Bien loin de la version ultra romantique des studios Disney, le conte de La Belle et la Bête est plus un conte moral qui enseigne que la vraie beauté est celle qui vient du cœur et non celle de l’apparence physique.
La Belle est la cadette d’une famille de six enfants, le père est un riche marchand qui élève ses enfants pour qu’ils ne manquent de rien.
Les frères n’ont que peu d’importance dans l’histoire, par contre Belle est très souvent comparée à ses deux sœurs aînées. En effet le contraste est tel que les défauts des unes ne font que servir d’avantage les qualités de la cadette. Alors que ses sœurs sont orgueilleuses et n’ont d’intérêt que pour la richesse, les bals et autres amusements, Belle n’est que bonté, générosité et modestie, elle se passionne pour la lecture.
Quand son père est condamné à mort par la Bête, elle se sacrifie en prenant sa place et s’installe chez la Bête, qui fait d’elle la maîtresse de son château.
Au delà de la magie, du mystère, j’ai trouvé que l’histoire d’amour n’est pas très romantique, l’apparence physique de la Bête est un frein évident au développement d’une relation amoureuse. Malgré ses beaux discours, Belle ressent une certaine aversion à l’idée de se voir mariée à un monstre. Le rôle de la Bête étant de permettre à la jeune fille de maîtriser ses peurs et angoisses dans la rencontre amoureuse, et surtout dans la rencontre de la relation intime, il lui faudra d’abord accepter la Bête pour ce qu’elle est dans sa globalité et pas seulement dans sa bonté!
Un conte assez classique et qui finalement ne doit sa beauté qu’à certaines de ses adaptations cinéma qui en rehausse le romantisme et la pureté de ses deux âmes sœurs. Une lecture qui ne m’a pas touché au final et n’a pas allumé d’étincelle.
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