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Critiques de Jean-Philippe Postel (54)
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L'affaire Arnolfini

Ce court roman met en scène le tableau de Van Eyck telle une enquête afin d’identifier les personnages, de comprendre la construction du tableau et l’objectif recherché par le peintre.

Si l’idée de faire une enquête au départ de ce tableau me paraît bonne, sa réalisation est, toutefois, assez lourde et relève plus d’une étude sur le sujet que d’un roman.

L’auteur a choisi de recenser une multitude d’éléments afin d’étayer les différentes thèses quant à l’identification des personnages représentés, la motivation de ces personnages à se retrouver là, etc.

Encore une fois, si les diverses alternatives présentées convainquent le lecteur, la forme est pesante et très lente. Heureusement, le livre ne compte que 135 pages.
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L'affaire Arnolfini

Intéressant...mais desservi par des photos en noir et blanc et floues dans lesquelles nous sommes censés découvrir d'infimes détails du tableau de Van Eyck. Comment un éditeur de qualité comme ACTES SUD a-t-il pu sortir ce livre sans photos nettes et en couleurs? Dommage pour l'écrivain dont le travail n'est pas valorisé.
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L'affaire Arnolfini

« L’Affaire Arnolfini » est un roman d’investigation. Ce détail a son importance : ce genre permet en effet de prendre certaines libertés dans l’analyse et le développement de la théorie, chose impossible (au risque de se voir refoulé) dans un écrit universitaire ou scientifique.

Pourtant, Jean-Philippe Postel entoure son roman de tous les oripeaux de l’analyse la plus minutieuse, références sur plusieurs pages et nombreuses illustrations comprises. Alors pourquoi cette frilosité ? Pourquoi ne pas prendre le risque d’avancer auprès des experts sa théorie sur ce couple flamand ?

Ancien médecin, l’auteur donne dans cet ouvrage (le seul à son actif) une quasi-autopsie du tableau : de la vue d’ensemble aux moindres détails, tous les éléments sont passés au crible de « l’observation clinique attentive ». Évidemment, ils concordent avec la théorie de l’auteur… enfin presque…

Et c’est dans ce presque que réside la déception, dans ce petit détail qui ne colle pas que l’analyse se révèle roman. Du coup, le lecteur se trouve dans un entre-deux étrange : trop littéraire pour être totalement crédible ; trop référencé pour se lire comme un roman.

Cependant, malgré cette critique sévère, ce livre n’est pas inintéressant : il affûte le regard, donne à regarder, encore et encore. Reste qu’à force de chercher, on trouve ce que l’on a envie de trouver. Sans fondement vérifiable, le château de cartes s’effondre, et les hypothèses, bien qu’alléchantes, s’avèrent fumeuses.
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L'affaire Arnolfini

Au départ : un essai ambitieux qui promet au lecteur un voyage inédit au coeur d'un des tableaux les plus connus de l'histoire de l'art.

Au final : un livre dont la lecture fut intéressante, mais en partie décevante. Car plus proche du dossier d'oeuvre muséal que du roman d'investigation, comme mentionné sur la 1ère de couverture.

Là où le bât blesse : le style et l'extrapolation du moindre détail. Certains postulats avancés par l'auteur peinent à me convaincre.

A trop vouloir décrypter une oeuvre d'art, ne finit-on pas par la démystifier ? Et lui faire perdre de son aura ?
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L'affaire Arnolfini

Passionnée par l’art pictural et l’interprétation des détails ; c’est tout naturellement que la couverture de cet ouvrage attira mon attention. « L’affaire Arnolfini » de Jean-Philippe Postel, c’est un roman d’investigation, au cœur d’un tableau dont les interprétations et mystères bousculent encore l’Histoire de l’Art : « Les Époux Arnolfini » de Jan Van Eyck, peint aux environs de 1434. « Un chef d’œuvre est aussi comparable à un bulbe dont les uns se contentent d’enlever la pelure superficielle tandis que d’autres, moins nombreux, l’épluchent pellicule par pellicule : bref, un chef-d’œuvre est comparable à un oignon », disait Raymond Queneau. Phrase citée par l’auteur en amont de l’un de ses chapitres…

Cette comparaison incarne à la perfection ce roman : une véritable quête de la Vérité, avec une écriture addictive et mordante !

De plus, sur les rabats des couvertures figurent des éléments du tableau en couleurs et d’autres en noir et blanc, qui permettent d’en observer les détails au fil de la lecture.

