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Critiques de Jean-François Martin (138)
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La Dentriste

Voici un petit album amusant qui fait un peu le tour de la question des dents. Que cela soit dans les expressions populaires ou d'un simple point de vue chronologique d'apparition dans nos bouches, la dent est représentée dans tous ses états.



L'album se présente sous la forme semi-répétitive d'un " Au suivant ", dont on comprend, chemin faisant, qu'il s'agit d'un ordre de passage chez la dentiste... euh, dentriste, voulais-je dire. Le petit garçon que nous suivons n'a pas l'air trop rassuré, alors, pour tromper son angoisse, il se récite dans sa tête tout ce qu'il sait sur les dents : leur type, leur forme, leur éclat, les vraies, les fausses, chez les animaux, dans des objets, etc. et, rythmiquement, vient retentir un cruel " Au suivant ".



Et le suivant finira bien par être lui, mais ça, je vous le laisse découvrir par vous-même. Au final, un album que je trouve très malin sur le plan du texte (Thomas Scotto) mais dont les illustrations (Jean-François Martin) assez sombres m'ont moins emballée. Ceci dit, ne gardez pas une dent contre moi car ce n'est qu'un avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.



AU SUIVANT...
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Fables d'Esope

Biberonnée (comme tous les écoliers de France) aux fables de La Fontaine, j'ai découvert les "originaux" avec autant si ce n'est plus de plaisir que les enfants, pour qui les textes étaient assez complexes et qu'il était nécessaire d'expliciter.

Les illustrations de Jean-François Martin sont toutefois très explicites et permettent aux plus jeunes de pouvoir déchiffrer un peu mieux l'essence des textes.



Super album !
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Défense de Prosper Brouillon

L’auteur, Eric Chevillard, dénonce la mauvaise qualité littéraire de certaines œuvres pourtant lues et vendues à des milliers d’exemplaires.

Un lecteur, pour prendre la défense de son auteur préféré et s’insurger contre « une certaine critique parisienne incestueuse et blasée que le succès révulse », écrit un petit traité qu’il intitule « Défense de Prosper Brouillon » sur la dernière publication de son idole : « les gondoliers »

Afin d’étayer son analyse, le lecteur sort de l’œuvre des dizaines de citations, toutes plus…surprenantes (!) les unes que les autres, et en fait un commentaire. On est sidérés quand on apprend à la fin du livre, que toutes ces citations sont extraites sans retouche d’une vingtaine de romans français publiés ces dernières années.

Un petit livre ironique et plein d’humour, qui en dit long sur une certaine littérature très bien servie par le marketing, mais puisque ça se vend...Quant aux héros des « Gondoliers », tout se finit bien pour eux : « Et ils se regardèrent en rougissant, émus et émouvants, et se tinrent par la main jusqu’au rayon des fromages. » (Si ! Si!) A déguster sans modération, sourires (voire fous-rires) assurés.

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Sans papiers

Ils sont deux, un père et sa fille. Ils ont fui la guerre. Clandestins dans un pays dont ils ont rêvé après un long voyage raconté en quelques lignes. Mais on sent que cela a été dur pour la petite fille. Et puis..



'" Et puis, tout au bout du voyage, il y eut Paris.

Place de la République.

Nous sommes allés main dans la main jusqu'à la Seine.

Heureux et malheureux d'être là. "



La petite fille se dit française, enracinée. Mais il faut croire que la haine des hommes n'a jamais de fin....

Ce devait être une belle journée pour elle pourtant, ce jour-là. Elle qui avait tant assimilé en 4 ans...

Une histoire pour dire le drame des sans-papiers, vu à travers les yeux d'une fillette. Un texte sobre accompagné d'une illustration sombre, trop souvent, et animé d'ombres car dans ce monde il faut passer inaperçu, s'effacer...

Il y a du rouge aussi, celui du sang de toutes ces guerres et de rares taches de jaune. Rayon d'espoir vite disparu.



Un livre fort. Court et terrible.

A lire à tout âge.

