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3.81/5 (sur 143 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Jane Corry est romancière et journaliste.

De 2007 à 2010, elle a été écrivaine résidente à la HM Prison Spring Hill, une prison pour hommes.

Pendant cette période, elle a également enseigné la création littéraire au département de formation continue de l’Université d’Oxford. Depuis, elle se consacre entièrement à l'écriture.

Après "La femme de mon mari" (My Husband’s Wife, 2016), son premier roman traduit dans plus de 13 pays, elle publie, en 2019, "Blood sisters".

son site : https://www.janecorryauthor.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/authorjanecorry/
Twitter : https://twitter.com/janecorryauthor?lang=fr

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Souliers d’école immaculés.
Va-et-vient des sacs bandoulière.
Battement des tresses blondes.
Deux paires de pieds. Une légèrement plus grande.
« Avance. On va être bientôt en retard. »
Toucher au but. Bientôt en sécurité.
Bord du trottoir.
Autre paire de pieds.
Non !
Un cri.
Silence.
Le sang qui coule.
La flaque qui s’étend sur le sol.
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Je retiens mon souffle tandis que le bord irrégulier entaille ma peau : un frisson sombre me traverse, suivi par la douleur. Les deux me sont nécessaires.
Mais ça n'est pas suffisant. La souffrance n'est pas assez aiguë. Elle ne l'est jamais.
Car ce sont les blessures que nous dissimulons au plus profond de nous qui engendrent les pires dégâts. Celles qui nous écorchent sans relâche, nous meurtrissent irrémédiablement. Et tandis que la douleur et l'angoisse grandissent dans nos têtes, elles deviennent bien plus néfastes qu'une plaie ouverte visible à l’œil nu. Jusqu'à ne laisser d'autre choix que celui d'agir.
Car désormais l'heure est venue.
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Si les choses s'étaient passées différemment, j'aurais pu être l'heureuse élue, d'ailleurs. J'aurais pu mener une vie à l’abri du danger. Pourquoi refusons nous de comprendre que les initiatives irréfléchies prises dans notre jeunesse - où l'on pourrait se croire instinctifs- ont des répercussions sur le restant de notre vie?
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Puis elle déposera ses offrandes dans l'endroit paroissial, à coté dune pierre tombale qui ne date pas d'hier. Toujours la même chose. C'est la constance du rythme de vie qui fait tenir certaines personnes.
Je m'apprête à briser le mien en mille morceaux.
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-Pointure?
- Trente-neuf et demi.
- On n'est pas chez Harrods ici. Trente-neuf ou quarante?
Je choisis le quarante. J'ai les pieds qui nagent dans les chaussures. Mais dix ans, c'est trop long pour avoir les pieds serrés.
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J’aurais pu faire ce que je voulais – en tout cas, c’est ce qu’ils affirmaient. Alison, la sœur brillante : forte en maths et en anglais, alors que les deux ne font pas forcément bon ménage ; quasi bilingue en français ; douée en sciences.
Le dessin avait toujours été le point fort de ma sœur. La voie toute tracée pour les élèves qui « ne s’en sortaient pas très bien » dans les disciplines traditionnelles. Une perte de temps pour les douées comme moi. En tout cas, c’est ainsi que mon école avait perçu la chose lorsque j’avais affirmé ma volonté d’intégrer une école d’art plutôt que l’université.
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La souffrance n’est pas assez aiguë. Elle ne l’est jamais.
Car ce sont les blessures que nous dissimulons au plus profond de nous qui engendrent les pires dégâts. Celles qui nous écorchent sans relâche, nous meurtrissent irrémédiablement. Et tandis que la douleur et l’angoisse grandissent dans nos têtes, elles deviennent bien plus néfastes qu’une plaie ouverte visible à l’œil nu. Jusqu’à ne laisser d’autre choix que celui d’agir.
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La souffrance n’est pas assez aiguë. Elle ne l’est jamais. Car ce sont les blessures que nous dissimulons au plus profond de nous qui engendrent les pires dégâts. Celles qui nous écorchent sans relâche, nous meurtrissent irrémédiablement. Et tandis que la douleur et l’angoisse grandissent dans nos têtes, elles deviennent bien plus néfastes qu’une plaie ouverte visible à l’œil nu. Jusqu’à ne laisser d’autre choix que celui d’agir.
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J’adore éveiller le talent de tous ces hommes qui m’entourent ! Pour certains, un don enfoui depuis des années, qui n’a jamais eu l’occasion d’émerger. J’aime à penser que mon père aurait été fier de moi. Parfois, j’en oublie même de me taillader la peau le soir. Mon niveau d’adrénaline est si élevé, à rester aux aguets au cas où un détenu ferait quelque chose, que je ne ressens pas la même soif qu’avant.
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Dans le cours que je dispense dans l’école professionnelle, j’utilise des miroirs pour que les élèves puissent copier leur reflet. Mais en prison, c’est interdit. Alors, à la place, ils vont se dessiner mutuellement. Les exercices par deux sont de toute façon un excellent moyen de rapprocher les gens. Ça leur permet de parler, de tisser des liens. À ce qu’on m’a dit.
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