Que se cache t’il derrière ce couple si mystérieux ? Que signifient leurs gestes ? Que cachent les reflets du miroir ?

Dans cette chambre, sous ces couleurs, devant ce chien, à côté de cette fenêtre ouverte, au cœur de ces détails que notre regard du XXIème siècle voit, mais n’observe pas?

Que se cache-t-il ? De la mort ? De l’amour ? De la vie ? Peut-être rien de cela, ou tout à la fois…

Il est là, tout le génie de Postel. Il crée en nous une fougue qui petit à petit nous envahit. Notre curiosité s’amplifie, les secrets se révèlent, comme des évidences…
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L'affaire Arnolfini

Si vous habitez Londres ou que vous avez l’occasion de vous y rendre, lisez cet essai, munissez-vous d’une loupe, partez à la National Gallery et arrêtez-vous salle 56. C’est là que se trouve The Arnolfini Portrait, le Portrait des époux Arnolfini. Peint en 1434 par Jan Van Eyck, ce tableau singulier est sans doute l’un des plus célèbres du monde et parmi les plus commentés.

Jean-Philippe Postel n’est pas historien de l’art, ce qui explique peut-être l’originalité de sa démarche. Puisque cette œuvre est une énigme, il va mener une enquête « scientifique » : il écarte les fausses pistes, souligne les ambiguïtés, trouve des indices.

Nous ne dirons rien ici de la révélation finale.

N’allez pas imaginer que ce livre érudit est réservé aux spécialistes : il se lit comme un roman d’investigation et sitôt fini donne l’envie irrépressible d’aller « mieux regarder », comme nous y invite l’auteur.



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L'affaire Arnolfini

De mémoire, c'est dans un des numéros de Lire que j'ai vu ce petit livre. Il a attiré mon attention puisque, il y a maintenant quelques années, alors que je passais ma licence de lettres, j'ai passé un examen sur un autre tableau de Van Eyck, La Vierge du chancelier Rolin, dont je vous ai déjà parlé sur ce blog. Et c'est avec envie de retomber dans cet univers, ainsi qu'un peu d’appréhension sur le côté ardu que peut souvent avoir ce type d'ouvrage, que j'ai entamé ma lecture. Appréhension totalement inutile puisque j'ai vraiment adoré ces 135 pages, qui se dévorent comme une enquête picturale. Jean-Philippe Postel dissèque littéralement le tableau pour nous exposer sa théorie. Les mystères sont presque tous levés un à un.



Comme précisé plus haut, Jean-Philippe Postel n'est pas historien de l'art, ni spécialiste, mais médecin. C'est donc de façon chirurgicale qu'il analyse la toile, se basant sur les différentes études d'experts, ainsi que leurs différentes théories, pour nous proposer la sienne. Car bien sûr, rien n'est prouvable. On ne sait quasi rien de Van Eyck, et si peu de ce tableau, même en ce qui concerne ses propriétaires. Et même si parfois Jean-Philippe Postel force un peu le trait, manipulant (à ce qu'il m'a semblé, mais je ne suis pas experte non plus) les éléments pour les faire coïncider avec la thèse choisie, cela reste fascinant à lire. Car d'autres trouvent enfin une explication là où le mystère planait. Qu'on adhère ou non à la proposition de l'auteur, le lecteur passe un excellent moment, scrutant les moindres détails.



La bonne idée aussi est d'avoir, dans les rabats du livre, ajouter des visuels en couleur des détails que l'auteur évoque dans le corps du texte. A défaut d'avoir l'original sous les yeux, puisqu'il faut aller à la National Gallery de Londres pour le voir, c'est vraiment très utile.
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L'affaire Arnolfini

C'est l'histoire d'un tableau. Un tableau qui fascine depuis des siècles ceux qui le contemplent : Les époux Arnolfini par Jan Van Eyck. Outre sa remarquable exécution et sa lumière particulière, ce tableau frappe le spectateur par les multiples questions qu'il soulève. Pourquoi les deux époux ne se regardent-ils pas ? Sont-ils vraiment mari et femme ? Qui sont les mystérieux personnages qui se reflètent dans le miroir à l'arrière plan ? Décryptant centimètre par centimètre les symboles cachés de la toile, ce livre très érudit se lit comme une enquête policière à travers le temps.
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L'affaire Arnolfini

Jean-Philippe Postel n'est pas historien de l'art, il est médecin. Il nous propose ici un livre captivant, admirablement documenté sans être pour autant hermétique ni destiné aux seuls érudits. Le protagoniste de ce « roman d’investigation » est la fameuse peinture de Jan Van Eyck, Les Epoux Arnolfini, que la première description connue, en 1516, nommait Hernoult-le-Fin avec sa femme, et qui demeure l'un des tableaux les plus commentés de l'histoire de la peinture.



