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Critiques de Jean Guilaine (24)
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Les Chemins de la protohistoire: Quand l'Oc..

la préhistoire est l’œuvre de typologiste. Les progrès de la discipline ont permis de dépasser les 1ers essais de la vision historique. Dans la mesure où l’oralite a permis de dépasser les problèmes de la paolithique. Les cités Grecques avec le monde celtique qui m’est Cher. car la césure est factice. ma démarche n’a pas été que de terrain, en raison des enchaînements chrono- culturels. une geogistoire braudelienne. une sorte de protohistoire totale. l’absence de documents écris impose de combler ce handicap par le recours à une batterie de sources documentaires.
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Pourquoi j'ai construit une maison carrée

Je n'aurais sans doute jamais connu Jean Guilaine et ce livre sans cette bibliothécaire, qui me dit: "Vous me direz ce que vous pensez de ce livre...Je l'ai bien aimé ! Vous connaissez Jean Guilaine? Il est de Carcassonne..."

Alors pourquoi pas faire mieux connaissance avec un voisin dont le profil scientifique, d'une part et le titre de Professeur au collège de France et de spécialiste du néolithique, d'autre part m'auraient semblé ennuyeux, parce que sans rapport avec mes centres d'intérêts, sans cette suggestion littéraire pleine de sagesse.

Lire afin de mieux comprendre notre monde, est sans doute l'une des principales motivations d'un grand nombre de lecteurs et de lectrices. Et souvent chacun a sa propre période de prédilection et affectionne les auteurs issus de cette période ou l'ayant pour thème : contemporains, classiques....

Ma seule référence littéraire relative à la préhistoire fut "La Guerre du Feu" de J.H.Rosny aîné, reçu un soir de Noël de mon enfance dans l'édition Rouge et Or...et depuis, plus rien, pas un titre..

Alors oui, "Pourquoi j'ai construit une maison carrée", fut une découverte qui me procura un nouveau plaisir de lecture, celui d'une farce scientifique, souvent jubilatoire, mais oh combien sérieuse !

Quatre personnages principaux :Cano, est un jeune homme du néolithique, devant chasser et cueillir des baies ou des grains pour se nourrir. Il vit comme les autres membres de son groupe dans des tentes en peaux, qui sont progressivement remplacées par des huttes rondes..il a envie que les choses bougent, Golluk, le sage rigide et traditionaliste, n'ayant que les ancêtres comme références. Menil, père adoptif de Cano a quant à lui, constamment à la bouche le mot "progrès", il a voyagé, rencontré d'autres groupes, et veut initier ce progrès...Mais la résistance au changement est forte....et enfin Mémet, dirigeant politique cherchant à accroitre son pouvoir...

En nous faisant partager le vie de ce groupe, pendant une génération, très souvent avec humour, le Professeur Jean Guilaine, spécialiste du Néolithique, nous fait connaître toutes les mutations que cette période de 10 000 ans de l'histoire du monde, connut : variations du niveau de la mer, passage de la cueillette à l'agriculture, de la chasse à l'élevage, des tentes en peaux aux habitations, construites en pierres, rondes dans un premier temps, rectangulaires ensuite, des groupes de maisons aux premiers villages...mais aussi l'arrivée des nuisibles que furent rats et souris, des animaux de compagnies, chiens et chats...la découverte fortuite des métaux, l'amour vrai et l'amour tarifé..déjà...l'empâtement des hommes et femmes devenus trop sédentaires et l'apparition d'une hiérachie sociale...et de l'alcool.

Les anachronismes, voulus par l'auteur, nous feront sourire. Certaines conversations, assez décalées, entre personnages reprennent des expressions actuelles, sans doute afin de mieux nous montrer qu'aujourd'hui comme hier, l'Homme a toujours voulu améliorer sa condition, progresser, et que ces hommes et femmes du néolithiques furent les premiers hommes de notre ère moderne!

Jean Guilaine rétablit la vérité historique, en fin d'ouvrage

Quel plaisir que celui d'apprendre, de découvrir, de sourire de ces anachronismes.. Ces plaisirs nés de ces conversations décalées et modernes entre les personnages du roman, nous confrontent aussi à notre monde actuel.


Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Le sentier de la guerre : Visages de la vio..

Autant pour l’homme naturellement bon de Jean-Jacques , le sentier que les auteurs arpentent nous amènent à constater la présence de la violence aux époques les plus reculées de la Préhistoire . Violence certes , mais guerre est sans doute excessif avant le néolithique où les preuves deviennent patentes . Un essai déprimant pour les idéalistes mais fort intéressant.
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La France d'avant la France : du neolithiqu..

