J'ai été attiré par ce titre seulement par curiosité. En effet, c'est la première fois que l'un de mes auteurs préférés s'adonne à de la bd un peu fortement érotique avec une couverture très suggestive. Il faut dire qu'il ne faisait pas dans la dentelle dans ses précédentes oeuvres. Voilà qu'il a franchi le pas pour un résultat réellement original.
On se situe dans un univers proche de Conan le Barbare. La mise en scène est parfaite. C'est plutôt bien dessiné avec un beau noir et blanc. On ne s'ennuie pas une seconde avec tout ce dynamisme du trait et de l'action. Cela reste du Mitton. Les femmes sont superbes par exemple.
Je ne conseille pas l'achat car je ne suis pas adepte de ce genre de bd. Je reconnais simplement un bon travail où l'auteur a voulu dépasser les frontières de la bd populaire où il était abonné. C'est plutôt une démarche courageuse. Les mauvaises langues que j'ai entendues à l'occasion d'un festival de bd disent déjà que cela va faire vendre et enfin rapporter des tunes à son auteur.
En résumé, certes du sexe torride mais beaucoup d'humour également. Que demander de plus ?
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osaka mai 1945 est sous les bombes aux phosphore
américaine. la guerre du
pacifique touche à sa fin.
les japonais font enrôlés,
tout les indésirables sur le
sol japonais ( homosexuel,
orphelin, ou trop vieux pour travailler. ) dans les
kamikaze ( le vent divin )
il vont en faire des pilotes,
a sacrifiais. puisque leur
mission considéra a aller s,
écraser sur les portes avions américain.
yeso yamashita 15 ans et de ceux là.
un scénario touchant de jean Yves mitton , et des dessins somptueux de felix
molinari ( les tigres volants,
carry ) nous offre une reconstitution grandiose
de la détresse et du drame
des japonais à la fin de la guerre.
une histoire riche en émotion.
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L'aventure continue, 1800, avec un fil conducteur, une nouvelle geole,
pour le rebelle, l'indomptable Yann le Scorff qui se retrouve confronté à l'illustre et capricieux Bonaparte..sans oublier cette quête au fameux trésor et les cartes...
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Un jeune malouin en conflit avec les autorités se retrouve malgré lui embarqué dans une chasse au trésor qui traverse une Histoire de France houleuse qui subit les vagues de la Révolution.
Très documentée, magnifiquement illustrée, cette piraterie au long cours emportera le lecteur à bord d'un océan de rebondissements !
Merveilleux !
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Juda Ben Hur est vengé, la mort de Messala actée, cela aurait dû mettre un terme à son désir de vengeance, mais l'annonce de la mort de sa sœur et de sa mère n'a fait qu'amplifier sa haine de Rome et de tout ce qu'elle représente.
À l'annonce de l'arrivée de son nouveau roi, Juda exulte et entend bien apporter toute soutien financier pour armer son armée et combattre l'envahisseur romain.
Mais Juda est plutôt consterné lorsqu'il apprend que ce roi des rois n'a pas d'armée. Pis encore, il est vêtu tel un mendiant, et se déplace ... à dos d'âne.
C'en est trop pour Juda Ben Hur qui ne voit qu'un illuminé en la personne de ce Jésus de Nazareth.
Il ne peut être ce roi attendu depuis des générations, bien qu'il semble avoir les faveurs d'une partie de la population qui, en masse, fût témoin de plusieurs miracles accompagnant son message d'amour.
En attendant, Juda a refusé son acte de citoyenneté romaine, par principe et conviction, mais ce faisant, il s'est attiré les foudres de Pons Pilate qui l'invite à quitter la région sous peine d'être au mieux arrêté.
Mais il ne peut se résoudre à quitter la Judée sans avoir rencontré ce Jésus, encore moins depuis qu'il a appris que sa mère et sa sœur ne sont pas mortes, mais, comme lépreuses, se cachent dans le ravin de Gé Hinnom....
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Un deuxième volume qui a tenu toutes ses promesses !!!
Juda Ben Hur, condamné à vie aux galères par son "ami", le tribun Messala se retrouve, trois ans plus tard sur un banc de la trirème "L'Astréa".
L'Astréa est une véritable forteresse flottante, qui possède 2 tours de 25 pieds de haut, chacune bardée de fer, et où 24 archers peuvent arroser l'ennemi de leurs flèches.
En outre, une catapulte pivotante à la poupe peut envoyer des projectiles de 70 kg à 450 mètres, et à la proue, campent 2 grands scorpions également pivotants, sorte d'arbalètes géants pouvant décocher de longues flèches, souvent enflammées, jusqu'à 270 mètres.