Peint probablement en 1434, ce tableau énigmatique représente un couple à la posture étonnante, se tenant la main à distance et sans se regarder. L'homme se tient raide, le regard sombre et hagard, tandis que la femme fixe la main droite de l'homme, dressée dans un geste de serment. Qui sont-ils ? Que font-ils ? Un homme faisant une promesse de mariage à une jeune fille ? Un mari cocu et sa jeune épousée infidèle ? Sont-ils les époux Arnolfini ? Est-ce un autoportrait déguisé de Van Eyck et de sa femme ? Nombreux sont les chercheurs, « hantés » par ce tableau mystérieux qui, à l'instar du grand historien d'art Erwin Panofsky, s'essayèrent à en proposer une interprétation, à percer le secret de ce couple intriguant. Décryptant les symboles picturaux du Moyen-age et de la Renaissance et les leurres glissés par le peintre, avec une méthode rigoureuse et une documentation fournie, Jean-Philippe Postel démontre la volonté de dissimulation, de double lecture inscrite par Van Eyck dans ce portrait.



Certains de ses arguments sont convaincants ; d'autres, bien que cohérents, laissent dubitatif. Mais le principal intérêt de ce livre n'est pas d'accéder à LA vérité, qui restera à jamais inaccessible par manque d'informations vérifiables et de faits établis sur la vie de Van Eyck ou sur le commanditaire du tableau. Sa force, c'est de susciter une vive curiosité, une soif d'investigation, de recherche, d'analyse. Sa force, c'est de pousser à imaginer quelle histoire nous raconte ce tableau, quelles histoires nous pouvons inventer à partir de ses éléments, visibles ou soigneusement cachés. Quoi de plus plaisant que de se promener à travers l'histoire de la peinture en menant l'enquête, en regardant ses œuvres à la loupe, comme le propose aussi Daniel Arasse dans Le détail : pour une histoire rapprochée de la peinture. Quel délice, quelle jubilation de se voir dévoiler un secret ardemment recherché depuis le XIXe siècle !


Lien : http://5emedecouverture.blog..
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L'affaire Arnolfini

Très bon moment de lecture, mais au final, et mis à part le plaisir intense, l'éditeur fait bien de préciser qu'il s'agit d'un roman d'investigation.



L'analyse et ses conclusions sont cohérentes, c'est très bien documenté, c'est passionnant, mais la théorie de la revenante me semble toutefois interrogée par l'ombre de la femme qui s'étale sur le lit derrière elle : les revenants n'ont pas d'ombre puis qu'ils sont immatériels et ne font pas obstacle à la lumière. Van Eyck ne pouvait l'ignorer.



Postel considère d'autre part significatif que les personnages aient une taille disproportionnée par rapport au décor, mais tous les primitifs flamands, qui pratiquent une perspective intuitive, adoptent des points de distance extrêmement rapprochés qui donnent l'impression de surplomber le premier plan ; la perspective de leurs intérieurs est "outrée", ce qui a pour effet de grossir le premier plan et d'éloigner le second. Je suis surpris que l'auteur, qui semble par ailleurs bien connaître leur peinture, n'ait pas remarqué ça.



D'autres remarques me semblent aussi un peu aléatoires : la fraîcheur de la boue sur les socques dont il conclut que l'homme vient de rentrer... Il ne note pas non plus, mais cela ne ferait par contre que confirmer sa proposition selon laquelle l'extérieur symbolise le Paradis et, plus généralement, la nécessité d'une lecture symbolique, que la croisée de la fenêtre forme une Croix : il faut en passer par la Croix, ou au moins par le Christ, pour accéder au Paradis. On rencontre le même motif symbolique chez le Maître de Flémalle. Enfin, Postel me semble tirer des conclusions un peu rapides des ressemblances entre les visages féminins : on peint alors souvent des "types", pas très individualisés, le genre du portrait émerge à peine.



