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Critiques de Jean-Marie Le Pen (12)
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Mémoires, tome 2 : Le tribun d'un peuple

Second tome des mémoires de Jean-Marie le Pen, l'homme est amer et tien à nous faire comprendre que le tome 1 aurait dû être plus lue sans la cabale de certains journalistes. ( théorie du complot ). C'est bien écrit, on a affaire à un homme cultivé, instruit.



Dans ce second tome on aborde l'histoire de la création du Front National des origines à nos jours.



Il règle ses comptes envers les journalistes, la classe politique, le système comme il dit.

Il nous fait part de tous les procès gagnés (en oubliant ceux perdus), et se justifie dit qu'il n'est pas raciste ni antisémite (!!!).



Il revient sur les provocations (les horreurs) du «détail», de la «fournée», «Durafour crématoire» de ses accointances avec des anciens membres de la SS et avec des antisémites tel Dieudonné (mais à part cela il n'est pas raciste!!).



Il justifie ses paroles en disant qu'il a des amis juifs, ah quand bien même il en aurait, il y a des Juifs racistes d'extrême droite...



Et puis il sait très bien ce qu'il fait (il est trop intelligent pour ne pas le savoir...), on est en France avec le passé que l'on a et les horreurs de la Seconde Guerre mondiale sont encore présentes dans les esprits.



Remettre le couvert est tout simplement scandaleux et il le sait, il voulait provoquer, être sur le devant de la scène en sachant les réactions que cela allait provoquer. Cet homme n'a aucune empathie...(c'est un euphémisme.)



Quand bien même on aurait utilisé ces propos à des fins politiques, ce qui est probable et peu digne des hommes politiques qui ont fait cela, les origines du front (la tentative de réunion de tout ce que le paysage politique pouvait contenir à la droite de la droite, anciens collabos, nostalgiques de l'Algérie Française, Ordre Nouveau, j'en passe et des pires)prouve que ce parti est un parti peu fréquentable et que cet homme est un homme du passé....



Livre intéressant d'un point de vue historique.(dommage d'avoir enrichi un homme que je ne respecte pas)



Ceci est mon humble avis.





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Mémoires : Fils de la nation

Premier tome des mémoires de Jean-Marie le Pen de sa naissance en 1928 à la naissance du Front National.



Après la lecture de ce livre (bien écrit) ce qui saute aux yeux c'est évidemment la position à l'extrême droite de l'échiquier politique Français dans les idées et l'opposition systèmatique à tout.

(tout ce qui ne va pas dans le sens voulu par l'auteur), Son parcours personnel peut « peut-être expliquer » cela, né dans l'entre-deux-guerres pupille de la nation très tôt il se sent redevable à la France (côté obscur) mais il n'y a rien de constructif dans les idées développées il a une vision passéiste de notre pays.



Ce qu'il y a de certains ce sont que les idées développées dans son livre sont celles qu'ils développent depuis 40 ans dans les médias.



En fait ce livre me donne une drôle d'impression celle d'un homme d'une froideur extreme et qui aime « briller » en société, se montrer en s'opposant...brr...



Mais en politique comme dans la vie il faut faire des compromis sinon on ne construit rien, du vent !!



En fait je ne suis pas surpris je ne m'attendais à rien de spécial de sa part.



Comme le dit la quatrième de couverture il s'agit de Sa vérité, A chacun de se faire sa propre opinion.
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Mémoires : Fils de la nation

Jean Marie le Pen, né en 1928, vient de publier le premier tome de ses Mémoires, qui va des années de guerre jusqu'en 1972, date de création du Front national. C'est une façon habile de s'expliquer quand on est mis en cause par sa propre famille, et par sa famille politique : on peut, sur chaque sujet, présenter librement son point de vue.