Cette bête de guerre vient d'être offerte par Tibère en personne à l'Amiral Quintus Arrius pour ce qui pourrait bien être son dernier combat.
À la tête de son escadre, il doit en effet se porter au devant de la flotte Macédonienne pour une bataille navale opposant deux titans.
Une victoire et c'est la gloire éternelle, une défaite et c'est au mieux un suicide.
Mais son attention est très rapidement portée sur l'esclave numéro 41...
Un regard glaçant, déterminé... l'Amiral adore cela, et décide de se renseigner à son sujet auprès de Cassius, son capitaine, et la surprise est de taille...
Quand un esclave se retrouve sur les galères romaines, qu'importe la durée de sa condamnation, son espérance de vie n'est que d'un an.
Mais le numéro 41 en est à sa... troisième année, et a servi sur 6 galères de combat, un record à coup sûr, ce qui intrigue encore plus Quintus Arrius, qui a vraiment hâte de connaître l'histoire de ce numéro 41, de Juda Ben Hur qu'il ne connaît pas encore.
Mais la flotte Macédonienne est en vue, il est temps de se préparer à cette épique bataille entre plus de 300 navires...
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20 ans après JC, Tibère est le César de Rome.
Un de ses jeunes protégés, Massala, est nommé tribun de Jérusalem en Judée, là-même où il a grandi avec la famille Hur.
C'est donc avec beaucoup de joie que Juda Ben Hur retrouve son ami d'enfance, mais les retrouvailles vont très rapidement prendre une tournure inattendue.
Devant l'ambition de Massala et ses revendications Juda Ben Hur, jeune prince juif, ne peut accepter les propositions indécentes faites par le nouveau tribun.
Ils se quittent donc à tout le moins fâchés, se jurant ne plus vouloir œuvrer, l'un et l'autre, à leur perte respective.
Juda Ben Hur est désormais persuadé que seule une insurrection armée du peuple juif est nécessaire, et il se sent prêt à en prendre le commandement.
Mais malheureusement, un événement aussi maladroit qu'accidentel va très rapidement venir brouiller tous ces projets....
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Je précise tout de suite que j'ai lu l'intégralité de cette oeuvre composée en 15 tomes. Première remarque à chaud : c'est trop long! Je pense que la série aurait gagné à être plus courte. Un achat complet reviendrait à près de 200 euros. A ce prix là, il faudrait que cela soit exceptionnel. Or, ce n'est pas le cas. C'est pourtant l'une des séries les mieux connus de Mitton alors que curieusement Quetzalcoatl et Attila... mon amour sont au-dessus au niveau de la qualité scénaristique et graphique.
Vae Victis nous plonge dans les années où César se partageait le pouvoir avec les pro-consuls Pompée et Crassus. Nous démarrons l'histoire avec une orgie romaine qui peut mettre mal à l'aise à cause de l'utilisation des enfants (à mon sens, c'est à la limite de tomber sous le coup de la loi pénale). Bref, vous l'avez compris, le sexe est toujours aussi présent mais pas plus que dans Murena par exemple.
L'histoire se penche plutôt vers la guerre des Gaules et la première tentative avortée de César de conquérir la Bretagne (l'actuelle Angleterre). Le récit scénaristique se plonge dans les tactiques des différentes batailles. C'est très intéressant d'un point de vue historique mais le tout est matinée de l'histoire d'une rebelle amoureuse qui commence à devenir sérieusement pompante à force. Je ne me suis pas attachée à notre héroïne. J'ai l'impression qu'elle est là pour servir les évènements historiques et non l'inverse.
J'ai retrouvé beaucoup d'ingrédients qui font le style "Mitton" qu'il exploitera par ailleurs dans d'autres séries avec trame historique. Ce fut un plaisir de lecture. J'avais toujours une image de la conquête de la Gaule par César mais qui n'est pas celle décrite dans ce récit. Ce sont des peuples gaulois qui ont d'abords appelé à la rescousse les romains pour faire face aux Helvêtes: je ne le savais pas, ignare que je suis! On n'apprend pas cela en cours d'Histoire au primaire ou au secondaire; les profs se contentant de faire des raccourcis très rapides à cause de la longueur du programme...
Cette lecture restituera certaines vérités historiques et de ce point de vue, je conseille vivement Vae Victis : malheur aux vaincus !
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Avis sur la série:
J'ai découvert Mitton avec l'excellent et polémique Quetzalcoatl. Je souhaitais poursuivre en découvrant son L'Autre Monde oeuvre historique un peu dans la même veine.
