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Critiques de Jacques Saglier (20)
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Je m'appelle Marie

Un roman bouleversant racontant le destin tragique de Marie Birman et de sa famille juive non pratiquante lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Jacques Saglier, neveu de Marie, nous livre leur parcours difficile, en émaillant son récit de documents personnels : leur départ de Paris pour se réfugier dans la banlieue d'Avignon, leur dénonciation entrainant leur emprisonnement à Marseille puis dans le camps de Drancy, le répit des entrepôts Lévitan...

L'histoire est racontée du point de vue de Marie, 17 ans en 1943. Les divers sentiments qu'elle ressent, l'atmosphère de l'époque (entre collaboration de certains et résistance pour d'autres) sont bien décrits, mais c'est surtout l'amour familial et la solidarité qui se dégage de cette tragédie qui m'a le plus touchée.

Un roman très émouvant qui ne peut que faire prendre conscience aux générations actuelles des atrocités qui ont été commises.

A lire !
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Je m'appelle Marie

En lisant ces lignes prêtées à une jeune juive de 17 ans, on ne pourra s'empêcher de mettre en parallèle le puissant témoignage contenu dans le journal d'Anne Frank.

Jacques SAGLIER prête sa voix à sa tante défunte et parle ainsi au nom de tous les siens qui ont subi l'impensable.

Paru en secteur Jeunesse, il met à la portée des générations actuelles la possibilité de comprendre de quelle manière tout a basculé pour des millions de personnes juives.

Le livre est illustré de reproductions de documents recueillis par l'auteur.
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Je m'appelle Marie

Jacques Saglier reconstitue le récit de sa famille juive pendant la Seconde Guerre mondiale entre Histoire, émotion et documents d'époque.

Fils du frère de la narratrice, Marie, l'auteur explique dans un épilogue poignant combien l'histoire familiale a longtemps été taboue et comment ses recherches et sa réflexion l'ont mené à ce roman. Celui-ci est égrené de lettres et de photos retrouvées dans les archives familiales, ce qui lui confère un réalisme touchant : oui ces gens ont véritablement existé, et voici ce qu'ils ont souffert...



D'abord il y a l'arrestation en pleine nuit (sur dénonciation...) et le séjour à la prison Saint-Pierre. Mais rapidement, Marie, ses deux sœurs aînées et leurs parents sont envoyés dans le camp de Drancy en région parisienne. Leur situation est en plein ballottage, parce que Grand'mère Suzanne a entrepris des démarches (faux documents de baptême et de mariage à l'appui) pour contester l'appartenance à la race juive de sa fille, et par répercussion, de ses petites-filles. La famille y gagne un sursis : rien ne prouve qu'ils sont juifs, mais rien ne prouve non plus qu'ils ne le sont pas, et dans l'attente de la décision du Commissariat aux questions juives, ils sont pour un temps considérés comme "non déportables". Si toute cette paperasserie administrative exaspère Marie (notamment l'examen ethno-racial que doit subir sa grand-mère par un pseudo anthropologue pour déterminer son sémitisme en fonction de ses caractéristiques physiques !..), elle reconnaît qu'il est appréciable de ne pas faire partie des convois de déportés vers la Pologne (pour quoi faire d'ailleurs?) et surtout d'être encore en famille ("Nous sommes ensemble, ça me donne de la force"). A Drancy chacun a un rôle précis (Marie coud les étoiles sur les vêtements) ce qui occupe les journées, on s'entraide volontiers entre détenus (la jeune femme se liera notamment avec une certaine Perla) et Marie peut compter sur l'affection et le soutien des siens (l'optimisme de son père affleure dans chacune de ses lettres).