On peut aussi, et l'auteur ne s'en prive pas, exposer pourquoi et comment on a forgé ses propres convictions. Ainsi la pauvreté d'une famille de petits pêcheurs côtiers, pourtant courageuse et dure au travail, explique nombre de positions de l'ancien président du Front national ; de même, les désordres politiques, sociaux, ou militaires qui ont accompagné la Libération en Bretagne et autour de Saint Nazaire, ont alimenté chez le jeune le Pen un scepticisme sur les « politiques » français, que sa participation aux guerres coloniales n'a évidemment pas nuancé.

Ces convictions, le Pen les exprime de façon directe, mais souvent moins provocatrice que dans son action politique ; il paraît même prudent, par exemple, sur les méthodes de maintien de l'ordre en Algérie. le problème est qu'il n'a pas fondamentalement modifié les idées qui l'ont irrémédiablement séparé du personnel politique républicain, notamment sur la « solution finale » mise en oeuvre par les Nazis, ou sur le régime de Vichy – à propos duquel il légitime le coup d'Etat parlementaire du 10 juillet 1940 -.

Le Pen, à force de critiques, finit par apparaître comme un « anti tout » : anti De Gaulle, anti parlementaire, anti américain (opinion toute faite, bien française), et opposé à tout compromis responsable. Ce n'est pas sur ce socle que l'on peut fonder des projets politiques constructifs.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Mémoires : Fils de la nation

M. le Pen est bien meilleur écrivain qu'homme politique. C'est toujours très délicat de faire une critique d'un livre où la politique y est fortement impliquée. Cela dit c'est très bien raconté, riche en tournures ironiques, des choix très aiguisés de mots placés au bon moment. La lecture est très facile, rapide, captivante et ironique où le vécu et la nostalgie transpirent à travers les lignes. Je ne suis pas étonné, connaissant le personnage politique avec le talent d'orateur qu'il cultivait lors de ses différents meetings. On peut lui reconnaître objectivement ce don qui a capté l'attention des militants, observateurs et autres journalistes. Sur certains points, n'importe qui ne peut être que d'accord avec des constats tels que la disparition progressive du petit commerce de centre ville au profit des centres commerciaux périphériques, la baisse de la qualité des programmes scolaires, l'obtention du diplôme du second degré validée par simple formalité fabriquant ainsi des lauréats nuls en orthographe et en lecture. Beaucoup d'entre nous le pensent sans passer pour des poujadistes ou des conservateurs radicaux. Pourquoi s'approprier ces remarques et les mettre au crédit du corpus du Front National ?

Les premiers partisans de son mouvements au passé parfois douteux font que ce parti occupera toujours une place à part sur l'échiquier, un parti qu'on a fini par le laisser s'exprimer dans les médias afin que les débats qui en découlent donnent au citoyen le libre arbitrage. Une organisation qui pratiquera une politique boutiquière sans jamais atteindre la Graal Présidentiel, malgré la possibilité de disposer d'un soutien non négligeable et d'une tribune pour se faire entendre.

A travers le prétexte d'un livre mémoire, Fils de la Nation reste malgré tout un livre militant d'une pensée idéologique à laquelle Jean Marie le Pen croit toujours, de facto le prétexte subtil du livre mémoire me parait un peu facile et trompeur sur la marchandise éditée, l'objectif étant de justifier sur 400 pages la légitimité du parti qu'il est parvenu à créer dans les années 70. Cela dit puisqu'on est pris par le prisme du lecteur, on a de l'empathie pour le personnage au parcours riche et mouvementé, et la magie du roman captivant fonctionne et barre la route au reflexe du recul intellectuel dans le paysage de la politique contemporaine.

Le Pen ne se prends pas du tout pour ces historiens auquels il reproche parfois la soit-disant honnêteté objective, mais il se fait apparaitre plutôt comme le Julien Sorel du XXe siècle, grâce au talent du récit romanesque, sorte de héros romantique écorché vif, regonflé par les aventures, aigri par les déceptions et à ma surprise doté d'une certaine popularité dans le milieu étudiant et politique, notamment à Paris. On découvre la nature impulsive et très volontaire du personnage qui permet de comprendre l'attitude provocatrice, cynique, parfois agressive de l'animal politique. Animal qui profite à cette occasion de rétablir la vérité quand il expose sa propre vision de l'histoire récente.