Mitton au scénario et Bonnet au dessin nous invitent à travers les steppes sauvages, à suivre la destinée d'un des plus célèbres conquérants de l'Histoire : Attila. Un récit quelque peu réaliste qui restitue avec crudité et cruauté cette époque barbare.
Attila n'était d'ailleurs pas le barbare sanguinaire mais un homme très au fait de la civilisation latine. La réputation qu'il s'est faite a été quelque peu construite dans l'imaginaire collectif. On se fait une autre idée de ce qu'était la civilisation des Huns.
C'est vrai qu'on pourrait reprocher à l'auteur de mélanger ses fantasmes sexuels avec le récit historique. Il y a de la complaisance dans les scènes érotiques. :8 Mais bon, ce n'est pas là l'essentiel.
Par ailleurs, le suspense quant à la véritable identité de Lupa, la femme louve, est minutieusement distillé dans chaque album. Cachée sous une dépouille de louve, la Lupa, offerte en cadeau à Attila, va séduire et se servir du Khan et de ses appétits de conquêtes pour se venger de Rome.
Graphiquement, on en prend plein les yeux. L'auteur nous offre en véritable virtuose un dessin clair et précis qu'on appréciera. ::
Une véritable saga historique à découvrir absolument. Toutefois, réservé aux adultes car certaines scènes peuvent s'avérer choquantes dans le monde des Barbares...
Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.75/5 - Note Globale: 4.5/5
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La vie de Yann Le Scorff, personnage fictif ancré dans une période de l'histoire particulièrement mouvementée.
L'histoire débute en 1788 et suit Yann pendant 27 ans.
Jeune idéaliste breton, fils de cartographe, il voit sa vie basculer lorsqu'une altercation chez son ami Josselin dégénère. Pris en grippe par le prévôt Kerbeuf, il n'a d'autre choix que d'embarquer clandestinement sur un navire... De St Malo aux Antilles en passant par l'Afrique, Le Scorff vivra une aventure extrêmement prenante...et sanglante.
Il y a énormément de lecture, le dessin foisonne de détails, le scénario prend très rapidement le lecteur.
Du grand Mitton.
(cet album comprend les 3 premiers tomes)
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Attention, ne pas forcément se fier à ma note qui n'est pas terrible : 2/5.
Cela ne signifie pas que Vae Victis soit une mauvaise série, bien au contraire.
Les dessins de Mitton sont merveilleux comme d'habitude, les personnages vraiment "humains", le scénario est en béton et Rocca est apparemment un expert de la Guerre des Gaules.
Mais la difficulté est ailleurs : du fait de la profusion de noms, de politiques, de personnages, de clans, de tribus, on finit par ne plus savoir du tout qui est qui, qui est avec qui, qui on est et ce qu'on fait là.
Je pense que les passionnés d'histoire romaine et/ou gauloise vont vraiment dévorer cet album, mais pauvre de moi, je n'ai pu rentrer dedans...
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Après avoir sauvé l'Amiral Quintus Arrius d'une mort certaine, ce dernier est rentré glorieux à Rome après avoir défait la toute-puissante flotte Macédonienne.
En plaidant la cause de Juda auprès de Tibère, César de Rome, ce dernier se verra comme toute réponse qu'offrir Juda rn qualité d'esclave.
Après un an, Quintus va poser un double-geste, fort en rendant sa liberté d'un part à Juda, mais en l'adoptant.
Juda émet alors le souhait de ser rendre en Judée, à Jérusalem, pour avoir des nouvelles de sa famille et de ses amis, également victimes de la haine de Messala et de... tuer ce dernier.
Mais en chemin, une autre idée va être proposée à Juda par le cheik Ilderim, prince de Damas.
Ce dernier se rend en effet à Jérusalem avec un attelage pour participer à une course de chars.
Mais depuis trois ans, c'est toujours le même qui gagne les courses... Messala.
Juda a également participé, glorieusement, à plusieurs courses, dont quelques-unes organisées dans le Circus Maximus de... Rome.
Et dans un mois, Pons Pilate, que Juda a rencontré chez Quintus Arrius, va célébrer sa première année de pouvoir en Judée, organise justement une course de chars. Si Juda n'y voit que peu d'intérêt, Ilderim lui donne cependant deux informations importantes.... Messala va courir pour Rome, et... qu'il n'y a aucune règle dans l'arène pour être déclaré vainqueur.
Mais Juda doit d'abord rejoindre Jérusalem pour savoir ce qu'il est advenu de sa famille et de ses amis....
