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Critiques de Jean Léturgie (137)
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Lucky Luke, tome 19 : Sarah Bernhardt

Voici un album honnête de la période sans Goscinny, c'est-à-dire, un piètre album. C'est poussif, pas drôle et ça me rappelle un vieux slogan publicitaire d'une boisson sans alcool où il y avait le nom d'un pays dedans (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...) : ça a la couleur d'un Lucky Luke, ça a l'odeur d'un Lucky Luke, mais... c'est une pâle copie des bons Lucky Luke.



Les auteurs ont repompé des situations d'anciens albums, le parcours en bateau à roue comme dans En Remontant le Mississipi, l'épreuve entre les deux chanteuses comme dans Calamity Jane (bras de fer) ou Les Rivaux de Painful Gulch (concours agricole), une série de piratages ou d'attentats comme dans La Caravane, etc.



Bref, aucune originalité, des gags creux, des références culturelles de second degré, certes, mais pas drôles pour deux sous. Rien qui puisse nous consoler de la disparition du génial René Goscinny dont la perte est lourde pour la série Lucky Luke, tout comme elle le fut pour Astérix ou Iznogoud.



Si vous ne connaissez pas du tout Lucky Luke, n'essayez surtout pas d'y goûter avec cet album, allez plutôt voir dans tous les albums sortis entre les excellents La Ville Fantôme et le Pied-Tendre.



Du moins c'est mon avis, et, vous connaissez la musique, c'est bien peu de chose.
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Les précieuses ridicules (BD)

Texte très fidèle à celui de Molière, j'ai eu plaisir à relire celui-ci adapté et mis en images, le tout pour former une bande-dessinée assez comique (donc toujours dans l'esprit du texte originel) afin, non pas de le vulgariser, mais de le rendre peut-être plus facilement accessible à un plus grand nombre de personnes, jeunes ou moins jeunes car le texte en lui-même reste indémodable.

Gorgibus, en tant que bon bourgeois souhaite marier au plus vite sa fille Magdelon et sa nièce Cathos. Pour elles, il s trouvé de très bons partis : La Grange et Du Croisy mais malheureusement, ces derniers ne trouvent pas grâce aux yeux de ces précieuses. Étant attiré par tout ce qui brille et par le beau parler, celles-ci tomberont-elles dans le piège tendu par les laquais de ces derniers ? Certes, ils ont l'art de tourner des vers (enfin, l'art de faire croire qu'ils en sont capables) et l'art de se déguiser pour se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas...Cela suffira-t-il à nos précieuses...ridicules ?



Une comédie qui prête toujours à sourire, remise un peu au goût du jour avec l'adaptation en bande-dessinée ! Cependant, la morale, elle, reste inchangée et l'on voit que cette dernière n'est pas prête de l'être : du moment qu'il y a du beau langage, n'importe qui est prêt à y croire du moment que cela leur apporte du rêve mais à partir du moment où les masques tombent, alors là, c'est une toute autre paire de manches (non, non, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : même si il est vrai que la politique est un domaine dans lequel ce genre de laisser paraître et laisser ouïr excelle, je ne dirais pas que c'est le seul exemple que nous avons encore de nos jour sous nos yeux. Au contraire, à nous de nous réveiller et de ne pas se laisser endormir uniquement par de belles paroles, et ce, dans quelque domaine que ce soit ! L'amour, ah, l'amour...en a toujours été et demeure le plus coquin des pièges !

Un texte indémodable et un ouvrage ici à lire et à relire sans modération !

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La Farce du Cuvier

Je continue la découverte de cette série mettant en BD les grands textes classiques. La Farce du Cuvier fait partie des oeuvres à ne pas rater dans la littérature médiévale. En effet, très moderne avant l’heure, elle met en scène un mari soumis à sa femme, battu par cette dernière. Les rôles sont inversés. Avec sa mère, l’épouse lui fait faire sous la contrainte une liste des corvées que devra prendre en charge Jacquinot. Mais il faut se méfier de l’eau qui dort. Le pauvre mari est bien gentil mais il a aussi ses limites…



Quel plaisir de retrouver ce fabliau bien connu en BD ! J’ai particulièrement aimé les mimiques attribuées à Jacquinot, qui se débat entre deux harpies. On sait qu’à cette époque, et pendant bien longtemps, l’homme devait régner en maître dans son logis. Imaginez un peu la réception de ce texte au XVe siècle ! Ça n’a pas dû être triste !



