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Critiques de Jean-Luc Fromental (356)
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Beaucoup de monde aux commandes de ce dernier opus des aventures de Blake et Mortimer, trop peut-être.

Car si le dessin d’Antoine Aubin, la mise en couleur de Laurence Croix et le lettrage d’Eric Montesinos sont impeccables, le scénario de José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental laisse à désirer.

Premier agacement cette obsession à bien faire avec les détails systématiques sur le type des voitures ou des avions (Une gaz-69, la jeep russe, un long courrier DH 106 comet 4B …)

Côté scénario, dès le début on se demande pourquoi aller enterrer des corps en plaine loin du centre de recherche de montagne dans lequel Mortimer va s’introduire. La science déployée dans ce centre aurait dû pallier à ce problème d’élimination des cadavres bien autrement.

Mais de là à les ensevelir dans un champs de fouilles archéologiques probables…


Quant à Mortimer, son irruption venant de nulle part dans ce nid ennemi n’étonne pas, on ne l’interroge même pas pour savoir s’il a été suivi !!

Cela commence mal sur le plan de la crédibilité.

Puis le terme Doppelanger est lâché. Pour un lecteur de Freud, on comprend toute de suite et l’intrigue est grillée.

Seule l’action et le plaisir de retrouver nos héros feront oublier ces maladresses.
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Blake et Mortimer font le mur



Avant toute chose, je voudrais aborder ce qui semble une préoccupation récurrente de personnes à tendance masochiste qui s'infligent régulièrement l'épreuve de la lecture des dernières aventures de "Blake et Mortimer".

Je prends donc quelques appels de ces lecteurs mécontents, là, devant vous, en direct.

- 1er appel : Mister Delagrandepirami : Mais au fond, tout ça, ce n'est qu'une affaire de fric, non ?

- Oui, les éditeurs ont trouvé un produit qui se vend bien et ils l'exploitent. C'est un peu leur métier. Il se pourrait même, que les dirigeants de Média-Participations n'en aient rien à faire des oeuvres de Jacobs. Et alors ? Vous croyez que les éditeurs d'antan -Lombard par exemple- étaient de purs esprits ? Et puis, est-ce davantage blâmable que la pratique de certains amateurs de BD qui payent des gens dans les salons pour faire la queue lors des séances de dédicaces, avant de les revendre dans la foulée sur Internet ?



- 2ème appel : Madame Dubois-Dépauvre : Les histoires sont nulles, les dessins sont nuls, Jacobs doit se retourner dans sa tombe. Aucune reprise n'a égalé son travail…

- Il est vrai que les nouvelles aventures sont parfois très décevantes ("Les Sarcophages… ", "L'Onde Septimus", "La Vallée des immortels "…), mais jamais nulles. de toute façon, aucune reprise ne pourra rivaliser avec les " grands" albums de Jacobs (parce que "Le piège diabolique" ou "Les 3 formules "…) pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, Jacobs était un génie en termes de dessin et de composition. Donc on peut imiter, tout au plus.

Ensuite, il y a aujourd'hui un décalage important entre la période où se déroulent les aventures de B&M et notre époque, qui génère un côté artificiellement vintage.

Enfin, ces nouvelles aventures sont destinées aux nostalgiques, aux séniors. C'est un doudou et il faut le prendre tel quel.



A part ça, que vaut selon moi, ce nouveau B&M ?



Côté scénario, c'est un peu décevant. José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental proposent une histoire un peu passe-partout qui ne met pas spécialement en valeur la spécificité du trio Blake, Mortimer et Olrik. Contrairement au "Dernier Espadon", ce récit n'apporte rien de plus à la saga dont il est complètement détachable. Ça reste malgré tout, un bon scénario de film d'espionnage qui nous ramène au temps de la guerre froide.



Côté dessin, on retrouve le talent d'Antoine Aubin, qui réalise un superbe travail. Je regrette juste certaines poses un peu hiératiques (on est loin de l'horrible "Les 3 formules" tome 2 massacré par Bob de Moor, mais il est surprenant que les personnages soient aussi souvent représentés en mouvement arrêté, sans lignes de vitesse ou de mobilité et avec également très peu de signes) et des visages (celui de JFK !) un peu limites.