Malgré ces détails, la lecture est très séduisante et très enrichissante. C'est un livre difficile à refermer avant de l'avoir terminé, et j'ai appris plein de choses. Leçons d'humilité et de méthodologie aussi, et elles sont toujours bonnes à prendre : je croyais très bien connaître le tableau, notamment pour avoir lu ce qu'en écrit Panofsky, et j'étais un grand ignorant. D'autre part, Postel me rappelle qu'il faut toujours regarder encore et encore, inlassablement et en changeant de point de vue, si l'on a quelque prétention à traverser 'l'écran de la représentation". Un grand merci à lui, et à sa messagère ("angelos"), ALIAS vb.
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L'affaire Arnolfini

C’est un livre d’érudition mise au niveau du public ordinaire. Il se lit comme un polar ou comme une enquête dans laquelle on passe en revue les Londres détails d’un tableau et leur signification potentielle compte tenu de la symbolique de l’époque, pour essayer de comprendre dans quelles circonstances, concernant les

personnages, le tableau a été peint. Remarquable !
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L'affaire Arnolfini

Peint vers 1434, les Epoux Arnolfini est un tableau de Jan Van Eyck, peintre flamand, conservé aujourd'hui à la National Gallery de Londres.

Ce tableau a fait couler beaucoup d'encre depuis sa création et a su traverser les siècles en conservant tous ses mystères.

Jean-Philippe Postel tente ici de nous en dévoiler toute la signification,à la manière d'une enquête d'investigation.

Vous pensiez connaître ce tableau, représentant simplement un homme et sa femme attendant un enfant ? Alors rapprochez- vous et regardez, observez tous ces détails qui en disent long.... et laissez-vous guider par l'auteur.

Pour tous les passionnés d'histoire de l'art !
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L'affaire Arnolfini

Certains puristes y trouveront certainement à redire. C'est vrai que Postel prétend, dans cet ouvrage, répondre à toutes les questions laissées en suspend depuis le XVème siècle, et ce malgré les nombreux spécialistes qui se sont penché sur ce tableau.

Malgré tout, j'ai beaucoup aimé l'approche. Le décodage de tous les détails présents sur cette toile. Et surtout, cette lecture m'a donné envie de regarder réellement le tableau, de prendre le temps, de rester devant, et pourquoi pas d'aller en Angleterre pour l'admirer "en vrai" !!!
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L'affaire Arnolfini

Une amie m'a offert le livre (roman d'investigation) de Jean Philippe Postel :"L'affaire Arnolfini paru aux éditions Actes Sud en janvier avec une préface de Daniel Penac. Je dois dire que j'ai lu ce livre d'une traite dans le train qui me ramenait de Paris et je n'ai pu le lâcher qu'arrivée à la fin.Il est tout simplement passionnant!

De quoi s'agit il? L'auteur nus raconte un tableau célèbre de Van Eyck connu sous le nom Les époux Arnolfini et qui se trouve à la National Gallery de Londres. Le tableau est beau mais tout un livre sur un tableau me direz vous?

Et bien oui car ce tableau a une histoire et il a connu divers propriétaire mais surtout il a conduit de nombreux critiques a se demander ce que disait ce tableau, ce qu'il montrait et ce qu'il cachait.

Le livre est donc une enquête "policière" menée à partir de l'examen du tableau et c'est très étonnant.

En ce qui me concerne j'aurai pu passer des heures devant cette toile et je n'y aurai vu qu'un couple un peu distant mais qui ne m'aurait pas étonné outre mesure sachant que c'était des gens du nord!

Or s'il y a bien un couple c'est un couple bien particulier qui nous est montré par l'auteur. Je ne peux pas en dire plus car tout le mérite de ce livre est de nous faire découvrir petit à petit une vérité étonnante et la révéler enlèverait beaucoup de plaisir a ceux que mon billet incitera à lire cet ouvrage.