Rencontre de ces peuples de cueilleurs et pêcheurs.



Villages lacustres et chasses apparaissent, les pierres s'érigent, les lames s’affûtent et s'aiguisent.



Les conquêtes et les élevages se répandent.



Les peuples se regroupent, se combattent et se pacifient.



Les nations naissent et se développent, l'art se fait civilisation et culture.



Chemins à prendre sans détours et sans détours.
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Un désir d'Histoire : L'enfance d'un archéologue

Comment devenir archéologue lorsqu'on est un jeune garçon de la campagne, dont les parents tiennent une épicerie et dont l'enfance est marquée par un conflit : la Seconde Guerre mondiale ? C'est ce que découvre le lecteur dans cet ouvrage de Jean Guilaine.

Dans ce récit de la naissance d'une vocation, d'une passion pour l'histoire et l'archéologie, le lecteur (dont je fais partie) ne peut s'empêcher de faire des liens avec son propre vécu, et ce, même avec les générations qui nous séparent. Son récit peut ainsi être étendu, en partie, à l'enfance de tout un chacun : les terrains de jeux, l'école, l'apprentissage de la vie et de ses difficultés, la vie à la campagne, etc.

Ce qui m'a le plus intrigué dans cet ouvrage, c'est d'y découvrir un témoignage de la Seconde Guerre mondiale, se passant dans le sud de la France. En effet, on a pour habitude de lire le récit des camps de concentration, des prisonniers, des résistants, mais beaucoup moins de la vie quotidienne et de l'impact que le conflit a eu sur "les petites gens".

En plus d'un voyage temporel, c'est aussi un voyage géographique où le lecteur, connaissant pas ou peu le sud de la France, pourra y découvrir Carcassonne et sa cité mais aussi Villebazy des années 40-50, comme si nous y étions. du regard de l'historien, en quelques lignes, on ne peut que constater les impacts du temps sur une ville, une campagne, une population, des bâtiments ont été rasés depuis, des ponts construits, des noms de rues changés. Ainsi, plus qu'une simple autobiographie, ce livre, c'est la découverte de la France paysanne du siècle dernier, la découverte de la langue d'oc (dont je ne suis absolument pas coutumière), la découverte des coutumes d'alors.

Pour ma part, j'ai eu connaissance de Jean Guilaine dans sa participation aux recherches effectuées à Glozel, entre 1983 et 1990, peu en revanche dans mon parcours universitaire en Histoire. le constat reste pourtant le même que celui que l'auteur avait repéré en son temps : la préhistoire, par définition, est peu étudiée au bénéfice de civilisation dont nous possédons encore les traces écrites. Néanmoins, cet ouvrage peut être un relais de vocations pour les nouvelles générations : en partant de peu, à force de volonté, on peut devenir un archéologue reconnu.

Merci Babelio, de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage ainsi que son auteur.
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La plus belle histoire de l'homme

Bon livre de vulgarisation, sous forme d'entretien avec de grands spécialistes (généticien, archéologue) qui ont le génie de pouvoir nous faire visiter l'humanité en ses lointains prémices.

Passionnant, nous y découvrons que finalement, notre civilisation tellement fière de ses technologies, a bien à apprendre de nos lointains ancêtres!
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La plus belle histoire de l'homme

Encore une belle trouvaille de boîte à livres !



Dans ce dialogue avec trois spécialistes (un généticien et deux historiens), Dominique Simonnet interroge nos représentations de la préhistoire. A travers nos origines, c’est également notre société actuelle qui est passée au crible. Ensemble, les quatre hommes balaient bien des domaines, allant de la différenciation avec le singe aux différences ethniques actuelles. On évoque aussi le langage, l’art, la religion, la sédentarisation, les rapports hommes-femmes… Tout ce qui nous interroge sur nos plus lointains ancêtres.



Le livre est extrêmement bien ficelé, le dialogue et les très courts chapitres rendant la lecture rapide et fluide. On apprend énormément de choses en évitant le verbiage et le jargon scientifique. Bref, on tient entre les mains un ouvrage de vulgarisation s’appuyant sur des références scientifiques solides.
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Caïn, Abel, Otzi : L'héritage néolithique

Un livre qui m’a beaucoup plu !







Dans cet essai, Jean Guilaine évoque notre héritage néolithique. Qu’a donc inventé, développer, le néolithique dont nous sommes les héritiers aujourd’hui ? Beaucoup de choses en réalité, comme les basiques : sédentarisation et village, élevage et agriculture, nouvelles relations sociales.