En conclusion, voici un album honnête, qui ne fait pas avancer la série, mais qui n'est pas déshonorant.



Je rends l'antienne. A vous les studios.

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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

Blake et Mortimer se rendent à New York pour participer à une conférence sur la paix organisée par l'ONU. Mais au même moment leur vieil ennemi Olrik saccage une stèle égyptienne au museum et il semble avoir complètement perdu la mémoire.



Un scénario assez classique où nos deux anglais sont convaincus qu'avec le génie maléfique d'Olrik, il doit y avoir danger pour le congrès de l'ONU. Et ils ont raison bien sur! S'ensuit un jeu de piste pour remonter les indices laissés par Olrik, qui leur échappe facilement.

On oublie les longs discours inutiles qui alourdissent habituellement les Blake et Mortimer. Par contre niveau dessin on s'éloigne un peu de la ligne claire très précise de Jacobs. Nous avons de grandes cases, aux aplats de couleur saturée et aux traits épais. Le décor est minimaliste, quand il y en a. C'est souvent statique et peu expressif.
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Un autre regard sur Blake & Mortimer : L'Ar..

Un nouveau Blake et Mortimer publié dans la collection un autre regard et qui avait failli m'échapper. Je ne m'attendais pas à la sortie d'un album BD, mais plus d'un livre sur la guerre vue au travers des aventures des deux héros.



En tant qu'inconditionnel des aventures des deux britanniques me voilà donc ravi.



Pour le coup, la collection porte bien son nom. Nous ne sommes pas dans l'héritage de Jacobs qui faisait des BD assez bavardes. Ici le texte est très limité mais le nombre de pages permet de déployer l'histoire.



Le scénario est plutôt intéressant et cette histoire de guerre froide sur fond de machination est bien construite. C'est clairement le point fort de l'album.



Le graphisme quant à lui ne respecte pas non plus les canon de Jacobs. Le dessin est assez frustre et manque cruellement de détail avec des arrières plans négligés et des personnages parfois dessinés à gros traits. C'est vraiment raté côté graphisme.
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Et voilà le cru 2022 de la fameuse série Les aventures de Blake et Mortimer d'après E.P. Jacobs. C'est désormais un rituel comme le beaujolais nouveau : un nouveau millésime, le 4ième vendredi du mois de novembre.

Comme le vin, il y en a des bons et des mauvais. Celui de l'année dernière m'avait fortement déplu. Cette année, j'ai retrouvé une histoire et nos héros en pleine forme.

José Louis Bocquet et Jean Luc Fromental ont décidé de situer l'histoire dans une période proche de la nôtre, la Guerre Froide. Je trouve que c'est une idée originale et novatrice par rapport à tout ce qui a été fait par le passé. Elle insuffle une modernité évidente qui ne me déplaît pas. On retrouve bien évidemment les ingrédients de la série. Tout d'abord nos deux héros et leur ennemi juré le Colonel Olrik. Ce dernier est passé au service de l'Union soviétique mais à la fin il finit toujours par se libérer de ses employeurs à son propre profit. le ressort scientifique s'inspire en droite ligne de la Marque Jaune et du Piège diabolique. On y trouve également une enquête policière rondement menée et très rythmée.

Antoine Aubin s'est vu confié le dessin. Il a déjà participé à plusieurs autres albums depuis 2010. Cela permet de retrouver l'esthétique graphique d'EP JACOBS, son trait, son perfectionnisme dans les détails des décors et de la gestuelle des personnages.

Le trio a bien respecté l'oeuvre originale d'EP JACOBS. Cet album m'a réconcilié avec la série bien que le mercantilisme soit toujours aussi omniprésent. Au moins grâce à cet album, on ne peut pas dire que l'éditeur aura tué la poule aux oeufs d'or.

