Dans le cadre de son cycle de conférences sur « l'Engagement, libre contrat ou aliénation volontaire ? », PROPEDIA, la recherche du Groupe IGS, en association avec l'EHED, a proposé au sociologue et philosophe Jean-Pierre Le Goff de nous éclairer sur ce qu'il reste dans nos sociétés de l'engagement et sur quels fondements peut-il s'appuyer dans un monde aux références complexes, mondialisées où la tentation de la fuite en avant bouleverse les repères traditionnels sur lesquels les individus appuyaient leur volonté d'engagement, de construction ou de révolte.
Réflexe de repli sur soi, dépassement du cadre national d'expression collective , mobilisations post-modernes d'une jeune génération qui a vécu son rapport à la société et à l'avenir dans un monde dit de la fin des idéologies. Qu'en est-il véritablement ? Assiste-t-on à la fin programmée de l'engagement démocratique tel que l'ont vécu les constructions européennes ? Peut-on dans cet apparent chaos de l'après-idéologies, trouver des formes inédites et donc peu perceptibles d'engagements ? Les grands partis de la droite comme de la gauche sont-ils préparés à répondre à ces nouveaux enjeux ?