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3.43/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1902
Mort(e) : 1978
Biographie :

Jean Fayard, né en 1902 et mort en 1978, est un écrivain et journaliste français, lauréat du Prix Goncourt en 1931 pour Mal d'amour.
Jean Fayard est le petit fils du fondateur des éditions Fayard. À la mort de son père, Joseph-Arthème Fayard, en 1936, il reprend la tête de la maison d'édition familiale.

En juillet 1940, il est présent à Londres et participe à l'élaboration de la première publication de la France libre, le journal Quatorze Juillet, mais dès la fin de ce mois, il retourne en France et retravaille dans sa maison d'édition qui fait notamment paraitre le journal Candide

Source : Wikipédia
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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Jean Fayard sur Antoine de Saint-Exupéry et le prix Fémina
Jean FAYARD raconte sa rencontre avec Antoine de SAINT-EXUPERY alors qu'il recevait le Prix Goncourt et SAINT-EXUPERY le Prix Fémina.

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Jean Fayard
Long comme un liseron et tout mince dans son veston bien correct, l'oeil timide derrière des lunettes de myope, la bouche toujours prête à exécuter un grand sourire poli, il a l'air d'un collégien que sa famille récompense. Ou, peut-être, plutôt d'un petit prince héritier à sa première sortie.

Figaro, 3 février 1958.
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_[...] Et toi, quand est-ce que tu repars ?
_Oh ben... Tout de suite... J'étais juste passé te voir comme ça, pour voir si tout allait bien...
_Ouais ! Il est bien temps de t'occuper de moi ! Il est bien temps, après tout ce que vous m'avez fait endurer, vous et votre salaud de père !
_Bon, eh bien je m'en vais... Au revoir, m'man !
Et voilà ! Je me suis levé, et je suis parti vers mon avenir, vers ma vie d'adulte, vers cette chienne de vie qui ne s'annonçait guère plus joyeuse que celle qui m'avait été offerte jusqu'à ce jour.
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Si quelques hommes aiment les dangers de la guerre, toutes les femmes aiment les dangers de l’amour.
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* - Ah ! Pardon ! Permettez-moi de m’étonner à mon tour. N’avez-vous pas reconnu que l’homme poursuit en vain son rêve et que, ni dans l’amour, ni dans l’art, il ne trouve la récompense de ses efforts ? Nous courons après une image que nous avons imaginée et chaque fois que nous croyons la reconnaître c’est une nouvelle déception. Notre mal, c’est d’être enfermés dans nous-mêmes sans espoir d’évasion, alors que nous voudrions par tous les moyens échapper à cette obsession : par le voyage, par l’art, par l’amour. Sans cesse, nous nous heurtons à l’un de nos quatre murs ; dans l’impossibilité r où nous sommes de communiquer avec les hommes, nous ne les comprenons pas et ils ne nous comprennent pas davantage. Un échange de sourires, des mouchoirs agités, quelques pauvres souvenirs à conserver : voilà tout ce que nous avons cueilli, tout ce dont il faudra nous contenter dans notre éternelle solitude.
- Mon cher Jacques— c’est mon âge qui me permet de vous appeler ainsi – vous n’avez compris que le début de ma pensée et vous allez sans moi vers des conclusions extrêmes. Soit, nous poursuivons des chimères, et je vous accorde que nous ne réussissons qu’à moitié ce que nous avons entrepris. Mais que serait la réussite ? Une béatitude semblable à celle des idiots. Imaginez-vous seulement un écrivain parfaitement content de lui, posant sa plume et déclarant : « J’ai dit tout ce que j’avais à dire », comme l’ouvrier qui a fini ses huit heures ? Ou bien l’amoureux qui songerait : « Je l’aime, elle aime. Je la comprends, elle me comprend. Elle ne me trompera pas, donc je ne serai pas jaloux ; je ne la tromperai pas parce que les autres femmes ne m’intéressent plus » ? Ce serait tout simplement absurde parce que le tourment, ou plutôt l’effort, est l’élément même de la vie ; et l’effort, c’est le décalage entre ce que nous faisons et ce que nous voudrions faire. Cela prouve moins notre faiblesse que l’infinie puissance de notre imagination. Le véritable optimisme ne consiste pas à ignorer le malheur ni à s’abuser sur ses illusions ; mais à en prendre bravement son parti, à accepter la souffrance pour prix de quelques joies instantanées, disséminées et précieuses. Si vous arrivez à jalonner votre vie de quatre ou cinq minutes pendant lesquelles votre rêve aura pris corps, vous aurez fait admirablement votre métier d’homme. Pour moi, peintre, tant pis si je n’ai rien su mettre d’universel dans mes toiles, si mes premières ambitions sont restées incomprises. Je serai satisfait si mon effort vain et démesuré m’a permis de comprendre un peu mieux le modèle humain que j’avais sous les yeux, et d’avoir respiré, fût-ce de loin, l’odeur d’un être vivant. Peut-être la liaison est-elle unilatérale, cela n’importe guère. Vous dites que nous sommes enfermés entre quatre murs. Je le veux bien, mais vous pouvons regarder par la fenêtre. Si nous voyons le soleil, tant pis s’il ne nous voit pas. Nous avons un instrument magique pour ressusciter la nuit ce que nous avons contemplé une fois pendant le jour.
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Il m’aime. Je crois que vous ne comprenez pas bien ce mot, mais étudiez la question. C’est un truc admirable et trop peu connu. Si vous voulez plaire à une femme, aimez-la. On n’a rien trouvé de mieux.
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Ecrire, c'est une douceur. Tout ce souci qui coule de soi et dont on espère qu'il ne reviendra plus dès le moment qu'il a trouvé des mots où se nicher. Parler aussi soulage, mais qui vous écoute ?
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Florence, assise aux côtés de Lamotte sur la banquette du restaurant, était jolie comme la femme d’un autre, nouvelle, énigmatique.
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