Rendez vous donc l'année prochaine pour une nouvelle aventure de nos héros préférés. En attendant, j'aurais à coeur de lire et de relire ce Huit à heures à Berlin.
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Le coup de Prague

J’ai découvert un peu par hasard Jean-Luc Fromental en lisant une BD dont le scénario rendait hommage à Georges Simenon, De l’autre côté de la frontière…

Ici, il s’agit pour l’auteur et l’illustrateur Miles Hyman de mettre en bulles et en images un versant peu connu de la biographie de Graham Greene… Le Coup de Prague fait référence à la carrière d’espion de l’écrivain anglais, recruté pendant la seconde guerre mondiale par le MI6, le service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni.



Graham Greene débarque à Vienne, au cours de l’hiver 1948 pour un bref séjour, officiellement à la recherche d’idées et de matière pour l’écriture du scénario du film Le troisième Homme que Carol Reed va réaliser quelques mois plus tard et qui deviendra l’un des plus grands films noirs de l’après-guerre.

À son arrivée, il est pris en charge par Elizabeth Montagu, une femme énigmatique, également liée aux services secrets britanniques par son passé militaire. Très vite, elle va comprendre les enjeux politiques camouflés derrière cette mission en apparence littéraire et cinématographique ; peu à peu, dans la capitale autrichienne meurtrie et occupée par les quatre puissances alliées, américaine, française, anglaise et russe, Graham Greene va l’entrainer à sa suite dans un jeu de piste captivant jusqu’au fameux "Coup de Prague"…



Cette BD est un vrai roman graphique d’espionnage qui reprend des ambiances du film, Le troisième Homme, comme la visite des égouts, le trafic de fausse pénicilline… L’ensemble est d’ailleurs très cinématographique, avec des courses poursuites, des crissements de pneus, des scènes dans des bars, des hôtels, des planches sans textes très visuelles…

C’est aussi très sombre non seulement à cause de la saison hivernale, des façades abimées, des atmosphères obscures des clubs underground mais aussi par les parts d’ombres des personnages qui ne sont pas toujours ce que l’on croit qu’ils sont. Ici, les dessins et les couleurs de Miles Hyman servent tout un univers où les tons gris des extérieurs sont à peine contrebalancés par les lumières ocres ou rosées des éclairages intérieurs ou les tons plus chauds des vêtements des personnages.

Elizabeth Montagu est la narratrice intra-diégétique de cette histoire qu’elle auréole de sa personnalité ténébreuse et sensuelle. Elle se remémore les événements, analyse avec lucidité ses propres réactions au moment des faits ; en effet, Graham Greene la traite avec courtoisie, mais sans céder à ses charmes, et n’hésite pas à l’utiliser pour des tâches très subalternes et à la tenir éloignée de ses affaires.

L’intrigue est très complexe, toute en développements et ramifications inattendues jusqu’à un dénouement particulièrement surprenant. Personnellement, j’ai partagé « la brume mentale d’Elizabeth », me suis sentie un peu perdue souvent.

J’ai apprécié que ce récit tienne également compte de l’engagement politique de Graham Greene et de son rapport particulier à la religion ; Jean-Luc Fromental s’appuie vraisemblablement sur un solide travail de recherche.



Encore une fois, lire une BD de Jean-Luc Fromental est un vrai régal, pour les yeux, pour la forme et pour le fond ; il nous donne à voir une autre facette de ce grand écrivain qu’était Graham Greene.

Une réussite !



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Robêêrt

Personnellement, je trouve que vers 8-9 ans, au moment où le livre déclic de soif de lecture est recherché, proposer un joli roman d'apprentissage rempli d'humour est un moyen systématique de remporter la mise ! Et dès la couverture, 1ère et 4ème, ce mouton Robeert au sourire malicieux, posé en plein champs sur une pile de livres, annonce la couleur et la tonalité du roman.

Ce mouton avec conviction, enthousiasme et détermination est prêt à tout pour sortir de sa condition, se donner la possibilité de créer sa vie et obtenir un avenir glorieux. Et c'est ce qui rend ce également la lecture de ce roman indispensable : ce reflet si cru de la pression que vivent les enfants très jeunes du rapport au travail. George Orwell en publiant la ferme des animaux avait créé une fable politique. Robêert mériterait également d'être lu et présenté également en tant que tel...
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Simenon : La neige était sale (BD)

Une ville en guerre, tenue par les forces d'occupation... Et toi qui a pris le couteau de ton ami Kromer pour tuer un homme. un sergent, un vicieux. Tu lui piques son arme et tu rentres à la maison. Tu t'endors le sourire aux lèvres.

