Jean-Paul Laurent

Probablement un des plus beaux livres de terroir qu'il m'ait été donné de lire.

Malgré que ce soit un livre bien rédigé, j'en ai finis la lecture avec un avis plutôt mitigé. Cela, peut être dût au fait que je m'attendais à autre chose en commençant la lecture du livre.

J'aurais appréciée que certaines choses soient un peu plus poussées. D'autre part, j'ai également eût de la difficulté à apprécié les personnages.

Cependant, j'ai trouvé fort agréable de me sentir comme sur le territoire de Jappeloup dont j'ai aimé les différentes descriptions.

Digne suite du premier volet. Je le recommande chaudement!!!

Bon… on retourne dans cette saga et cette fois, on lit enfin son premier tome. Bizarrement, je sens que je suis parti pour être un peu plus sévère à travers cette chronique car l’impression que j’avais en lisant le tome deux, est toujours présente lors de cette nouvelle lecture. Par contre, là où l’auteur m’avait perdu avec ses innombrables personnages lors de la suite de son œuvre, ces derniers sont moindres dans le premier. Pour la compréhension, cette attention se veut salutaire et je me suis rendu compte d’un détail qui peut avoir son importance selon l’individu qui souhaite lire cette petite saga. En effet, tandis que la seconde guerre mondiale a une place très importante dans le second tome, c’est tout le contraire au sujet du premier conflit, dans ce bouquin d’ouverture. Certes, l’auteur en parle mais veille à garder ce drame au troisième plan, ce qui est vraiment regrettable. Surtout lorsque l’on sait que les traces écrites au sujet de la première guerre sont bien plus rares que celles de la seconde. En attendant, je me dois de procéder à la rédaction de mes fameuses listes.



Point négatif :



- Je vais revenir sur cette fameuse impression qui s’est manifestée lors de la lecture du second tome et qui, hélas, était toujours présente à travers le premier. Même si l’auteur tente d’insuffler un certain rythme à travers son œuvre, par la taille des chapitres et la place consacrée aux éléments perturbateurs, j’avais la sensation de parcourir un journal recensant une belle liste de faits divers. Conséquence : j’ai décroché à de nombreuses reprises et lorsque mon attention fut de nouveau au rendez-vous, je n’avais pas la sensation d’avoir loupé grand-chose.



Points positifs :



- La taille aléatoire des chapitres.



- Cette fois, comme j’ai su le dire quelques lignes plus haut, les personnages étaient moins nombreux à travers ce roman et tant mieux… surtout lorsque l’on sait ce qui nous attend par la suite. L’auteur veille à raconter l’histoire de chacun, élément appréciable pour la compréhension mais aussi pour l’attachement. Il est vrai que Marguerite est très vite décrite comme une femme éprouvée par les drames qui ne cessent de jaillir tout au long de son chemin de vie. Elle provoque chez son lecteur, de la bienveillance, du soutien mais aussi du respect.



- Les descriptions sont riches et le vocabulaire est riche, tout en étant respectueux du patois et du langage employé pour l’époque où se déroule l’intrigue.



- Heureusement que les rebondissements sont nombreux car si ces derniers étaient absents de l’histoire, je me demande sur quoi l’intrigue aurait pu se reposer.

Le jour de l’achat de ce livre, si je m’étais autorisé à tourner la couverture, j’aurais pu apercevoir, sous le titre du roman, un renseignement. En effet, ce bouquin est le deuxième tome d’une petite saga et je déteste débuter l’exploration d’une série autrement que par son premier opus. Même si au tout début, il y a un petit récapitulatif des personnages principaux et leur rôle, cela ne m’a pas vraiment aidé à replacer correctement les protagonistes. Fort heureusement, l’auteur se livre très vite à quelques disparitions « naturelles » mais ces dernières étaient automatiquement remplacées par de nouvelles… de quoi me perdre un peu plus. Fort heureusement, je me suis procuré le premier tome, le même jour et je serais amené à le lire dans les semaines à venir. Peut-être qu’après cette nouvelle lecture, la note de celle-ci sera revue à la hausse ? En attendant, comme à chacune de mes aventures littéraires, je me dois de procéder à la rédaction de mes fameuses listes.



Points négatifs :



- Je regrette sincèrement que le nom de la saga ne soit pas rédigé sur la couverture. Ainsi, j’aurais pu procéder à la lecture dans son ordre et j’aurais pu mieux comprendre certains enjeux.



- Trop de personnages.



- Au coeur du roman, j’ai senti un essoufflement dans le récit. Ce « creux » m’a donné l’impression que l’auteur était arrivé au bout de ses idées… A moins qu’il a voulu offrir une pause à son lecteur car juste après cette partie du roman, l’histoire s’est montrée très intéressante, en partant dans plusieurs directions.



Points positifs :



- La taille aléatoire des chapitres.



- Mine de rien, l’auteur veille à nous décrire des personnages particulièrement attachants. J’ai très vite compris que Marguerite était une femme brave. Toutefois, je suis arrivé à un stade de son existence où tous les mauvais éléments semblaient s’être déclenchés sur elle.



- Félix. Ce second tome se concentre principalement sur lui et il ne cesse de souffrir tout au long du roman. Lorsque nous sommes amenés à faire sa connaissance, on réalise que les conditions mystérieuses de sa naissance sont une première cause. Par la suite, la seconde guerre mondiale bouscule son petit monde avec son lot d’horreur et malheureusement, ce jeune homme en fera les frais assez rapidement. Toutefois, le bonheur frappera à sa porte au moment où il en avait le plus besoin. En tout cas, c’est un protagoniste pour qui j’ai souhaité le meilleur du début jusqu’à la fin du roman.



- La partie historique. Bizarrement, l’auteur n’hésite pas à montrer la face cruelle de cette seconde guerre mondiale malgré le fait que le roman soit classé dans les littératures du terroir. Généralement, il est très rare de lire des informations aussi violentes dans ce type de récits. Cela bouscule un peu le lecteur mais si ce dernier est un habitué des récits de guerre, il goûtera son plaisir.