Un roman sympathique. félicidad est une ville où tout est sous contrôle, où le ministre du bonheur s'assure que tout aille bien jusqu'au jour où il se fait assassiner parce qu'un grain de sable est entré dans la machine...
L'histoire est agréable, des rebondissements permettent de nous tenir en haleine jusqu'à la fin.
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J'ai apprécié ce livre de Jean Molla car l'histoire est assez touchante.
Emma, une jeune adolescente agée de 17 ans passe une période de sa vie très dure, elle est anorexique et n'en connait pas la raison. Elle est très proche de ses grands-parents mais un jour elle découvre dans les affaires de sa grand-mère un journal qui renferme un secret important de leurs vies durant la Seconde Guerre Mondiale. Elle apprend que son grand-père exterminait les Juifs et que sa grand-mère travaillait dans les camps de concentration à Sobibor, d'où le titre du livre. Emma devient distante avec eux, elle leur en veut tellement qu'elle accentue son anorexie qui pourait lui coûter la vie. La façon dont elle raconte comment elle se "gave" et ensuite vomi tout ce qu'elle a avalé est assez "gore". Tout cela est très touchant car on arrive à se mettre dans sa peau.
Je conseille ce livre à tout le monde car Emma dégage beaucoup de sentiments, c'est un livre très émouvant.
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Malgré quelques difficultés pour entrer dans l'univers de Felicidad, ce livre m'a tenu en haleine jusqu'à la fin. Il pose la question du bien fondé d'une société dans laquelle le bonheur serait obligatoire.
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J'ai lu Felicidad à peine quelques semaines après avoir tentée de lire 1984 et dés que je l'ai commencée, j'ai crains de me retrouver dans une version édulcorée mais tout aussi ardue (enfin, pour moi) du livre de George Orwell.
Finalement, après peut être cinquante pages, cet impression se dissipe et je me suis retrouvée dans une enquête policière plutôt bien ficelé (même très bien si ont considère qu'il s'agit d'un livre jeunesse). Des parumains (des robots à apparence humaine) se sont enfuis et se cachent. L'enquêteur Dekcked est sur leurs pistes.
Au final, j'ai aimée ce livre. Au départ, j'avais peur que Felicidad ressemble trop a 1984 mais il ressemblait d'avantage à la trilogie des Inactifs de Denis Coté (auteur québécois) que j'avais lu dans mon enfance et qui mettait les bases d'un futur entouré de cyborg doté d'intelligence. À lire, peut importe votre âge!
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J'ai trouvé ce livre interressant je devais le lire par apport a la classe ecriture que je fais l est trouvé assez intrigant le debut ne m embalaispas tellement et puis des que larreteau est mort j'ai trouvé ca plus intéressant résultat je l'est lu en 2H.Je le conseille.
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Un très bon roman et une chute inattendue, même si une partie du secret peut être comprise dès les premières pages.
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Ce livre est très dur mais touchant, émouvant et beau à la fois. Si il était à recommander bien sûr que je le recommanderais. Ce n'est pas tout les jours où nous avons un si beau livre qui explique deux histoires en même temps aussi belle l'une que l'autre entre nos mains. Parcourir l'histoire de Emma est très belle mais celle de Anna et de Jacques est plus dure je trouve mais belle. Et je me demande comme Emma comment deux personnes peuvent garder ce secret qui est un secret impitoyable de vivre dans ces camps et de tuer jour par jour, des milliers de humains. Vivre avec ce secret n'est pas une vie, c'est l'enfer.
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Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre mais dès que j'ai commencé à lire ce roman, je n'ai pas pu le lâcher avant de l'avoir fini. Il nous plonge d'entrée dans l'atrocité des camps d'extermination. Le lien entre l'anorexie et la maigreur des femmes, des hommes et des enfants prisonniers est particulièrement troublant mais finalement très crédible et tout à fait pertinent. Les détails concernant la maladie d'Emma sont aussi violents que l'évocation froide et neutre du récit de Jacques.
A lire et faire lire.
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Un roman qui mêle à la fois de la science-fiction et du mystère, un vrai régale dont on n'arrive pas à se détacher !
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Une jeune fille semble avoir été dès les 1 ères lignes; super!
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Lecture jeune, n°117 - Dans la Grande Europe, dirigée par un président à vie, le bonheur est un droit et un devoir pour tous… en théorie. Le lieutenant Alexis Decked est mandaté par le ministre de la Sécurité intérieure pour retrouver trois «parumains» (des humains génétiquement modifiés) rebelles. Ce qui commence comme une banale affaire d'espionnage industriel se transforme à coups de révélations semées de cadavres en un complot politique des plus complexes. Si les premières pages rendent un hommage très appuyé à Blade Runner et 1984, Molla entraîne rapidement le lecteur dans un univers imaginaire bien campé et une enquête menée tambour battant par un lieutenant attachant, qui cultive le doute et invite le lecteur à avoir une lecture critique de la société dans laquelle il navigue. Ainsi, Felicidad est-elle une projection intéressante de ce que nos sociétés occidentales pourraient bientôt devenir : un monde où le bonheur des honnêtes citoyens repose sur le plaisir et la consommation, et s'obtient au détriment des plus faibles, dans un climat de surveillance omniprésente. La question essentielle est celle de la liberté, à travers notamment la rébellion des parumains, esclaves des temps futurs, délivrés par leur créateur, Julien Choelcher. Le roman est à ce propos truffé de références cachées, propices à des discussions avec les lycéens (feront-ils le lien entre le personnage d'Arouet et notre Voltaire national, dont la fortune s'est construite sur l'esclavage?). Si l'écriture reste accessible, l'intrigue demande une lecture soutenue, notamment pour le dénouement qui fait apparaître des manipulations politiciennes retorses. Avec Felicidad, Jean Molla (Sobibor) se lance avec succès dans un genre nouveau pour lui. Amateurs de polars, de SF, de pamphlets philosophiques ou sociétaux, chacun y trouvera son bonheur… c'est un devoir ! Isabelle Debouvère
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