Dans ce roman paru en 1948, Simenon raconte la vie de Frank Friedmaier, 17 ans, dans un pays indistinct piétiné par les bottes d'un occupant non identifié. Frank ne fait pas grand chose à part vivre dans la maison de passe de sa mère et préparer des mauvais coups. Contrairement aux appartements voisins, on y boit et mange bien, au chaud, on profite des largesses de l'ennemi.

Pour accompagner l'adaptation de Fromental, on retrouve avec délectation Yslaire, qui après Baudelaire, s'empare de l'univers de Simenon. Avec son talent habituel, il donne beaucoup de relief et de force à un hiver gris et à des personnages cyniques voire franchement détestables. 

Après "Le passager du Polarlys", Dargaud publie ici dans sa Collection Simenon la deuxième adaptation d'un roman dur du créateur de Maigret. Après Christian Cailleaux, Yslaire relève lui aussi haut la main le défi de l'adaptation graphique. Une valeur sûre.
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Huit heures à Berlin... et si l'Histoire avait basculé lors de ce court laps de temps ?



Nouvel opus des aventures de Blake et Mortimer (on s'habitue désormais à cette sortie annuelle pour les fêtes). Et sincèrement, ce 29ème tome est à mes yeux une vraie réussite ! Le récit est haletant, truffé de rebondissements et de moments dramatiques, passionnant sur le plan historique, en pleine période de guerre froide. Un monde dans lequel la science peut constituer une arme effroyable, quand elle est le terrain d'expérimentation des régimes totalitaires... un petit mot aussi pour dire que j'ai beaucoup aimé la couverture, avec l'attitude très James Bond de Blake. Bref, un vrai plaisir de lecture !
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Il faut bien deux lectures consécutives pour saisir tous les secrets de ce scénario à multiples surprises … Et ce vingt-neuvième épisode des aventures de Blake et Mortimer – on en compte désormais 19 qui ne sont plus de la main du créateur Edgar P. Jacobs – est particulièrement dense, et très réussi.



En pleine actualité aussi, un rappel bien utile des dangers de conflit qui pesaient sur le monde en des temps de guerre dite froide et d'affrontement est-ouest, notamment au sujet des frontières de l'Allemagne et du statut de Berlin séparé en deux par le mur érigé en une nuit de dimanche d'août 1961 pour endiguer l'hémorragie de la jeunesse est-allemande ne supportant plus la dictature de la RDA.



Printemps 1963. Blake et Mortimer sont envoyés en mission chacun de leur côté, l'un en Suisse, l'autre sur un chantier archéologique en Union soviétique.



Naturellement, leurs chemins vont rapidement se croiser pour déjouer une abominable machination ourdie par leur ennemi séculaire : Olrik, le criminel mégalomane et génial manipulateur.



Le suspens est haletant, le dessin particulièrement soigné (il est dit que Aubin a mis 7 ans pour dessiner l'album), les personnages complexes, les « taupes » insoupçonnables. Il ne manque même pas un savant dévoyé – mais depuis la crise COVID, nous savons qu'un professeur de médecine peut diffuser de folles théories – des agents secrets héroïques …



Je cite « Actua BD » : Pas un faux pas dans le traitement d'Aubin, surtout dans le traitement des personnages. On y retrouve le Mortimer athlétique, emporté du Piège Diabolique et de la Marque jaune.



Les vêtements, les automobiles, les coiffures des personnages féminins… jusque dans les détails, la partition est maîtrisée. Nous sommes dans une période « moderne » de la série, celle qui correspond grosso-modo au Piège diabolique (1962).