Un grand bravo à Simon et Jean Léturgie pour cet album !
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Spoon & White, tome 9 : Road'n'trip

Après une longue période de silence et un changement d'éditeur (passage de Vents d'Ouest à Bamboo) le duo de flics américains revient dans des aventures plus pétaradantes que jamais.



Spoon, le nabot vindicatif fan de Clint Eastwood (et de Disney) et White le grand dadet "descendant des passagers du Mayflower" sont opposés en bien des choses, mais ont en commun d'avoir le béguin pour la jolie journaliste Courtney Balconi.



Croyant chacun qu'elle veut se fiancer avec lui, les deux compères/ennemis vont se lancer sur ses traces dans une enquête dans la ville natale de Spoon.



Content de retrouver ce tandem des "pires flics de NYPD", mais ressenti un peu mitigé avec cette histoire qui manque un peu de clarté.

Jubilatoire et rigolo tout de même !
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Rantanplan, tome 1 : La mascotte

Toujours dans ma plongée en enfance, je suis tombé cette fois sur Rantaplan ! Le très célèbre chien idiot et incapable de juger convenablement les gens est cette fois-ci le personnage majeur d'une série qui lui est consacré.



Et même si j'aime bien Rantaplan lorsqu'on le croise dans un tome de Lucky Luke, il faut avouer qu'un tome centré sur lui, c'est drôle cinq minutes, mais rébarbatif à force.



Une série que je ne continuerais donc pas, car ça tourne un peu trop en rond.
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Spoon & White, tome 6 : XXL

Spoon & White, sont les deux seuls flics blancs du commissariat de Harlem.

Spoon est un nabot vindicatif, fan de Clint Eastwood et des classiques Disney, White est le fier descendant des colons du "Mayflower" (bin voyons !)



Les deux sont amoureux de la jolie journaliste Courtney Balconi, mais le coeur de la jeune femme ne bat pour aucun des deux, car elle les tient pour que ce qu'ils sont : deux imbéciles !



Dans cet épisode, la firme Mochy met en vente une nouvelle gellule amaigrissante le Grem 443, mais une tribu indienne revendique la possession de l'ingrédient principal : une rare variété de cactus...



Le scénario est malin et original, il est en outre parsemé de clins d'oeil référentiel amusants.



Spoon & white est une série comique, intelligente et véritablement drôle, une série qui date du début des années 2000, mais qui est en cours de republication.
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Spoon & White, tome 1 : Requiem pour dingos

balayé starsky et hutch atomisé les armes fatale pulvérisé les pièges de chistal. voici spoon et white. white est grand et crois qu'il a descend des premiers colons, spoon et petit volubile et se prend pour l, inspecteur Harry, ils sont 👮 policiers a la brigade criminelle de New-York. l, un est niais, l, autre abruti. tout les sépare , une seule chose les rapproche leur amour immodéré pour la pulpeuse Courtney balconi, reporter de choc . une série qui multiples les clins d'oeil sur les films cultes comme piège de cristal ou l inspecteur Harry.

les personnages sont facétieux, l humour corrosif, la nouveauté et qu'il sont les seuls blanc dans un commissariat de noirs. tous aux abris voila spoon et white.

jubilatoire. 👍
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Lucky Luke, tome 23 : Le Daily Star

Voilà un album de Lucky Luke comme je les aime : de l’humour, des running gags qu’on a plaisir à revoir, de l’Histoire de l’Amérique et un Lucky Luke qui se fait voler la vedette par le personnage de Horace P. Greely, journaliste intègre et fondateur du journal Daily Star qui imprime plus vite que l’encre ne sèche.



Oui, Horace est une sorte de Twitter avant l’heure car il donne les infos en temps réel.



Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire et encore moins à écrire, dès lors, lorsque vous imprimez noir sur blanc que les alcools servis par le parton du saloon sont frelatés, ne vous étonnez pas que ce dernier vous expulse de la ville.



De nombreuse fois, Horace et sa Washington Impériale n°3 offerte par ses parents se sont retrouvés dans le cours d’eau à la sortie de la ville. C’est d’ailleurs là qu’il a fait la connaissance de notre cow-boy solitaire préféré et de son fidèle destrier.