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Fables d'Esope

Qui connait les célèbres Fables de la Fontaine ? Tout le monde. Peut-être moins connaissent les Fables d’Esope qui remontent au Vie siècle avant Jésus-Christ. J’ai souvent entendu que Jean De la Fontaine s’est inspirée de ces Fables pour écrire les siennes.

J’ai trouvé une belle édition avec les dessins très beaux et expressifs de Jean-François Martin. Un dessin par fable, pas de jaloux. J’ai trouvé les fables, très dures, j’avais commencé à les lire à mes enfants mais les leçons qu’on peut en tirer sont avancées. Les animaux sont cruels et ne font pas de quartier. Quelques fables donnent des conclusions identiques (La cigale et les fourmis, La fourmi et le scarabée par exemple). Intéressant à découvrir mais l’ensemble n’est pas très optimiste…

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Guerre : Et si ça nous arrivait ?

J’ai été attirée de suite par la forme originale de ce petit bouquin de 60 pages qui ressemble à un passeport. L’auteur, Janne Teller, a rédigé ce texte en 2001, paru alors dans une revue à l’usage des enseignants danois, alors que le débat sur l’immigration faisait rage au Danemark. Née à Copenhague en 1964 de parents immigrés austro-allemands, elle sait mieux que quiconque que la vie peut basculer du jour au lendemain en raison d’événements extérieurs.



Par ce court récit et un terrible changement de perspective, elle cherche à nous mettre dans la peau d’un immigré occidental et nous faire comprendre qu’on peut aussi, un jour, devenir un réfugié.

Par le tutoiement qui s’installe d’emblée, elle plonge le lecteur dans cette probabilité assez effrayante, il faut bien le dire. Pas d’apitoiement, mais une réflexion juste sur nos pratiques, nos schémas de pensées envers ces « immigrés qui profitent de notre hospitalité et ne vivent même pas comme nous ».

L’essai est pertinent et peut-être plus proche de la réalité que de la fiction, hélas. Il pose la question de notre attitude envers nous-mêmes et envers les autres et du sentiment d’empathie dont nous sommes, ou non, capables. Il pointe ce qui, pour des millions de personnes, ressemble au cauchemar quotidien et ne semble plus émouvoir personne dans notre Europe hyper sécuritaire.

Illustré par Jean-François Martin de dessins désincarnés qui renforcent encore le propos, ce texte mérite que l’on s’y intéresse pour susciter débats et réflexions dans nos classes.

Et si ça nous arrivait ?

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Guerre : Et si ça nous arrivait ?

Début du livre : "si les bombes avaient détruit la plus grande partie du pays, la plus grande partie de la ville?..." Un scénario "catastrophe"en France : toute ta famille est touchée, plus de maison, plus de repères...obligé de penser à l'exil au Moyen-Orient !...pour se retrouver en Égypte. Vivre comme un survivant, un réfugié avec tous les soucis que cela impliquent.



La France en guerre ? pour "de vrai" ?....bon les attentats c'est pas génial du tout, mais cet essai "nous fait froid dans le dos " et pourtant ! se retrouver dans la peau d'un réfugié hélas la triste réalité de notre actualité. Un petit "passeport pour la mort".."une vision d'horreur" et de la guerre en littérature jeunesse, qui je l'espère ne restera que sur un rayonnage de bibliothèque pour nos futures générations.....un livre qui ne transige pas !Un livre choc !

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Lumières, l'Encyclopédie revisitée

On célèbre cette année les 300 ans de la naissance de Diderot. Pour fêter l’événement, les éditions L’édune ont proposé à onze illustrateurs contemporains de revisiter la fameuse encyclopédie. Chacun d’eux s’est emparé d’un thème particulier (Agriculture - Histoire naturelle - Anatomie & Chirurgie - Sciences - Métiers de bouche - Beaux-Arts – Transports - Écriture & Imprimerie - Armes & Soldats – Mode - Artisanat) dont il a détourné, recomposé, actualisé et personnalisé à sa manière les planches originales. Frank Prévot signe les textes qui commentent et relient entre elles chacune des planches.