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Qu'est ce que j'aime cet auteur ! Après l'excellent Quetzalcoatl et Attila... mon amour, voilà que je découvre son travail passé et mesure tout son étonnant parcours jusqu'à la bd historique.
Nous avons là un véritable "comic" à la française dont la source d'inspiration est directement puisée de Watchmen ou encore du "Surfer d'Argent". J'ai appris récemment que l'auteur avait d'ailleurs dessiné deux épisodes de "Spider-Man" aux States qui resteront inédits en France.
Initialement, cela a été publié chez les Editions Lug mais il y a eu une réédition chez Soleil en 1994.
Nous avons ici 5 fables et qui ne sont pas vides de sens :
- "Vidéorreur" : 2 enfants "jouent" à la guerre mondiale thermonucléaire.
- "Fécondation" : avez-vous déjà fait l'amour avec un extraterrestre ?
- "Deux ex machina" : Une exploration d'astéroïdes qui va mal finir.
(A noter que cette fable est parue dans "Fantomen", magazine édité dans les pays nordiques).
- "Atomutants" : la visite d'un musée humain "de l'ancien temps".
-"Dernière escale" : qui sont les vrais monstres ?
Je crois que si vous aimez à la fois la science-fiction, le comic, et la cohérence, eh bien, cette bd sera une véritable découverte pour vous. Je conseille vivement ! Une bd brillante qui conserve toute son efficacité graphique et thématique !
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Avis sur la série:
Un vrai coup de coeur pour ce récit d'aventure qui se situe à l'époque de l'empire des Aztèques. Je n'avais encore jamais lu de Bd traitant de la période du Mexique au XVI ème siècle envahit par les Conquistadors de Cortès. Il y a là une bonne approche de la conquête dans une Amérique récemment découverte.
L'histoire est très bien menée. On suit le destin ou plutôt le calvaire d'une jeune indienne qui sera enlevée de son village natal par des guerriers aztèques pour devenir la maîtresse de l'empereur aztèque Moctezuma puis de son pire rival le commandant Cortès. On entre dans une histoire très longue et minutieusement racontée sur deux niveaux : un flash-back sur le passé mouvementée de notre héroïne et le présent avec le jugement par la Sainte Inquisition qui souhaite lui extorquer des aveux pour connaître l'emplacement d'un fabuleux trésor.
C'est véritablement une bd digne des meilleurs films qui est prévue en 7 volumes. Un rythme tout à fait pertinent car c'est une aventure réellement palpitante loin de l'académisme propre au genre.
Certes, il y a de l'action, du sang et du sexe. Cependant, il faut replacer celle-ci dans le contexte de l'époque. Les sacrifices humains pratiqués par les Aztèques m'ont fait réaliser par leur ampleur qu'il s'agissait là des premiers génocides perpétrés. Mais ce n'est pas mieux par la suite avec les exactions des conquistadors et leur soif de l'or. Personne n'est épargné dans ce récit d'une profonde dureté.
Les couleurs rythment agréablement les aventures de notre belle Maïana (noir et bleu par exemple pour les scènes chaudes). Un dessin véritablement sans reproche au service d'une grande saga épique.
Quetzalcoatl est une vraie démystification de l'Histoire. Une retranscription de la nature humaine dans ce qu'elle peut avoir de plus vil. L'histoire d'une conquête d'un monde fondé sur la trahison et le mensonge en se servant des croyances des peuples indiens notamment de la venue du fameux Dieu "Quetzalcoalt".
Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 4.75/5 - Note Globale: 4.5/5
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Evolution,
épisodes et tranches de vie de Yann le Scorff, enfermé dans les geoles, 1793, esprit de rebellion et de Révolution, hissez haut le pavillon !
Boucheries en pagaille,
guillotine et couperet, aux couleurs de la cocarde puis direction les îles et les traites négrières, sur fond de pirateries et de pillages...
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Je découvre cette série, univers breton, St Malo port d'attache de notre héros, bercé par un idéalisme certain, défenseur de la veuve et de l'orphelin qui du coup paye le prix fort. ..Des bagarres, du sang, des larmes, de l'espoir...du despotisme, de l'injustice...
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Les dessins couverture de JY Mitton sont magnifique, la qualité et l'esthétique du comics sont superbes. On est heureux de voir des titres malheureusement disparus renaitre, bravo à Organic Comix.
Par contre le contenu est moyen , parfois faible.
C'est dommage avec une si belle couverture....
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Meurtres, viols, pillages. Une intrigue qui se résume en deux lignes. J'espère que la suite sera plus consistante que cette non-histoire.
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