Horace est un personnage drôle, attachant, émouvant dans sa quête de publier la vérité, sans langue de bois, comme tout journaliste devrait être.



Hélas, vous savez comme moi qu’on aime museler la presse en la corrompant (tout Homme a son prix) ou en menaçant les gens qui veulent creuser dans la fange pour extirper la vérité.



Ça ne va pas faire plaisir à certains dans la ville de Dead End City où le tenancier du saloon n’a pas apprécié l’article sur son whisky frelaté et l’épicier sur ses marges exagérées.



Beaucoup d’humour dans cet album, de l’humour fin, en plus, avec Lucky Luke et Horace cherchant par tout les moyens à imprimer le journal, sur tous les supports possibles et imaginables – ce qui donnera des clins d’oeil des plus amusants sur notre époque – et l’imprimant même avec du café lorsque l’encre n’arrivera pas.



« Vous manquez de café ? Faites infuser votre Daily Star ! »



Inventant des slogans publicitaires, se faisant payer en nature, inventant le premier journal parlé, gravant son nom sur les fers de son cheval, Horace n’est jamais à court d’idées pour diffuser son journal, ne se sentant plus lorsque les ventes passent de 30 à 35 exemplaires.



J’avais déjà pris un plaisir fou à lire cet album post-Goscinny (R.I.P.) qui contenait tout ce que j’apprécie dans les aventures de Lucky Luke et j’ai pris autant de plaisir à le relire et m’esclaffer devant leurs bons mots.



Rien à redire, cet album est une belle réussite et il peut trôner avec mes Lucky Luke préférés !


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Lucky Luke, tome 33 : Kid Lucky

Une belle BD pour enfant (et adultes bien sur!!), avec les dessins de Morris ; ce qui permet de rester dans l'esprit de Lucky Luke.



Ce tome nous apprend bien des choses sur la jeunesse de Lucky Luke. Il est déjà un tireur hors pair au lance pierre. Son caractère est déjà bien trempé. D'ailleurs dans ce tome il est enlevé par les indiens et il compte bien ne pas se laisser faire.

Mais sans doute une phase importante de sa future vie d'adulte : il rencontre Jolly Jumper encore jeune poulain dans cet épisode.



Une lecture bien agréable, avec un zeste d'humour...

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Cotton Kid, tome 2 : Charivari dans les bay..

On retrouve beaucoup dans le graphisme et même dans l’ambiance et le style d’histoire, l’esprit de la série Lucky Luke, et tout particulièrement les épisodes où Lucky Luke est enfant, le tome 64, Kid Lucky (1995) et et 68, Oklahoma Jim (1997). Rien d'étonnant puisqu’il s’agit des albums réalisés par la même équipe, Jean Léturgie au scénario et Pearce au dessin. Pearce étant le nom du duo Yann et Conrad. C’est comme s’ils avaient voulu continuer la série Kid Lucky (qui ne reprendra qu’en 2011 mais sans eux, avec Achdé en solo à la création., Cotton Kid, c’est six tomes publiés entre 1999 et 2003.

Donc voici un petit gaillard de bonne famille mais espiègle et aventureux qui part seul à l’aventure, quittant l’exploitation cotonnière familière pour s’aventurer dans le bayou. C’est un bon mélange entre Kid Lucky et les personnages de Mark Twain. L’aventure est mouvementée, rocambolesque et l’humour est essentiellement burlesque. J’ai aimé l’usage du vocabulaire Cajun qui donne une couleur locale, le choix de la localisation de l’histoire en Louisiane est une bonne idée, qui donne un cachet original. C’est du genre de ces séries pour jeune public où les enfants auront plus de jugeote que les adultes, plaisante, dynamique, et distrayante, ce qu’il faut pour passer un bon moment.

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Rantanplan, tome 4 : Le Clown

Le propre d'une bande dessinée humoristique, c'est de faire rire, et bien là c'est totalement raté, je n'ai pas esquissé le moindre sourire. Il y a certaines séries dérivées de séries célèbres qui aurait mieux fait de ne jamais dériver.
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Percevan, tome 1 : Les trois étoiles d'Ingaar

Difficile de savoir où va nous emmener ce premier album de Percevan. L'histoire, qui tourne autour de la légende de trois joyaux perdus, est somme toute très classique, mettant en scène l’affrontement inévitable d'un homme puissant, riche et méchant et d'un jeune et preux chevalier.