Le mépris pour le Général de Gaulle et la haine chevillé au corps du communisme sont ses 2 principaux aveux très assumés, et qui sont rappelés régulièrement, constituant les 2 principaux ingrédients pour l'élaboration du personnage politique qu'il a su forgé depuis les années 60 jusqu'à aujourd'hui. Il présente le personnage De Gaulle comme étant un simple sous-secrétaire d'état de l'ancien cabinet Reynaud, ensuite juste un colonel nommé général temporairement dans l'urgence de guerre, un faux grand homme dont le destin fut d'aider la France à devenir petite : « Il me parut laid ….Il n'avait pas une tête de héros. Un héros doit être beau. Comme saint Michel ou le maréchal Pétain ». Pourquoi donc vouloir souligner cette comparaison physique ?

Dans le récit transparait en filigrane un air du « c'était mieux avant » : abandon du latin et de la soutane dans les églises, abandon de l'éducation sévère pour les jeunes. Des abandons qu'il relie aux usages décadents d'aujourd'hui qui ne font que diminuer la splendeur de la maison France. Tout cela avec une pointe d'humour certes mais surtout avec une aigreur qui jalonne toute la lecture. Le mot imposture revient souvent notamment pour désigner des faits officieusement gravés dans le marbre par l'Histoire ainsi que les actions politiques de ses adversaires présumés. A cette occasion il n'épargne pas Pierre Mendès France qu'il méprise en le qualifiant d'aussi suffisant qu'insuffisant, sans aucun vécu sur le terrain de la guerre d'Indochine.

L'ambivalence du personnage s'illustre par plusieurs aspects que j'ai remarqués: la variété des chansons qu'il connait par coeur allant de la variété, en passant par les chants de la Wehrmacht jusqu'à ceux d'extrême gauche, la variété des personnages célèbres croisés (Chabol, Zizi Jeanmaire, Michoux, Mouloudji, Olivier de Kersauzon..) sans nécessairement en avoir fait ses amis. Enfin je note aussi la sympathie qu'il a su lier avec certains sympathisants de gauche avec qui il trouvait des points communs comme le syndicaliste Alexandre Hébert (méfiance vis-à-vis de ceux qui décident de la guerre, être né du peuple et avoir travaillé de ses mains, haine du communisme, partage des bénéfices entre investisseurs et travailleurs).

L'amour de la mer et des marins semblent avoir construit chez cet enfant de la Trinité ce caractère volontaire et combatif, notamment lorsqu'il raconte ses voyages en mer avec son père et plus tard avec ses amis, sa famille et ses relations. Un passage au chapitre 5 sur les Quarantièmes rugissants raconte très bien le courage des marins assoiffés de liberté et prêts à affronter une mer sans pitié. Belles descriptions comparable au « vingt mille lieux sous les mers ».

Je ne m'étais jamais vraiment intéressé à l'histoire de la guerre d'Indochine et d'Algérie dans laquelle le Pen s'est engagé. Il en profite bien sûr pour en redessiner les contours d'après ses observations sur le terrain et ses souvenirs, redéfini le contexte des évènements, en recadrant au passage les «faux » historiens, pour nous livrer sa « vrai » version. Même si ces guerres sont assez complexes (aucune guerre n'est simple) c'est toujours intéressant, avec le recul nécessaire, d'avoir les détails sur les différentes étapes des conflits quel que soir le narrateur.

Dans le même esprit de recul, j'ai trouvé très intéressant la notion de résistancialisme, terme qui évoque que toute action criminelle peut se réfugier derrière l'alibi de résistant quel que soit le mobile et l'appartenance partisane de l'auteur du crime. Le contexte plus ou moins déjudiciarisé de la société en pleine guerre facilite cette formalité, une attitude que l'auteur dénonce très fermement.