Le résultat est absolument somptueux. Un album au grand format cartonné (25 x 35 cm) dans lequel se succèdent des univers graphiques à la fois riches et modernes. Parmi les illustrateurs réunis, quelques-uns m’enchantent particulièrement, notamment Régis Lejonc, Charles Dutertre, Rascal ou encore Tom Schamp qui avait signé le superbe Fabuleux amour d’Aucassin et Nicolette. Les autres noms me sont inconnu mais je vous les donne quand même avec plaisir : Martin Jarrie, Jean-François Martin, Julia Wauters, Clotilde Perrin, Vincent Pianina, Albertine, Janik Coat. Chaque thème s’organise de la même façon. D’abord les textes correspondant à chaque planche revisitée, puis les planches elles-mêmes et enfin quelques planches originales de l’encyclopédie du 18ème siècle. Les articles rédigés par Frank Prévot sont plus fantaisistes qu’informatifs. Très variés, ils allient légèreté et humour. Surtout, ils permettent au lecteur de développer une compréhension fine du lien texte/image : redondant, complémentaire, contradictoire, décalé…



Cette encyclopédie revisitée est un objet-livre dont le caractère précieux (dans le sens culturel du terme) saute aux yeux. Un objet-livre où les arts s’expriment, où les univers graphiques se télescopent, se combinent et se rejoignent, où le texte et l’image donnent à voir et à réfléchir. Un objet-livre tout simplement incontournable, à lire, à faire lire et à offrir.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Les métamorphoses d'Aladin ou comment il fut ..

Voici la réédition d'un célèbre conte oriental, "Aladin ou la lampe merveilleuse", illustré en 1912 et reproduit sur les pages de gauche de l' album. A droite, un autre conte, "la ballade de la pie voleuse", a été écrit grâce à la pratique du caviardage. Cette technique recouvre d'encre certains mots du texte d'origine, ainsi que les illustrations, pour en reconstruire un nouveau. Un magnifique travail de création, de multiples possibilités de jeux avec les mots et les images. Superbe !
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Le puma aux yeux d'émeraude

A Puerto del Caïman, Julio César devait aller à la mine d'émeraudes. Un soir, son copain Samuel l'emmena dans la forêt amazoniène. Ils entendirent des bruits de fusils. Ils partirent tous les deux de leurs côtés. Quand Julio César découvrit un magnifique puma blessé et il voulut le sauver. En arrivant à la maison, il demande a sa mère d'appeler un vétérinaire. Quand le vétérinaire arriva, il lui conseilla de surveiller le puma pendant la nuit. Quand se fut au tour de Julio César de surveiller l'animal, il découvrit une pochette remplie d'émeraudes...
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Lumières, l'Encyclopédie revisitée

Repenser l'encyclopédie, voilà le beau projet auquel s'est attelé un collectif d'artistes avec le soutien de la ville de Langres, du CRDP Champagne-Ardenne et des éditions l'Edune à l'occasion du tricentenaire de l'œuvre de Diderot.



Le résultat est convainquant ! Le documentaire est à la fois original et dans la droite lignée de la pensée du siècle des Lumières. Le savoir est divisé en onze domaines, chacun étant, comme à l'origine, appréhendé à l'aide de textes et de planches d'illustration. La reproduction de certains documents d'origine permet de comparer l'évolution entre les deux oeuvres. Les textes alternent informations sérieuses et paragraphes humoristiques à visée réflexive.



Si tous les domaines sont habilement exploités, la diversité est amenée grâce aux illustrations. A chaque domaine du savoir un illustrateur est associé. Mes pages préférées concernent l'Histoire naturelle, les Sciences, les Beaux Arts, les Transports, et l'Ecriture. Les illustrateurs du XXIème siècle sont : Martin Jarrie, Régis Lejonc, Charles Dutertre, Jean-François Martin, Julia Wauters, Tom Schamp, Clotilde Perrin, Rascal, Vincent Pianina, Albertine et Janik Coat. Je tenais à tous les citer tant le travail est à chaque différent mais toujours magnifique. Enfin, cet album grand format à la couverture cartonnée, de 125 pages, comporte une présentation en introduction et un index des plus de soixante dix articles.