Classique aussi, le coup du duo du beau chevalier à la superbe chevelure rousse qui séduit toutes les femmes et du troubadour maladroit et drôle, mais évidemment petit, gros et plutôt moche. Mais celui-ci rattrape au moins le manque d'humour de celui-là. En revanche, le méchant Mortepierre est bien réussi : sans foi ni loi, il méprise tout le monde, fait emprisonner jusqu'à ses alliés et donne d'allègres coups de pieds en récompense aux manants qui prennent la peine de lui indiquer son chemin. Quant à Balkis, il va falloir plus d'un album pour savoir si le personnage est intéressant ou pas.



Un dessin lui aussi très classique, même si l'on trouve par-ci par-là quelques tentatives sortant de l'ordinaire, comme la planche où le mage Ciensinfus et son chat Belphégor provoquent une vision aux couleurs psychédéliques, qui rappelle un peu Druillet (toutes proportions gardées, s'entend). Et puis la narration a tendance à s'enliser lorsque Percevan part à l'assaut du château de Mortepierre, tout ça manque de rythme, ce qui fait que l'album se termine sur un sensation de frustration. Il manque un rien de je-ne-sais-quoi, un brin de fantaisie (sans mauvais jeu de mots), d'esprit d'aventure, davantage de maîtrise du récit, également, pour en faire une bande dessinée qui sortirait du lot. On peut penser que ces défauts sont ceux typiques d'un tome 1... C'est à voir. J’attends de lire la suite pour me former une opinion plus ferme.
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Lucky Luke, tome 19 : Sarah Bernhardt

Voilà une façon originale de rendre hommage à un monstre sacré du théâtre pour le 100eme année de sa mort : la lecture d'un album de Lucky Luke consacré à la grande "Sarah Bernhardt".

Morris au dessin, Xavier Fauche et Jean Léturgie au scénario s'en donnent à coeur joie en proposant de raconter à leur façon le voyage aux États-Unis de la tragédienne la plus renommée de son époque.

Cela commence plutôt bien car ils se moquent gentiment de son style de jeu emphatique en la faisant débarquer déclamant un poème de Sully Prudhomme, qui deviendra plus tard le premier lauréat du prix Nobel de littérature (c'est moi qui le précise).

Elle fait l'objet d'amour mais aussi de haine, les puritains la considérant comme une courtisane qui risque de contaminer la morale de la société. Alors que la troupe théâtrale se lance dans un voyage en train Lucky Luke est chargé de la protection de Sarah Bernhardt. Il va avoir du fil à retordre d'autant plus qu'elle s'évanouit dès qu'elle a une contrariété.

Après, on sent que c'est un peu daté avec un don de baleine morte pour faire de la publicité et un concours pour la départager d'une rivale voulant occuper la scène, pour le moins misogynes avec épreuves de tricot, de cuisine et de forte voix.

Et pourtant, même les indiens vont être sous le charme de son regard ardent, de ses gestes passionnés et de ses intonations fougueuses qui ont fait de la tragédienne française une légende vivante.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge XXème siècle 2023

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Lucky Luke, tome 32 : Le pont sur le Missis..

Ce cher vieux Mississippi ! Je l’avais déjà remonté en bateau mais là, on va faire un pont. C’est tout con, un pont… Ben non !



Entre nous, les frères Cayman auraient dû laisser Lucky Luke monter sur le bateau qui traverse les deux rives du Mississippi (entre Saint Louis et Illinoistown) et ne pas le faire chier, parce que quand on fait chier Lucky Luke, la riposte arrivera plus vite que tu ne le penses.



Si cet album n’a pas la saveur du magnifique "En remontant le Mississippi", puisque Goscinny nous a quitté (putain de test à l’effort !), il en a tout de même le goût et on retrouve tout ce qui fait le sel des aventures du cow-boy solitaire, c’est-à-dire sa pugnacité pour lutter contre les Méchants, qui, dans ses albums, sont souvent plus bêtes que méchants.



Nous n’échapperons pas au duo bien huilé des frères Cayman qui ont tiré toutes les ficelles de la ville (mais pas celles des Tampax© ! Oui, je sors) et qui font fric de tout bois, même sur les ventes de cercueils !