Mais ce qui caractérise le mieux l'héroïne, c'est son caractère bien trempé et cette colère rentrée qui l'anime. Petite dernière, Marie s'exaspère qu'on la considère encore comme une enfant à bientôt 18 ans qu'elle a. Et puis elle vit la situation comme une profonde injustice, la famille n'étant pas du tout pratiquante. D'ailleurs on apprend plein de petits détails sur le judaïsme à travers les questions qu'elle pose à Perla (sur la langue yiddish, la journée du Yom Kippour, la prière Shéma Israël). De même, je ne connaissais pas le Lévitan, ancien magasin servant à entreposer tous les biens volés aux Juifs déportés. Et ce sont des Juifs qui sont chargés de trier et nettoyer tous ces meubles et objets dans lesquels les Allemands se servent sans vergogne... Une fois de plus on oscille entre révolte et compassion, à l'image de la jeune Marie.

On sait que l'histoire ne peut pas se terminer bien, mais on salue le courage de tous ces gens aux vies détruites, de leurs survivants qui ont dû faire avec le drame et de ceux qui, comme Jacques Saglier, font en sorte que personne n'oublie jamais.
Lien : https://www.takalirsa.fr/je-..
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Je m'appelle Marie

En juin 1943, à Avignon, Marie est ado rebelle de 17 ans qui s'apprête à passer le bac. Mais la jeune fille est juive, bien qu'elle ne soit pas pratiquante et que ce mot n'évoque rien pour elle... Malgré les démarches de ses parents pour que sa mère et donc Marie, ses sœurs et son frère soient considérés comme non-juifs, la famille va être internée dans différents camps, dont Drancy et Auschwitz...

Le ton de ce roman, rédigé comme un journal intime, est assez original car, malgré sa dimension tragique, l'héroïne s'exprime toujours sur ce ton presque léger d'adolescente qui conteste tout et voudrait changer le monde. Mais le livre, par son sujet, reste bien sûr poignant et bouleversant, et en particulier avec la dernière page...

Marie était la tante de l'auteur, et l'ouvrage est très appréciable car on a différents documents (photos, photos des lettres échangées par la famille ou de papiers administratifs...) au fil de notre lecture, ainsi que plusieurs annexes à la fin. Ce roman est donc d'autant plus bouleversant qu'il s'agit d'une histoire vraie, et que l'auteur revient sur l'histoire de sa famille après la guerre à la fin.
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Je m'appelle Marie

Critique : Ce livre, s’appuyant sur des documents authentiques et tiré d’une histoire vraie, raconte l’histoire d’une famille juive, à travers le regard de la benjamine Marie, qui fut déportée du camp de Saint-Pierre à Marseille, en passant par Drancy, puis de son annexe Levitan, jusqu’à Auschwitz. Nous vivons avec eux les conditions d’emprisonnement, les problèmes liés au manque d’hygiène et à la malnutrition dans ces camps de concentration, où la solidarité fut le maître mot de cette famille, jusqu’au bout … un roman émouvant, dur, mais qui nous permet de nous plonger au cœur de ce monde qu’il ne faut pas oublier pour que cela ne recommence jamais !
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Je m'appelle Marie

Lorsque Marie et sa famille sont dénoncés et arrêtés, elle ne se sent pas concernée par le religion qu'on lui attribue et qui est la raison pour laquelle elle est considérée comme une ennemie. Avec sa famille, elle sera détenue dans une prison à Marseille puis à Drancy et à Lévitan ou elle aura bon espoir d'être libérée. Mais elle sera finalement déportée et tuée à Auschwitz avec sa mère et ses sœurs.



Les personnages sont des gens comme vous et moi, victimes de la guerre pour leur simple appartenance religieuse. Il ne sont d'ailleurs pas pratiquants mais descendent de parents Juifs. Marie, qui est le personnage principale est une jeune fille de 17 ans qui vit sa vie d'adolescente normalement malgré le fait qu'elle ait été obligé de quitter Paris pour fuir. Elle rencontre dans la prison ou elle est incarcérée une femme avec qui elle va créer une amitié très forte malgré la situation.

