Je suis la salive de ce défi insensé. Je suis de la bave de migrant. Un résidu de l'Humanité et de son humanité. De ce qu'il en reste. Je suis ce qu'elle a de plus beau parce que de totalement désespéré et d'abandonné. Je suis Amal. Il a beaucoup plus de mille ans, ce nom. Et il a toujours déçu. Je le sais. Il m'accompagne depuis.