Un ouvrage de référence pour s'instruire et réfléchir, seul ou à plusieurs !




Lien : http://t.co/oVYmRpuD2v
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Défense de Prosper Brouillon

Si vous avez dans votre entourage quelques amis très engagés dans la défense de la littérature, la vraie, au point de s'étriper ardemment lors des repas ou autres brunchs que vous partagez pour tenter de définir ce qu'est un "vrai" écrivain, ce qui peut ou ne doit pas être lu... alors vous tenez peut-être là le cadeau idéal à leur déposer sous le sapin. Personnellement, je dois ces quelques heures de plaisir à une amie qui a pensé que cette lecture pourrait me détendre, me divertir... Gagné ! Il m'est rarement arrivé de rigoler toute seule dans mon lit au point de déclencher des miaulements rageurs de mon chat, incommodé par mes tressautements.



Prosper Brouillon est un écrivain à succès, de ceux dont on attend avec impatience la sortie du dernier roman, de ceux qui caracolent en tête des ventes avant même que les libraires aient terminé de mettre en place leur premier tirage. Un succès qui le place directement dans le collimateur du petit milieu germanopratin, toujours prompt à s'ériger en parangon de la vertu littéraire... Face à tant de haines, n'écoutant que son courage, Eric Chevillard, écrivain lui-même et connu également pour le feuilleton qu'il a tenu pendant de nombreuses années dans Le Monde des Livres, s'érige immédiatement en défenseur de Prosper Brouillon et de son œuvre. Et profite de la parution du dernier roman de l'auteur, Les gondoliers pour se livrer à une démonstration par l'exemple du talent du monsieur et de son incomparable apport au paysage littéraire français. Nous voici donc pris à témoins à l'aide de nombreux extraits de ce fameux livre...



Et c'est là que les épaules commencent à tressauter et les rires à se succéder. Car en guise de défense, la démonstration d'Eric Chevillard, habilement menée, offre au lecteur un florilège de phrases plus alambiquées et ineptes les unes que les autres... Ne citons que la première "Il jeta un œil circulaire dans la pièce" et surtout, l'analyse somptueuse que Chevillard en fait (mais que je vous laisse découvrir, sinon ce n'est pas drôle). Analyse qui se poursuit au fur et à mesure qu'il décortique les meilleurs passages du livre, pour le plus grand plaisir du lecteur qui ne sait plus comment faire pour arrêter de se moquer... et comprend soudain, en arrivant au bout à quel point l'exercice est de haute voltige. Car Eric Chevillard n'a presque rien inventé si ce n'est le nom de l'auteur et le titre de son livre. Les phrases citées, elles, sont bien réelles, extraites d'ouvrages d'écrivains publiés ces dernières années et parfois primés. Il est vrai que Chevillard a beaucoup lu... et il semble qu'il ait conservé un florilège, bien décidé à se venger de ces heures douloureuses passées à ingurgiter toutes ces phrases.



La vengeance est donc un plat qui se mange froid. Mais c'est si savoureux, si piquant et si mordant qu'on en salive de plaisir, un peu honteux mais bon... ça fait tellement de bien. Ah... vous souriez... vous avez déjà une petite idée de la personne à laquelle vous pourriez l'offrir... faites-donc. Il se trouve que l'objet est également très beau, très élégant et superbement illustré.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Guerre : Et si ça nous arrivait ?

"Et si aujourd'hui, il y avait la guerre en France: où irais-tu?" interroge Janne Teller, écrivaine née à Copenhague qui a travaillé pour les Nations Unies et l'Union Européenne sur "les problèmes induits par les conflits internationaux", dans Guerre: Et si ça nous arrivait? un petit essai sur la guerre (pour les ados) illustré par les dessins sombres, inquiétants et percutants de Jean-François Martin.