L'histoire se passe en pleine Guerre froide, le bloc de l'Est devenant l'épicentre de la menace mondiale. Mortimer est emmené dans une histoire aux ressorts scientifiques qui n'est pas sans lien avec les albums précédents, de la Marque jaune (1956) à SOS Météores (1959).



Une remarque : mieux vaut maîtriser la langue de Goethe car les dialogues en Allemand ne sont pas traduits ...
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Une romance anglaise

La couverture très hollywoodienne attire le regard. Déjà l'ocre décliné à l'envi domine. La palette chaude jure avec la froideur et le cynisme des protagonistes. Miles Hyman épure les cases au bénéfice du récit d'un scandale politique sulfureux des sixties britanniques. Son crayon trace des cadres cinématographiques dans lesquels évoluent des visages figés, ombrés d'une légère obscurité. L'ambiance créée reflète une époque sur le point de basculer dans le Swinging London.

Le duo Fromental/ Hymans récidive cinq ans après le coup de Prague, mon préféré. Toujours la Grande-Bretagne et des intrigues tortueuses, basées sur des faits réels occultes. Très bien documenté. Mais la personnalité veule du narrateur sape l'intérêt, en contraste défavorable avec le caractère riche de Graham Greene, pion d'une guerre froide antérieure de peu au sandale Profumo.











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Robêêrt

Robêêrt est un roman jeunesse écrit par Jean-Luc Fromental. Il s’agit de l’autobiographie d’un mouton quelque peu savant. Il est présenté dans la liste des livres du défi babelio junior. J’en ai donc profité pour le lire, d’autant plus que beaucoup des élèves du club l’ont abandonné, le trouvant pénible.



Alors en effet, en voyant la couverture et en lisant la quatrième de couverture, on ne s’attend pas du tout à ce genre d’histoire. On s’attend à de l’humour, beaucoup d’humour. Mais ici, le livre se montre tout à fait sérieux, malgré le décalage lié à la situation. Du coup, la sauce ne prend pas du tout.

Les personnages ne sont pas attachants, voir sont ennuyeux. Je ne parviens pas à éprouver du plaisir en tournant mes pages, je dois me forcer, la vie du mouton ne m’intéresse pas. C’est dommage car les choses qui peuvent arriver à ce mouton ne sont pas si inintéressante que ça…



Il manque de folie en fait. Comment écrire l’autobiographie d’un mouton sans cette folie humoristique ? Je pense aux tomes de « Gurty » qui était des autobiographies d’un chien et qui fonctionnait du tonnerre avec cette folie.



Les illustrations sont réussies mais ne sauveront malheureusement pas l’ensemble. Bref c’est un raté pour moi, dommage !

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Loulou : L'incroyable secret

Voici la BD éditée chez l'éditeur Rue de Sevres qui reprend fidèlément la trame du film et en prolonge le plaisir avec ...férocité !!!

le Loulou de Grégoire Solotareff n'est pas un loup comme les autres ; végétarien, doux comme un agneau, il est de surcroit le meilleur ami d'un lapin qu'il connait depuis sa plus jeune enfance. Et Loulou est aimé par tout le monde puisque son incroyable secret a reçu le césar du meilleur film d'animation lors de la récente cérémonie des Césars. J'ai pu le rattraper en DVD juste avant sa conscrécation car le film sort en DVD le 18 avril prochain chez Dipahana.



Ce film, qui était sorti en salles en décembre dernier, reprend comme personnage principal le héros que Grégoire Solotareff a créé en 1989 dans son album simplement appellé Loulou et qui est un vrai classique de la littérature jeunesse.