Ils règnent sur les deux villes, tels deux mafiosi et tout le monde leur refile des parts sur tout. Ils sont de toutes les combines et comme le chantaient si bien les Frères Rap Tout ♫ Faut qu’tu craches, faut qu’tu paies, Pas possible que t’en réchappes, Nous sommes les frères qui rappent tout ♪



Leur petite entreprise ne connait pas la crise car quand on est maire des deux villes traversées par le fleuve capricieux et qu’on est gérant des bacs de transport, le business veut que l’on fasse patienter les gens le plus longtemps possible afin qu’ils dépensent leur argent dans vos saloons, salles de jeux, pompes funèbres…



Il y a de l’humour, surtout avec l’arrivée de Ned, vu dans le tome "En remontant le Mississippi" le meilleur pilote sur le Mississippi, jamais avare d’une anecdote, accompagné comme toujours de son acolyte Sam, détenteur du titre du meilleur verseur de café du Mississippi et du Missouri réunis !



— Au fait, vous ai-je raconté le jour où le Mississippi était tellement sorti de son lit que j’ai jeté l’ancre dans le jardin de la Maison Blanche ?



On a de l’action, de l’humour, une belle aventure, un bras de fer avec les frères Cayman, jamais à court de mauvaises idées pour faire capoter la construction de ce pont par l’ingénieur James Eads.



Anybref, on peut le classer dans les Lucly Luke "post-Goscinny" qui sont correct niveau scénario, même s’il ne se classera pas dans les albums de tête de cette ère-là ("Le Daily Star" reste le meilleur "post-Goscinny" pour le moment).



À savourer avec un bon Mojito.



PS : À souligner un petit anachronisme dans les lectures de Jolly Jumper ! Sur une planche, on voit Jolly Jumper lire Tom Sawyer, or "Les Aventures de Tom Sawyer" ont été publiées en 1876 soit deux ans après les événements relatés dans l’album. Oui, ce qui se déroule dans l’album est véridique. Morris a basé son histoire sur des faits réels et s’est librement inspiré de la construction du Pont Eads, qui relie Saint-Louis, dans le Missouri, à East Saint-Louis dans l’Illinois.


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Rantanplan, tome 1 : La mascotte

Quand Rantanplan, le chien le plus bête de l'histoire de la bande dessinée devient le héros à lui tout seul d'un album, ses travers sont evidemment mis en valeur .

Il va devenir la mascotte d'un régiment de cavalerie et quitter son pénitencier . Bien entendu, son interprétation toujours erronée des événements qui lui arrivent va amener pas mal de quiproquo.

Bon, honnêtement, rien d’extraordinaire que cette bd...On peut parfaitement se passer de sa lecture...
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Lucky Luke, tome 35 : Le Klondike

Le klondike est un endroit fort connu pour celui ou celle, qui, comme moi, a lu la jeunesse de Picsou car ce dernier y avait participé, lors de cette fameuse la ruée vers l’or qui eut lieu en 1896, et notre canard, à force d’acharnement, y avait trouvé la fortune.



Si l’album "Les Dalton dans le blizzard" ne manquait pas d’humour et de flegme du mounties qui aidait Luke à les récupérer, celui-ci n’aura que la neige en commun avec son prédécesseur publié aux éditions Dupuis.



Si l’humour est présent, il n’est pas présent à forte dose et le mounties de cet album est d’une imbécilité à faire peur.



Personne ne saura jamais pourquoi il ne voulait pas que Lucky Luke fasse le voyage jusqu’au klondike, mais ce running gag n’a de gag que le nom parce que hormis sa dernière apparition assez drôle, pour le reste, il ne l’était pas.



De plus, nous sommes dans des albums politiquement correct où Lucky Luke mâchouille son brin d’herbe et boit des limonades ou autres boissons soft.



Nous retrouvons une vielle connaissance, Waldo Badminton aperçu dans l’album "Le pied-tendre" et ce dernier est sans nouvelle de son valet, parti chercher de l’or dans cette contrée inhospitalière qu’est celle du Klondike.



Si vous pensiez que la case avec tout ces explorateurs du dimanche (et des autres jours de la semaine) franchissant Chilcoot Pass était exagérée, attendez-vous à une rude surprise à la fin de l’album où se trouve publiée la photo originale.