Suite de ma chronique sur le blog :)
Lien : https://vivrelireblog.wordpr..
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Je m'appelle Marie

Des récits sur le vécu des personnes juives, il y en a tellement que j’ai commencé ce livre un peu à contre coeur dans ma volonté de concrétiser un challenge.

J’ai ete cependant agréablement surprise car l’histoire touche un autre aspect de l’histoire que je n’avais pas encore rencontré: un combat pour prouver sa non-judaïcité quand on a été emmené lors d’une rafle... Cette histoire est un peu comme un journal intime d’une adolescente... l’histoire s’y enchaîne, on n’a pas le temps de larmoyer sur ce qui leur arrive car on nous expose simplement des faits... Du coté de l’écriture, je me suis un peu ennuyée à la lecture de ce roman mais je suis très contente de l’avoir découverte pour son aspect de l’histoire que je ne connaissais pas jusque là... Une histoire vraie qui ne peut que nous révolter même si le style d’écriture m’a semblé trop plat...
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Je m'appelle Marie

Un merveilleux livre, très bien écrit qui ému très vite!
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Je m'appelle Marie

Ce livre est bouleversant et nous apprend beaucoup de chose sur la seconde guerre mondiale et surtout sur les camps français. Une histoire qu'il ne faut pas oublier.
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Je m'appelle Marie

Depuis le début de la guerre, la vie de Marie a changé. Sa famille, française et athée, est désormais avant tout considérée comme juive. Et maintenant Marie se méfie de tout le monde, et la peur ne la quitte pas, car, dans la petite ville où elle vit, près d’Avignon, les dénonciations et les arrestations de Juifs se multiplient. Un matin de juillet 1943, Marie est réveillée par des bruits inhabituels : ce sont des miliciens et des soldats allemands qui viennent arrêter Marie et sa famille… Commence alors un long périple depuis la prison de Marseille jusqu'au camp de Drancy et aux entrepôts Lévitan de Paris.



L'avis d'Emma, 12 ans : Je n'ai pas trop aimé ce livre, car l'histoire est triste.



L'avis de la rédaction : Ce roman est d'autant plus marquant que, par la voix de Marie, l'auteur raconte l'histoire de sa propre famille.
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Je m'appelle Marie

Ce livre, s’appuyant sur des documents authentiques et tiré d’une histoire vraie, raconte l’histoire d’une famille juive, à travers le regard de la benjamine Marie, qui fut déportée du camp de Saint-Pierre à Marseille, en passant par Drancy, puis de son annexe Levitan, jusqu’à Auschwitz. Nous vivons avec eux les conditions d’emprisonnement, les problèmes liés au manque d’hygiène et à la malnutrition dans ces camps de concentration, où la solidarité fut le maître mot de cette famille, jusqu’au bout … un roman émouvant, dur, mais qui nous permet de nous plonger au cœur de ce monde qu’il ne faut pas oublier pour que cela ne recommence jamais !
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Je m'appelle Marie

Que ce soit des récits fictifs ou vécus, les livres qui ont pour sujet la seconde guerre mondiale sont toujours aussi "prenants". Et celui-ci ne fait pas exception.

Il fait partie de la collection Scripto de Gallimard et est écrit pour les ados dès 13 ans. Des héros proches de leurs lecteurs, voilà ce que promet cette collection. Dans cet opus, nous suivons le destin de Marie et sa vie de "prisonnière" dans les divers endroits réservés aux juifs par l'armée allemande et la "bêtise française" (comment appeler cette collaboration qui semble absurde aux yeux des générations nées après guerre). Marseille, prison Saint-pierre, Drancy, travail au magasin du Levitan puis le camp de Pitchipoi. En ce jour de février 1944 Marie a compris qu'elle va mourir, les allemands continuent leur "massacre" comme s'ils n'avaient pas compris, eux, que l'avenir leur donnerait tort. Une prière s'élève, celle que l'on psalmodie avant de mourir : schéma Israël, Adonai eloheinou, Adonai chad (Écoute Israël, l'Eternel est notre Dieu, l'Eternel est Un), ce sont les derniers mots du livre.
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Je m'appelle Marie