Ce scénario catastrophe très réaliste ne s'en tient pas à mettre le jeune en situation d'alerte (à la bombe, à la guerre,à la mort), elle le projette dans un bain de sang, ce qui m'a choquée ayant déniché ce livre sur un rayonnage enfants alors qu'il est destiné à des ados dénués d'angoisses existentielles, or l'âge de lecture n'est indiqué nulle part.

Donc je lis: "ton frère a perdu trois doigts de la main gauche dans l'explosion d'une mine", "des éclats de grenade ont blessé ta jeune soeur à la tête","une bombe a tué tes grands-parents maternels","ton frère a rejoint la milice",ta mère malade est "folle d'angoisse","rien n'est comme avant","il n'y a pas de travail", "tu es un étranger" réduit à "la pauvreté"... C'est très bien de provoquer l'empathie du lecteur, de lui montrer ce qui arrive en cas de conflit (bombes,froid,exil,mort,blessures,peur,haine,survie,colère,méfiance,rejet), de lui indiquer que rien n'est acquis et que tout peut changer du jour au lendemain, mais le "tu" m'a dérangée.

On a accusé ce texte d'être "politique" dans un monde politique, en effet Janne Teller l'a adapté selon les traductions. Mais ne l'est-il pas sous une couverture d'anticipation? Dans cette fiction, elle parle de la France sous dictature et de l'effondrement de l'Europe, "ta" famille démantibulée, à moitié détruite fuit en Egypte et ayant acquis avec beaucoup de difficultés la nationalité égyptienne, ne sait plus, lorsque la paix revient, quel est son vrai pays.

Remarque positive: j'ai adoré la conception de ce trompe l'oeil semblable à un passeport!
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La mémoire de l'éléphant

Un superbe documantaire sur fond d'histoire, vous saurez tout sur les éléphants, mais surtout sur toutes les choses qu'ils ont en mémoire.

Marcel le vieil éléphant nous apprend tout ce qu'il sait et on en redemande !

Une mise en page très sympa et des illustrations superbes une vraie merveille.
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Défense de Prosper Brouillon

Très bel objet de l'éditeur suisse Noir sur Blanc, dirigé par la grande Vera Michalski, bravo au concepteur graphique Paprika et à Jean-François Martin pour ses illustrations, pour ses ombres, il y a du Magritte chez lui, bravo. Il faut juste éviter de lire le texte. On dirait un journaliste qui essaie de faire l'artiste. En soi rien de rédhibitoire : les acteurs font souvent de bons réalisateurs; les critiques de cinéma, jamais. Irrité par les trois premiers chapitres, le lecteur arrive enfin à ce qui l'a attiré là, les extraits de romans de gare choisis pour amuser, la promesse d'une prose désopilante. Hélas. Ca ricane et c'est pédant. Un peu comme une commère persiflante qu'on évite de croiser au bureau: on plaint l'auteur en se disant qu'il doit être bien malheureux. Il paraît que c'est « une plume du Monde des Livres ». J'ai cliqué un peu pour lire ses critiques : il conspue Gavalda « assez pathétique » à ses yeux parce qu'elle évoque la « souffrance des vrais gens ». Je n'ai jamais lu Gavalda, mais il me l'a rendue sympathique. John Steinbeck n'a fait qu'écrire la souffrance des vrais gens, comme Zola, Dickens et Llewellyn. Même ridicules, les extraits moqués sont humainement - donc artistiquement - supérieurs à chacune des phrases snob de l'auteur, qui se croit astucieux. le titre tarte aurait dû m'alerter.
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Guerre : Et si ça nous arrivait ?

Un excellent petit fascicule, 50 pages, format passeport, et ressemblant tout à fait à un passeport européen.

Hélas, toujours d'actualité, voire plus que jamais.



L'auteur interpelle le lecteur, puisque tout le texte est à la deuxième personne du singulier.

Et essaie de nous faire vivre la guerre, non pas de l'extérieur, comme tout ce qu'on peut lire ou voir à la télé, mais de l'intérieur, en supposant que ça nous arrive à nous ici, en France.