Après un moyen métrage particulièrement réussi et délectable, sorti en salles il y a quelques années, Grégoire Solotareff a pris visiblement beaucoup de plaisir à nous faire retrouver Loulou et Tom quelques années après leur rencontres, qui profitent de la douce vie au pays des lapins avant d'entrer dans une roulotte où une bohémienne les invite à entrer. Et là, notre si adorable louveteau apprend une sacrée nouvelle ; lui qui croyait être orphelin a une maman qui l'attend à Wolfenberg, au pays des loups, prénomée Olympe . Du coup, sans hésiter une seconde, Loulou et Tom arrivent dans la cité des loups, alors en pleine réjouissance ; le fameux " festival de Carne" ( on appréciera le jeu de mot) est sur le point de commencer.

le Loulou de Grégoire Solotareff n'est pas un loup comme les autres ; végétarien, doux comme un agneau, il est de surcroit le meilleur ami d'un lapin qu'il connait depuis sa plus jeune enfance. Et Loulou est aimé par tout le monde puisque son incroyable secret a reçu le césar du meilleur film d'animation lors de la récente cérémonie des Césars. J'ai pu le rattraper en DVD juste avant sa conscrécation car le film sort en DVD le 18 avril prochain chez Dipahana.



Ce film, qui était sorti en salles en décembre dernier, reprend comme personnage principal le héros que Grégoire Solotareff a créé en 1989 dans son album simplement appellé Loulou et qui est un vrai classique de la littérature jeunesse.

Grégoire Solotareff a pris visiblement beaucoup de plaisir à nous faire retrouver Loulou et Tom quelques années après leur rencontres, qui profitent de la douce vie au pays des lapins avant d'entrer dans une roulotte où une bohémienne les invite à entrer. Et là, notre si adorable louveteau apprend une sacrée nouvelle ; lui qui croyait être orphelin a une maman qui l'attend à Wolfenberg, au pays des loups, prénomée Olympe . Du coup, sans hésiter une seconde, Loulou et Tom arrivent dans la cité des loups, alors en pleine réjouissance ; le fameux " festival de Carne" ( on appréciera le jeu de mot) est sur le point de commencer.
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10 P'tits pingouins autour du monde

On est jamais déçu avec ces 10 petits pingouins loufoques!
Lien : http://latetedelart2.blogspo..
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Les Aventures d'Hergé

Exercice difficile que de mettre en dessins la vie d’Hergé. Comment exposer ce qui est la part de l’intime dans chaque existence, ses faiblesses, ses doutes… Le doit-on, le peut-on ?

Quoi qu’il en soit c’est fait avec humour et tact ici. sans tomber dans l’hagiographie car Hergé ne fut pas forcément très facile à vivre.

On peut d’ailleurs recouper ce travail avec celui fait sur Edgar Jacobs : "Jacobs, le rêveur d’Apocalypse" de François Rivière.

Le dessin est amusant et farci de personnages que les tintinophiles reconnaîtront sans peine. L’atmosphère et le phrasé si particulier des belges s’entend presque aussi.

Une lecture nostalgique et assez triste au fond.
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Simenon, l'Ostrogoth

Du rêve de devenir écrivain à l'ébauche d'un succès. Du désir de vivre de l'écriture à la création d'un personnage mythique, de Liège à Paris.



Tout commence par un mariage en 1923, celui de Georges et Régine. L'un veut donc écrire, l'autre peindre. Dans le Paris des années folles, Georges passe son temps sur sa machine à écrire, jusqu'à 8 ou 9 contes par jour publiés dans le journal Le Matin tandis que Régine cherche à être exposée.

Ce biopic de Simenon trouve enfin sa conclusion avec ce volume en couleurs après la parution échelonnée des 3 cahiers en noir et blanc. Et il faut bien reconnaître que le dessin de Loustal prend encore une dimension supplémentaire avec ses couleurs, surtout dans le Paris dansant dans l'entre-deux-guerres qu'il croque à merveille

On suit donc les pérégrinations d'un couple singulier jusqu'en 1930 où l'imagination fertile de Georges va donner naissance à un policier "large d'épaules, épais de torse et de visage, qui respire à la fois une certaine bonhomie ironique et une assurance anormale", le commissaire Maigret.

Cet album est un régal, que l'on soit amateur des romans de Simenon ou pas. Il nous fait revivre une époque ébouriffante à travers la bascule d'un homme qui passe de forçat de l'écriture à romancier. L'année Simenon chez Dargaud se poursuit donc avec talent ! Après "Le passager de Polarlys", reste une autre adaptation des romans durs (à écrire) à paraître: "La neige était sale" avec Yslaire au dessin !
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Un nouvel équipage de dessinateur-scénaristes pour ce vingt-neuvième épisode des Aventures de Blake et Mortimer. Au dessinateur Antoine Aubin, qui avait déjà participé aux tomes 20 et 22, s'est adjoint un duo de scénaristes José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental.