Le livre est très accessible dans sa construction et dans son style. Il sera peut-être ardu pour un·e gros·sse néophytes, mais ne présenterait aucun souci pour l’amateur·trice.



Ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est que l’auteur fait un état des lieux mondial et pas uniquement européen/proche-oriental comme souvent. En effet, il y a eu plusieurs « foyers » de néolithisation, mais comme certains, comme l’asiatique, ne nous concerne pas, il est peu évoqué. Et j’ai trouvé très intéressant que soient évoquées les domestications de plantes et d’animaux qui nous sont très connus aujourd’hui, mais qu’on a découverts que très tardivement (coucou la découverte des Amériques).







L’auteur ne se limite pas non plus à une seule vision des choses. Il n’hésite pas à évoquer plusieurs hypothèses et ne se prive pas d’indiquer que certains sujets sont encore débattus. Une démarche que j’apprécie tout particulièrement.







J’ai beaucoup apprécié ma lecture et je ne peux que recommander cet ouvrage à celles et ceux qui s’intéressent à ce sujet !



À découvrir !
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Le sentier de la guerre : Visages de la vio..

Voila un archéologue et un médecin paléontologiste qui nous entraînent sur les sentiers de la guerre dans des temps et des régions où l'écriture n'existait pas. Sans sortir du cadre stricte de l'analyse archéologique et sans entrer dans des considérations spéculatives, ils nous révèlent, à partir des fouilles et des découvertes, l'émergence de la violence contrôlée qui transforma les hommes en guerriers puis les rassembla en armée.

L'ouvrage balaye le paléolithique et l'age de bronze afin de nous faire comprendre l'influence que la violence de groupe à pu avoir sur le développement des sociétés agraires au détriment des chasseurs-cueilleurs.

A partir des embryons d'information glanés sur les sites de fouilles, de leur confrontation avec une analyse anatomique poussée et des synthèses perspicaces et étonnantes de ces deux chercheurs, on voit apparaître peu à peu l'ombre, ou la silhouette, de ces guerriers préhistoriques ou de l'âge de bronze sans toutefois arriver à des certitudes.

Repoussant l'idée de temps primordiaux idylliques, ces travaux nous emmènent sur le chemin qui conduit tout droit à la formation des armées et des premières institutions militaires.
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Caïn, Abel, Otzi : L'héritage néolithique

Critique de Joël Chandelier pour le Magazine Littéraire



L'homme occidental moyen du XXIe siècle est urbain, connecté en permanence, assailli de nouvelles et d'images, dépendant d'innovations techniques toujours plus envahissantes. Cependant, au fond de lui, il y a un secret désir : revenir à la campagne et mener une vie simple - en un mot, cultiver son jardin. Mais qui imaginerait que, pour accomplir ce retour, il choisisse la dure vie des chasseurs-cueilleurs, ces nomades toujours en déplacement et sans toit fixe, se contentant de ce que la nature leur offre au hasard de leurs déplacements ?

Cette évolution est, pour Jean Guilaine, l'héritage du néolithique. De cette période, qui court de l'invention de l'agriculture et de l'élevage vers - 10000 jusqu'au début de l'âge du bronze vers - 2000, nous avons reçu un mode de vie tellement ancré en nous qu'il nous semble impossible d'en changer. Les nouveautés apparues à cette époque sont désormais partout. La maison dans laquelle nous habitons ? Un héritage du néolithique. Le commerce à longue distance ? Aussi. Le boeuf, le cochon ou le mouton ? La ville ? Itou. Pourtant, l'ouvrage montre combien l'abandon du mode de vie paléolithique ne s'est pas fait sans résistances ni retours en arrière. À partir de quelques centres pratiquement contemporains, situés au Proche-Orient, en Chine ou en Amérique, les innovations se sont lentement diffusées et n'ont touché la majorité de la population mondiale qu'après plusieurs millénaires. Presque partout le néolithique a apporté le village, l'irrigation, la domestication. Presque partout il a permis la croissance démographique, l'essor de l'art, l'apparition de l'écriture.



Pourtant, l'auteur l'avoue lui-même, le néolithique n'a pas bonne presse. Quand les enfants se passionnent pour la préhistoire, c'est à l'intrépide chasseur de mammouths qu'ils pensent, non au besogneux agriculteur courbé sur son champ de blé. Quand l'historien cherche les débuts de notre civilisation, il se tourne plus volontiers vers l'Égypte des pharaons que vers les modestes hameaux d'Anatolie. C'est que la liste de ce qu'il nous a légué n'est pas toujours reluisante : le néolithique a aussi inventé la guerre, les inégalités sociales, le désir de richesse, la destruction de la nature, l'exploitation de l'homme par d'autres hommes - des traits qui restent, aujourd'hui, de la plus brûlante actualité.