Durant la lecture de ce livre, j'ai ressenti toutes les émotions que l'auteur a essayé de faire passer en parlant à la première personne, à la place de Marie. Il y a aussi cette amitié entre Marie et une jeune femme nommée Perla. Elles ne se rencontrent pas forcément dans le meilleur lieu qui soit mais on s'attache vite à ces deux personnages. On espère qu'elles vont s'en sortir, ce qui attise la curiosité de tourner les pages et continuer l'histoire.

Les passages les plus émouvants et ceux qui m'ont le plus touchée sont le moment où Marie et sa famille sont arrêtées, j'ai été marquée par la violence de la scène. Le meilleur reste la fin comme la plupart des livres. La fin de ce livre est la plus importante car on va savoir enfin si Marie, sa famille et Perla survivent à la guerre et à la vie en camp.

Pour finir, ce livre est une histoire vraie dont des documents authentiques, prouvant l 'existence des personnages, ont été ajoutés dans les pages du livre. Cette histoire démontre aussi un fait historique, la souffrance des Juifs lors de cette guerre, la misère et la violence des camps de concentration, etc. Tout cela nous permet de connaître et comprendre cette période noire de l'histoire qui a marqué et continue de marquer plus d'un esprit.
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Je m'appelle Marie

Un ouvrage poignant malgré l'horreur des situations vécues par cette jeune fille, Marie et sa famille ! Que de terribles périples, de camps, sont décrits ici ! Saint-Pierre à Marseille, Drancy, Levitan, pour terminer à Auschwitz en passant bien entendu par le terrible wagon à bestiaux ...

Ce texte est, me semble-t-il important à lire ... on y voit les terribles conditions de détention, le traitement des allemands nazis à l'égard des juifs, sont évoqués aussi les enfants de Drancy ... mais quel courage, quel combat qu'est celui de cette famille qui jusqu'au bout reste solidaire, quoi qu'il arrive !
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Je m'appelle Marie

Il y a, dans la simplicité de l’écriture de Jacques Saglier, une intensité difficilement retranscriptible. Se basant sur l’histoire vraie de ses aïeux, il nous livre ici la déportation de ses grands-parents et de leurs enfants à travers les yeux de Marie, la cadette. Il a réuni les témoignages recueillis par son propre père pour en tirer un roman d’abord destiné à ses proches. Quelle belle idée que de nous en offrir la lecture ! Même si l’on pense avoir tout entendu au sujet de la 2nde guerre mondiale, ce récit revêt une importance cruciale qui mériterait d’être enseignée à l’école et qui, une fois encore, me fait prendre conscience de la fragilité de notre humanité, au sens empathique du terme. Je ne parviens pas à exprimer clairement les sentiments que m’ont procurée ce livre, mais je ne peux que vous le recommander, ainsi qu’à vos ados.
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Je m'appelle Marie

Ce livre est génial
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Je m'appelle Marie

J'ai vraiment aimé ce livre car il est touchant et intéressante. je vous conseille de le lire. Il raconte l'histoire d'une ado juif qui vit pendant la guerre 1939-45. Il mérite d'être plus connu .
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Je m'appelle Marie

J'ai vraiment adoré ce livre car il est vraiment très touchant malgré qu'il est vraiment très long a lire . je vous conseille de le lire.
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Je m'appelle Marie

L’histoire de cette famille dont la survie doit se faire au prix du reniement est aussi intéressante qu’originale. Mais la grande force du récit est de démontrer qu'une solidarité sincère peut naître de la détresse et n’entraîner aucune trahison.
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Je m'appelle Marie

Avec ce roman qui sonne juste, Jacques Saglier va plus loin qu'un devoir de mémoire, il touche au coeur.
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