Citations de Jacques Salomé (1514)
La vie est une succession de naissances et de reconnaissances faite de rencontres et de séparations.
Viendra ainsi se greffer la ferveur d'exister avec le plein de soi-même.
Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses.
Elle avait remarqué combien peu de personnes savent recevoir, combien sont nombreuses au contraire celles qui sont avides de donner et si semblent si démunis de l'offrande et le don gratuit.
Exister est, d'une certaine manière, prendre le risque de se séparer de l'autre en se différenciant.
Celui qui croit que des mots peuvent tuer, confond le discours et le message. Le discours est ce qui est dit, le message ce qui est entendu.
Le plus souvent, je demandais à l'autre de me respecter, alors que c'était moi qui ne me respectait pas en restant dans une relation qui me détruisait.
Pourquoi devenir quelqu'un quand on peut être soi-même ?
Nous passons trop souvent à côté des petits miracles du quotidien.
Il semble que nous ayons de moins en moins de temps pour nous arrêter, accueillir, accompagner un événement, amplifier une rencontre qui aurait pu se révéler à nous plus riche, plus chargée de possibles et de découvertes et transformer notre regard ou notre relation du monde.
Dire bonjour, une coutume qui se perd.
Dire bonjour, c'est un début d'apprivoisement, c'est l'amorce d'un échange, d'un lien.
Oser dire bonjour, c'est saluer l'imprévisible de la vie.
Il y a deux choses dans la vie qui ne sont négociables : la mort et l'amour.
Nous portons les cicatrices de nos blessures.
A nous de les honorer car elles disent aussi que nous avons survécu et que peut-être cela nous a rendus plus fort et plus lucides.
Lire, écrire, s'exprimer par la musique, la peinture, la danse ou la sculpture, autant de chemins offerts pour se dire et surtout pour aller à la rencontre du meilleur de soi-même. L'une des grandes fonctions de l'écriture réside dans son pouvoir libérateur et donc thérapeutique. Ecrire, c'est tenter de savoir ce que l'on écrirait, si l'on écrivait. "On ne le sait qu'après", disait Marguerite Duras. L'écriture est semblable à un chemin ouvert sur la quête de soi-même et de son propre mystère. Un chemin qui nous fait voyager à l'intérieur de nous, pour aller à la rencontre de quelques-uns de nos possibles.
Ecrire, pour aller mieux, pour donner une forme à son imaginaire, pour se relier au regard et à l'écoute de l'autre, se ressourcer et grandir.
Rire n'est pas une question d'habitude, c'est un plaisir, un plaisir vital. Rire est en relation directe avec le bien-être, le plaisir d'être vivant, le fait de se sentir bien dans sa peau et avec autrui. C'est une façon de dire :"j'occupe le présent, je ne suis pas soucieux de l'avenir, ni persécuté par mon passé." Rire est lié à la capacité de saisir la dimension joyeuse, étonnante ou surprenante de la vie dans une situation particulière....
Celui qui rit s'abandonne, s'ouvre. Il invite en quelque sorte l'autre à partager son plaisir et sa joie. On ne peut commander son rire, mais au moins peut-on le féconder par un sourire et le partager avec ceux qui se réjouiront de nous voir rire !
“Ne jamais laisser se perdre un sourire, s'égarer une caresse, renoncer à un baiser ou s'interdire une parole de bienveillance, sous peine de faire un trou, de créer un vide irrémédiable dans l'univers.”
Dire la vérité, mais laquelle ? La vérité importe pour le sens qu'elle recèle.
Au-delà d'un "je t'aime" c'est la caresse d'un regard, le cadeau d'un geste, l'accueil d'un sourire qui me reliera à l'aimé le plus surement, le plus durablement.
Partir à la rencontre profonde de l'autre, c'est découvrir, avec le temps, que nous avions un rendez-vous important avec nous même.
Je sais qu'un peu partout dans le monde
tout le monde s'entre-tue, c'est pas gai, mais d'autres s'entrevivent ,
j'irai les retrouver" - Jacques Prévert
S'entrevivre, quel verbe cadeau !
J'étais devenue aimance. C'est plus tard que j'ai entendu le sens profond de ce mot que j'avais inventé. L'aimance est un amour qui ne s'égare jamais, qui ne se perd pas dans l'amour de l'autre, un amour qui résiste à toutes les maltraitances, qui se nourrit de sa propre énergie, c'est pourquoi il survit à toutes les souffrances.
Ce que l'on reproche avec le plus de véhémence à l'autre,c'est ce qu'on n'a pas su recevoir de lui.