Un peu comme les excellents dessins de Zep, suite aux problèmes de réfugiés en cet automne 2015 (TROUVER LIEN ?) mais son a déjà plus de dix ans, et hélas, il n'a pas vieilli.



A lire, et faire lire à tous.

Mais attention malgré sa petite taille, et son format qui fait penser aux "Petite Poche" Magnier, pas pour les enfants, mais à partir de l'adolescence.

A la fois parce que quelques descriptions sont dures, parce que ça pourrait inquiéter beaucoup les enfants plus jeunes. Et aussi parce que sans doute, ils n'ont pas le recul nécessaire pour comprendre combien il s'agit d'une situation "miroir", l'auteur a inversé ce que vivent les réfugiés actuels (je pense par exemple à la situation des couples mixtes).

L'auteur précise en postface que le texte traduit est adapté selon le pays de traduction.

Ce qui permet de "vivre" de l'intérieur ce conflit.

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Gare au carnage, Amédée Petipotage !

Ce livre parle de la vie des SDF. C'est l'histoire d'un homme pauvre qui devient ami avec un petit garçon qui s'appelle Amédée PETIPOTAGE. Amédée appelait tout le temps son ami Clodo. Un jour, Amédée lui demanda s'il pouvait garder son chien. Clodo réfléchit et accepta. Un soir, alors qu'Amédée regardait par la fenêtre pour voir si tout se passait bien pour son ami, une voiture noire mystérieuse passa avec trois homme habillés tout en noir et un petit chien. Quelques jours plus tard, la voiture revint...

J'ai trouvé ce livre facile car l'histoire était courte avec peu de personnages et des lettres écrites vraiment grosses. J'ai aimé ce livre car il est intéressant avec beaucoup de rebondissements. Je l'ai aussi aimé car il tient en haleine avec du suspense.

Anaïs



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Guerre : Et si ça nous arrivait ?

Dans ce court essai de 50 pages, le narrateur âgé de 14 ans vit dans une France en guerre. Les conditions d'existence sont très difficiles, la famille décide de s'exiler en Egypte où ils pensent trouver mieux. Mais là- bas leur vie est misérable, ils déchantent vite. Le narrateur grandit, se marie avec une amie d'enfance qu'il fait venir en Egypte et a un enfant avec elle. Il acquiert une nouvelle culture mais reste une interrogation : quel est son vrai pays ?

Ce court essai se présentant comme un passeport écrit a la deuxième personne a de quoi déconcerter. C'est la professeur de français de mon fils qui l'a fait lire à sa classe au cours d'une opération lecture. J'étais curieuse de le lire mais j'ai été perplexe. Il se présente sous la forme d'un essai, donc il n'y a pas de dialogue et il peut paraître rébarbatif. Je ne suis pas sûre que des adolescents l'apprécient non plus. Le thème abordé (la vie dans un pays en guerre ou dans un pays où on est réfugiés) est dramatique, d'ailleurs tout le texte est empreint d'une noirceur difficilement respirable. Je ne vois pas vraiment où l'auteur veut nous mener, pour moi c'est une lecture à côté de laquelle je suis passée.
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La mémoire de l'éléphant

Cet album, qui nous raconte l'histoire de Marcel l'éléphant, est truffé d'infos. Insolites ou essentielles, elles sont toujours là où il faut! Marcel se réveille? on nous explique le sommeil chez l'éléphant. Marcel prend sa douche? Petit cours sur l'anatomie de l'animal. Marcel travaille? revue d'ensemble des buildings du globe et de quelques évolutions informatiques. Marcel était matelot? Rapide descriptif d'un bon nombre de navires... Et ça continu tout au long du livre!

Avec en plus des illustrations vives et très soignées, cet album va plaire aux curieux.
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Guerre : Et si ça nous arrivait ?

J'ai tout de suite été attirée par l'objet qui se démarque des autres livres. Le sujet est lui aussi assez original et intéressant , mais selon moi c'est un court et un peu "facile". Si la situation s'inversait : la guerre éclate en France et on va se réfugier dans les pays du Maghreb. Une idée original que se soit le format, les illustrations ou le thème mais pas assez exploité.
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