En fin de compte, c'est peut-être justement cette étrange proximité qui gêne : dans le néolithique, on ne trouve pas le dépaysement, mais le portrait sans fard des qualités et des défauts de notre société. Ce portrait, il faut malgré tout le regarder en face. Car, si l'on veut comprendre et modifier les comportements destructeurs qui risquent de conduire l'homme à anéantir son environnement et à mettre en péril son existence même, il n'est pas inutile de se pencher sur la période qui les a vus naître.
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Un désir d'Histoire : L'enfance d'un archéologue

Je suis un peu déçue de cet ouvrage. je m'attendais à une réponse à la question "comment devient-on archéologue" d'une façon plus personnelle et directe que cela. On découvre au travers de ce récit une histoire familiale certes touchante, mais qui ne m'intéressait pas spécialement car j'étais véritablement centrée sur cette question. Evidemment, on comprend que l'histoire déjà personnelle à pu jouer sur cette envie, mais je m'attendais à plus, à mieux. Si l'ouvrage se lit bien, je m'attendais tout simplement à autre chose. j'ai trouvé la plume sympathique à découvrir, mais je n'ai tout simplement pas accroché si avec le fond, ni avec la forme !
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Un désir d'Histoire : L'enfance d'un archéologue

On ne va pas se mentir, je ne m'attendais pas à ça.

Je m'étais imaginé une lecture empreinte d'archéologie ou tout du moins d'histoire, un texte empli de "quand j'étais enfant, je marchais les yeux rivés au sol à la recherche de ..." ou bien de " j'adorais jouer à fouiller dans le sable à la recherche de trésor..." Cliché me direz vous? Non, je ne pense pas. Pendant mes études, nous discutions souvent souvent de comment nous étions arrivé là et pour la majorité ces deux phrases collent parfaitement.

Alors oui, un peu surprise par cette lecture même si très intéressante d'un point de vue historique et humain: la vie pendant la guerre dans le sud de la France par exemple, mais soyons clair, une biographie pure et dure aurait peut être été préférable plutôt que l'enfance d'un archéologue certes, mais surtout l'enfance d'un enfant du sud né dans les années 30 et ça aurait été bien plus logique.

Donc on va dire que si vous voulez découvrir la vie d'un enfant né dans les années 30 dans le sud de la France, allez y mais ne soyez pas trompé par ce titre.

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Glozel: Résultats des recherches effectuées ent..

Ce livre m'a rappelé mes années d'études en Histoire : faire des recherches documentaires pour les Travaux Dirigés, lire des documents pas toujours accessibles en compréhension, tenter de lire des graphiques, des tableaux et essayer de trouver un consensus dans l'immensité des avis émis sur cette affaire depuis près de 100 ans. Selon moi, ce compte-rendu ne plaira pas à tout le monde, pour deux raisons :



1- le livre a pour sujet principal, la réouverture du dossier de Glozel. Une affaire qui a défrayé la chronique dans les années 1930 et qui s'est plus ou moins tassée avec le temps. J'ai, par ailleurs, dédié un article à ce sujet. L'ouvrage vient donc clore ce sujet et cela peut ne pas plaire à celles et ceux qui voient en Glozel un site archéologique datant du Néolithique.



2- Il s'agit là d'un ouvrage scientifique, d'un compte-rendu de recherches, co-écrit par plusieurs historiens, archéologues, chercheurs, etc. Il peut, par son aspect et son contenu freiner pas mal de monde à sa lecture. le vocabulaire n'est pas toujours simple à comprendre, il y a des graphiques dont on ne comprend pas toujours ce qu'ils veulent vraiment nous dire et surtout, Glozel, c'est près de 3 000 objets mis à jour ! de quoi faire tourner la tête.



L'ouvrage s'adresse donc, plus particulièrement, à d'autres chercheurs, physiciens, historiens, archéologues, chimistes, etc. ou aux très grands passionnés de l'affaire Glozel et des sciences de manière générale. En effet, il ne s'agit pas là d'un ouvrage de vulgarisation, mais un compte-rendu de recherches brut.