J'aurais aimé avoir plus d'explication sur la fameuse affaire du détail en 1987, qu'il survole volontairement pour la réserver dans son prochain volume.

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Mémoires, tome 2 : Le tribun d'un peuple

Qu'on l'apprécie ou pas, Jean-Marie Le Pen a clairement été un grand homme politique français, et a marqué profondément la Ve République. Ce deuxième tome de ses mémoires était attendu à ce titre, et parce que le premier tome s'était arrêté juste avant la fondation du Front National en 1973.



Ce second tome est donc consacré aux coulisses de ce qu'a été ce parti, comment il s'est construit, ses premières dissensions, puis ses premiers succès, la diabolisation dès que Chirac a pris la tête de la Droite, puis comment le Front National s'est retrouvé marginalisé par l'ensemble du système républicain, alors que justement Jean-Marie Le Pen avait refusé de céder face aux éléments antirépublicains qui avaient constitué le parti à ses débuts (Ordre Nouveau en tête, dont nombre de ses cadres finiront au RPR, comme quoi, en Politique, rares sont les hommes de conviction, qu'ils soient de gauche ou de droite...).



Le Pen passe rapidement sur certaines affaires politico-judiciaires, mais s'attarde volontiers sur l'affaire du détail, celle de Carpentras, puis celle de Mantes-la-Jolie, où il présente sa version et se fait son propre avocat, tant les médias ne lui ont jamais permis de donner sa version et l'ont toujours attaqué.

Mais les affaires ne sont pas le coeur de ce livre: c'est bien le Front National qui est le sujet de ce deuxième tome des mémoires de JMLP. Et autant les choses sont très fournies sur la période 1973-1997, autant les dernières années, après la scission mégrétiste, passent en un clin d'oeil. JMLP admet du bout des lèvres avoir commis l'erreur de mettre en avant sa fille, par fierté paternelle plus que pour ses compétences, mais nous n'aurons pas plus de sa part: le vieil homme entend préserver la paix retrouvée avec ses filles, plutôt que de parler de vieilles querelles devenues sans objet. Difficile de lui en vouloir, même si on reste sur sa faim et que l'on aurait aimé en apprendre plus sur les conditions de la passation de pouvoir et l'état d'esprit qui régnait au FN entre 2007 et 2010...



La fin de l'ouvrage est rédigée par un homme qui sait que sa fin approche, et fait le bilan de son existence. Touchante sans être larmoyante, cette partie est pourtant répétitive, comme si une fois de plus, JMLP avait du mal à quitter la scène et clore son travail. Là encore, difficile de lui en vouloir, d'autant que c'est peut être ici qu'il se révèle le plus humain et fragile.



En refermant ce livre, il reste un sentiment de tristesse, tant cet homme aura eu une existence exceptionnelle sans pourtant pouvoir en récolter les fruits. Loin du diable personnifié dont les médias font trop souvent le portrait, Jean-Marie Le Pen a été un grand homme politique qui a su voir les grands problèmes de notre société actuelle 40 ans avant qu'ils ne se produisent, mais n'a su trouver les mots justes pour toucher le cœur de ses compatriotes, et n'a su éviter les écueils que semaient ses adversaires avec toute la puissance médiatique qui était la leur.
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Mémoires, tome 2 : Le tribun d'un peuple

Le Pen



Ne parlons même pas de celle que vous avez engendrée, elle ne vaut pas un pet de lapin, parlons de vous un peu, le dernier fil d'estime qui me reliait à vous était que je pensais, naïvement sans doute, que dans votre esprit il y avait cette défense d'une liberté irréfragable comme une vertu cardinale pour laquelle vous vous battiez, cette liberté de ne laisser se fixer sa conduite par personne qui vous amenait sur des chemins audacieux où vous ne faisiez aucune concession à L Histoire, votre dernière liberté avait encore de la gueule. Mais là j'avoue que depuis que vous venez d'infliger tel Brutus ce sale coup à Eric Zemmour sur l'autel d'une amitié qui était pourtant belle, vous me dégoutez. Vous n'avez jamais su ce que vous vouliez et ne venez pas nous parler de la France désormais, surtout pas après ce tour pendable asséné à Eric Zemmour. Vous n'avez aucun honneur ! Humainement zéro !
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Mémoires : Fils de la nation

