Citations de Jean-Philippe Touzeau (69)
Ne laissez pas passer une occasion de voir la beauté en chaque chose. N’allez pas au bout du monde ou de l’argent pour apprécier l’éclat de notre monde. Simplicité, imperfection et modestie. Voilà ce qui a changé ma vie. Depuis, le stress et les ambitions futiles ont disparu de mon espri
Voilà, c’est ça le wabi-sabi. C’est la beauté des choses telles qu’elles sont, dans leur imperfection, à un moment précis. En sachant bien que ça ne durera pas.
Je voudrais pleurer. Oui : juste pleurer. Une petite larme. Une goutte minuscule qui roulerait lentement le long de ma tempe vers mon oreille et qui me dirait que « oui », je suis un être humain, digne de ce nom.
Un homme qui comprend les autres. Qui les aime.
J’ai perdu trop de temps à perdre mon temps. En fait, non. Je ne l’ai pas perdu. On ne perd pas son temps. On l’utilise d’une manière ou d’une autre. Pour atteindre les rêves des autres ou les siens.
Quand vous comprenez que tout est passager, que rien ne dure, vous savourez beaucoup plus les moments riches et furtifs d’une vie qui s’écoule. Et en même temps, vous appréciez les marques du temps qui passe, comme par exemple, de la mousse bien verte sur une vieille pierre.
Et puis, comme toujours dans ce genre de conversation arrosée de fin de soirée, on a fini par philosopher, on est parti sur les grands principes de l’existence. L’homme, avec ses cheveux blancs mi-longs, il en connaissait un rayon.
Il nous a parlé de la sagesse asiatique et surtout, de la philosophie japonaise. Il nous a parlé du wabi-sabi. Rien que le mot nous a fait tanguer.
Y’a des histoires de « cric », de « crac » et puis un mot qui sonne comme « zandoli », je crois. En tout cas, c’est agréable à écouter. Ça me délasse dans ma douleur.
L’amour, ce n’est pas une histoire d’artifices. C’est ce qu’il y a dans le cœur, un petit geste, un toucher, une caresse.
Tout ce que vous faites, jour après jour, n’a que peu d’importance. La façon dont vous le faites, l’intention que vous y mettez, oui, ça c’est important !
Se sont des évènements que vous préféreriez oublier. Mais ce qui est fait est fait. On ne peut plus rien y changer. Regardez plutôt vers demain matin. Vers le soleil salvadorien et toutes les possibilités qui vous sont offertes.
" Vous en avez prit une, là ?
- Oui.
- Pourtant, votre réaction dans le lobby...
- Si je n'en avais pas pris, je crois que..."
Tritiny voit une lueur de curiosité s'allumer dans le regard de la jeune Salvadorienne.
Vous venez de faire à l’instant un mouvement spontané par rapport à ce que je disais. Cela veut dire que vous êtes sensible à cette idée, que cela vous touche. Vous vous êtes retenu de réagir, un bon point pour vous, mais je le note mentalement. Ainsi, je vous comprends mieux. Je peux ensuite choisir des mots qui sont plus proches de votre sensibilité pour vous parler. C’est de cette même façon que j’ai appris mon métier d’acteur. Tous ces petits détails construisent un rôle et apparemment, le public y est sensible.
Le métier de comédien exige une grande humilité. On prend des cours, on est plus ou moins doué, tout cela importe peu. Il faut de la chance certes, et j’en ai eu, mais le plus important, c’est de savoir écouter. »
« La vie est une chienne, Kate, tu le sais. Elle ne nous fait pas de cadeau et nous file des coups bas au moment où on s’y attend le moins. Alors ? Il faut profiter de tous ses avantages, tu comprends ? »
J’aurais dû me méfier, être plus prudente, mais non, toute innocente que je suis, je me suis fait manipuler comme une débutante... que je suis.
Tête brûlée ou casse-cou sont deux expressions qu’on utilise pour dire de quelqu’un qu’il prend des risques trop grands, sans réfléchir.
Avec un chien, c’est facile de voir ses gestes d’affection. Un coup de langue, la queue qui remue, un aboiement.
Quand un homme et une femme s’aiment, ils le font avec passion… Parfois, le temps d’une simple nuit. Mais cette rencontre restera pour toujours gravée secrètement dans leur mémoire, comme un trophée précieux qui leur rappellera, pour le restant de leur vie, que oui, cette nuit-là, ils ont été vivants, humains, heureux et qu’ils ont aimé à 100 % !
Mais là-bas, on survit. Il n’y a pas de travail. Alors, le mirage d’une vie meilleure m’a prise moi aussi. Le dollar est roi.
J’ai toujours rêvé d’avoir une baguette magique anti-peur. Quelque chose, par exemple, que l’on pourrait juste avaler et soudain on aurait confiance en soi. On n’aurait plus peur de rien. On agirait rapidement et sans douter.