Néanmoins, la partie "Annexes" de l'ouvrage, qui regroupe l'opinion de nombreux archéologues, préhistoriens est beaucoup plus accessible. Elle permet de mieux comprendre l'impact d'une telle affaire dans l'imaginaire collectif, mais aussi dans la manière de faire l'histoire. Pour cela, l'affaire Glozel est mise en parallèle avec d'autres affaires plus ou moins connues.
Lien : http://eclairemoilectures.fr..
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Histoire de Carcassonne

Un ouvrage de référence sur Carcassonne.
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Les Chemins de la protohistoire: Quand l'Oc..

Se lit comme un long article d'une revue spécialisée

De belles illustrations, des schémas précis, le livre fait le point sur la diffusion des monuments et des objets de cette partie de l'histoire d'avant les gaulois....C'est bien écrit et on sent le fruit de quelques dizaines d'années de Passion et d'expertise.

C'est amusant d'apprendre que la civilisation est venue du moyen orient vers l'Europe de l'ouest.

Celà dit je suis resté un peu sur ma faim, ayant lu dans une critique que la partie habitations et naissance des villes étaient développée dans ce livre, alors que le sujet est juste effleuré

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Les hypogées d'Arles-Fontvieille : Et les gro..

Un bon ouvrage de vulgarisation sur les hypogées en Europe.

Un bon petit tour d'horizon.

En attendant les avancées de la recherche dans le sud-est de la France avec ceux d'Arles, je me délecte de cet ouvrage.

Je n'ai pas encore regardé le dvd, donc je ne peux pas vous en parler.
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Pourquoi j'ai construit une maison carrée

Pour les besoins du récit, Jean Guilaine a condensé en une génération les évolutions qui se sont produites sur une période un peu plus longue, sédentarisation, transformation du mode de vie, domestication du chat (le loup avait été domestiqué depuis plusieurs dizaines de millénaires), apparition de la guerre (enfin, développement, plutôt…). La montée des eaux aussi a été impressionnante, rappelez-vous le déluge de la Bible ou l’Atlantide, des récits ancrés dans les mémoires collectives et pour cause, si aujourd’hui on s’inquiète pour une montée des eaux de quelques mètres, on oublie que la mer a monté de presque 55 mètres entre le dernier maximum glaciaire et l’Holocène (et aussi que le trait de la côte atlantique était 5 mètres plus haut qu’aujourd’hui au 5e siècle avant Jésus-Christ, avec des sites de production de sel à Muron, presque à Surgères, à une cinquantaine de kilomètres à l’intérieur des terres pour ceux qui connaissent la Charente-Martime). Revenons au Proche-Orient… Ce roman est agréable à lire, avec de nombreuses touches d’humour, ce qui change d’autres romans (pré)historiques: soit ils sont agréables à lire mais plein d’erreurs pour les préhistoriens, soit ils sont écrits par des préhistoriens et parfois pas très agréables à lire. Jean Guilaine a réussi à éviter cet écueil!
Lien : http://vdujardin.com/blog/gu..
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Le sacre de l'homme : La naissance des civi..

Ce livre pour enfants issu d'un documentaire télévisé, raconte l'histoire de l'homme à l'ère néolithique : sédentarisation, agriculture, élevage, naissance des premiers villages, puis des villes et des premiers Etats, évolution des techniques, naissance de l'écriture. Peu de textes, mais l'essentiel est dit.
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Pourquoi j'ai construit une maison carrée

A ceux qui critiqueraient l'auteur et diraient qu'il a fait un livre fourmillant d'anachronismes, je répondrais que Jean Guilaine explique dans l'avant-propos qu'il l'a fait exprès. Son but était d'écrire un roman historique qui serait avant tout un divertissement, donc agréable à lire, et non truffé de jargon savant. En outre, l'humour est souvent de mise. L'auteur explique que si on veut, on peut le prendre autrement, mais que lui a écrit ce livre sur un ton humoristique. Effectivement, certaines situations sont amusantes: le mystère du blé qui disparaît, la façon de Golluk de tout ramener aux ancêtres et de dire «arcacum», la façon dont Ménil s'obstine à chercher comment obtenir des récipients en argile qui ne se craquellent pas, la façon dont les cousins se moquent de la communauté de Cando qui s'habille à l'ancienne, la fois où Cando se met à apprécier les ancêtres car ils sont favorables à son mariage, l'ambition d'Aladin quant à «son« mariage, etc.

[...]

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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Pourquoi j'ai construit une maison carrée

Pourquoi les profs d'histoire ne donnent-ils pas ce beau livre à lire à tous leurs élèves ? je suis certaine qu'ils en retiendraient beaucoup plus sur la vie au néolithique !
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