Il était temps que Jean-Marie Le Pen sorte son autobiographie, lynché par les médias et le système bien-pensant, qu’en est-il de la réalité de cet homme ? Qui est-il vraiment ? Est-il le monstre présenté régulièrement par les journalistes, seuls représentants du « camp du bien » ?



Né en 1928, il est issu d’une famille bretonne de pêcheurs, famille pauvre en somme. Encore enfant, il subira les affres de la Seconde Guerre mondiale et connaîtra l’invasion allemande. Son père sera tué lors d’une sortie en mer par une des nombreuses mines allemandes lâchées dans les eaux. Par vengeance, ce jeune pupille de la nation pointera une arme dans le dos d’un allemand et hésitera à tirer, avant de finalement se rétracter. Il ira, malgré les injonctions de sa mère, rejoindre le maquis pour combattre l’ennemi lors d’une de ses sorties. S’il ne dépeint pas les allemands comme des êtres cruels et assoiffés de sang, nous sommes donc, tout de même très loin de l’image du nazi qui lui colle à la peau via les médias.



Suite à la Seconde Guerre mondiale, il partira sur Paris et découvrira la vie citadine en tant qu’étudiant tout en travaillant comme pêcheur ou dans les mines pour financer sa vie étudiante. Il y découvre aussi la vie politique et devient président de corpo. Il y fera ses premières armes. Son engagement pour la France, il ne la porte pas uniquement dans des discours, il se risquera en Indochine, mais partira aussi aider les Hollandais avec un petit groupe lors d’une inondation mémorable.



Bien sûr, il s’engagera en Algérie (après avoir porté la campagne de Poujade en vue des élections). Il y décrit les actes terroristes du FLN qui s’en prend à tout le monde, y compris aux civils. Et les tortures dans tout ça ? Cheval de bataille des médias à son encontre depuis tant d’années, il avoue bien naturellement qu’elles ont eu lieu, tout en respectant un certain cap de violence qui a été largement franchi par l’autre camp, celui du FLN. Lui, en tout cas, n’était pas dans la compagnie chargée de la « question ». Il n’a donc jamais torturé et les accusations à son encontre sont fallacieuses (il a même été accusé d’avoir torturé deux hommes le même jour, à la même heure, à 100 km de distance !). Entre l’Indochine et l’Algérie, Le Pen aura connu deux grandes trahisons de la part du gouvernement français. Clairement, il n’acceptera pas cet affront fait aux combattants français et cela inférera dans sa vision politique.



Alors, les gens d’aujourd’hui se gaussent de cet homme et de ses idées, mais qui peut prétendre avoir eu ne serait-ce qu’une once de sa vie ? Peu de gens peuvent se targuer d’avoir eu son parcours. Une chose est sûre ; l’enfant issu d’une famille de pêcheurs est parvenu à se hisser tout en haut de la politique française et même si cela reflète une époque où l’ascenseur social n’était pas encore en panne, son ascension reste remarquable. Nous sommes bien loin de l’image d’un riche héritier que l’on donne de lui, son élévation dans les hautes sphères de la politique, il ne la doit qu’à lui-même et à sa fougue.



Ce qui est certain, c’est qu’il est l’un des derniers hommes d’une génération de français, peut-être même est-il l’un des derniers français tout simplement. Un menhir qui restera ancré dans la mémoire collective. Il est de ceux qui ont été prêts à tout sacrifier, y compris leur vie, pour préserver leur patrie. Il aurait très bien pu se trahir en acceptant de mettre de l’eau dans son vin et rejoindre d’autres partis plus politiquement corrects et accéder à un poste de ministre, voire plus. Mais contrairement à beaucoup d’hommes politiques, il ne trahira pas ses idéaux pour une carrière politique plus glorieuse. On peut le taxer, lui et son parti, de faire le jeu du pouvoir en n’étant qu’un fusible qui va forcément sauter au dernier tour des élections, mais il est le seul véritable élément d’opposition (contre l’immigration, contre la perte de la souveraineté, contre la dictature des minorités…).