Ils ne se sont pas baladés dans la chronologie des aventures de Blake et Mortimer en essayant de combler un vide ou d'écrire une suite, comme l'ont fait les derniers albums plus ou moins réussis. Ils ont basé leur histoire en 1963, en pleine guerre froide, alors que le président américain JFK va faire un discours à Berlin.

D'un côté, Francis Blake participe à la mise au point de l'arrivée du président américain à Berlin, en lien avec tous les services secrets occidentaux (BND ouest-allemand, CIA, SDECE français). Mais tout ne va pas se dérouler exactement comme il le devrait : une taupe, implantée par les Allemands de l'Ouest en RDA, a pris d'énormes risques au péril de sa vie pour franchir le mur de Berlin et avertir les Occidentaux qu'il se tramait quelque chose là-bas.

De son côté, Philip Mortimer est appelé par une archéologue soviétique amie en URSS, dans l'Oural, officiellement pour qu'il participe aux fouilles archéologiques. Officieusement, elle a découvert des cadavres aux visages mutilés et veut lui demander conseil.

Bien sûr, comme toujours, à un moment donné, les deux intrigues vont se rejoindre, avec l'indispensable colonel Olrik au milieu, au zénith de sa nuisance. Nos deux héros vont subir moult avanies, survivre à une multitude d'aventures, être à deux doigts de la mort, combattre un savant zinzin, mais vont triompher à la fin. Et c'est ce qu'on aime et ce qu'on recherche dans un album des "Aventures de Blake et Mortimer".



Petit hic, problème temporel entre l'avant-dernière et la dernière planche qui sont censées être séparées de six mois. L'une se déroule le 26 juin 1963 et l'autre le 22 novembre 1963. Cela fait cinq mois et pas six. Être deux scénaristes et ne pas savoir compter, c'est dommage !
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Une nouvelle intrigue classique mais admirablement illustrée par le trait Jacobsien d'Aubin : nous sommes en 63, Kennedy est président et doit venir à Berlin partagée en deux. Mortimer et Blake vont se retrouver dans cette ville pleine d'espions et de politiques divers et variés et vont se confronter à un nouveau scientifique pervers qui a décidé - tout comme Septimus dans le Peiege diabolique - de farfouiller dans le cerveau humain afin de trouver la solution pour le maitriser totalement...

Une histoire riche dans un lieu qui se prête particulierement bien à ces intrigues parfois touffues mais spectaculaires.

Un bon tome.
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Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Ber..

Un très bon Blake et Mortimer, une bonne histoire un tantinet complexe qui recoupe la grande (et vrai ) histoire. le colonel Olrik est en forme, et égal à lui même.

le dessin est superbe .

un bel opus bien réalisé : je suis impatient tous les ans à partir de mi novembre !

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De l'autre côté de la frontière

J'ai aimé ce livre qui nous transporte à la limite entre le Mexique et les Etats-Unis, dans la ville frontière de Nogales, ville de tous les excès.



Nous suivons un romancier francophone installé sur place avec femme, maîtresse, bonnes et enfant. Il écrit des romans policiers et aime profiter des nombreux "plaisirs" qu'offrent la cité. Mais il va bientôt se retrouver au cœur d'une sombre affaire de meurtres violents de prostitués. L'un de ses amis est suspecté, il va donc poser son stylo pour enquêter dans la vraie vie et aider à dénouer les fils de cette intrigue sordide.

Je n'en dis pas plus pour ne rien révéler.



En lisant le dossier, on découvre que le personnage du romancier est très largement inspiré de Georges Simenon qui vécu quelques années sur place où il écrivit plusieurs ouvrages.



Un ouvrage plaisant, d'autant plus que l'objet est agréable avec des pages épaisses, un peu mat. Merci à la super médiathèque Jean Moulin de Margny-les-compiègne.
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