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Citations de Jake Adelstein (155)


« Tu as fait la seule chose que tu pouvais faire. Tu as pris la bonne décision. Aucun article ne vaut la peine de mourir, aucun article ne mérite non plus que ta famille meure. Les héros sont simplement ceux qui n’ont plus le choix. Tu avais encore le choix. Tu as fait le bon. »
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Le bar où il m’avait donné rendez-vous était un troquet sordide. Microscopique. Ça ressemblait plus à un placard. Un comptoir en pierre de lave traversait la pièce. Il n’y avait ni fenêtre ni table à laquelle s’asseoir. Il faisait si noir que chaque fois que j’allumais une cigarette j’avais l’impression de déclencher un incendie.
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Le journalisme est toujours une question de résultats et non d'efforts.
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Au Japon, tout est un art, même le vol. L'attaque est un art. Judo, aïkido et kendo, tout ceci est bien plus que de savoir anéantir votre adversaire, car il est question de maîtrise de soi.
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C'est quoi le yarusenai ?
C'est cet e-mail auquel vous ne répondrez jamais et que vous n'ouvrirez pas. C'est le mauvais conseil que vous avez donné et le coup de fil que vous auriez dû donner, et tout ce qui en découle. C'est le fait de penser aux amis dont vous croyez que vous auriez pu les sauver.
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J'étais sur le point de sortir quand il posa fermement sa main sur mon épaule pour m'arrêter. Je me retournai. Avais-je fais un terrible faux-pas ?
Il me regarda dans les yeux et montra mes pieds du doigt. "Vos chaussettes sont dépareillées, vous le saviez ?"
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Aux Etats-Unis, on paye des psychiatres, des thérapeutes, des conseillers, des coachs personnels qui écoutent nos problèmes, redressent notre amour propre, prétendent nous apprécier et nous donnent de bons conseils. Les amis font tout ça gratuitement, mais il est notoire qu’ils se font la malle quand les choses se compliquent.
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Les yakuzas aiment les banques étrangères, ils trouvent ça pratique. Le Crédit suisse n'était pas la première institution financière à être impliquée dans le blanchiment d'argent. Citibank a perdu sa licence au Japon en 2004, en partie parce qu'il apparaissait que les yakuzas s'en servaient pour blanchir de l'argent.
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Comme il était en train de devenir chauve, il se laissait pousser les cheveux sur le côté qu’il rabattait sur le dessus de son crâne, ce qui donnait cette « coiffure en code-barres », comme on l’appelle au Japon.
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I know that I started out as one of the good guys. I’m not sure I ended that way
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"Les meilleures personnes auxquelles prêter de l'argent sont celles qui sont déjà endettées. Elles sont tellement désespérées qu'elles vous paieront n'importe quel intérêt du moment qu'elles peuvent avoir du liquide sur le champ. Une fois qu'elles nous doivent de l'argent, il leur sera impossible de nous rembourser. Nous les possédons."
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Les Japonais estiment qu'il existe un seul art de vivre, d'aimer, de procurer un orgasme, de s'astiquer le casque, d'enlever ses chaussures, de manier une batte de base-ball, d'écrire un article sur un homicide, de mourir - et même de mettre fin à ses jours. Il y a une manière de faire - une manière parfaite - pour tout.
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[...] il exist[e] une loi qui ne peut être déjouée : celle du karma.

(«Avertissement»)
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If everyone is happy, no one is exploited.
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" Elle avait des chaussures et des chaussettes aux pieds. (C'est un autre détail important car si elle n'avait eu ni chaussures ni chaussettes - et qu'elles étaient introuvables sur les lieux du crime - cela permettait d'envisager un double suicide dans lequel son partenairw se serait dégonflé. Pourquoi ? Parce que les Japonais ôtent leurs chaussures et leurs chaussettes avant de se tuer."
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Jake Adelstein
Oh oui. Je suis rentré tôt à la maison aujourd'hui parce que j'ai eu une séance de chimio hier. J'étais trop malade pour aller travailler. Mais j'y vais presque tous les jours quand même.
Il ne pouvait pas se permettre de rester chez lui en attendant d'aller mieux. Il devait se rendre au travail tous les jours. Au Japon, cela coûtait une fortune de ne pas mourir.
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Parfois, dans la montagne, les animaux finissent par dessiner un sentier à force d’emprunter toujours le même chemin. Si tu ne le sais pas, tu es tenté de croire qu’il a été tracé par des hommes – parce que ça en a l’air. Si tu suis ce chemin, le sentier des bêtes, tu n’aboutiras nulle part. Les gens se perdent dans la nature, ils s’enfoncent de plus en plus et finissent complètement perdus. Parfois ils ne peuvent plus faire demi-tour et ils meurent. Cette voie n’est pas faite pour les hommes, c’est un détour mortel. Es-tu sûr de vouloir t’y aventurer ? Car cela ne te mènera pas là où tu veux aller.
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Vous vous demandez peut-être pourquoi les yakuzas sont tellement atteints par le cancer du foie. Cela a beaucoup à voir avec les tatouages. Ils sont nombreux à se faire tatouer lorsqu'ils sont jeunes, avec des aiguilles douteuses. Beaucoup contractent l'hépatite C et boivent comme des trous. C'est une combinaison mortelle.
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Les Japonais ont un mot si subtil et compliqué pour désigner la tristesse qu'aucune traduction ne lui rend justice.
Setsunai est habituellement traduit par "triste", mais il décrit plutôt un sentime de tristesse et de solitude si fort que vous pouvez le sentir physiquement dans votre poitrine, comme si vous étiez oppressé, comme si vous ne pouviez plus respirer : une tristesse physique et tangible. Il y a aussi ce mot, yarusenai, qui désigne une peine ou une douleur si intense que vous ne pouvez pas vous en débarrasser, qu'il est impossible d'en faire le deuil.
Il y a des choses comme ça. Vous les oubliez en vieillissant, mais à chaque fois que vous y repensez, vous sentez ce yarusenai. Il ne s'en va jamais vraiment : il se contente de se mettre dans un coin et de se faire oublier pour un temps.
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The cost of not dying was expensive, even in Japan.
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