La ruée vers l’or du klondike…. beaucoup y ont été, beaucoup ont dû y trouver les engelures, le froid ou la mort, et peu ont trouvé de l’or. De plus, le tout n’était pas tant de le trouver que de ne pas se faire délester ensuite.



Niveau des méchants, on en a un beau d’une grande envergure, inventeur d’une belle arnaque afin de délester les pauvres mineurs de leur trésor aurifère. Là, je lui tire mon chapeau, on aurait pas pu inventer mieux pour profiter de la crédulité des hommes !



Pour le reste, l’album se lit, sans jamais atteindre la quintessence de certains, ceux qui étaient édités chez Dupuis, où le talent de Goscinny, même bridé, était inégalé et sera inégalable (hormis chez Franquin, mais nous ne sommes pas dans le même registre).


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Lucky Luke, tome 35 : Le Klondike

Honnête épisode des aventures de Lucky Luke, parti avec Waldo Badminton à la recherche de Jasper, le majordome de Waldo. Nous voici transportés en territoire canadien en pleine époque de la ruée vers l'or, direction Dawson, bourgade dans laquelle Soapy Smith arnaque et détrousse les chercheurs d'or. Jusqu'à l'arrivée de Lucky Luke bien entendu...un album où l'on croise furtivement Jack London.
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Percevan, tome 15 : Le huitième royaume

Le récit commence bucoliquement : Kervin et Percevan sont les invités du château de Balkis. Kervin pêche et Percevan utilise son temps comme il peut. C'est un homme qui aime les aventures et ne rien faire le stresse.



Mais quelque chose d'anormal se passe. Percevan subit ses journées de manière hachurée. Il y a des moments de vide pendant la journée, des évènements qui ne lui semblent pas continu.



Lorsqu'il en parle à Balkis, cette dernière pense que quelqu'un perturbe le 8ème Royaume : celui du Temps.



En effet, les coupures temporelles que subit Percevan profite à une personne qu'il a rencontré au cours de ses aventures : ......



Pour savoir qui lisez le....



Cette 18ème aventure de Percevan était très attendu par les fans de la série. Le scénariste Jean Léturgie, nous conduit vers la magie du temps et un second ennemi, voire plutôt un traitre, inattendue, qui s'infiltre dans l'histoire.



Le dessin de Philippe Luguy est toujours comparable : sombre, mystérieux, énigmatique.



Bref, en résumé, une série toujours aussi prenante, intéressante et agréable à suivre.
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Lucky Luke, tome 19 : Sarah Bernhardt

En compagnie de l'immense Sarah Bernardht, Lucky Luke en garde du corps de la tragédienne, l'accompagne dans un road-trip culturel à travers l'Ouest sauvage.

L'idée est plaisante et Luke en James West décontracté à l'air de plutôt bien s'amuser.

L'ensemble se suit avec le sourire sans toutefois marquer une saga dont il reprend sans grande inventivité de nombreux épisodes.

On se souvient à l'occasion que notre héros fumait, à l'époque, un truc pas très clair qui sentait aussi mauvais que lui.
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Rantanplan, tome 1 : La mascotte

Rantanplan reste pour de nombreux lecteurs, un personnages à quatre pattes, une sorte de faire-valoir inversé sous forme canine d'un certain héros qui tire plus vite que son ombre et de noble et savant destrier.



Pourtant, il fut une époque, où le chien le plus bête de l'ouest... et de l'est eu droit à sa propre série. La sérié en question a été constituée de recueil de gags, mais également d'histoires complètes.



C'est une histoire complète qui nous attend ici. Il faut dire que l'idée est aussi simpliste que géniale : un régiment de cavalerie perd sa mascotte et décide que désormais ce sera Rantanplan qui la remplacera et l'armée ne se trompe jamais...



Le résultat est une histoire d'un seule tenant qui offrira une forme certaine de complexité (un peu prévisible certes) mais qui se révèlera très progressivement. Il y a ici de la place pour des gags, des retournements de situation, des imprévus... et tout cela fonctionne à merveille.



Les personnages sont hauts en couleurs. Celui qui deviendra un personnage récurrent ne tient ici qu'une petite place permettant à d'autres de s'exprimer.



La mascotte est une belle réussite, un classique à redécouvrir avec plaisir et étonnement !
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