Je peux dire cependant que l'on en apprend beaucoup sur les conceptions qu'avaient a cette époque les contemporains de l'enfer et du purgatoire et nous ne pouvons que rire aujourd'hui de ces analyses sur le sort des âmes défuntes et en lisant , par exemple,un canon prononcé lors du Concile de Florence en 1439

Ne riez pas! Voici ce que nous dit ce Canon ecclésiastique:

"Nous déclarons que les âmes des véritables pénitents,morts dans la charité de Dieu avant que d'avoir fait de dignes fruits de pénitence pour expier leurs péchés de commission ou d'omission, sont purifiés après leurs morts par les peines du Purgatoire, et qu'elles sont soulagées de ces peines par les suffrages des fidèles vivants, comme sont le sacrifice de la messe, les prières, les aumônes et les autres oeuvres de piété que les fidèles font pour les autres fidèles suivant les règles de l'Eglise, et que les âmes de ceux qui n'ont point péché, depuis leur baptême ou celles de ceux qui,étant tombés dans les péchés, en ont été purifiés dans leurs corps, après en être sorties comme nous venons de dire, entrent aussitôt dans le Ciel et voient purement la Trinité, les uns plus parfaitement que les autres selon la différence de leurs mérites; enfin que les âmes de ceux qui sont morts, actuel ,u dans le seul péché originel, descendent en enfer pour y être toutes punies, quoi qu’inégalement."

Qu'elle imagination!

Et bien pour revenir au tableau et au livre toutes ces balivernes ont inspirées le peintre et l'auteur nous le dévoile à partir de l'analyse de détails que vous n'auriez pas vu même en regardant attentivement le tableau ou qu'en tous cas vous n'auriez pas compris.

Lecture jubilatoire même si certains doutent de la vérité de ce que nous révèle l'auteur, mais parés tout qu'elle importance puisque le récit nous apprend a mieux voir une telle oeuvre.


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L'affaire Arnolfini

J’ai été assez déçu par la lecture de ce petit essai que l’on m’avait pourtant recommandé. Certes, l’auteur construit son analyse en scrutant chaque détail du tableau, mais ça reste la moindre des choses lorsqu’on prétend étudier une oeuvre…

Pour moi, les hypothèses avancées ne s’appuient pas sur un argumentaire assez solide. Une étude plus rigoureuse aurait certainement amené un texte beaucoup moins digeste (il faut reconnaître que le livre se laisse lire, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai pris le temps de le finir), mais la tendance au sensationnalisme me dérange un peu. Ca manque d’historiographie, de mise en contexte et je pense que l’on frôle l’anachronisme.

Une initiative intéressante, mais finalement un intérêt limité.
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L'affaire Arnolfini

Nous sommes loin du roman avec ce petit livre qui propose une réinterprétation du tableau du couple Arnolfini de Jan van Eyck.

A commencer par le titre du tableau, qui est une création récente. Son voyage dans le temps aussi, a été plein d'imprévu. Enfin, que représente-t-il réellement ?

C'est très intéressant, rédigé de façon simple et compréhensible. Des photos (en noir et blanc, quel dommage) viennent en appui. La thèse est intéressante en tout cas j'y adhère.



Isabelle (Louveciennes)
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L'affaire Arnolfini

Assez déçu par la lecture de ce livre... Les détails de l'investigation semble plutôt ...vides... L'auteur y livre une suite de trouvailles... qui, ne m'ont pas convaincu, et, au bout du compte m'ont ennuyées...Livre non terminé.
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L'affaire Arnolfini

Beaucoup d'espoirs, globalement déçus
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L'affaire Arnolfini

Ce livres est un régal ! l'auteur, non historien d'art de métier mais médecin, nous démontre, sources à l'appui, que Van Eyck, sous les apparences d'un tableau espiègle, voire un peu égrillard pour les spectateurs du XVe siècle, nous illusionne savamment. L'un de ses premières propriétaires, Marguerite de Valois, avait pris la précaution d'adjoindre un cadenas aux volets qui fermaient le tableau à la vue de tous : Jean-Philippe Postel lève le voile sur ce mystère !
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L'affaire Arnolfini

Pas vraiment un roman, pas vraiment un essais, ce court texte tente d’élucider et de mettre en lumière les mystères qui entoure le tableau de Van Eyck, les époux Arnolfini. Qui sont les personnages représentés ? Que disent les objets autour d’eux ? La femme est-elle enceinte ou non ? Est-elle même vivante ?



Autant de mystères qui ont fait couler bien de l’encre. Grâce aux agrandissements, le lecteur peut suivre les théories de l’auteur (même si avoir le tableau en grand et en couleur est bien agréable) et découvrir des symboles, des objets cachés et toute une théorie sur l’identité des époux.



Ce petit texte se lit très vite, n’apporte évidemment pas de véritable réponse, mais Van Eyck est mort depuis trop longtemps pour nous en donner ! Tous les amateurs d’art apprécieront ce livre !
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