Merci pour ce que vous avez dit samedi à la Chambre, vous seul êtes dans le vrai, la vraie Française en a assez, ouvrez un plébiscite ou dites-nous l'endroit où il faut aller signer son nom pour dire qu'on en a assez de la guerre, les Messieurs. Briand Viviani Poincaré, etc, etc veulent aller jusqu'au bout, qu'ils y aillent avec ceux qui veulent y aller, mais que ceux qui en ont assez retournent dans leur foyer, et nos pauvres gosses qu'ils retournent chez nous, du patriotisme il n'y en a qu'un : la famille, nous mères françaises nous demandons la fin de cette horrible boucherie, ce boniment infect n'est plus de mise après 22 mois de guerre de dire venger nos morts on les venge en faisant d'autres.
- Soyez vigilants. Un assassin rôde dans Paris. Il ne faudrait pas qu’il profite de l’anarchie de votre révolution pour tuer en toute impunité. (p. 26)
Comment pourrais-je poursuivre des études de droit qui légitiment un système de justice corrompu et partial ?
- Les morts s’accumulent... L’armée versaillaise s’approche de nos murs. Et leur canons sont plus puissants que les nôtres.
- Mais nous avons la conviction et la colère. Nous défendrons notre commune.
- Vivre libre ou mourir ! (p. 81)
- Trahison ! Ils veulent nous ramener un roi !
- On vole nos canons !
- On se laissera pas faire !
- Tous aux canons !
- Victorine, qu’est-ce qui t’es arrivé ?
- Les clients sont pas toujours calmes... il faut bien que je paye mon loyer, Nathalie. J’ai plus rien d’autre que mon corps à vendre. Faut pas l’hiver, hein, je suis une fille des faubourgs, moi, j’ai rien d’autre, si je veux pas me retrouver à la rue...
- Je ne te juge pas, Victorine. On va te trouver autre chose à faire. Tu viendras faire le ménage à l’école. Tu...
- Voleurs !
- Traitres de Versaillais !
- Vous n’aurez pas nos canons ! (p. 20)