le premier. Le crépitement des balles… puis son corps était venu s’éclater contre la baie vitrée de la banque, l’éclaboussant de sang, comme sur un écran de télé géant. Les otages femelles se mirent à hurler… Gosta jeta un oeil sur Tino et Stéph, ils avaient chacun un gros sac en bandoulière, bourré à craquer de billets, une cagoule noire sur la gueule et un fusil-mitrailleur en main.
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La souffrance engendre la violence.
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Tu sais à quelle heure il y le plus de monde, là, dehors. A cinq plombes du mat', quand les femmes et les hommes partent faire les chantiers, les ménages, la cuisine dans les grandes entreprises.
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Tu sais, pour un jeune qui part en couille ou qui nous crache dessus, t'en as trois, même quatre qui bossent leurs devoirs, vont au sport, cherchent des stages. C'est comme partout, je te dis, on n'a pas que des paumés et des tarés, loin de là. La démographie, la densité, ça fausse tout.
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La jeune fille leur avait préparé des raviolis en boîte que les enfants avaient dévorés, assis tous les cinq autour de la grande table ovale. Aucun n’avait vraiment envie de parler, et l’arrivée du crépuscule avait réveillé le cafard en chacun d’eux, notamment des plus petits.
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Deux hommes entrèrent, le visage masqué, leurs mains tenaient des pistolets automatiques. On aurait dit Laurel et Hardy.
Autant, l’un était massif et lourd – Victor, qui avait fait ses armes avec une bande des cités du côté de Grigny –, autant l’autre était petit et fluet – Gino, un gars de Saint-Étienne qui souffrait d’une sciatique et tirait une invariable grimace sous le tissu noir de sa cagoule. Ce putain de mal de dos lui bousillait le moral, il se bourrait de cachetons arrosés de whisky, mais ça empirait. Du coup, il vivait avec.
Le costaud repéra Salomé au premier coup d’œil.
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Le préfet Rollin raccrocha et resta le regard fixe un long moment, le visage aussi froid que l’acier d’une lame de guillotine. Il venait d’obtenir ce qu’il désirait : deux jours de silence et carte blanche afin de gérer toute l’affaire. Cinq enfants kidnappés, les ravisseurs ne voulaient pas de publicité et cela tombait plutôt bien. La veille, il avait reçu le DVD avec leurs instructions et exigences et par la suite n’en avait pas dormi de la nuit. Échafaudant un plan, son plan, afin de récupérer Maxime et réduire cette affaire au néant.
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Pitié, mon Dieu, pitié, priait-elle. Nathalie savait que s’il arrivait quoi que ce soit à Salomé, elle en mourrait, elle se suiciderait, se détruirait… Ce n’était pas des pensées en l’air.
Matéo attendait son retour de la réunion. Espérant un indice, un nom, n’importe quoi qui lui permettrait de se mettre en chasse pour retrouver sa fille, et massacrer l’homme qui l’avait kidnappée.
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Trois années étaient passées, les assassins de Wendy n’avaient jamais été identifiés, le tueur des piscines se trouvait en prison pour le restant de ses jours. La vie, pour le commandant Lauterbach, avait repris un cours paisible, empli d’instants de bonheur passés avec sa fille. Choupette, qui venait de se faire enlever par un groupuscule mystérieux.
Tout recommençait.
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Il prononça de sa voix grave :
- N’aie pas peur, petit. Personne ne te fera de mal, je te le jure. Tu vas juste nous suivre. On n’est pas des monstres, c’est pas après toi qu’on en a, c’est après ton père, tu comprends ?
Enzo avait saisi le sens des paroles. Son cœur se remettait à battre normalement. Il devait servir de monnaie d’échange, rien d’autre. Mais pourquoi ?
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Assassin, braqueur et trafiquant de drogue, le Noir dirigeait un réseau d’hommes dévoués que ses larcins avaient enrichis. Des truands qui, à tout moment, pouvaient tenter de le faire évader. C’est ce qui stressait la Pénitentiaire, mais pas seulement. Vigo avait toujours réussi, avec l’aide des meilleurs avocats et des retournements de témoignages, à échapper aux procès, et ce, pendant plus d’une vingtaine d’années.
Mais c’était terminé. Vasquez était allé trop loin. Il avait fini par plonger, et pas pour une histoire de braquage. Même les flics n’en revenaient pas : Vigo le Noir était un putain de tueur en série.
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N’oublies jamais, le Bien prend du plaisir à faire le Bien. Le Mal prend du plaisir à faire le Mal.
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La souffrance engendre la violence, mais si cette violence allait vers le bien ? Si c’était ça le vrai défi, le vrai combat, le vrai courage ?
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Leur ADN est inconnu des services. Le Monstre a dû patienter. Il les veut, il sait qu'avec eux cela noiera les remords et la honte, et que la Bête pourra se laisser aller.
Des nuits entières à planquer, couché dans l'herbe humide qui sent l'urine, ou sur le toit d'un bloc de béton servant de chiottes aux routes franciliennes. Le Monstre a fini par remarquer que les « violeurs » passent d'une autoroute à l'autre, de l'est à l'ouest et du nord au sud, entre chacun de leurs méfaits, utilisant des sorties de chantiers pour s'échapper.
Cette nuit, il les a trouvés.
Il se redresse et marche lentement vers l'immeuble.
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