Nous attendons impatiemment son deuxième tome pour connaître la suite. Suite nécessaire, puisqu’elle permettra, tout comme ce premier livre, de remettre les choses à plat et de donner sa vérité, LA vérité, qu’il admet être, la quête de sa vie.

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Mémoires : Fils de la nation

Une personne honnie des médias et des politiques, souvent trainé dans la boue, instrumentalisé à l'extrême pour tout ce qu'il représente. Mais qui est-il vraiment ? Comment en est-il arrivé là ? Ce livre nous narre la vie de Jean-Marie Le Pen de sa naissance à la création du fameux FN, ce qui met en lumière son vécu et, d'une certaine mesure, ses prises de position. A lire si vous aimez ou détester ce personnage, pour une question d’honnêteté intellectuelle.
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Les Français d'abord

L'auteur apparaît en 2020 comme un extraordinaire "lanceur d'alerte" qui n'a pas été écouté par son peuple !



Illustration parfaite du proverbe "nul n'est prophète dans son pays"



Que dire de plus ?



Si, ne manquez pas de lire ses 2 tomes autobiographiques !







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Mémoires : Fils de la nation

Ce lanceur d'alerte n'a pas été entendu par les électeurs français !

Et oui, comme le dit l'adage "nul n'est prophète dans son pays !"

Et pourtant l'explosion démographique mondiale, éradiquant au passage la biodiversité, est bien l'enjeu majeur pour l'avenir de nos sociétés !



La submersion migratoire est à l'évidence mortelle pour notre avenir !

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Mémoires : Fils de la nation

Je recommande vivement. Une fenêtre qui s’ouvre sur un homme très intéressant. C’est une espèce d’homme en voie de disparition. C’est un livre plein d’histoire et de corrigés du passé proche français. Après tout que sait-on de JM Lepen à part ce qu’en rapporte les médias? Maintenant je me voit mal discuter Lepen avac quelqu’un qui n’a pas lu le livre. Cela ne veut pas dire que suis d’accord avec lui mais veut dire que Lepen a été malmené par les médias et ses adversaires politiques et mérite qu’on le lise.
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Les Français d'abord

Livre d'une autre époque écrit en un mois dans un style proche d'une discussion.

L'auteur expose son point de vue sur les sujets politiques majeurs et tire à tout va sur la gauche, les fonctionnaires, l'état lourd et pesant, les impôts, l'époque décadente, la trahison de la classe politique.

L'enfance, les photos de famille m'ont le plus intéressé et j'ai pu comprendre que l'engagement politique de l'auteur est basé chronologiquement sur: l'injustice sociale envers les petites gens honnêtes, puis l'anticommunisme, puis l'algérie francaise, puis l'immigration tout en soutenant une économie libérale.



Plusieurs défauts:

- des redondances dans le texte, avec les même idées deux pages plus loin

- sur le papier les idées sont bien le problème est que le texte occulte complètement la personnalité de l'auteur: agressif, sanguin



On est loin de la réalité des campagnes éléctorales où l'auteur abreuvait son auditoire avec des formules provocantes du genre "le complot judéo maçonnique" , "les francais sont les untermunschen de la république", le tout applaudi par un public prompt à reprendre en coeur "bleu blanc rouge" ou "on est chez nous"



C'est un peu le front national pour tous qui est présenté, ce qui dérange étant bien caché sous le tapis.



3/5 pour un livre qui ne m'a pas convaincu que l'auteur avait raison, ni qu'il était un génocidaire tel qu'on nous l'a martelé pendant des décennies.





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